My Weblog: kutahya web tasarim umraniye elektrikci uskudar elektrikci umraniye elektrikci istanbul elektrikci satis egitimi cekmekoy elektrikci uskudar kornis montaj umraniye kornis montaj atasehir elektrikci beykoz elektrikci

Auteurs Articles de La Rédaction

La Rédaction

10149 ARTICLES 0 COMMENTAIRES
Toute l’ actualité congolaise en un clic

par
0 97

En République démocratique du Congo, l’incertitude politique, l’insécurité physique et juridique, ont occasionné la fuite des capitaux, un processus de désinvestissement et une chute drastique des recettes du trésor qui dépassent à peine 1 milliards de dollars au premier semestre 2017, renseigne une analyse que L’Avenir a pu consulter.

Ainsi, la consommation des réserves de change de la Banque Centrale ne permet plus de couvrir que 2 à 3 semaines d’importations ; la monnaie nationale, le Franc congolais, s’est fortement dépréciée sur le marché de change, en particulier par rapport au dollar américain qui s’échange à ce jour à près de 1700 FC/1$ contre 930FC/1$ l’année dernière à la même période, soit une dépréciation de plus de 65%. Selon la prévision du FMI, sans appui budgétaire extérieur conséquent, en décembre de cette année un dollar américain s’achètera à 2000 FC, soit une dépréciation de plus de 100% par rapport au taux d’octobre 2016. Le taux de croissance annuel de l’économie nationale qui était de 7% en décembre 2016 n’atteindra pas 4% à la fin de l’année en cours, selon les prévisions les plus optimistes. Les prix de denrées alimentaires et du carburant ont augmenté d’environ 25% par rapport à leur niveau de janvier dernier. La loi des finances pour l’exercice 2017 promulguée récemment fixe le budget de l’Etat à moins de 5 milliards USD en recettes propres au taux moyen de dollar américain, déjà dépassé, de 1425.25 FC/ 1$, alors qu’en 2016 ce budget était d’environ 9 milliards USD, soit une baisse de 50% en quelques mois.

Une inflation toujours en hausse

C’est ici pour l’Institution National de la Statistique (INS) de constater que l’inflation hebdomadaire du 17 au 22 Juillet 2017 est de 3,852% au niveau national et 4,048% à Kinshasa. En cumul, l’inflation se situe à 28,467% au niveau national et 28,939% à Kinshasa

L’inflation annualisée est à 56,702% au niveau national et 57,737% à Kinshasa.  En glissement annuel, l’inflation est de 40,729% au niveau national et 42,045% à Kinshasa.

L’inflation de la  semaine est consécutive à la hausse des prix : des pains et céréales, des viandes, des charcuteries, des laits et produits laitiers, des mayonnaises, des huiles importées, des huiles de palme, des fruits locaux, des pommes importées, des certains légumes, des pommes de terre, des sucres, des épices, des pagnes super wax, wax Hollandais et des wax super sosso, des pyjamas, des chaussures et Ketchs, des services de blanchisserie, des produits pharmaceutiques, des examens médicaux, des services médicaux, des meubles et articles d’ameublement, des ciments locaux, des appareils électroménagers, des services d’hébergement et de restauration, des matériaux de construction, des peintures à l’eau et à l’huile, des brosses pour peinture, des  pièces de rechange et accessoire des véhicules, des pneus de vélo, des vélos, des post récepteurs, des Disk Compact, des jouets pour enfants, des manuels scolaires, des fournitures scolaires, des sacs pour écoliers, des biens de soins corporels, des lames de rasoir (BIC), des allumettes, des bandes hygiéniques et des sacs de voyage.

Sous l’effet combiné de la contraction des ressources de l’Etat, de la dépréciation monétaire et de l’inflation, non seulement les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat sont devenus plus insignifiants qu’en janvier 2017 et les arriérés s’accumulent de plus en plus aussi bien dans le secteur public que parapublic jusqu’à 5 mois, mais aussi le pouvoir d’achat des populations s’est effrité d’au moins 50% au cours de six derniers mois.

Le délabrement des infrastructures de base hydrauliques, énergétiques, routières, sanitaires et scolaires s’est accentué ; la tension sociale est perceptible, plus particulièrement dans les villes où environ 80% des jeunes sont au chômage; des scandales financiers éclatent dans les médias nationaux et internationaux.

(JMNK)

par
0 100

La Mission des Nations Unies en RD Congo, Monusco a affirmé, mercredi dernier au cours de sa conférence hebdomadaire, l’implantation de quatre bases militaires dans les provinces du Kasaï et Kasaï central.  Ceci entrainant cela, la Mission a annoncé la fermeture de ses bases fixes dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero au Nord Kivu. (Lire in L’Avenir n°6670 du jeudi 20 juillet courant, en manchette).  Cette mutation est le fait de l’opportunisme ou répond-elle au principe de la nécessité ? « Pendant que la sécurité n’est pas au rendez-vous en République démocratique du Congo, plus précisément dans la province du Nord Kivu, la Monusco qui parle du changement de mode opérationnel, va fermer à partir du 31 juillet 2017 », s’est préoccupé le Quotidien su-évoqué. « C’est d’abord les forces armées et les forces de Police congolaises qui ont la responsabilité d’assurer la loi et l’ordre et la protection des citoyens de ce pays », a indiqué  le général Bernard Commins, cité dans l’article.  Et celui-ci d’ajouter : « la Monusco n’a pas choisi le moment de se désengager. Cette décision a été prise par la haute hiérarchie. Les représentants du Conseil de sécurité ont estimé, pour des raisons évidentes, puisque tout cela fait partie de ce qui est accessible dans les travaux et dans toutes les discussions qui ont lieu à New York, qu’il était nécessaire que les forces de la Monusco décroissent », a-t-il relevé.

Quand « la paix des autres » dénature l’intellectuel congolais

La sagesse africaine renseigne : « la présence prolongée d’un étranger ne gêne pas ; sauf si celui-ci commence à percer les aspects vitaux qui habitent dans le tréfonds de l’âme collective des autochtones ». L’étranger ne cure pas le puits ; il boit de l’eau. Il ne révise pas les coutumes locales ; mais s’intègre en usant de la dynamique du caméléon. Il ne méprise pas les acteurs de l’histoire d’un peuple ; il encourage les peuples hôtes à préserver les valeurs et le mode de gestion de la res publica qui permet de maintenir notamment la corde de la paix durable. En effet, le grand problème, maintenant que la Monusco vient de s’implanter dans le Kasaï central, c’est d’expliquer les motivations réelles de cette Mission aux autochtones. Le problème est dans les intellectuels. Comme disait le Général de Gaulle en son temps : « le problème est dans les têtes ». ( Lire à cet effet,  Alain Peyrefitte de l’Académie française, dans : «C’était de Gaulle », Editions de Fayard, 1997, page17.

En effet, l’implantation de la Monusco dans le Kasaï et le Kasaï central, quand bien même elle répondrait à une certaine feuille de route de ladite Mission, elle devrait, Ô Providence divine ! Communier avec le tréfonds des peuples autochtones. Pour ce faire, l’intellectuel congolais en général et kasaïen en particulier, devrait saisir la portée réelle du défi de la paix durable, de l’intégrité territoriale et de la vulgarisation de l’hymne national, le « Débout Congolais ». Sans cet effort, l’adage qui dit : « Tshishi tshidiadia lukunda, tshidi munda mwa lukunda » prendrait corps ! Dès lors qu’il serait établi que l’insecte qui ronge et détruit le grain de haricot se trouve à l’intérieur,  le relâchement de l’intellectuel, de l’élite porte étendard éloignerait la communauté de l’engagement collectif pris à travers l’hymne national.

La Mission susdite tend vers sa vingtième année en RD Congo. Quand le général Bernard Commins de la Monusco évoque la « haute hiérarchie », cela va sans dire que face à l’ABC d’une paix tissée par ceux qui ont généré ladite Mission, l’intellectuel congolais doit regarder ses responsabilités en face, et les assumer. Celles-ci sont banquées dans l’hymne national, le « Débout Congolais ». Car à ce jour encore, les milieux qui ont généré la Monusco sont persuadés que  les intellectuels congolais ne sauraient s’assumer en tant qu’élite, pour le défi d’une paix durable, de l’intégrité territoriale et de la vulgarisation de l’hymne national, le « Débout Congolais ». En son temps, M’Zee Laurent Désiré Kabila réitérait son credo en ces termes : « Moi, je crois que la réponse à nos problèmes trouve son fondement dans  l’organisation et la mobilisation des masses », disait-il.

 Quid de l’Hymne national, le « Debout Congolais »

Ils ne sont pas quantifiables, ces Congolais de toutes les catégories et couches sociales qui n’ont pas intériorisé l’hymne national, le « Debout Congolais ». C’est à juste titre que feu le Directeur général de la radiotélévision nationale, Kipolongo Mukambilwa ( paix à son âme) s’adonnait parfois à la vulgarisation du « Débout Congolais ».

Dans le même ordre d’idée, le 18 janvier de l’année en cours, un article a paru dans l’Avenir, sous le titre suivant : « Nestor Lukimi parlant de l’héritage de M’Zee Laurent Désiré Kabila : M’Zee a compris le sens de notre hymne national Debout Congolais, Lumumba aussi » : Nous ne comprenons pas notre hymne national. Pourtant, c’est notre programme de société. Toutefois, M’Zee avait compris, Lumumba aussi. Quand ce dernier avait décrié l’idée de la balkanisation, il s’appuyait sur le ‘’Debout Congolais’’ qui dit : ‘’Unis par le sort’’. C’est dans la première phrase de notre hymne national… En ce qui nous concerne, la Société civile devrait être là pour orienter les politiciens. Mais hélas !

(Payne)

par
0 111

Une délégation des Nations Unies composée des leaders femmes, ayant en sa tête la vice-secrétaire générale de l’Onu en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes en temps des conflits, Mme Amina Jane Mohamed est en mission en République Démocratique du Congo. Cette visite de travail s’inscrit dans le cadre d’apporter un message de paix et de soutien au peuple congolais, notamment aux femmes victimes des violences en temps des conflits. Dans la matinée d’hier lundi 24 juillet 2017, un déjeuner de travail et d’évaluation de la situation de la femme congolaise a réuni autour d’une même table la ministre nationale du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, la représentante spéciale du Chef de l’Etat en matière des violences sexuelles, Jeanine Mabunda, la représentante pays de l’Onu femme, Awa Ndiaye Seck et la grande délégation des Nations Unies conduite par Mme Amina Mohamed, vice-secrétaire générale de l’Onu en matière des violences faites à la femme. La rencontre a eu lieu au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa.

Après ce cadre de concertation, la délégation de l’Onu a été reçue par le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu dans son cabinet de travail. C’est un échange musclé qui a connu la participation de la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, du patron de la Monusco, Maman Sidikou, de la représentante pays de l’Onu femme/Rdc, Awa Ndiaye Seck, de l’ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Mamadou Diallo, et  du représentant de l’Unesco en RDC et bien d’autres.

Au sortir de cette rencontre, la vice-secrétaire générale de l’Onu, Amina Jane Mohamed, qui a transmis la salutation d’Antonio Guéterres, son titulaire, au Vice-Premier ministre She Okitundu, s’est exprimée  devant la presse que cette mission s’inscrit dans le cadre d’apporter au peuple congolais un message de paix et de soutien.

Elle s’est aussi appesantie sur le fait que cette mission arrive pour pouvoir écouter les ambitions et les aspirations du peuple congolais et voir ce que les Nations Unies, en tant que partenaires privilégiées de la RDC, peuvent faire pour rapprocher les aspirations des congolaises et congolais avec la réalité qui existe dans ce pays. En outre, elle a parlé des objectifs de développement durable dont elle a la charge au niveau du cabinet du secrétaire général de l’Onu, et a exprimé le souhait et l’ambition que la réalisation de ces ODD tienne compte des besoins spécifiques des femmes et reclasse les besoins des femmes au centre de l’action, afin que ces objectifs aboutissent à la création des sociétés congolaises qui sont résilientes et qui sont basées et supportées par la résilience des cas de leur participation effective au développement de leur pays.

Du processus électoral en RDC

Quant au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, la vice-secrétaire générale de l’Onu, Amine Mohamed, a exprimé le souhait que les femmes congolaises jouent un rôle important dans le processus politique. Ce, non seulement entant qu’actrice, mais également entant qu’élue afin qu’elle puisse être dans les sphères des décisions et aider le pays à aller de l’avant, en contribuant aux prises des décisions qui favorisent les femmes, les filles, les jeunes et les personnes vulnérables.

Concernant les femmes qui sont victimes des violences sexuelles, le numéro 2 de l’Onu pense que cette mission consiste à aider la RDC à arriver au « plan zéro ». Elle prend en considération le progrès remarquable que le Congo a réalisé avec une chute de plus de 50% du nombre d’actes des violences contre les femmes dans le contexte des conflits. Et pour elle, l’objectif c’est d’arriver à zéro cas, c’est-à-dire que chaque femme et fille congolaise doivent vivre une vie de dignité à l’abri de la violence. « C’est ça l’ambition que les Nations Unies veulent partager avec le gouvernement de la RDC pour le faire avancer dans ce cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles », a-t-elle conclu, ceci parce que dans ce contexte actuel du Congo, il faut s’occuper des causes profondes au lieu de s’attarder sur les symptômes de ce mal, afin de vivre à l’abri du prédateur. Signalons par ailleurs que cette délégation des Nations Unies se rendra dans quelques provinces, notamment le Nord-Kivu, le Kongo Central et autres en vue de réconforter la population victime des violences sexuelles en temps des conflits.

(Bernetel Makambo )

par
0 125

La reprise mondiale que projeté en avril s’affermit et le «nouvel élan» alors annoncé n’est plus marqué d’un point d’interrogation. Comme dans les prévisions d’avril du Fonds monétaire international (FMI), la mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale table sur un taux de croissance de la production mondiale de 3,5 % pour cette année et de 3,6 % pour l’an prochain. Cette croissance a cependant évolué dans sa répartition à travers le monde : depuis les projections d’avril dernier elle s’est accélérée dans certains pays mais, en contrepartie, a fléchi dans d’autres.

Par rapport à un passé relativement récent, la zone euro enregistre des résultats notables et nous y avons révisé les projections à la hausse. Ont également été revues en hausse les prévisions pour le Japon, la Chine et, de manière plus générale, les pays émergents et en développement d’Asie. Nous constatons aussi des améliorations sensibles dans les pays émergents et en développement d’Europe et au Mexique, explique M. Maurice Obstfeld, Conseiller économique et Directeur du Département des études du FMI.

Quel est le revers de la médaille?

Du point de vue des perspectives de la croissance mondiale, la révision à la baisse la plus importante concerne les États-Unis. Durant les deux prochaines années, la croissance américaine devrait certes rester supérieure au taux de croissance potentiel à plus long terme, mais nous avons réduit nos prévisions pour 2017 et 2018 à 2,1 %. En effet, à court terme il est moins probable que la politique budgétaire des États-Unis soit aussi expansionniste que prévu en avril. Cela étant, ce taux est nettement supérieur à la timide croissance de 1,6 % enregistrée en 2016. Dans le cas du Royaume-Uni, nos chiffres sont également revus à la baisse pour cette année, en raison de la morosité affichée par l’activité jusqu’à présent. L’impact que le Brexit aura en dernière analyse sur l’économie du Royaume-Uni demeure incertain.

Globalement, il ressort des données récentes que l’économie mondiale devrait connaître la reprise la mieux synchronisée de la dernière décennie. La croissance du commerce mondial monte également en régime, son volume devant progresser plus rapidement que la production mondiale durant les deux prochaines années.

Certaines zones d’ombre subsistent toutefois parmi les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, notamment chez les exportateurs de produits de base qui continuent de s’adapter à une détérioration des termes de l’échange. L’Amérique latine reste aux prises avec une croissance décevante, et nous avons revu à la baisse les projections de la région pour les deux années à venir. En Afrique subsaharienne, cette année la croissance devrait être supérieure à celle de l’an dernier, mais elle dépassera à peine le taux de croissance démographique, d’où une stagnation des revenus par habitant.

Risques

Le risque existe que nous sous-estimions ou surestimions les résultats effectifs. À court terme, il est possible que la croissance soit encore plus forte en Europe continentale, compte tenu de l’atténuation des aléas politiques. En revanche, beaucoup de pays émergents et en développement ont reçu des flux de capitaux sous forme d’emprunts à des taux favorables, ce qui pourrait présenter des risques d’inversion ultérieure de la balance des paiements. Des tensions pourraient voir le jour si les banques centrales des pays avancés continuaient de manifester une préférence accrue pour le durcissement de la politique monétaire, comme certaines l’on fait durant ces derniers mois. Les tensions d’inflation sous-jacente demeurent faibles dans les pays avancés et les indices d’anticipations inflationnistes à plus long terme ne révèlent aucune tendance vers un dépassement des cibles fixées, aussi les banques centrales devraient-elles continuer de procéder avec prudence en s’appuyant sur les données économiques du moment, pour réduire le risque d’un durcissement prématuré des conditions financières.

Les politiques d’accompagnement en Chine ont contribué aux récents taux de croissance élevés et nous avons augmenté nos prévisions pour 2017 et 2018 de 0,1 et 0,2 point de pourcentage à 6,7 et 6,4 %, respectivement. Cette accélération s’opère cependant au prix d’une expansion rapide du crédit avec les risques que cela comporte pour la stabilité financière. Il convient donc de saluer les initiatives récemment adoptées par la Chine pour gérer les créances improductives et coordonner la supervision financière. Enfin, la menace de mesures et de ripostes protectionnistes demeure bien présente dans le court et le moyen terme, au même titre que les risques géopolitiques.

Le plus long terme

En dépit de cette embellie des perspectives, les prévisions de croissance à plus long terme restent modérées par rapport aux niveaux historiques; or, une croissance à long terme timide présente également des risques. Dans les pays avancés, les revenus réels médians stagnent et les inégalités se creusent depuis plusieurs décennies. Le chômage est certes en repli, mais la progression des salaires reste atone. Autrement dit, une croissance obstinément faible, outre qu’elle pèserait sur l’évolution des niveaux de vie, risquerait d’exacerber les tensions sociales qui ont déjà poussé certains électeurs à cautionner des politiques économiques de repli sur soi. En revanche, dans les pays émergents, bien que les inégalités y soient généralement plus marquées que dans les pays avancés, les revenus ont sensiblement progressé même au bas de l’échelle.

(JMNK)

par
0 81

Les préparatifs sont déjà fin prêts. Il est sûr et certain que d’ici la mi-août, la capitale congolaise va vibrer au rythme de la 4ème édition du Festival des solidarités (FESSOL). Une dernière activité préparatoire de cette fête populaire s’est tenue hier, au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa. A l’issue de cet atelier, les participants, artistes et opérateurs culturels, ont eu à peaufiner des stratégies pour que cette quatrième édition soit de loin différente et plus attractive que les précédentes.

Très bientôt, c’est-à-dire, dans la première quinzaine du mois d’août prochain, les Kinois seront conviés à vivre la quatrième édition du Festival des solidarités (FESSOL). C’est un projet du Réseau PRODDES (Promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux), appuyé par l’Ong internationale Solidarité socialiste et la Délégation Wallonie – Bruxelles internationale.

Pour cette année 2017, ce festival se veut donc une fête populaire promue et portée par les jeunes artistes des quartiers populaires de la ville-province de Kinshasa, avec leurs propres messages. Ceci pour sensibiliser la masse populaire sur l’engagement citoyen au processus électoral.

Avant cela, plusieurs activités préparatoires se sont organisées pour la réussite de cette activité de masse. C’est dans ce cadre qu’il s’est tenu hier au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, un atelier préparatoire avant la réalisation des auditions et du festival proprement dit. Lequel a gravité autour d’un thème : « L’artiste au cœur de l’action pour changer son milieu et comment réussir une mobilisation pour un festival de quartier ». Et il a réuni des responsables de groupes artistiques des quartiers populaires ; les membres du comité directeur du festival et des représentants de quelques centres culturels, services culturels des ambassades et Ong de Kinshasa, etc.

L’atelier poursuivait quatre principaux objectifs : permettre à l’ensemble des parties prenantes de s’approprier le festival et de l’orienter par leurs expériences respectives ; élaborer les canaux de communication pour la mobilisation dans les quartiers ; élaborer un canevas des outils à utiliser pour un changement social dans les quartiers ; et enfin, élaborer et valider des messages.

Et pour permettre aux participants d’atteindre ces différents objectifs, les interventions d’experts ont été mises à contribution. En premier lieu, Maurice Nyamayele Linuku, artiste et administrateur de la compagnie Arts en action et expert dans la mobilisation sociale par les arts. Il a expliqué aux participants « comment réussir une mobilisation pour un festival de quartier ».

Il a été complété par le professeur Ferdinand Mafolo Lada, coordonnateur du CEPROSOC qui a fait comprendre aux participants « quel message pour un changement social des quartiers par l’art et la culture ». Celui-ci a interpellé les artistes et opérateurs culturels leurs responsabilités face aux messages qu’ils doivent transmettre.

« Le développement à travers l’art et la culture, amène à l’éducation des masses, à la sensibilisation des masses, et à la transformation des masses… L’éducation des quartiers est une pédagogie… », s’est adressé M. Mafolo aux artistes avant de les exhorter d’être courageux pour accomplir la lourde charge qui les attend en vue de contribuer au développement des quartiers.

Il leur a surtout recommandé une nouvelle approche de « l’art sur demande » pour leur efficacité. Après ces interventions, les deux experts ont répondu aux préoccupations des participants au cours du débat général.

Des groupes se sont formés pour des travaux en carrefours avec, chacun, un sous-thème à exploiter. Après quoi, il y a eu la mise en commun de ces travaux.

C’est sur base des stratégies pertinentes sorties de l’atelier préparatoire que le comité d’organisation du FESSOL parviendra à corriger quelques erreurs du passé, et projeter valablement la quatrième édition de ce grand festival.

(Lepetit Baende )

par
0 55

L’une des figures de proue de la musique urbaine en RDC, Marshall Dickson s’est toujours montré dans ses compositions comme un musicien touche à tout. Depuis Paris, MD est heureux de donner sa voix au www.arts.cd pour évoquer sa carrière et quelques points saillants qui font l’actualité :

Connu jadis comme un rappeur, actuellement comment vous vous présentez ?

Je me suis toujours présenté comme un chanteur qui fait de la musique urbaine, il m’arrive de faire du rap, du zouk, du dancehall, etc… J’aime à me laisser guider par l’inspiration, sans me mettre dans une case ou une catégorie !

Quelle analyse faites-vous de la musique congolaise actuelle?

Marshall Dickson: À mon avis, la musique congolaise est stagnante ! Non seulement elle est combattue par d’autres communautés et certains médias, à cela s’ajoute l’inexistence de l’industrie musicale, et comme pour enfoncer le clou, le boycott des combattants ! Donc en bref, la musique congolaise va super mal ! Et il est grand temps d’y remédier.

 Comment appréciez-vous le mouvement des combattants ?

Ce problème-là est très complexe car au départ, c’était pour punir ceux qui avaient soutenu le régime en place, mais bien après, l’on se rend compte que le problème est bien plus profond que ce qu’on pense ! Car même ceux qui n’ont pas soutenu le régime ont été pénalisés de la même manière ! Et dans certaines bouches de combattants concernés, l’on entend dire que même si ce régime passait, ils ne permettraient toujours pas le retour de la musique dans la diaspora ! En conclusion, c’est un problème qui ne prend pas source uniquement dans la situation politique actuelle mais elle est bien profonde. Et il faudrait songer à trouver dès à présents  des pistes de solution : Un vrai dialogue entre les parties impliquées.

« Elengi ya mbuma » Marshall explore un terrain nouveau ?

Quand on jette un regard dans ma carrière, comparativement aux autres de ma génération, je suis celui qui a le répertoire le plus variés, car j’ai toujours pris des risques artistiques, en touchant toutes les musiques qui me parlent, coupé décalé, rap, dancehall , zouk , folklore ( Avec Albertine ) et maintenant, je me suis senti tenté par la rumba congolaise, mais vraiment celle de l’ancienne école dont je suis très fan !

 A la fin, Dixon remercie les pères de la rumba ? Qu’est ce qu’ils représentent dans votre carrière ? Peut-on dire que Marshall change de kazack?

Comme je viens de le dire ci haut, je suis plutôt fan de l’ancienne école, wendo, franco, rochereau, grand kalle etc. Ces figures influencent beaucoup ma musique et m’inspirent énormément. Et cela s’est vraiment fait sentir dans mon dernier single « ELENGI YA MBUMA ».

Changement de veste ? Non je ne pense pas, il faut le prendre comme pour les autres titres comme par exemple quand j’ai chanté ENLACE ( mon zouk ) qui marche toujours très bien , mais cela ne fait pas de moi un zoukeur.

Après la chanson ” elengi ya mbuma ” qu’elles sont perspectives ?

 

ELENGI YA MBUMA fait partie d’un projet intitulé NKOSI qui sera à 90 % en lingala, avec beaucoup de sonorités de chez nous (un vrai retour aux sources).

 Où en êtes-vous avec votre projet de producteur ?

Oui par rapport à la production j’ai déjà un label MD MUSIC que j’installe cette année au pays ! Nous allons bosser dans la production et aussi la distribution. Je vous donnerai d’amples informations au moment opportun.

(Onassis Mutombo)

par
0 60

La 34è Coupe du Congo de basket-ball organisée du 13 au 23 juillet 2017 à Kinshasa par la Fédération de Basket-ball du Congo ‘’Fébaco’’ appartient désormais à l’histoire. Les champions ont pour nom V. Club chez les dames et Mazembe chez les messieurs qui a battu en finale Terreur de Kinshasa 56-49.

En ½ Finales jouées le samedi 22/07/2017, Terreur avait battu in extremis New Generation : 80-79, tandis que SCTP/Kin comme à la 33è édition était tombée face à Mazembe : 54-64.

On attendait 15 équipes chez les messieurs et 11 chez les filles, finalement elles étaient 9 chez les messieurs et 6 chez les dames issues de Kinshasa, Kongo Central,  Haut-Katanga et Lualaba, à prendre effectivement part à cette 34è édition. Formule du championnat pour les dames, alors que les messieurs ont joué en 2 poules A & B. De toutes les équipes participantes, l’équipe de V. Club est la seule à ne pas avoir essuyé de défaites durant la compétition.

Bilan de la 34è Coupe du CONGO        

Version Féminine

  1. Club-INSS : 55-48

Hatari/Kin-Tourbillon : 46-50

DCMP/L’shi-Tourbillon : 74-42

  1. Club-Hatari : 79-31

DCMP-Hatari : 78-29

INSS-Tourbillon : 81-34

  1. Club-Tourbillon : 67-49

INSS/Kin-DCMP/L’shi :59-39

  1. Club/Kin-Radi/L’shi : 62-45

Radi-Hatari : 59-45

Radi-DCMP : 39-37

INSS-Hatari : 72-37

Radi-Tourbillon : 46-28

INSS-Radi : 48-37

  1. Club-DCMP : 63-53

Version Masculine

Les ¼ des finales du vendredi 21/07/2017

  1. Lupopo/L’shi-Terreur/Kin (M) :50-79
  2. SCTP/Mat-Mazembe/L’shi (M) : 51-75
  3. New Generation/Kin-Mwanga/Kolwezi (M)) : 97-56
  4. SCTP/Kin-Ceforbak/Kin (M) : 66-53.

Classement Dames

1.V.Club, 2.INSS, 3. Radi, 4.DCMP, 5. Tourbillon, 6. Hatari

Classement Messieurs

1.Mazembe, 2.Terreur, N.B : pour complaisance SCTP/Kin et New Generation qui se disputaient la 3è place ont été exclus ;  3. SCTP/Matadi.

Meilleurs de la 34è Coupe du Congo

Version Féminine

Meilleure Marqueuse : Kabobo (INSS/KIn) 72 pts

Meilleure Tripointeuse : Kanga (DCMP) 9 paniers

Version Masculine

Meilleur Marqueur : Tshimbau (Terreur) 136 pts

Meilleur Tripointeur : Tshibambe (Lupopo) 16 paniers.

Palmarès des 5 dernières années Coupe du Congo  

30é éd.en 2013 à Kinshasa : Mazembe (M) & INSS (D)

31è éd. en 2014 à Kinshasa : Mazembe (M) & Radi (D)

32è éd. en 2015 à Kinshasa : SCTP/Kin (M) & V. Club (D)

33è éd. en 2016 à Kinshasa : New Generation (M) & V. Club (D)

34è éd. en 2017 à Kinshasa : Mazembe (M) & V. Club (D).

 (Antoine Bolia)

par
0 108

Jamais le franc congolais n’a été malmené, depuis son lancement sous Mzee Laurent Désiré Kabila, comme il l’est actuellement sur le marché de change. Dans la ville capitale, le billet vert se négocie  déjà à l’unité contre 1.700 Fc. Une situation qui dépasse même les prévisions budgétaires à peine soutenues par le Premier ministre Bruno Tshibala devant la Chambre basse du Parlement.

Entretemps, c’est le grincement de dents au sein de la pauvre population qui n’a plus que ses yeux pour pleurer, en observant penaud la monnaie locale descendre aux enfers. Et sur le marché des biens et services, c’est à la limite l’étouffement vers la catastrophe. Tout se vend au taux du jour, qui lui aussi varie selon les humeurs. Et la rencontre de Lubumbashi pour sauver le franc congolais en exigeant au miniers de rapatrier les 40 %  de leur chiffre en dollar au compte du Trésor, une simple lettre morte. Qui pis est, la météo financière de demain révèle que le dollar sera encore plus fort qu’aujourd’hui.

Badi   

par
0 173

Dans son discours, ce 21 juillet 2017, date marquant de la fête nationale de son pays, l’Ambassadeur de Belgique en République démocratique du Congo, Bertrand de Crombrugghe, a insisté sur la pertinence des relations belgo-congolaises, et des leçons à retenir mutuellement, tout en vantant le parcours de son pays depuis la prestation de serment par Léopold 1er.

Plusieurs personnalités politico-religieuses de deux pays, venues par millier, avaient pris d’assaut l’Ecole belge, mieux le Lycée Prince de Liège de Kinshasa. Et pour  cause, célébrer pour la 186ème fois la fête nationale belge. Il s’agit, en effet, de commémorer la prestation de serment du premier Roi des Belges, Léopold 1er.

Le choix du Lycée Prince de Liège

Fidèle à la tradition, l’ambassadeur Bertrand de Crombrugghe a commencé son discours de circonstance avec un peu d’humour. Et cela, pour justifier le choix du cadre.

« Je suis ravi de vous accueillir en ces lieux imprégnés du thème de la scolarité. Nous ne savons jamais rien définitivement, nous avons toujours à apprendre. Je vous emmène donc, de retour sur la ‘’route de l’école’’. Quoi de plus enchantant, quoi de plus efficace pour se redonner un vernis de jeunesse ! », a-t-il dit, sourire aux lèvres. Et d’ajouter : « nous avons une excellente raison de nous retrouver ici. Cette année, l’Ecole belge célèbre le cinquantième anniversaire de son existence. Cela fait cinquante ans que le Lycée Prince de Liège et son homologue néerlandophone Prins van Luik School forment, éduquent, enseignent et animent une jeunesse qui est à 20 % belge et à 80 % congolaise ». Et se s’exclamer : « Il n’y a pas de plus beau symbole de l’engagement durable de la Belgique en République démocratique du Congo. Il n’y a pas de plus bel indicateur de la proximité qui s’est affirmée avec le temps entre Belges et Congolais !».

Poursuivant dans la même lancée, il a lancé : « Parmi nous ce soir, il doit y avoir des anciens élèves, des gamins et des gamines devenus méconnaissables depuis qu’ils ont frotté les pans de leurs vêtements sur les bancs de cette école. Vont-ils ce soir reprendre les jeux d’antan : saute-mouton ou saut à la corde ? Qu’ils se lâchent ! Qu’ils nous content les espiègleries dont ils gratifiaient leurs professeurs. Qu’ils avouent les 400 coups qu’ils ont commis …, sans crainte. Aujourd’hui, promis, il est trop tard pour punir ».

Le secret d’une Belgique forte

Le 21 juillet, rappelle la prestation de serment du premier Roi des Belges, Léopold 1er. C’était en 1831. Comme chacun de ses successeurs, il jura « d’observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire. », un serment qui ne fût jamais démenti. En effet, les rois y ont montré un respect  infaillible pour la Constitution qui précise que tous les pouvoirs émanent de la nation, non pas du souverain. Et cette nation s’exprime au moyen d’élections régulières qui assurent à intervalles réguliers que gouvernants et gouvernés demeurent en accord sur les lois et règlements qui les régissent.

Ce principe a parfaitement payé. Gouverné dans l’intérêt de sa population, le Royaume de Belgique a prospéré et, ce qui a joué un rôle extrêmement important, a fait le choix d’être ouvert sur l’extérieur. Fort de son cheminement démocratique et du soutien de sa population, ce pays est devenu un acteur international engagé. Il a négocié la Charte mettant sur pied l’ONU, l’acte fondateur des relations internationales. Il participe activement aux travaux des agences onusiennes auxquelles il prête un concours en ressources humaines et en ressources financières. Il adhère au multilatéralisme efficace et aux relations entre états fondées sur le droit et le respect mutuel. Il consacre la moitié de son aide au développement aux pays les plus démunis et les plus vulnérables. Ainsi, la Belgique se voit-elle comme un membre qui reçoit et aussi qui donne à la communauté internationale. Son engagement se traduit par une candidature pour un siège non-permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU pour la période 2019-2020 afin de « Bâtir le consensus, Agir pour la Paix ».

Sur son propre continent, la Belgique s’est faite un acteur de l’intégration régionale. Elle forme aujourd’hui l’Union européenne avec 27 autres Etats membres, une Union au niveau de laquelle s’exerce désormais une bonne partie de la gouvernance la concernant. Grâce à l’UE, les occasions d’épanouissement pour les Belges ont été décuplées et les opportunités économiques pour les entreprises se sont multipliées. Cet engagement, avec d’autres partenaires, a concrétisé durablement l’exercice des  libertés.

Ces défis seront au centre de la conversation lors du prochain sommet entre l’UE et l’Afrique en novembre prochain, à Abidjan. Les deux continents pourraient alors se regarder par-delà la Mer Méditerranée, et cogiter sur la définition des contours de leur partenariat.

Relations bilatérales

Les relations entre la Belgique et la Rd Congo doivent épouser celles qui s’élaborent entre l’Europe et l’Afrique. Elles doivent contribuer à des paradigmes justes qui permettent de réaliser le bien supérieur pour tous.

Ces relations sont chargées d’histoire. Et sur nombre de sujets, un devoir de mémoire est à l’ordre du jour. De quoi prendre acte. La Belgique et la Rd Congo de 2017 n’ont plus rien à voir avec la rencontre violente et impitoyable du XIXème  siècle entre une société traditionnelle et une modernité si mal nommée. Et plus rien non plus à voir avec les affrontements des années ’60.

Le monde progresse à vive allure. La croissance économique est de retour, en Afrique comme ailleurs. Il importe de rejoindre le mouvement, d’en être partie prenante. L’heure n’est pas à la tergiversation ou au repli sur soi. Ce serait stérile, improductif et facteur d’exclusion plutôt que dynamique d’épanouissement. L’heure, au contraire, est à l’engagement résolu dans la coopération internationale et à l’acceptation de sa contrepartie. Car en effet, recueillir sa part de la prospérité mondiale, jouir des avantages de la citoyenneté internationale, cela suppose que  l’on adopte les principes de gouvernance, les normes et les valeurs universelles qui les sous-tendent. Ainsi aussi pour la République démocratique du Congo.

Nouvelle vision belge de la Rd Congo

Ici, le souhait est d’être complice, dans un projet qui place la personne humaine, libre d’agir mais aussi responsable de ses actions, au centre des préoccupations. Les Belges orientent leurs vies et exercent leurs options sur base de libertés qui leur sont garanties par un gouvernement démocratiquement élu. Les Congolais et les Congolaises aussi devraient pouvoir s’épanouir, exercer leurs talents et saisir des opportunités sous l’œil bienveillant d’un système de gouvernement qui leur laisse cette possibilité et respecte leur dignité.

Les Congolais regorgent de talent, d’énergie et de courage. Ils font face avec imagination et créativité, sinon avec patience, à l’adversité qui les confronte au quotidien. En outre, ils sont nombreux ces Belges qui se sont installés durablement en Rd Congo, qui lui ont consacré leurs énergies, leurs talents et leurs vies, comme entrepreneur, comme missionnaire, comme académicien ou comme professionnel. De même, ils sont nombreux ces Congolais qui font leur chemin en Belgique et qui contribuent à son dynamisme, à sa diversité, à son ouverture sur le monde. Il y a un capital inouï d’humanité, d’empathie et de solidarité entre les deux peuples.

Ces relations ont donc énormément d’étoffe, à la manière des relations familiales qui évoluent mais aussi résistent à l’épreuve du temps. Occasionnellement, ce n’est un secret pour personne, le ton peut monter. « Entre proches, la franchise est de mise, et parfois nous nous disons ce que peut-être nous ne souhaitons pas entendre. Qu’à cela ne tienne, du moment que nous nous efforçons à maîtriser ces moments, à leur conserver leurs justes proportions et à ne pas laisser l’humeur voiler le contenu des messages que nous devons échanger par nécessité. Comme le formulait le grand Mahatma Ghandi : la vérité peut être dure comme le diamant mais aussi fragile comme la fleur d’un pêcher. Il faut en prendre soin », a renchéri le Belge, comme pour dire que Belgique et Rdc restent inséparables, malgré vents et marées.

Et pour conclure, Bertrand de Crombrugghe  a reconnu que  fondamentalement, Belges et Congolais ont encore beaucoup à se dire, à réaliser ensemble, et même, comme Sa Majesté le Roi Philippe le formule dans son discours de circonstance à la même occasion,’’ à apprendre l’un de l’autre’’.

Le rendez-vous a donc été un lieu indiqué pour célébrer les liens. « Que les Congolais sachent que la Belgique veut rester un partenaire fort et durable tout comme nous apprécions leur contribution à notre diversité et à notre rayonnement. La construction de la nouvelle Chancellerie, bien en vue sur le Boulevard du 30 juin, se veut une preuve tangible de l’attachement de la Belgique à nos relations », a-t-il terminé, sous une pluie d’ovations à n’en point finir.

 

Emmanuel Badibanga

 

par
0 157

L’abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO, Conférence épiscopale nationale du Congo, se confiant à la presse ce matin, désapprouve la désignation de Joseph Olenghankoy à la tête du CNSA, Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016.

Selon lui, la procédure ayant conduit à la mise en place du CNSA ne respecte ni la lettre, ni l’esprit dudit accord. En outre, ajoute-t-il, ‘’la formule du Palais du peuple viole l’Accord et l’installation du CNSA, par les présidents des deux chambres du Parlement, renforce la frustration’’. D’où, a-t-il demandé aux acteurs politiques d’éviter ‘’des arrangements entre particuliers’’.

Cette communication fait suite à la désignation, par ‘’consensus contesté ‘’, de l’autorité morale des FONUS, à la tête de l’illustre organe d’appui à la démocratie. C’était le samedi 22 juillet dernier. Adolphe  Lumanu et Vital Kamerhe devant le seconder. Offre vite déclinée par le patron de I’UNC.

Badi