Nomination du Formateur du Gouvernement: FCC et CACH s’en remettent à Tshisekedi

Il n’y aura plus de suspens. Le formateur du Gouvernement sortira de la Majorité parlementaire, constituée à ce jour par le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme électorale dont Joseph Kabila est l’Autorité morale. Fini les débats et d’autres réflexions stériles, car il est prouvé aujourd’hui que la Majorité parlementaire est bien identifiée. Et ce, conformément à l’article 78 de la Constitution, dans son alinéa 1 et qui dispose : « Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la Majorité parlementaire, après consultation de celle-ci ».
Le communiqué conjoint publié là-dessus et qui a été signé par le prof Néhémie Mwilanya, Coordonnateur du comité stratégique du FCC et Jean-Marc Kabund, président de l’UDPS, est très explicite. En effet, soucieux de préserver, dans l’intérêt supérieur de la Nation, les acquis de l’historique passation pacifique du pouvoir qui a eu lieu le 24 janvier 2019, de conforter le climat ambiant de paix ainsi que la stabilité du pays, d’assurer la bonne gouvernance et le bien-être du peuple et , à cette fin, de faciliter la mise en place d’un Gouvernement de plein exercice reflétant la volonté du souverain primaire, telle qu’elle ressort des résultats des élections présidentielle et législatives du 30 décembre dernier et disposant de la légitimité nécessaire pour notamment faire face aux urgences du moment, le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH) ont entrepris des concertations à l’effet de cerner la problématique de la détermination de la Majorité parlementaire.
Après des échanges et débats fructueux, qui se sont déroulés du 04 au 06 mars courant, indique le même document, il se dégage que le Front Commun pour le Congo détient, de manière documentée, la majorité absolue à l’Assemblée nationale au sens de l’article 78 alinéa 1er de la Constitution.
De ce fait, les deux plateformes politiques recommandent à l’Autorité morale du FCC, le président de la République honoraire, d’accomplir les devoirs de sa charge permettant au chef de l’Etat de procéder à la désignation du Formateur du Gouvernement. Au président de la République, de nommer diligemment le formateur du Gouvernement. Les deux plateformes politiques affirment, par ailleurs, leur volonté commune de gouverner ensemble dans le cadre d’une coalition gouvernementale.
Voilà qui va mettre un terme à la polémique inutile et permettre au président de la République de nommer un Premier ministre, qui aura pour missions, entre autres, de sortir le pays du mode urgence et de poser les jalons d’un développement durable.
JMNK