Obsèques d’Etienne Tshisekedi: Le satisfecit du comité organisateur

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Le comité d’organisation des obsèques du sphinx de Limete, avec en tête son Coordonnateur Lucien Lundula, se félicite du fait que tout s’est déroulé comme prévu durant les trois jours des cérémonies funéraires. Il l’a dit hier mardi 04 juin lors d’un point de presse organisé à cet effet.  «C’est au mois de mars que le chef de l’Etat m’avait convoqué pour me confier cette mission. J’ai pris le train en marche, car il y avait autant de choses qui s’étaient déjà faites. La mission qu’il m’avait confiée, c’est de faire tout mon possible pour rapatrier le corps du Premier ministre et que nous puissions faire quelque chose de manière sobre, mais dignement », a indiqué Lucien Lundula, qui ajoute qu’étant moi-même du domaine, j’ai essayé de manière assez technique pour expliquer la vision que vous avez de l’événement. Il y a eu une feuille de route et un programme présentés au chef de l’Etat, et amendé selon la volonté de la famille.

Et de renchérir qu’il a fallu construire une équipe pour voir comment la coordination pouvait se faire. « On m’a demandé de travailler avec une certaine discrétion. Finalement lorsque nous avons eu une existence légale via un Arrêté interministériel, c’est ainsi que nous avons organisé la première conférence de presse. L’idée ce qu’il existe un Décret de 2018 qui organise les droits et les avantages de ce que peut bénéficier un Premier ministre. Et c’est sur base de ce document là qu’on a fait appel au Trésor public pour budgétiser un montant de 2,5 millions de dollars Us. Mais en réalité, c’est 1,5 million qui a été décaissé », a-t-il dit face à la presse.

Vu qu’on est bantous, il y en a qui ont décidé de faire des dons.

« Au moment que j’embarque, je trouve une série des choses qui ont été faites et autres choses à faire. On a un double problème : nous avons à faire à un Premier ministre, dont le fils est chef de l’Etat. C’est dans ce sens que j’ai constitué une équipe et il était important de travailler. J’ai transmis à la société qui était chargée d’organiser l’événement. Le choix du terrain, tout le monde souhaitait le Palais du peuple. C’est à la demande du chef de l’Etat que nous avons choisi le Palais du peuple, pour maitriser le mouvement de foules. Quand on organise un tel événement, il y a l’aspect sécuritaire. C’est l’élément le plus crucial », a renchéri Lucien Lundula.

Fayulu était sur la liste des députés qui devaient avoir des invitations

Au cours de ce même point de presse, le président du comité organisateur des obsèques du sphinx a fait savoir qu’il a eu à collaborer étroitement avec Basile Olongo, vice-Premier ministre a.i en charge de l’Intérieur et Sécurité et le Général Hamuli. Ensemble, ils ont travaillé sur le programme et ont préparé tous les éléments. Rien n’a été fait au hasard, dit-il : « C’est vrai que la nouvelle a été annoncée deux semaines avant l’événement, nous on a travaillé durant trois mois. Il y a eu un incident par rapport à l’heure prévue, c’est un problème indépendant à notre volonté », précise-t-il, avant de reconnaître qu’il y a eu une bonne collaboration au niveau de l’armée et de la police.

A l’en croire, on ne peut pas laisser le corps d’une personne que nous aimons durant deux ans, sans qu’il ne soit inhumé.  « Pour nous, le travail n’est pas terminé. De même, le mausolée n’est pas terminé. La toiture est une structure temporaire qui sera enlevée. Nous continuons à recevoir les dons et la prise en charge s’effectue de manière correcte.  Les gens parlent de démocratie, d’alternance, mais il y a quelqu’un qui s’est battu et qui a connu toute sorte de dénigrement sur le plan physique. Il mérite un respect et qu’on arrête de spéculer ».

Au sujet de la polémique sur l’invitation ou pas de Martin Fayulu, le comité organisateur explique qu’au niveau des invitations, on a remis au protocole d’Etat ce qui se fait habituellement. C’est-à-dire qu’il y a des corps constitués, des diplomates, … Martin Fayulu étant élu, il était dans la liste des députés qui devaient avoir des invitations, soit 500 invitations pour les députés nationaux. Entant que bantous, le deuil est une occasion de réconciliation, a dit Lucien Lundula. Une affirmation qui met fin aux spéculations ayant circulé sur l’absence remarquée de Fayulu et certains opposants dont la plupart étaient en dehors de Kinshasa.  

JMNK

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