Le cancérologue Sulu alerte : « Pour prévenir le cancer de col et de sein, les pouvoirs publics doivent organiser le dépistage de masse »

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Les cancers du col de l’utérus et de sein sont très fréquents chez la femme. Si le cancer de sein constitue la première  cause de décès chez la femme, celui du col de l’Utérus vient en deuxième position. Ces cancers favorisent même des complications sanitaires    dans les pays moins développés tel que la RD Congo. Selon les statistiques de la Fondation Bomoko, douze mille (12.000) femmes meurent  du cancer de sein chaque année, soit une femme sur huit est touchée au cours de sa vie par ce cancer en RDC. Ces maladies graves et mortelles peuvent être évitées par des mesures de prévention. « Il faut vacciner la jeune fille contre le cancer du col de l’utérus, pour réduire la charge de ce cancer. Mais les pouvoirs publics sont appelés d’abord à organiser le dépistage de masse pour ces deux cancers féminins, même si le dépistage individuel existe », suggère le Dr Sulu (photo ci-contre), cancérologue et propriétaire du Centre hospitalier, CH Nganda à Kinshasa.  Pour lui, en effet, la thérapie appropriée d’ abord  pour le cancer c’est la prévention, comme le veut le thème de la célébration de la journée de lutte contre le cancer cette année : « Je suis, je veux ». Un thème qui pousse à la détermination d’un chacun à combattre le cancer. Comme pour les autres sortes de cancers, ce spécialiste demande que le diagnostic soit fait précocement, pour savoir quelle est la partie du corps qui va mal. La finalité étant de sauver des vies. Pour Dr Sulu, on peut guérir du cancer à 80%, si et  seulement si le diagnostic est fait précocement. « Le traitement  dépend du stade de la maladie. La chirurgie seule peut suffire pour enlever la tumeur d’une petite dimension. Elle peut se faire partout à travers le pays. Mais si le stade est avancé, il faut beaucoup plus de moyens. La chirurgie doit être accompagnée de la chimiothérapie ou encore de la radiothérapie. Victime de cancer, Dr Sulu insiste sur la prévention,  en appelant la population à ne pas s’exposer aux facteurs nocifs, à savoir la consommation excessive d’alcool, de la cigarette et l’excès de poids. Il conseille une alimentation équilibrée et la vaccination, pour les cancers qui ont des germes tels que le cancer du col de l’utérus et la palpation de sein. En somme, le cancérologue du CH Nganda lance un appel pour une santé saine.

Clarisse Ekoko Kapalay

 

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