Province du Kwilu: Blaise Kadiakwidi décrie la dégradation des infrastructures à Dibaya-Lubwe

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Dans la province du Kwilu, les habitants de la cité de Dibaya-Lubwe (Mpangu) dans le territoire d’Idiofa, sont devenus sceptiques à tout discours à connotation politique. Ce témoignage ressort d’un échange que M. Blaise Kadiakwidi Nkwar (voir photo), a eu avec la presse, il y a peu. En effet, rapporte l’orateur, il se pose dans cette partie de l’ex province du Bandundu, un réel problème d’infrastructures, notamment celles à vocation scolaire. Et depuis que cette carence préoccupe les populations locales, poursuit-il, plus d’un discours politiques prometteurs qui ont été tenus, n’ont pas été suivis d’effets.  « Les quelques écoles existantes sont délabrées, et la plupart des enseignants ne savourent guère de leurs salaires. En ce qui les concerne, les élèves suivent leurs cours assis à même le sol. Et il se fait que la plupart des enseignants à l’œuvre sont des sous-qualifiés. Les qualifiés ayant cédé à la vague de l’exode rural, dans le souci de trouver mieux ailleurs’’, a rapporté l’orateur, mû par le souci de voir venir des jours meilleurs à Dibaya-Lubwe. Et d’ajouter : il y a dans notre pays, un discours très courant qui dit : « La jeunesse, c’est le Congo de demain, la jeunesse c’est l‘avenir ». Loin de s’avérer un discours creux, cette affirmation se justifie car la jeunesse incarne de l’énergie nécessaire, pour assurer la continuité de la nation. La RD Congo en général et le territoire d’Idiofa en particulier, ont besoin d’une jeunesse éclairée, pour relever les grands défis à venir.

Quid de l’orateur

Il nous revient qu’entre 2011 et ce jour, M. Blaise Kadiakwidi a gardé contact avec notamment la cité sue évoquée. Pas nécessairement du fait de ses origines, mais parce qu’il avait exprimé, en son temps, des ambitions politiques en se portant candidat à la députation nationale. L’initiative n’a pas été concluante, néanmoins l’opportunité aura permis à l’intéressé de faire siennes les aspirations de sa base. Dans cet ordre d’idée, l’orateur de témoigner : ‘’Pour avoir vécu dans le milieu rural et connaissant bien la misère des populations locales, j’ai toujours été animé du souci d’être leur porte-parole. Il est inconcevable que quelque qui n’a jamais vécu le milieu rural, puisse parler de cette population autochtone ‘’, a-t-il précisé.

Mettre la population en confiance, un préalable dans la lutte contre la pauvreté

A Dibaya-Lubwe, la population est dans l’abattement, et le régime de son engagement citoyen en constante baisse. Il est donc impératif, pour le gouvernement, de remettre en confiance ses administrés de cette partie de la République, par des actions concrètes. Cela inclut la remise en état des infrastructures existantes : routes, bâtiments d’intérêt public, et la construction d’autres pour répondre aux attentes, dans le cadre de la révolution de la modernité. En son temps, M’Zee Laurent Désiré Kabila aimait à réitérer son credo en ces termes : ‘’Le Congo est conscient de son rôle dans le concert des nations’’.

En sollicitant un mandat parlementaire auprès des compatriotes de cette de la République, poursuit l’orateur, je l’ai fait en toute conscience du rôle de l’élite dans la transformation de la société. Car les fils et filles du territoire d’Idiofa et, par ricochet, de Dibaya-Lubwe sont appelés à relever le défi de la pauvreté, celle-ci se manifestant de façon complexe : – la mise en valeur des ressources humaines locales ; la gestion administrative du territoire : la qualité de sa gouvernance et ses défis dans un contexte démocratique. C’est-à-dire un mode de gouvernance où le pouvoir doit se rapprocher davantage de la base : être effectivement à son service, prendre en compte ses aspirations, assurer la redistribution des richesses nationales en incluant les facteurs universellement reconnus tels que la diversité et l’équité ; rendre effective la participation des populations locales dans la création des richesses disponibles.

Comme on le comprend, cet effort collectif implique un engagement raisonné et déterminant des acteurs sociaux qui s’assument, à la base, en partenaires privilégiés de l’Etat. Ce sont les mouvements associatifs, les familles, les églises, le secteur éducatif, les médias… Ils encadrent la population dans la lutte contre la pauvreté et la faim, l’accès à l’éducation et à l’habitat décent, à une alimentation convenable, à l’éducation des adultes (alphabétisation), la lutte contre le paludisme et les maladies endémiques, la préservation de l’environnement, l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes.

(Payne)

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