Pour mettre fin aux mariages précoces: Me Lisette Mavungu Thamba conseille la sensibilisation de la loi portant protection de l’enfant

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Me Lisette Mavungu Thamba a confirmé que celui-ci est condamnable, mais l’opinion ne trouvera pas une infraction dite mariage précoce. Ceci est la déduction qui vient de la loi portant protection de l’enfant ou cette loi qui demande à ce que tout enfant ayant moins de 18 ans ne puisse pas contracter un mariage et le code de la famille encourage cette disposition en disant qu’aujourd’hui, du fait que le mariage n’existe.

Pour Me Lisette, activiste des droits des femmes, si les filles n’arrivent pas à dire non face à cette situation, ce n’est pas leur faute, parce que la loi n’a pas encore été vulgarisée dans les provinces. Au Congo Démocratique, on n’a pas encore réussi à convaincre les parents que la majorité d’une jeune fille est au-delà de 18 ans. D’après  Mme Lysete, pour protéger la jeune fille,  il faudrait multiplier les sensibilisations.

La jeune fille doit connaître l’importance de pouvoir retarder son mariage afin de mettre ce temps à profit pour sa scolarité. Car en effet, le nouveau code de la famille réduit la déperdition scolaire des jeunes. Une avancée, car la jeune fille est rassurée de la participation de la femme en Rdc et librement dans tous les domaines. Un signal fort, car la loi congolaise en matière de vote ou autres s’est focalisée sur la majorité de la jeune fille au même titre que les garçons.

Toujours concernant le mariage précoce, M. Didier Omari Shabani pense que cela devrait se faire en suivant un certificat criterium, notamment l’âge, car s’il est précoce, tout semble immature. Sur le plan physiologique, le corps de la jeune fille n’a pas encore atteint le seuil d’acceptabilité du mariage. Bien que sur le plan sociologique certaines sociétés approuvent le mariage précoce et d’autres non, le mariage précoce a beaucoup de conséquences, car la jeune fille âgée soit de 14, 15, 16 ans par exemple est appelée à répondre aux besoins conjugaux.

En donnant naissance, elle est obligée d’interrompre son cursus scolaire pour s’occuper de son ménage, car aucune personne ne peut imposer à son époux de ne pas jouir de leur mariage. La jeune fille aura difficile d’associer les études et le foyer. Pour Didier Omari Shabani, chaque chose doit se faire à son temps pour éviter l’immaturité à tous les niveaux.

Suzy Kibira Omari

 

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