La Mammographie: Une pratique non familière aux femmes kinoises
Le monde a célébré, lundi 4 février, courant, la Journée internationale contre le cancer. Le cancer est appelé autrement « tumeur maligne ». Cela se caractérise par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. « Cette maladie s’avère curable mais mortelle, lorsqu’elle n’est pas prise en charge », a prévenu Dr Sulu, l’un des grands cancérologues du pays. Une maladie de plus en plus citée en ce 21è siècle, le cancer constitue un vrai danger dans chaque pays au monde.
En observant la société, l’on rencontre cette maladie davantage chez la femme que chez l’homme. Dans l’organisme de la femme, cette maladie attaque plus ses seins que d’autres parties du corps. Ce cancer de sein nait donc dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, les unités ducto-lobulaires du sein. Ainsi, 5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire et 85 à 90 % de cas ont des origines environnementales ou inconnues.
Mais une seule question revient sur les lèvres des femmes : comment déceler ce cancer mortel si fréquent ?
La mammographie : une modalité courante
C’est une technique de radiographie particulièrement adaptée à la détection des anomalies des seins de la femme. Par conséquent, l’image obtenue par cette technique s’appelle « Mammographe ».
Cette pratique permet d’obtenir des images des tissus intérieurs et ainsi de détecter d’éventuelles anomalies, notamment des nodules qui peuvent être signes d’un cancer de sein. Elle permet de détecter des cancers avant qu’ils ne soient palpables.
De nos jours, il est conseillé à toutes les femmes de réaliser une mammographie régulièrement, en vue de constituer une sorte de check-up personnel.
En abordant quelques femmes perçues dans les rues de Kinshasa, la plupart ne connaissent pas la mammographie. D’autres par contre, en ont une connaissance sommaire mais ne la pratiquent jamais.
Par ailleurs, une catégorie de femmes se disant ‘’chrétiennes’’ ne tolèrent pas cette pratique, la qualifient d’une sorte de masturbation. Pour elles, le fait de se presser le sein quotidiennement, est une façon de se faire plaisir, tout en produisant des excitations personnelles.
La mammographie reste donc une pratique incontournable dans la société, en vue de prévenir le cancer ou tumeur maligne qui, présentement, fait des ravages.
Dorcas Ntumba