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Très attendu, le Gouvernement Provincial du Kasaï n’arrive toujours pas.  Surprise ce lundi 24 juin 2019, le Patron de l’Exécutif Provincial rend public un Arrêté. D’aucun s’attendait à un gouvernement, mais hélas, le Gouverneur du Kasaï nomme ses conseillers. De l’ancienne équipe on retrouve, Kibaya Lukumbo, Economiste et financier dans le gouvernement Manyanga ; Kumakinga Mubimba, Directeur de cabinet adjoint au gouvernement Marc ;  Iyambo Ramanupunga, juriste averti comme conseiller juridique. Un ancien chargé des missions du Vice-Gouverneur Hubert Mbingho Nvula , Me Fabien  Ngalamulume devient conseiller administratif du Gouverneur Piem, alors que l’Assistant de Marc Manyanga Ndambo devient conseiller du Gouverneur.

Didier Tangua Ndjoyi, ancien conseiller politique du Gouverneur Marc Manyanga Ndambo, est dans la rue. L’ancien Directeur de cabinet, le tout Puissant Professeur des universités est sans poste. Selon les indiscrétions, l’ancien Directeur de cabinet aurait induit en erreur le Gouverneur honoraire Marc Manyanga Ndambo dans plusieurs dossiers. L’homme  et le conseiller politique auraient initié la création d’une structure dénommée  » Muetu mmua kele  » avec pour mission de s’attaquer et d’injurier les leaders politiques du Kasaï, Guy Mafuta Kabongo était la bête noire dans le temps.

Ayant reçu la plus grande et noble mission de fédérer toutes les forces pour une large pacification de la Province, l’actuel Gouverneur qui tient à nettoyer sa maison ne pouvait qu’écarter les médiocres dans son cabinet. Les observateurs saluent l’entrée de Fidèle Tshiamua comme Directeur de cabinet pour effacer l’image du tribalisme que l’on veut coller à Piem Tutokot. Mais il y a des gens qui sont tombés du ciel. Félicitations à Piem Tutokot d’avoir reconduit Iyambo Ramanupunga, ce jeune juriste qui a aidé Manyanga Ndambo à éviter les altercations avec la presse.

Une source très proche du Gouvernorat renseigne qu’au nom du Territoire de Dekese, Didier Tangua Ndjoyi, ce jeune politicien qui a contribué à l’enterrement du PPRD à Tshikapa pourrait devenir Ministre dans le gouvernement Piem Tutokot Dieudonné. Les politiques disent que Piem Tutokot Dieudonné est devant ses responsabilités pour redorer l’image de la famille politique de Joseph Kabila et Évariste Boshab au Kasaï.

Tout compte fait, l’image de cet Arrêté présente ce que va être le Gouvernement Provincial du Kasaï très attendu. Ça donne l’image d’un gouvernement cohésif. Félicitations à ceux qui sont reconduits et à ceux qui sont entrés dans le Gouvernorat. Les tribus et Communautés qui faisaient des bruits sapant l’honneur de l’exécutif provincial doivent mettre de l’eau dans le vin au nom de la paix gage d’un développement durable.

Laurent Lukengu

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48 heures après la présentation du discours programme du gouvernement provincial du Haut Katanga, devant les députés provinciaux par le gouverneur de province Jacques Kyabula accompagné du vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa A Kimimba et de membres de la nouvelle équipe, le pari a été gagné ce lundi 24 juin 2019 à l’Assemblée provinciale du Haut Katanga.

Il s’agit de l’investiture du gouvernement Kyabula par l’organe délibérant du Haut Katanga lors de la séance plénière prévue pour la défense du discours programme présenté vendredi dernier par l’autorité provinciale.

Les travaux se sont déroulés en deux phases, avant midi consacré aux questions, propositions, ajouts et suggestions des élus provinciaux réunis dans différents groupes parlementaires du Fcc,  Cach et Lamuka.

Dans leurs interventions, les mandataires du peuple à l’hémicycle ont trouvé des mots justes pour saluer avec véhémence le programme du gouvernement provincial du Haut Katanga, car il incarne l’esprit de servir la population comme l’a toujours prôné le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, via le slogan : le peuple d’abord.

Toutefois, ils n’ont pas manqué de formuler quelques recommandations nécessaires pour permettre aux autorités provinciales à bien accomplir leur mission.

Les réponses aux questions par le gouverneur Kyabula Katwe Jacques étant convaincantes et incontestables par tous les députés présents, soit 44, le vote a souri à Jacques Kyabula et Jean-Claude Kamfwa qui ont vu leur équipe gouvernementale être investie en bonne et due forme conformément aux prescrits de la loi.

Composé de 10 membres dont une femme, ce gouvernement est honoré par la présence de l’honorable René Banza Kapya du Congrès National Congolais (CNC), qui occupe le ministère des Mines, Energie et Affaires foncières. Voilà qui a justifié la présence des militants du parti à l’esplanade du bâtiment du 30 juin pour encourager les leur.

Aussitôt investis, les nouveaux membres du gouvernement provincial du Haut Katanga devront procéder dans les heures qui suivent à la remise et reprise.

Roger Ngandu wa Mitaba

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Après avoir été pendant  longtemps considéré  comme le benjamin des portefeuilles, le ministère de l’Urbanisme et Habitat vient de se tailler une place au soleil  en se hissant au diapason des portefeuilles-clés de la vie nationale en  RD Congo. Cet exploit, on le doit  sans doute au dynamisme, pragmatisme, bravoure et  patriotisme  d’un homme ; l’Honorable Député National Joseph Kokonyangi  Witanene qui a travaillé d’arrache-pied  pour redorer le blason de  ce ministère qui était classé  parmi les portefeuilles négligés. Le choix de Joseph Kokonyangi, docteur  en Géologie, Minéralogie et Géochronologie  à la tête de ce ministère n’était pas un fait du hasard. En le plaçant à la tête de  l’Urbanisme et Habitat,  le Raïs Joseph Kabila avait compris qu’il  fallait appliquer le principe «The right man at the right place  », c’est-à-dire,  « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».

 Deux Etablissements Publics créés

Infatigable et esclave du travail, lors de ses différentes descentes sur terrain et ses sorties à l’extérieur du pays, le ministre sortant  de l’Urbanisme et Habitat  Joseph Kokonyangi a  constaté  que les normes urbanistiques et l’habitat  n’étaient pas du tout  respectées en RDC où nous vivons la prolifération des constructions anarchiques, des spoliations des espaces et biens appartenant  au domaine privé de l’Etat, le non respect  des locataires par les bailleurs  particulièrement dans  les grande villes ainsi que  l’inexistence des logements sociaux pour les Congolais à revenus réduits. Face à ce tableau sombre, il était tout à fait impérieux pour J. Kokonyangi  de réfléchir  et proposer au gouvernement des solutions idoines afin de trouver des réponses à ces épineux problèmes particulièrement le déficit  en logements sociaux  décents, les conflits récurrents entre bailleurs et locataires, le  désastre urbanistique et la multiplication des spoliateurs des biens appartenant au domaine privé de l’Etat. Pour combattre tous ces maux, particulièrement le déficit en logements sociaux, le conflit entre bailleurs et locataires, mais aussi  les spoliateurs, l’ancien Patron de l’Urbanisme et Habitat a résolu  de  mettre sur pied deux établissements publics : « Le Fonds National de l’Habitat (FONHAB) et L’Agence Congolaise pour la promotion immobilière  (ACOPRIM) », créés respectivement  par décrets N°18/ 033 et 18 /034 du 19 novembre 2018.  Ces deux établissements publics chacun dirigé par un Comité de gestion, sont  sous la tutelle du ministère de l’Urbanisme et Habitat. Ils vont  permettre à coût sûr au pays  de répondre positivement aux attentes  du peuple, car ils  vont  permettre à la République, et ce pour la première fois, non seulement de construire des logements décents pour les Congolais à revenus moyens, mais aussi et surtout de donner de l’emploi à des milliers des jeunes congolais. En clair, le FONHAB et l’ACOPRIM sont conçus comme instruments efficaces pour la relance de l’industrie immobilière conformément aux normes  internationales  et ce,  pour le bien-être social de la population. Des informations sur ces deux entreprises sont contenues dans un document de travail  du Directeur de  planification au Secrétariat Général de l’Urbanisme et habitat et Secrétaire Permanent du Programme de Développement Urbain (PDU), l’Ir. Kaoze Kitenge Pacifique. Ce travail avait  constitué l’essentiel des matières traitées  lors de l’atelier de renforcement  des capacités  des agents et cadres du Secrétariat général du ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous l’égide de la Banque mondiale.

  1. Du  Fonds National de l’Habitat  (FONHAB) 

 Le FONHAB est en réalité la Banque congolaise de l’habitat. Il  est appelé à collecter  des fonds susceptibles de construire les unités de logements décents et répondre aux diverses sollicitations de l’habitat. Les coûts de différentes phases de mise en œuvre du  FONHAB se présentent de la manière suivante  : Structuration ( 1.500.000 $ ) ; court  terme ( 462.000 .000 $ ) ; moyen terme ( 3.613 . 925.000 $); long terme ( 131. 775.375. 000 $) et estimation des recettes renouvelables (943. 777.033 $ /an). L’objectif du FONHAB est de permettre à l’Etat congolais de définir et de mettre en œuvre une politique stratégique de l’habitat, des plans opérationnels et projets spécifiques innovant les cadres légaux sur le plan  institutionnel, technique et financier en vue d’améliorer la production et la gestion des établissements humains. Tout calcul fait, la RDC, après installation effective de ces deux établissements publics, pourra être capable de construire dix mille maisons sociales  par an pour sa population. Il est important de noter qu’en RDC, le déficit en logements sociaux  est estimé  à plus de 7 millions d’unités des logements  par l’ONU-Habitat principalement dans la capitale Kinshasa. Cette situation impacte négativement   sur les conditions de vie de nos populations et handicape lourdement le développement socio-économique de notre pays.

S’agissant des ressources du FONHAB, elles proviendront   principalement des apports de l’Etat à travers le Budget national et  des diverses redevances et taxes à caractère social et privé, des contributions des organismes internationaux et régionaux (ONU-Habitat), des partenaires internationaux, la liste n’est pas exhaustive.

  • De l’Agence Congolaise pour la promotion immobilière(ACOPRIM)

Quant à l’ACOPRIM, il est l’organe d’exécution des projets conçus par le FONHAB. Les objectifs  urgents  de l’ACOPRIM vont permettre  une planification  urbaine et rurale transparente, rationnelle et efficace répondant aux  exigences inhérentes aux développements durables de nos cités. Depuis la création du ministère de l’Urbanisme et Habitat  en 1998, aucune structure technique ou entreprise sous tutelle n’y a été arrimée en dépit de son caractère fondamentalement technique et social d’une part et devant la forte demande foncière et immobilière d’autre part. L’absence d’une structure étatique chargée de viabiliser le terrain avant son lotissement dans les zones d’extension de l’habitat  donne l’occasion aux services non habilités de se transformer  en distributeurs des parcelles, même dans les zones à haut risque ainsi que sur les lits des cours d’eau avec toutes les conséquences que cela entraine. Cet état des choses malsain ne favorise pas l’élaboration  des plans adéquats  susceptibles d’améliorer le cadre de vie de la population dans le respect des normes urbanistiques. Le Ministre sortant  de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi  fait comprendre par là qu’il est important  d’adopter un nouveau cadre institutionnel technique destiné à renforcer l’efficacité et l’efficience du  ministère de l’Urbanisme et Habitat  en le dotant de structures techniques de mise en œuvre de la politique gouvernementale  dans ce secteur clé de la  vie nationale. Voilà qui justifie l’initiative de la création de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) qui permettra  d’aménager  des trames assainies, la construction des logements sociaux et les infrastructures de base y associées (écoles, hôpitaux, marchés, alimentation en eau et électricité). Le rôle de l’ACOPRIM est  aussi  d’étudier et réguler des projets immobiliers et construire une banque de données foncières, topographiques et géotechniques». Par l’ACOPRIM, le ministère de l’Urbanisme et Habitat compte   sortir  le pays des sentiers battus et affirmer son rôle de ministère transversal à partir duquel la planification urbaine des villes de la RDC se doit de partir en vue de son émergence à l’horizon 2030. Les ressources de l’ACOPRIM proviendront du FONHAB.

Tous ces efforts et ces réalisations sont tellement louables que la population se doit de remercier le Député National et  Ministre sortant de l’Urbanisme et Habitat Joseph Kokonyangi   qui, lors de son passage à la tête de ce ministère a laissé des traces qui seront  désormais comptés parmi ses actes et ses actions historiques.

Outre ces deux établissements publics, Kokonyangi s’est également battu pour la mise en application  de la loi portant  baux à loyers, loi éminemment sociale  qui  exige le respect de trois mois de garantie locative pour des  maisons  à caractère résidentiel et 6 mois  pour des maisons commerciales. A cela, il a fait la guerre sans merci aux spoliateurs du patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat; d’où on a tiré son surnom ʺCongo Bololoʺ à Kinshasa. A son départ du ministère de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi  a réduit de 75 à 10 % le taux de spoliation des biens et immeubles de l’Etat. Plus de 215  immeubles et villas de l’Etat récupérés dont 149 villas à Kimbondo, plusieurs terrains  de l’Etat y compris la fameuse baie de Ngaliema.

Joseph Kokonyangi affirme aussi  avoir laissé dans les tiroirs du ministère de l’Urbanisme et Habitat des gros projets dont  le projet portant installation dans les villes des laboratoires modernes pour le contrôle de la stabilité des immeubles afin d’éviter leurs écroulements qui engendrent plusieurs dégâts matériels et humains à travers le pays. Le second projet porte sur la dotation des matériels topographiques au Secrétariat général de l’Urbanisme et Habitat afin de permettre aux agents  de travailler en techniciens professionnels comme leurs collègues d’autres cieux. Tous ces deux grands projets ont été présentés et adoptés à l’unanimité au conseil des Ministres.

L’apport de  Joseph Kokonyangi  au FCC  de Joseph Kabila

 Sur la photo, Joseph Kokonyangi et sa femme Rosine Kapemb

Après avoir quitté l’AFDC de Modeste Bahati dont il est co-fondateur  et président du Groupe Parlementaire honoraire, l’incalculable Joseph Kokonyangi  a décidé de créer  son propre  parti, Alliance des Paysans et Indépendants (API), parti membre du regroupement politique Alliance pour l’Avenir AA/a, présidé par l’Honorable Pius Muabilu.  API est née   deux mois  avant les élections du 30 décembre 2018.  On se souviendra, avant de monter dans l’avion pour la campagne électorale au Maniema, son  fief électoral, le Secrétaire Général adjoint honoraire de la Majorité présidentielle Joseph Kokonyangi avait  promis une moisson abondante au FCC en termes de Députés Nationaux et Provinciaux, mais aussi la victoire du candidat Président  Ramazani Shadary. Voila  qu’après les élections, bien que le destin aie décidé autrement pour son champion Ramazani Shadary, Joseph Kokonyangi avec son  parti API a ramené cinq Députés Nationaux, une sénatrice et sept  Députés Provinciaux qu’il a mis à la disposition de son Maître, le Raïs Joseph Kabila à travers son regroupement politique AA/a. Gloire à Dieu Tout puissant !

Crhioni Kibungu



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Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Célestin Musao Kalombo Mbuyu a réuni la presse vendredi dernier pour un survol général de l’évolution des activités parlementaires de la troisième législature de la troisième République. Ainsi, a-t-il rappelé que depuis la proclamation des résultats provisoires des élections législatives nationales du 30 décembre 2018 par la CENI, les députés nationaux nouvellement élus siègent effectivement au niveau de la Chambre basse du Parlement.

Et qu’à partir du 28 janvier dernier, ils ont eu des séances plénières. A cette occasion, il a été constitué un bureau provisoire à l’issue d’une cérémonie de passation de service entre le secrétaire général de l’Assemblée nationale, M. Jean Ngovulu Khoji, et le doyen d’âge qui a été le patriarche Antoine-Gabriel Kyungu Kwa-Kumwanza, qui finalement passera le bâton de commandement au deuxième doyen d’âge qui est l’honorable Pierre Maloka Makonji.

C’est finalement ce bureau provisoire, au regard de l’article 114 de la Constitution, et de l’article 12 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui a accompli les missions qui lui sont dévolues. Notamment, la vérification des pouvoirs et validation des mandats des députés nationaux nouvellement élus ; l’élaboration et adoption du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ; et l’élection et l’installation des membres du bureau définitif.

Le Rapporteur Musao estime qu’il y a eu effectivement l’élection de sept membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Etant donné que le poste de rapporteur-adjoint est toujours vacant, c’est un poste réservé à l’opposition, il sera comblé dès que toutes les conditions seront réunies. Et ce bureau est dirigé par l’Honorable Jeanine Mabunda Lioko.

« Depuis lors, nous nous sommes mis au travail. Le bureau définitif n’a pas croisé les bras. Il s’est mis au travail en organisation régulièrement des réunions, et en convoquant aussi régulièrement des séances plénières », a-t-il dit.  Il affirme aussi que plusieurs activités ont été réalisées. Entre autres, la constitution des groupes parlementaires, ainsi que la publication de leurs bureaux ; publication de la liste des membres de différentes commissions permanentes, 10 au total.

Le professeur Musao Célestin rassure que le bureau a été aussi à l’écoute du peuple, « comme ne cesse de le dire l’honorable présidente Mabunda. A l’écoute du peuple, des députés nationaux et du personnel administratif de la Chambre basse du Parlement. C’est ainsi que plusieurs missions de bons offices ont été organisées en provinces. Et ces missions étaient essentiellement composées des députés nationaux ».

Différentes audiences accordées par Jeanine Mabunda

Il ajoute que le bureau a aussi reçu les caucus des députés nationaux de différentes provinces du pays. Notamment, ceux de l’espace katangais, de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Kwango, du Maï-Ndombe, de la Tshuapa, etc. « En fait, tous ces caucus ont été reçus, et les questions qui ont été abordées lors des discussions avec l’honorable présidente de l’Assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda, ont tourné notamment autour des situations d’insécurité dans l’Est du pays, la problématique des naufrages, et aussi des catastrophes naturelles intervenues çà et là », a-t-il précisé.

Il note également que le bureau de l’Assemblée nationale, par le biais de sa présidente, l’honorable Mabunda, a reçu aussi plusieurs missions diplomatiques, dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Le professeur Musoa estime en outre que le bureau de la Chambre basse du Parlement de la Rdc peut aussi se féliciter d’avoir été reçu en audience par le Président de la République. « Il avait été question des orientations et directives du Chef de l’Etat et des recommandations qui consistent à pouvoir travailler dans le sens des attentes de la population », a-t-il renchéri.

Et de conclure : « Nous avons aussi au niveau du bureau essayé de sauvegarder la cohésion. Parce que sans cohésion, il est difficile d’atteindre les objectifs tels que déterminés par notre boussole qui est le Règlement intérieur. Je crois que c’est dans ce cadre que vous vous êtes rendu compte que chaque fois il y a des réunions qui sont convoquées pour essayer d’échanger. Et sous le commandement de Mme la présidente, puisque le bureau fonctionne sous la coordination de sa présidente, voilà toutes les autres questions sont soulevées dans ce cadre-là».

Beaucoup de questions doivent attendre la fin du traitement des dossiers à la Cour constitutionnelle

Après son speech, le Rapporteur du bureau de l’Assemblée nationale Célestin Musao Kalombo a répondu à quelques questions lui posées par des journalistes. Ainsi, quant à la situation des assistants parlementaires dont la nomination traine, il leur a demandé d’attendre la fin de l’examen des contentieux électoraux à la Cour constitutionnelle. D’autant plus que, selon le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le député national n’est installé qu’après la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle.

Quant au poste de Rapporteur-adjoint réservé à l’opposition et qui demeure encore vacant, il indique que cette question sera réglée lors des répartitions aux bureaux des différentes commissions. Car, l’opposition a arrêté ses travaux, même si  les contacts sont maintenus. Et concernant l’absence remarquée du premier vice-président de la Chambre basse, l’honorable Kabund-A-Kabund Jean-Marc, il invite l’opinion à s’apaiser. Car, selon lui, le 1er vice-président a eu un problème de santé.

Par rapport à la présentation du rapport des activités de la CENI (dont le bureau est partant) devant la représentation nationale, le professeur Célestin Musao a indiqué que le rapport de la CENI n’attend que la fin du traitement des dossiers à la Cour constitutionnelle. « Cette question sera approfondie dans le cadre de la session extraordinaire si jamais le point est inscrit à l’ordre du jour », a-t-il confié à la presse.

Et répondant à la question relative aux invalidations de certains députés nationaux à la Haute Cour, le Rapporteur Musao évoque le principe de la séparation des pouvoirs. Il considère que le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas compétence d’interférer dans les affaires judiciaires. « Nous sommes de cœur avec nos collègues qui sont invalidés. Mais, il n’y a pas de démarche officielle au nom du principe de séparation des pouvoirs ».

Lepetit Baende

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L’Alliance pour l’Avenir, Regroupement politique et électoral que dirige l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala, président national du Congrès National Congolais (CNC), est en train de récolter  les fruits de son très bon score aux dernières  élections. Et ce, dans l’objectif d’être présent dans toutes les institutions du pays. Déjà présent à l’Assemblée nationale où il occupe le poste de Rapporteur (Prof Musao), ce Regroupement est aussi présent dans le Haut Katanga où il occupe non seulement le poste de vice-Gouverneur (Jean-Claude Kamfwa Kimimba), mais aussi celui de ministre des Mines et Affaires foncières (René Banza Kapya), dans le Gouvernement Jacques Kyabula.  Dans cette équipe gouvernementale, on retrouve également le   député provincial  Fabien Nkui, membre de l’Alliance des Paysans et Indépendants (API), du Regroupement AA/a, qui est nommé Commissaire général en charge de l’Energie, Hydrocarbure et Action Humanitaire.

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, vient de publier son gouvernement. Cette équipe est constituée de 9 ministres et 4 commissaires généraux, en plus d’un secrétaire exécutif du gouvernement provincial. La lecture de l’Arrêté a été faite, samedi 22 juin dans la soirée à la RTNC, par le Directeur de cabinet du gouverneur de la ville, Me Freddy Bonzeke Iliki.  Parmi les promus,  on retrouve quatre  députés provinciaux.

L’honorable  Jean Mvuzi Ngoy, économiste, va désormais piloter le  ministère des Finances, Economie, Commerce et Industrie en remplacement de Guy Matondo Kingolo démis de ses fonctions il y a peu et dont l’intérim était assuré par le ministre Tuzolana. L’honorable  Dolly Makambo Nawezi, ancien bourgmestre de la commune de la Gombe,  va occuper les fonctions du ministre provincial de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires Coutumières, tandis que  Didier Tenge Te Litho s’occupera  du ministère de l’Environnement, Tourisme et Aménagement du Territoire.

Quant à Charles Mbuta Muntu, en plus du porte-parole du gouvernement, il  assumera les fonctions de   ministre près le gouverneur en charge des relations avec le Parlement, de l’Education, Ressources hydrauliques et mines. Dans cette équipe gouvernementale, on retrouve également le   député provincial  Fabien Nkui, ancien Directeur général de « l’Abattoir de Masina »,  qui est nommé commissaire général en charge de l’Energie, Hydrocarbure et action Humanitaire. Kanza né Kongo Matthias est le désormais ministre de l’agriculture, pêche, élevage et développement rural.

 Le fauteuil du ministère provincial des affaires foncières, urbanisme et habitat sera occupé par Leka Sampie Sam, alors que celui du Budget, plan, Fonction publique, Emploi, Transport et voies de communication sera sous la conduite de Mbokoso Amusu Jean. Par ailleurs, Mpanzu Buku Bernadette, l’unique femme de l’équipe, est promue au rang de  ministre provinciale de la santé publique. Le ministère des Travaux publics et infrastructures a été attribué à Tshitenga Kabuya Thierry. Soulignons que la publication de ce gouvernement provincial de Kinshasa intervient plus d’un mois après la prise des fonctions du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.

Par ailleurs, l’honorable sénateur Bahati, Autorité morale de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), ne comprend pas comment, pour garantir la stabilité du Gouvernement, le Gouverneur Gentiny Ngobila a choisi d’exclure l’AFDC-A de son équipe  gouvernementale, malgré le poids et l’implantation de son Regroupement dans toutes les communes et dans tous les quartiers de la Ville province, gage d’une mobilisation réelle et de la reconstruction de la ville province. « Ceci se confirme par nos 7 élus dans tous les districts de la capitale tant nationaux (5) que provinciaux (2). Raison pour laquelle il invite le Gouverneur à corriger cet état de choses, en tenant compte de ses deux  candidats proposés : Minaku Mandjolo Marcelin (L2) en Economie et Me Ekila Likombo Marc (L2 en Droit) aux postes de ministre et commissaire du Gouvernement.

JMNK

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La République démocratique du Congo est un pays qui a connu depuis le 24 janvier dernier l’un des moments fort de son histoire. Il s’agit de l’alternance pacifique au pouvoir avec l’avènement de Felix Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême, au terme du scrutin présidentiel du 30 décembre 2018. C’est une première dans l’histoire politique du pays depuis que la RDC existe ou le pouvoir est passé de la majorité à l’opposition. Fort de la déclaration de psalmiste David à savoir, heureuse la nation dont l’Eternel est Dieu  et soucieux de confier le pays entre les mains de Yahwhé, que quelques hommes de Dieu  de Kinshasa ont organisé le dimanche 23 juin 2019 une journée nationale d’action de grâce au Stade des Martyrs de la pentecôte où il a fallu confier le pays et son Président de la République entre les saintes mains de Dieu le créateur, à travers la prière et la louange.

Et ce, sous l’inspiration de la servante de Dieu, l’apôtre  Angèle Sola. Ainsi, plusieurs chrétiens et croyants on fait le déplacement du Stade des Martyrs de la pentecôte pour prier et rendre grâce à Dieu pour les merveilles et autres bienfaits en faveur de la République démocratique du Congo. Les Kimbanguistes, les Protestants, les Musulmans et les autres fidèles des Eglises dites de réveil sont venus nombreux s’associer à leurs pères spirituels.

Tout a commencé par une prière de repentance faite par la visionnaire de cette journée au cours de laquelle elle a demandé à l’assistance d’implorer  le pardon  de Dieu pour les péchés commis. Elle a été relayée par les différents serviteurs de Dieu présents à la journée  nationale d’action de grâce  qui ont rappelé au peuple de Dieu  que la République démocratique du Congo est un don béni de Dieu.

Ces hommes de Dieu ont saisi cette occasion pour rappeler aussi les différentes prophéties faites en faveur de Dieu tant par les hommes de Dieu  congolais, que pour les étrangers. Voilà pourquoi l’avènement de Felix Tshesekedi  au pouvoir a été salué par les serviteurs de Dieu pour qui il s’agit d’une volonté de Dieu pour conduire le pays vers ses jours meilleurs. Les réalisations de ses 100 premiers jours au pouvoir  sont prometteuses, ont-ils fait savoir à l’assistance.

« Je demande pardon et  confie le Pays entre les mains de Dieu »

Le chef de l’Etat Felix Tshisekedi était présent à la journée nationale d’action de grâce, ainsi que sa chère maman et veuve Etienne  Tshisekedi,  appelée affectueusement Maman Marthe, ainsi que d’autres membres de la famille biologique et politique du Président de la République.

Le moment fort de cette journée aura été le message du Chef de l’Etat titré des livres des chroniques qui stipulent : « Si mon Peuple sur qui  est invoqué mon nom, s’humilie, prie et cherche ma face. Et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je guérirai son pays et je lui pardonnerai ses péchés ».  Voilà pourquoi en toute humilité, Felix Tshisekedi  a au nom du peuple Congolais, imploré le pardon de Dieu pour tous les péchés commis.  

« Pardonne-nous d’avoir violé ta loi en adorant les hommes comme de Dieu, pardonne-nous pour le culte de la personnalité  ancré dans toutes les couches de notre nation. Au nom de toutes les autorités anciennes comme présentes, je demande pardon à Dieu », a imploré le chef de l’Etat. « En tant qu’autorité moi-même aujourd’hui,  j’endosse la responsabilité de toutes nos fautes et demande pardon pour tout abus du pouvoir contre le Peuple », a-t-il martelé. Il n’a pas manqué de remercier l’Eternel pour avoir manifesté sa bonté envers la RDC, car à la place du chaos, il a permis une passation pacifique du pouvoir. « Tu m’as fait confiance en me donnant le privilège de conduire ton Peuple durant cette saison de grâce et nous t’en sommes reconnaissants », a déclaré le chef de l’Etat.

Le Président de la République ne s’était pas arrêté là. Il a déclaré une année nouvelle pour son pays en le lui confiant pour qu’il soit le seul guide et Maitre à bord. Les ténèbres ne régneront toujours pas, a-t-il dit.  Une prière qui était entrecoupée par les acclamations de l’assistance en louant Dieu  pour le salut accordé à son peuple en lui donnant Felix Tshisekedi comme Président de la République.

Il faut signaler que le Président de la République a émis le vœu de voir que chaque année soit organisée une journée pareille. La journée nationale de prière a été agrémentée par le collectif des musiciens chrétiens et la fanfare Kimbanguiste qui ont tenus le public en haleine.

Richard Shako Kanyengele

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Sur des plaintes jointes de MM. Kambere Lusumba benoit, Secrétaire général de l’UNPC et de Kalenga Kabamba Gustave, membre de la Commission de la carte professionnelle, la Commission de discipline et d’éthique professionnelle (CDEP), Tribunal des pairs de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) a infligé une lourde peine au président de l’UNPC, Boubacar Kasonga Tshilunde, en le radiant de la profession. De ce fait, il perd sa fonction de président du comité directeur faisant de lui président de l’UNPC. De ce fait, il ne peut plus engager l’UNPC sur toute l’étendue de la Rdc.

Selon le communiqué de presse publié à cet effet, il est accusé à l’ex-président des manquements jugés probants, cumulant par lui-même l’essentiel du chef d’accusations. Et provoquant ainsi, les circonstances aggravantes, selon l’article 53 du statut particulier de la Commission de discipline et d’éthique professionnelle, du fait de son ancienneté et l’importance de ses fonctions au sein de la profession, sont les suivants : avoir violé gravement les statuts de l’UNPC en instaurant sans l’aval du congrès, seul habilité à modifier les statuts, le manuel des procédures comptables, non prévu par les statuts, dans lequel il écarte des actes financiers, les signatures du Secrétaire général et de la Trésorerie générale, en se positionnant seul signataire, tel un ordonnateur tout puissant des dépenses, pourtant dans une association.

  On le charge d’avoir procédé à recevoir et ç gérer seul certaines sommes d’argent dues à l’UNPC par les partenaires Free Press et Inter News, à la place de la Trésorerie générale ; Avoir déréglé le domaine de co-signatures avec le Secrétaire général, à savoir les correspondances et les actes engageant l’Union, le cas à plusieurs lettres ou correspondances adressées aux autorités du pays, engageant l’Union et le contrat de bail de l’Appartement loué par l’UNPC aux tiers où il s’est avisé de signer seul sans le Secrétaire général.

On l’accuse aussi d’avoir pratiqué el faux et usage de faux sur un ordre de mission de l’UNPC, lors de son voyage à Mbuji-Mayi auprès du Gouverneur Ngoyi Kasanji dans l’affaire opposant ce dernier au confrère Ndeko Eliezer Tambwe, qu’il a fait signer par le Commissaire aux Comptes Jasby Zegbia Wambulu, personne non habilitée ; avoir reconnu dans sa comparution en aveu de violation des statuts de l’Union que certaines sommes d’argent dues à l’Union ont été gérées par la secrétaire comptable Mme Ruth Kayumba, statutairement non compétente mais qu’il utilise à la place de la Trésorerie générale ; Avoir effectué une mission officielle à Lubumbashi sur ordre de mission de l’UNPC aux fins de remettre, au nom de l’UNPC le diplôme d’honneur à M. Katumbi Chapwe, tel qu’il était désigné.

Au regard de tout ce qui précède, la Commission décide de la radiation de M. Kasonga Tshilunde Joseph Boubacar de la profession de journaliste en Rdc, et ipso facto, il perd sa fonction de président du Comité directeur faisant de lui président de l’UNPC. De ce fait, il ne peut plus engager l’UNPC sur toute l’étendue du territoire national. Un avertissement sévère est adressé à Mme Banzi Bambela à ne plus manquer de rigueur à la tenue régulière de son rôle et à la tenue conforme aux règles comptables des états financiers de l’Union. L’interdiction aux autres membres d’organes de l’Union de se mêler à la présente décision en respect de l’article 64 du statut particulier de la CDEP, ainsi que le retrait par la Commission de la carte officielle de presse n°001 attribuée à M. Kasonga Tshilunde Joseph-Boubacar.

Par ailleurs, la Commission attire l’attention des consœurs et confrères de la profession que la présente décision est un plaidoyer pour prévenir tout prochain président de l’UNPC, de ne pas se servir de celle-ci de vache à lait, mais d’être dignement et honnêtement au service de la profession. De même, elle demande aux membres du Comité directeur, présents à Kinshasa, d’appliquer l’article 30 et les autres dispositions statutaires qui s’apprêtent à cette circonstance afin de combler le vide à la tête de l’Union.

JMNK

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Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi est attendu à Malabo, en Guinée équatoriale, où le Groupe de la Banque africaine de développement tiendra ses Assemblées annuelles du 11 au 14 juin 2019. En sa qualité de 2eme vice-président de l’Union africaine et président de la sous-région Afrique centrale, le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo devrait passer par Libreville pour rencontrer son homologue Ali Bongo Ondimba. La conférence de Malabo est d’une importance capitale pour la Rdc. Dans la mesure où, elle permettra au Chef de l’État Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de faire entendre la voix de la RDC du haut de cette tribune. La BAD reste intéressée par le projet Inga,  en vue de booster l’industrialisation de plusieurs Etats africains et c’est la raison pour laquelle elle a même financé les études de faisabilité. A Malabo, le projet pont-route-rail ne manquera pas d’être soulevé et le chef de l’Etat congolais devra demander à la BAD d’attendre la finalisation de la construction du port en eau profonde à Banana (Kongo Central), l’érection d’une autoroute Kongo Central-Kinshasa, sans oublier l’étude d’impact sur les pertes à assumer par la Rdc.

« Le gouvernement et la population de Guinée équatoriale sont prêts et ont hâte d’accueillir l’événement phare de la Banque africaine de développement en 2019 », a déclaré Bernardo Abaga Ndong, coordinateur général du comité national technique Equato-guinéen, en charge de l’organisation des Assemblées annuelles.

“Nous sommes déterminés à faire de ces Assemblées annuelles dans notre pays, un succès des plus retentissants, qui renforcera notre prestige national, car un événement avec plus de 3.000 participants n’est pas une mince affaire à organiser”, a ajouté Ndong. Un aide-mémoire pour un bon accueil de l’événement en Guinée équatoriale a été signé le 27 février à Abidjan, en marge des consultations régionales annuelles (du 25 février au 1er mars), avec les gouverneurs des pays actionnaires africains, et auxquelles assistait le ministre des Finances de Guinée équatoriale, Lucas Abaga Nchama.

Le chef du protocole de la Banque, André Basse, qui représentait l’institution lors de la signature, a salué la Guinée équatoriale, en tant que pays hôte, pour son engagement à garantir le succès des Assemblées annuelles de la Banque, qui, cette année, vont se tenir sur le continent, après avoir été organisées en Corée du sud et en Inde ces deux dernières années.

Le thème retenu en 2019 par la Banque pour ces Assemblées annuelles est l’intégration régionale, une des cinq grandes priorités stratégiques de l’institution : “High 5”: éclairer l’Afrique ; nourrir l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique.

Avec un milliard d’habitants, le continent africain génère un PIB total de 3 400 milliards de dollars. Un tel marché est susceptible de créer d’immenses opportunités pour les entrepreneurs du continent. Mais pour arriver à un tel résultat, les gouvernements africains et les communautés économiques régionales doivent intensifier leurs efforts pour faciliter la libre circulation des personnes, des biens, des services et du commerce à travers leurs frontières. Les Assemblées annuelles de la Banque sont une opportunité unique d’aborder les défis auxquels le continent est confronté et aussi de proposer des moyens pour avancer dans l’intégration régionale de l’Afrique.

Environ 3 000 participants sont attendus à Malabo, parmi lesquels des ministres des finances, des gouverneurs de banques centrales, des banquiers, des parlementaires, des représentants de la société civile, des dirigeants d’organisations internationales et des chefs d’entreprises de premier plan issus des Etats membres de la Banque africaine de développement.

JMNK

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La résidence de l’ambassade Russe en Rdc, M. Alexey Sentebov a abrité la cérémonie de commémoration de la fête nationale de la Fédération de Russie. C’était en présence de toute la crème socio-politique du pays. Dans son discours, le diplomate a salué le fait que cette année pour la première fois dans l’histoire de la Rdc a connu un transfert pacifique du pouvoir. « Les élections en République Démocratique du Congo ont été perçues par notre pays comme un tournant décisif dans la vie politique de la RDC et une occasion qui ouvre des nouvelles perspectives pour la coopération bilatérale entre les russes et les congolais », dit-il, avant d’ajouter que nous  comptons sur une collaboration constructive avec le nouveau gouvernement dont nous attendons avec impatience la formation. C’est avec beaucoup d’espoir et optimisme que nous regardons vers l’avenir de nos relations qui toujours étaient, sont et seront basées sur le principe «gagnant-gagnant». Soulignons que la Russie et la RDC confirment leur volonté d’approfondir davantage la coopération commerciale et économique. Voilà pourquoi Moscou est satisfait que les contacts politiques de haut niveau commencent à apporter des fruits en forme de l’intensification des liens commerciaux et économiques. Il y a une évolution encourageante de l’attitude des hommes d’affaires russes envers la RDC. Leur regardes sont tournés vers les différents secteurs de l’économie congolaise. Parmi les domaines prometteurs sont la prospection géologique, l’exploitation des matières premières, l’énergie, surtout l’énergie hydraulique, les télécommunications et l’agriculture.

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Allocution de Son Excellence Monsieur Alexey SENTEBOV, Ambassadeur de la Fédération de Russie à l’occasion de la Fête Nationale de la Fédération de Russie

Nous nous sommes réunis ce soir pour célébrer la Journée de la Russie – notre Fête Nationale. Il est opportun à cette occasion de faire le point sur l’évolution des relations de la Russie avec l’Afrique et la RDC qui a eu lieu ces derniers temps.

On peut caractériser cette année comme l’année de l’Afrique en Russie. La Russie a fait des pas importants envers les pays du continent. Notre Président Vladimir POUTINE et notre Ministre des affaires étrangères Sergueï LA VROV ont intensifié les rencontres avec leurs homologues africains. En 2018 – première moitié 2019 Monsieur Vladimir POUTINE a reçu au Kremlin les présidents et les chefs de gouvernement d’environs vingt Etats. La partie russe a organisé plusieurs forums russo-africains sur les sujets d’intérêts communs. Cette année sera couronnée par le premier sommet «Russie- Afrique». Tout cela démontre l’importance que la Fédération de Russie accorde au renforcement de liens d’amitié et de partenariat égal à égal avec les pays africains.

L’année passée, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, nous avons continué d’apporter une contribution à la mise en œuvre des opérations de maintien de la paix sur le continent, tout en restant immuablement attachés au principe formulé plus tôt par les Africains eux-mêmes – «aux problèmes africains une solution africaine». En outre, la Russie accordait beaucoup d’importance au raffermissement de la paix et de la sécurité dans la région. Ce travail constituait des éléments essentiels pour la stabilité et le développement dynamique des États concernés. Dans l’avenir Moscou désire d’agir en coordination étroite avec les partenaires africains à l’Onu et dans d’autres organisations internationales. En particulier, nous prônons l’approfondissement du dialogue l’ONU-Afrique, et BRICS-Afrique.

La Russie salue le fait que cette année pour la première fois dans l’histoire de la RDC votre pays a connu un transfert pacifique du pouvoir. A cette occasion le Président de la Fédération de Russie M. Vladimir POUTINE a adressé au Président de la République Démocratique du Congo M. Felix Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI la lettre de félicitations où il a souhaité plein succès au nouveau leadeur congolais. Les élections en République Démocratique du Congo ont été perçues par notre pays comme un tournant décisif dans la vie politique de la RDC et une occasion qui ouvre des nouvelles perspectives pour la coopération bilatérale entre les russes et les congolais.

Nous comptons sur une collaboration constructive avec le nouveau gouvernement dont nous attendons avec impatience la formation. C’est avec beaucoup d’espoir et optimisme que nous regardons vers l’avenir de nos relations qui toujours étaient, sont et seront basées sur le principe «gagnant-gagnant».

La Russie et la RDC confirment leur volonté d’approfondir davantage la coopération commerciale et économique. Nous sommes satisfaits que les contacts politiques de haut niveau commencent à apporter des fruits en forme de l’intensification des liens commerciaux et économiques. Il y a une évolution encourageante de l’attitude des hommes d’affaires russes envers la RDC. Leur regardes sont tournés vers les différents secteurs de l’économie congolaise. Parmi les domaines prometteurs sont la prospection géologique, l’exploitation des matières premières, l’énergie, surtout l’énergie hydraulique, les télécommunications et l’agriculture.

Nous sommes fiers – à juste titre – du progrès déjà acquis dans les domaines politique, commercial, économique, social, culturel et d’autres.

Je voudrais évoquer quelques événements qui ont marqué l’année passée. En juin dernier le vice-Ministre des affaires étrangères et Envoyé spécial du Président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique, M.Mikhail BOGDANOV a visité la RDC. Au cours de ce voyage il a tenu des entretiens fructueux sur les différents aspects de l’agenda bilatéral, régional et international. En outre, le Ministre national de la Défense, la Ministre nationale du Genre, Famille et Enfant et d’autres hauts responsables ont visité la Russie pour les conférences et les rencontres avec leurs homologues. Aussi, les délégations des Honorables sénateurs et députés nationaux ont participé aux Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Forum international sur le développement du parlementarisme, Forum féminin, Forum économique de Yalta en Crimée. Nous saluons ici très particulièrement pour leurs contributions au renforcement des liens entre nos deux pays – les membres du Groupe d’Amitié RDC-Russie du Sénat avec M. Jean-Claude MOKENI-ATANINGAMU à sa tête et l’ancien Ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Honorable Sénateur Leonard SHE OKITUNDU.

Pour la première fois le Forum public «Russie-Afrique» a eu lieu à Moscou. C’était une excellente opportunité pour évoquer les questions d’actualité relatives à la coopération russo-africaine, déterminer les directions concrètes et prometteuses de la coopération et du travail commun. Nous avons réussi à réunir les représentants des milieux politiques, sociaux, scientifiques, d’affaires et de jeunesse des pays d’Afrique y compris la délégation de l’Université Libre de Kinshasa dirigée par Monsieur le Président de l’Université.

Les relations interrégionales avec les provinces de la République ont été renforcées avec Nord-Kivu, Haut-Katanga et Kasaï. En septembre dernier par le biais du Programme alimentaire Mondial la Russie a accordé 1 million de dollars pour l’achat des produits alimentaires en vue de soutenir les habitants du Kasaï. Cette année la Russie a accordé de nouveau par le biais du P AM 2 million de dollars destinés à la RDC. Notre pays est profondément inquiet de la propagation de l’épidémie d’Ebola sur l’est de la République Démocratique du Congo qui a déjà causé plus d’une mille de morts. À cet égard les spécialistes virologistes Russes, qui ont l’expérience de la lutte contre la fièvre d’Ebola en 2014-2016 en République de Guinée, ont visité la RDC pour bâtir la coopération dans ce domaine et proposer notre propre vaccin. La partie russe a initié de conclure un programme de coopération à long terme avec la RDC qui prévoit l’assistance consultative méthodologique et pratique de la lutte contre l’épidémie d’Ebola et les risques de sa propagation.

Les échanges sociaux, scientifiques et de jeunesse – les contacts humains dans l’ensemble – ont été intensifiés. Il est difficile de surestimer leur rôle dans le renforcement de l’amitié, la confiance et l’entente entre les peuples. Par exemple, de nombreux Africains y compris 104 congolais ont découvert la Russie contemporaine en visitant notre pays en tant que supporteurs pendant la Coupe du monde de football 2018.

Dans le domaine culturel, pour la première fois nous avons organisé à Kinshasa un concert de la musique classique russe qui a eu lieu en octobre 2018, une Semaine du cinéma russe au Palais du Peuple en novembre dernier. On a tenu des conférences et des tables rondes sur les problèmes internationaux dans plusieurs établissements universitaires.

La Russie ne cesse d’accorder le soutien à la RDC dans la formation de cadres nationaux. En 2019 plus de 400 candidats congolais sollicitaient des bourses d’étude russes pour leur éducation professionnelle en Russie. Parmi eux 46 ont été sélectionnés sur la base de la compétition des diplômes et des résultats des examens. Bien évidemment, l’Ambassade espère augmenter le nombre des bourses accordées annuellement à la RDC.

Cette année nous avons relancé l’activité commune avec l’Association des diplômés congolais formés aux universités soviétiques et russes, Je suis reconnaissant à M. Daniel MUKUTU pour cette belle initiative qui a pour but le soutien mutuel et la communication entre les anciens et futures étudiants.

Je constate avec satisfaction que les liens interuniversitaires ont été renforcés: un mémorandum entre l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou et l’Université libre de Kinshasa a été signé, les pourparlers sur le même sujet entre l’Académie russe de l’économie nationale et l’Ecole nationale d’administration sont en cours. Pour la première fois les délégations des universités congolaises vont prendre part au Forum pédagogique qui se tiendra du 1 au 5 juillet à Saint-Pétersbourg.

Le lancement de la coopération entre les médias russes et congolais a été l’une des priorités pour notre Ambassade. Ce travail a été nécessaire afin de favoriser l’échange d’information entre nos pays et rapprocher d’avantage nos peuples. Un accord de partenariat entre l’Agence de presse russe «Sputnik» et la compagnie de Radiotélévision nationale congolaise a résulté de ces efforts. Ce document a été signé récemment à Moscou dans le cadre de la visite en Russie de la délégation officielle congolaise avec le Directeur Général de la RTNC, M. Ernest KABILA ILUNGA à sa tête.

Nous tenons à ce que des délégations congolaises de haut niveau participent à d’autres rencontres et forums importants organisés en Russie. Il s’agit du deuxième Forum international «Développement du parlementarisme» et de la Conférence parlementaire «Russie-Afrique» qui se tiendront à Moscou en juillet prochain ainsi que le Forum économique russo-africain et le premier sommet «Russie-Afrique» qui sont prévus à Sotchi en octobre. Nous comptons qu’ils donnent une impulsion considérable à notre coopération avec la RDC et l’Afrique en générale.

A la fin de mon discours j’aimerais de vous rappeler que l’année prochaine nous célèbrerons le soixantième anniversaire des relations diplomatiques entre la Fédération de Russie et la République Démocratique du Congo qui ont été établies le 7 juillet 1960 et on prévoit des évènements spéciales pour cette anniversaire. Je voudrais remercier très particulièrement le formidable Orchestre Symphonique Kimbanguiste et les voix brillantes du Group musicale «A tout Azar Kinshasa» qui accompagnent cette soirée!

Le meeting d’Augustin Kabuya du dimanche dernier n’aura pas réussi à calmer les ardeurs des parlementaires débout et autres combattants déterminés à en découdre avec ceux des députés qui auraient, selon leurs dires, ‘’outragé’’ le Président de la République. Ils étaient nombreux, déterminés à se faire entendre et à passer leur message pour qu’un tel comportement ne se reproduise plus au sein de la représentation nationale. Tout ceci, c’était sans ignorer que le siège du parlement congolais est inviolable.

Et le fait pour les combattants d’avoir franchi la barrière pour s’instruire dans l’enceinte du Palais du peuple, est inadmissible et tout devrait être fait pour éviter de tels films qui n’honorent nullement la jeune démocratie congolaise. Une démocratie qu’il faut consolider par une harmonie entre la coalition Cap pour le changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC).

Soulignons qu’à l’issue de ce mouvement de colère, les véhicules de certains députés ont été caillassés. C’est le cas de celui du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Balamage. Lui-même a été blessé, ainsi que son garde du corps. Un autre, c’est le député élu de Dungu, dans la province du Haut-Uele, Xavier Banane Ya Nganzi qui a dénoncé lundi l’agression dont il a été victime de la part de militants de l’Udps à l’entrée du Palais du Peuple.

Alors que son véhicule s’approchait de la porte d’entrée du Palais du peuple, quelques personnes bien identifiées militants de l’Udps avec des drapeaux, ont attaqué le véhicule. «  Honorable Rapporteur, je viens d’être attaqué à l’entrée du Palais du Peuple, sous les yeux de nos policiers, par une horde de voyous avec des drapeaux de l’Udps qui ont cassé les vitres de ma Jeep », a-t-il écrit dans un tweet largement partagé sur les réseaux sociaux, avant d’ajouter : « N’eût été la dextérité de mon chauffeur, j’y laissais ma peau. Où est l’inviolabilité du siège du Parlement ? ».

Une réunion était prévue

En effet, pendant que les membres du bureau de l’Assemblée nationale se réunissaient, ce lundi 10 juin 2019, les combattants de l’UDPS, se sont déployés depuis le matin, à l’entrée du Palais du peuple pour empêcher et s’attaquer aux différents députés nationaux qui devraient accéder au siège du Parlement pour les différents rendez-vous de travail.

À l’issue de cette importante réunion de l’Assemblée nationale, le rapporteur de la chambre basse du Parlement, professeur Célestin Musao Kalombo, a fait une communication à la presse dans son cabinet de travail. Il a souligné qu’il n’a jamais été question pour l’Assemblée nationale de bloquer l’exécution des ordonnances du Chef de l’Etat nommant les gestionnaires des entreprises, à savoir : la Gécamines et la SNCC.

Revenant sur la plénière du vendredi 7 juin au cours de laquelle le débat sur lesdites ordonnances du Président de la République ont eu lieu, Célestin Musao s’est clairement exprimé en ces termes : « Là n’était pas la mission ou l’objectif de l’Assemblée nationale. Nous savons que le Chef de l’Etat est effectivement irresponsable devant le Parlement. Et ses actes ne peuvent pas faire l’objet de discussions. Vous avez remarqué que chaque député qui a pris la parole avait tendance à se poser la question sur l’Exécutif, le comportement de l’Exécutif qui a abouti à une orientation. C’est parce que le Chef de l’Etat a des services, il a un gouvernement. C’est à ces structures que des questions étaient réservées. Personne n’a posé la problématique de pouvoir mettre le Chef de l’Etat en cause, parce que la Constitution nous l’interdit ».

Le député national Musao Kalombo a renchéri en ces termes : « C’était une discussion autour de la gestion des entreprises du Portefeuille. Mais la grande question a été celle de savoir à quand le gouvernement. C’est un député de l’Opposition qui a soulevé la question en condamnant énergiquement le comportement de la coalition FCC-CACH qui tardait dans les discussions pour que la population puisse avoir un gouvernement… Je le souligne donc, il n’était pas question de mettre en cause les actes administratifs pris par le Chef de l’Etat. C’est pourquoi à tout moment, l’honorable présidente de l’Assemblée nationale recadrait ceux qui prenaient la parole… ».

Avec cet éclairage, le rapporteur de l’Assemblée nationale invite les responsables de l’UDPS à signifier à leurs militants que le siège du Parlement est un lieu inviolable. « Si on empêche les députés de se prononcer sur des questions d’actualité, on risque d’avoir une représentation nationale réservée et qui ne pourra pas poser des questions ou des problèmes des populations. C’est un comportement que le bureau condamne », déclare-t-il.

Par ailleurs, plus d’un congolais décrié ce comportement « inadmissible » du parti cher au Président de la République Félix Tshisekedi, lequel est de surcroît dirigé par le 1er vice-président de la Chambre basse du Parlement, M. Jean-Marc Kabund-A-Kabund. Selon des sources concordantes, ces militants de l’UDPS auraient même attaqué le cortège du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.

Pour une coordination de la coalition

Depuis les élections de l’année dernière, qui ont fait de Félix Tshisekedi président de la République, il s’est formé entre-temps une coalition entre les deux familles politiques, le Cap pour le changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC). Même si nombreux savent qu’entre les leaders de ces deux plateformes, il n’y a pas de nuages, mais le problème se pose au niveau de leurs militants qui de fois, ne se supportent pas.

De même, pour permettre à ce que les choses, mieux les négociations puissent aller, plus vite, pour permettre la satisfaction de besoins de la population, des voix se lèvent pour appeler à l’institutionnalisation de la coalition. Ainsi, l’on saura désormais qui dirige cette coalition et quel comportement il faudra adopter en cas de crise. Sinon, à l’allure où vont les choses et s’il n’y a pas d’organisation, il y a risque qu’on coure droit vers une catastrophe. Le cas échéant, celle-ci ne serait profitable ni à l’un ni à l’autre.

Lepetit Baende