Pêche et concassage des pierres: Le fleuve Congo offre des opportunités de revenu aux ménages

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« Pendant la saison sèche, tout ce qui était sous l’eau devient visible. Nous extrayons les moellons, de la caillasse, du sable … » (ph. tiers)
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Le fleuve Congo, classé 2ème du monde après l’Amazonie en Amérique de par ses débits dans l’Océan Atlantique, prend sa source dans les hauts plateaux de Kundelungu à la limite de l’Afrique Australe, précisément à Bukama dans la province du Haut-Lomami. Son cours supérieur est appelé Lualaba, nom du Fleuve Congo depuis sa source. On retiendra que ce majestueux fleuve fait une frontière naturelle entre la République Démocratique du Congo, la République du Congo et l’Angola.

Hormis de nombreux poissons que renferme le fleuve Congo, d’autres merveilles le couvent aussi,  dont celles qui sont plus exploitées pendant la saison sèche. Kinsuka-Pêcheur est un quartier

populaire de la commune de Ngaliema. Etant proche du fleuve Congo, on s’y presse surtout pendant le weekend pour sa proximité avec le fleuve et le panorama resplendissant qu’il offre tant sur les rapides de Kinsuka que sur l’Ile de Mimosas.

En saison sèche, le fleuve Congo se transforme en carrière à ciel ouvert.  La population vient y chercher des moellons et du sable. Un commerce luxurieux.  Certains passent toute une journée en évacuant l’eau par des moyens rudimentaires  pour dénicher les poissons qu’ils vont par la suite vendre à la criée.

Nous avons ciblé quelques personnes  pour nous parler un peu plus sur le mode de vie que mène la population de cette contrée.

Mme Antho  Mavinga, une habitante du quartier : « Pendant la saison sèche, tout ce qui était sous l’eau devient visible. Nous extrayons les moellons, de la caillasse, du sable, ce qui fait le bonheur des enfants d’ici. En ce qui me concerne, je m’empresse de vous signaler que c’est en vendant ce que je viens de vous citer que j’ai fini par construire ma maison. J’achète du moellon et du sable auprès de ces jeunes gens qui les  transportent du fleuve Congo jusqu’ici à la maison moyennant 500 francs congolais par saut ».

Certaines personnes se réjouissent de cette bénédiction gratuite explique Mme Claudine Mundele qui ajoute : « D’ordinaire, il y’a beaucoup de gens.  Ils  ne viennent plus puisque il n’y a plus de place pour évacuer l’eau espérant  trouver du poisson frais. Vous constatez, j’en suis sûre, que nous sommes à quatre ici.  Là c’est mon équipe nous venons passer notre journée ici avec les enfants pour travailler en évacuant  l’eau et cela nous prend des semaines entières pour trouver du poisson. Ce qui nous permettra de vendre et avoir de quoi mettre sous la dent. Ce n’est pas la première fois, nous le faisons souvent juste pendant la saison sèche car nous en profitons et travaillons dur puisque c’est  pour un temps, alors nous le faisons avec joie.  C’est une bénédiction ».

Grace Mukana : «  Certains de ces enfants passent leurs vacances sous un ciel ouvert pour trouver de quoi préparer leurs rentrée scolaire. « Je viens pour casser des pierres, en venant ici j’aide aussi ma mère. Cet argent m’aide à acheter un peu de mes fournitures scolaires. De fois, je contribue aussi à la nourriture et quand la saison sèche prend fin, c’est la rentrée. Je reprends mes études en pratiquant un autre commerce celui de la vente des gâteaux ».

Erick Nzinga un jeune casseur des pierres : « Pendant la saison sèche, nous avons la facilité d’approcher le fleuve pour faire nos ventes, on en profite aussi parce que les pêcheurs mettent les médicaments qui facilite la mort des poissons.  Cela n’est pas possible pendant la saison de pluie car il y’a beaucoup d’eau mais pour la vente des caillasses, nous mettons un sceau pour 500francs congolais. Je fais cela pendant pratiquement trois ans.  J’ai mes clients. Il faudrait juste être rapide et prudent pour ne pas se faire écraser des doigts ».

C’est qui est tout à fait curieux et anormal, nous avons remarqué que pendant cette saison sèche, certaines personnes utilisent des produits chimiques communément appelé « Mbaka » ou « Tshoda » pour se procurer beaucoup de poissons. D’après elles, « pendant cette saison, il y’a la diminution d’eau.

Nombreux sont des enfants de cette contrée qui passent leurs vacances à cassant de la caillasse et en transportant du sable. Ce qui sous-entend que pendant la saison sèche, le fleuve Congo devient pour certains un grand sauveur dans le commerce.

(Bénie Ongala, Stagiaire)

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