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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Le ministre de la justice et garde des sceaux présente ce lundi, 20 juin 2017 au conseil des droits de l’ homme des nations-unies, un livre blanc sur les tueries de l’ espace Kasaï. L’ ONU cherche à faire la lumière sur les violences qui ont endeuillé cette région. Pour ce faire, Genève demande la formation d’ une commission d’ enquête internationale sur ces massacres.

« La République Démocratique du Congo apprécie l’offre de collaboration des nations-unies dans la lutte contre les violations graves des droits de l’ homme dans les territoires du Kasaï, mais elle n’ est pas disposée à accepter l’ idée du déploiement sur son territoire d’ une commission d’ enquête internationale qui travaillerait en vase clos et parallèlement aux instances judiciaires nationales…. », a-t-on lu dans ce livre blanc dont copie est parvenue à notre rédaction.

Il s’ agit d’ une compilation des péripéties ayant conduit aux événements tragiques connus sous l’ étiquette du phénomène Kamwena Nsapu. En neuf chapitres, ce document balaye les différents aspects de ce phénomène depuis la localisation du groupement rural de Kamwina Nsapu dans le secteur de Dibatayi en territoire de Dibaya dans la province du Kasaï-Occidental.

Le livre blanc détaille les causes endogènes et exogènes de ces violences, expliquant en même temps, l’ identité ainsi que  la situation administrative de l’ individu qui a été à la base de des troubles. L’ ouvrage revient également sur les remèdes politiques et institutionnels apportés par le gouvernement lorsque les choses se sont aggravées.

Les discussions s’annoncent très chaudes. Le conseil des droits de l’ homme de l’ ONU examine aujourd’hui à Genève, la question liée aux violences qui ont secoué tout récemment l’ espace Kasaï, au centre du pays. Cette rencontre sera aussi l’ occasion pour le haut-commissaire aux droits de l’ homme de plaider en faveur de l’ envoi dans la région sinistrée d’ une commission d’ enquête internationale.

Depuis mars, le sujet divise l’ ONU et la RDC. Pour les nations-unies, une commission d’enquête internationale est plus qu’indispensable pour faire la lumière sur les dernières violences qui ont endeuillé la zone. Kinshasa n’ y trouve pas d’ inconvénient mais seulement, la RDC veut garder la direction de l’enquête. Aujourd’hui à Genève, le Prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein tentera de convaincre les pays membres sur la nécessité de cette enquête.

Selon l’ONU, les violences  du Kasaï ont fait plus de 400 morts, 500 selon les FARDC, – dont deux experts Onusiens, assassinés en mars.

“Nous avons tué 390 miliciens” et nous avons enregistré “39 tués dans les rangs des FARDC (forces armées) ainsi que “85 policiers tués”, avait déclaré à la presse le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée.

Les dernières statistiques publiées par le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ ONU renseignent que ces violences ont également causé le déplacement de 1,27 million de personnes.

La représentation de l’Union européenne sur le boulevard de 30 juin à Kinshasa, a connu hier matin une ambiance inhabituelle. Des jeunes, venus de partout, calicots et banderoles en mains, ont assiégé l’immeuble de la BCDC abritant les bureaux de l’UE en Rd Congo. Mieux, ils sont venus déposer un mémorandum contre le débat engagé par le Parlement européen jeudi 15 juin 2017, axé sur les questions internes à la République Démocratique du Congo. Pire, les députés ont déclaré ouvertement qu’il fallait chercher le successeur du Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange. Pourtant, il est encore en fonction. Cette ingérence de l’Union européenne dans les affaires internes de la Rdc et le manque de respect dû à ses autorités, étaient suffisants pour provoquer la colère de la Nouvelle classe politique et sociale opposition nationaliste (NCPS), plate-forme initiée par  l’honorable Stève Mbikayi, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, à faire un sit-in devant les bureaux de l’UE situés dans la commune de la Gombe.

Pour la NCPS, il est inacceptable que la RDC soit recolonisée par des puissances internationales. Tapant du poing sur la table, la NCPS insiste sur le respect des principes qui régissent le droit international, particulièrement la non-ingérence qui découle de la souveraineté des Etats.  Pour cette plateforme, en consacrant toute une plénière à la politique intérieure de la RDC, le parlement européen a fait montre d’un comportement néocolonialiste inacceptable. Sans détour, la NCPS,  par son mémo,  a dénoncé le plan de l’Europe qui embellit souvent ses déclarations par le respect des droits de l’homme et de  la démocratie alors que le pétrole, le diamant, l’or, le coltan, le bois et autres manières constituent la principale raison de l’ingérence intempestive dans la politique intérieure des pays africains. « Cette stratégie n’est rendue possible que grâce à quelques compatriotes égarés, prêts à vendre leur pays contre le soutien des puissances étrangères qui leur promettent de les placer au pouvoir en lieu et place de notre peuple. Ces mêmes compatriotes mettent souvent des propos dans la bouche de vos députés qui franchissent le rubicon, en engageant les débats publics sur la RDC comme si cette dernière était votre province d’Outre-mer ! », souligne-t-il.

Très fâchés, les membres de la NCPS ont tonné ; « Aller jusqu’à déclarer publiquement que vous devez trouver le successeur du Président Kabila voudrait dire que la souveraineté  du peuple congolais est détenue par l’Union européenne ! Ces propos aux élans néocolonialistes ne pouvaient en aucun cas laisser les nationalistes congolais indifférents ». Devant la presse nationale et internationale, Aaron Mukula, Secrétaire général du Parti Travailliste a expliqué les raisons de cette démarche de la NCPS qui vise entre autres à dire haut et fort que la RDC est un Etat souverain et dénoncé toute forme  d’impérialisme.

«Les ingérences de l’Union européenne sont couvertes par le respect des droits de l’homme. Nous reconnaissons que le respect des droits de l’homme et la démocratie sont des valeurs universelles que nous devons tous intérioriser ; la violation de ces valeurs appelle la condamnation de tous. Seulement, vous vous cachez derrière ces valeurs pour couvrir vos ingérences dans la politique des pays que vous jugez faibles, tout en abusant de votre hégémonie actuelle avec la complicité d’une classe politique nationale inconsciente », souligne Aaron Mukula.

Ci-dessous, le mémorandum de la NCPS adressé au Président du Parlement européen :

 

(JMNK)

 

NOUVELLE CLASSE POLITIQUE ET SOCIALE

OPPOSITION NATIONALISTE

(NCPS)

 

 

N°………../NCPS/SMM/PP/LMM/2017

Transmis copie pour information à:

  • Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;

(Avec l’expression de mes hommages les plus différents)

  • Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

(Avec l’assurance de ma très haute considération)

  • Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité ;

(Avec l’expression de ma haute considération)

 (Tous) à KINSHASA/GOMBE

A Monsieur le Président du Parlement  Européen

S/c Ambassadeur de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo

    à KINSHASA/GOMBE

Mémorandum de la Nouvelle Classe Politique et Sociale

(NCPS/Opposition Nationaliste

 

Monsieur le Président,

Les relations internationales ont un droit qui les guide et détermine le comportement des Etats.

L’un des principes qui irrigue ce droit est la non-ingérence qui découle de la souveraineté des Etats.                                                                              Le débat engagé par votre parlement le jeudi 15 juin 2017 foule au pied ce principe et ne peut être justifié par aucune disposition légale ! C’est en guise de protestation contre ce débat que nous membres de la NCPS/Opposition nationaliste avons organisé aujourd’hui un Sit-in devant vos bureaux ce lundi 19 juin 2017.

En consacrant toute une plénière de votre parlement à la politique intérieure de la République Démocratique du Congo, vous avez fait montre d’un comportement néocolonialiste inacceptable. Seriez-vous à l’aise si un pays étranger organisait un pareil débat sur un pays membre de l’Union Européenne ?

Votre parlement devrait plutôt organiser un débat sincère et honnête sur les conséquences fâcheuses des ingérences de l’occident en Libye, au Mali, en Centrafrique, en Irak… et demander aux dirigeants occidentaux d’arrêter de créer des chaos dans certains pays pour des intérêts économiques.

Alors que le pétrole, le diamant, l’or, le coltan, le bois et autres matières premières constituent la principale raison de l’ingérence intempestive dans la politique intérieure des pays africains, vous avez souvent embelli votre démarche en mettant à l’avant plan le respect des droits de l’homme et la démocratie.

Cette stratégie n’est rendue possible que grâce à quelques compatriotes égarés, prêts à vendre leur pays contre le soutien des puissances étrangères qui leur promettent de les placer au pouvoir en lieu et place de notre peuple. Ces mêmes compatriotes mettent souvent des propos dans la bouche de vos députés qui franchissent le Rubicon en engageant les débats publics sur la République Démocratique du Congo comme si cette dernière était votre province d’Outre-mer !

Aller jusqu’à déclarer publiquement que vous devez trouver le successeur du Président Kabila voudrait dire que la souveraineté  du peuple congolais est détenue par l’Union Européenne !

Ces propos aux élans néocolonialistes ne pouvaient en aucun cas laisser les nationalistes congolais indifférents.

 

Comme nous l’avons souligné plus haut, vos ingérences sont couvertes par le respect des droits de l’homme. Nous reconnaissons que le respect des droits de l’homme et la démocratie sont des valeurs universelles que nous devons tous intérioriser ; leurs violations appellent la condamnation de tous. Seulement, vous vous cachez derrière ces valeurs pour couvrir vos ingérences dans la politique des pays que vous jugez faibles tout en abusant de votre hégémonie actuelle avec la complicité d’une classe politique nationale inconsciente.

Denier à un peuple le droit de disposer intégralement de sa souveraineté est une violation de son droit de disposer de lui-même conformément au droit international. Parce que le respect des textes est une vertu de la démocratie, vous n’êtes pas démocrates quand vous faites fi de ce droit reconnu à tous les peuples du monde.

Si le respect des droits de l’homme était le vrai mobile de votre action, le Parlement Européen aurait engagé un débat vrai et sincère pour dégager les responsabilités de l’anarchie créée en Libye, au Mali, en Centrafrique et en Irak et exiger des poursuites judiciaires contre les auteurs que nous connaissons tous.

C’est curieux que les graves violations des droits de l’homme dans les pays précités, consécutives à vos ingérences, n’intéressent ni les députés européens ni les caméras des médias occidentaux réputés indépendants.

Si votre démarche était réellement pour soutenir la démocratie en Afrique, il y aurait eu dans votre parlement des débats similaires concernant certains pays qui nous entourent où l’alternance n’a pas eu lieu depuis plusieurs décennies. Et même là, à notre avis, votre parlement n’a pas le droit d’engager des débats politiques sur nos pays qui ne sont pas membres de l’Union Européenne sans le mandat de notre peuple. Nous ne reconnaissons pareil droit qu’à l’organisation des Nations Unies dont nous sommes tous membres.

Il est tout à fait clair que l’Union Européenne fait montre d’un acharnement honteux quand il s’agit de la République Démocratique du Congo. Il  parle de notre chef de l’Etat sans aucune considération due à son rang ! Nous protestons contre cette attitude et nous vous demandons d’y mettre fin.

Notre appartenance à l’opposition ne peut en aucun cas nous laisser indifférent quand les puissances étrangères s’attaquent sans ménagement aux institutions de notre pays, en commençant par la première d’entre elles. Les linges sales devant se laver en famille, c’est à l’opposition congolaise de combattre démocratiquement le pouvoir en place et non les eurodéputés.

La Nouvelle Classe politique et sociale/Opposition Nationaliste, fer de lance du combat patriotique en République Démocratique du Congo ne cessera jamais d’agir et de condamner tout comportement impérialiste, d’où qu’il vienne.

Nous sommes conscients que nous devons respecter notre Constitution et aller vite à des élections démocratiques comme convenu par la classe politique congolaise. Ce n’est pas aux députés européens de nous dicter une date buttoir.

Imaginez qu’il soit engagé un débat au parlement congolais sur les mandats illimités de la Chancelière allemande ! Aucun   allemand ne nous applaudirait, quelle que soit son obédience politique. Parce que nous ne pouvons pas le faire, nous vous dénions aussi le droit de continuer à engager des débats sur la politique interne de la République Démocratique du Congo. Vos députés détenant le mandat des citoyens européens ne doivent agir que dans le cadre de ce mandat.  Ils doivent avoir à l’esprit que la République Démocratique du Congo est un pays indépendant depuis le 30 juin 1960.

Tenant compte des liens historiques qui unissent l’Afrique et l’Europe, nous sommes d’avis que notre pays a intérêt à développer des relations privilégiées avec l’Europe dans le strict respect de la souveraineté de chaque pays. Nous disons oui à la coopération et non à la domination.

Veuillez, agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments patriotiques.

Fait à Kinshasa, le 19 juin 2017

Porte-parole de la NCPS

Aaron MUKULA BADU

 Secrétaire Général du Parti Travailliste

 

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Le ministre des Finances, celui de l’Energie et le Directeur général de la BAD

Bien avant de quitter Kinshasa, M. Ousmane Doré, Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) en charge de l’Afrique Centrale, s’est dit satisfait de sa mission qui s’avérait celle d’imprégnation, mais qui a tourné en une mission de dialogue et de consultation. A travers lui, la BAD dit avoir jeté les bases du renforcement de cette coopération qui se traduit par un engagement de 1,3 milliards de dollars Us, mais qui reste largement faible au regard du potentiel et des opportunités du pays.

Dernier jour de sa mission en Rd Congo, Ousmane Doré l’a consacré à l’évaluation de la coopération dans deux ministères. Il s’agit de celui de l’Energie et Ressources hydrauliques, ainsi que celui des Infrastructures et travaux publics. A l’Energie où il a été reçu par Ingele Ifoto, les échanges ont porté sur la coopération entre la BAD et la Rd Congo sur le plan du secteur énergétique. « Nous avons noté que la BAD est engagée au côté du Gouvernement dans ce secteur pour près de 5 millions de dollars Us, qui représentent environ 45% de notre portefeuille ici en Rdc », dit-il, avant d’ajouter qu’il s’agit d’un gros engagement que la Banque a pris dans ce secteur-là.  Il était donc important de passer en revue cette coopération et voir comment il faut l’accélérer.

Soulignons qu’à l’occasion, le ministre a été informé de la visite des équipes de la BAD dans le Kongo Central pour s’enquérir du potentiel énergétique que le pays a à offrir, pour lequel la Banque entend accélérer son intervention pour l’exploitation. Les deux parties ont aussi touché la question de la réforme du secteur. Il y a une loi qui envisage une libéralisation, l’échange a porté sur les modalités de mise ne œuvre de ce texte, qui permettrait au secteur privé de jouer son rôle.

Tout juste après, le cortège de la Banque africaine de développement s’est ébranlé vers le ministère des Infrastructures et travaux publics, où Thomas Luhaka l’attendait. Ici, l’on a appris que la BAD travaille sur 5 grandes priorités pour l’Afrique, dont les infrastructures, particulièrement l’énergie, le transport, l’agriculture, l’industrialisation de l’Afrique, l’intégration de l’Afrique et la modernisation des conditions de vie des populations. « Dans le contexte de ces priorités, nous sommes arrivés ici pour échanger. Notre passage ici c’est d’abord voir le statut de la coopération dans ce secteur. Il s’avère que ce secteur  compte pour près de 35% de notre portefeuille, avec les opérations dans le transport aérien, le transport routier et maritime », explique Ousmane Doré, qui poursuit qu’avec le ministre, nous avons agrée que la BAD pourrait faire beaucoup mieux.

Et de renchérir que nous avons reçu beaucoup d’indications sur les priorités du Gouvernement, y compris le développement des corridors régionaux, permettant d’intégrer la Rdc dans l’économie sous-régionale. « Nous avons salué  cet effort du Gouvernement. Pour nous, tout passe par les infrastructures. Nous avons dit au ministre que même l’agriculture que nous croyons être un pilier fondamental, pour qu’elle soit un secteur de transformation, il faut des pistes rurales, des infrastructures. Nous avons bien cerné cette problématique, en même temps que les questions des réformes du secteur qui pourraient permettre à la BAD d’apporter plus de financement  dans le secteur névralgique qu’est les infrastructures », soutient-il.

Un portefeuille largement faible

Faisant le bilan de sa mission,  Ousmane Doré arrivé au terme d’une mission qui s’avérait celle d’imprégnation, mais qui a tourné en une mission de dialogue et de consultation, promet que les équipes de la direction générale de la BAD  viendront ici dans le cadre d’un atelier régional. « Le signal que  nous avons voulu donner ce que, en dépit de l’épidémie qui s’était déclarée, nous voulons passer le message que la BAD est confiante que la situation est bien contrôlée par les autorités. Je pars avec un sentiment de satisfaction et très réconforté du partenariat qui existe», dit-il.

Pour lui, le Congo est au centre du programme, de la vision même de la BAD pour l’Afrique Centrale. Nous connaissons les défis, mais aussi les opportunités que ce pays a à offrir.  Et de marteler qu’il venait ici avec l’idée de jeter les bases, du renforcement de cette coopération qui se traduit par un engagement de 1,3 milliards, mais qui reste largement faible au regard de tout ce qu’on peut faire dans ce pays. « Mon contact avec les autorités de ce pays a porté sur cette coopération dans les secteurs que nous croyons très promoteurs pour la relance de la croissance dans ce pays : agriculture, énergie, gouvernance et aussi des transports et infrastructures. Les échanges étaient fructueux », indique-t-il. A l’en croire, le Premier ministre a réaffirmé la volonté de son Gouvernement à mener cette coopération à bon port. Il a été conclu avec le ministre des Finances que la BAD va, dans les prochaines semaines appuyer le gouvernement dans la finalisation du plan stratégique de développement, qui va permettre à la BAD d’endosser sa nouvelle stratégie-pays dans l’optique de pouvoir élaborer des programmes et projets pour la période du moyen terme.

Soulignons que bien avant, Ousmane Doré a échangé avec la délégation que conduisait Roger Shulungu, Président du Conseil d’Administration de la Banque de développement des Etats des Grands Lacs (BDEGL). Cette banque bénéficie de l’appui de la BAD en sa qualité d’actionnaire de deuxième degré et qui prend part à la gestion, en sa qualité de Directeur général adjoint de la Banque et elle joue le rôle d’appui technique. « La séance d’aujourd’hui était accès à l’accompagnement de la BAD à la relance effective de la BDGL, qui est en phase de relance, après la recapitalisation des avoirs dus aux créances que détenait essentiellement la RDC du fait de garantis des prêts octroyés aux  opérateurs économiques  dans les années 80-90. La Rdc est en règle avec ses cotisations. Il en est de même que le financement que la BAD appuie des projets intégrateurs  dans les pays, notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi à travers les institutions financières de développement », précise-t-il.

(Jean-Marie Nkambua)

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Le Premier ministre remet les Items au Gouverneur

Le Premier ministre, Bruno Tshibala, a lancé hier lundi 19 juin 2017 la 51ème session de l’examen d’Etat. La cérémonie officielle de cette édition 2016-2017 s’est déroulée au centre situé au sein du complexe scolaire Mwenze A Vevela de Mbanza-Ngungu, au Kongo-Central. C’était en présence du Gouverneur de cette province, Jacques Mbadu, du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Gaston Musemena, le vice-ministre à la Coopération internationale, Freddy Kita, ainsi que plusieurs autres personnalités du monde politique et éducationnel.

Au total, 632.208 candidats répartis dans 1844 centres sont concernés par ces épreuves évaluatives. «Dans tous les territoires de la République démocratique du Congo, il s’organise ce test, le pays est uni et c’est une preuve palpable », a déclaré le ministre de l’EPSP, dans son mot de circonstance. Pour Gaston Musemena, l’organisation de l’examen d’Etat est une conséquence de la paix chèrement acquise grâce aux efforts de tous et plus particulièrement du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. « Très chers frères du Kongo-Central, sans la paix, nous ne serions pas ici en ce moment », a-t-il indiqué, en précisant que ces épreuves ont été postposées dans certains endroits où la paix est menacée, allusion faite à certains territoires de l’espace Kasaï.

Pour sa part, Bruno Tshibala s’est adressé aux candidats, avant de procéder à la remise des Items au gouverneur du Kongo-Central qui, à son tour, les a remis aux différents chefs de centres. Le Premier ministre a ensuite invité les finalistes à plus d’assiduité dans le travail. « De tout le temps, une évidence s’est imposée aux hommes, la réussite et le bonheur s’obtiennent au prix des sacrifices », a lancé Bruno Tshibala, avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats. « Je formule le vœu de vous voir tous bien travailler au cours de ces épreuves de l’examen d’Etat édition 2017 et je vous souhaite tous une bonne chance », a-t-il conclu.

Pour sa part, le gouverneur du Kongo-Central, Jacques Mbadu a salué le choix porté sur sa province pour abriter cette cérémonie de lancement officiel de l’édition 2017 de l’examen d’Etat. Sur les 632.208 candidats attendus pour ces épreuves de quatre jours, la province du Kongo-Central en a aligné 31.721 dont 1510 pour la seule ville de Mbanza-Ngungu.

Reprenant la parole, Gaston Musemena a prêché à l’assistance la paix avant de l’exhorter à ne pas se laisser influencer par ceux qui cherchent à prendre le pouvoir par la force. « Vous êtes à la porte de Kinshasa. Vous devez donc comprendre votre responsabilité face à tous les manipulateurs. Voilà pourquoi le Premier ministre lui-même a accepté de se déplacer pour venir vous encourager, encourager vos enfants à prendre leurs responsabilités parce que l’avenir du Congo de demain repose sur eux. Mais, cela doit se préparer, cela doit se faire dans la paix », a insisté le ministre de l’EPSP. Pour lui, le déplacement de Bruno Tshibala dans cette ville du Kongo-Central est une preuve que le gouvernement travaille en dépit des difficultés, du reste inhérentes à toute société humaine.

Après cette étape, Bruno Tshibala a fait le tour de certains centres. Il a notamment visité deux centres basés dans la cité touristique de Kisantu. Au Lycée Marie Notre dame de Kisantu, tout comme partout où il est passé, le Premier ministre a tenu un discours d’espoir et d’encouragement aux candidats. Notez que le déplacement de Mbanza-Ngungu constitue une première sortie pour le chef du gouvernement depuis l’investiture de son équipe, le 16 mai dernier. A Mbanza-Ngungu tout comme à Kisantu, Bruno Tshibala a eu droit à un impressionnant bain de foule.

(JMNK/Primature.cd)

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Un conflit bénin, dû à la mauvaise interprétation de la loi de 2015, a failli envenimer les relations entre la province du Maniema et celle de la Tshopo. Et ce, pendant que les deux peuples ont toujours vécu ensemble. En vrai patron de la territoriale, Emmanuel Ramazani Shadary, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité a convoqué Tutu Salumu et Jean Tokole, pour ensemble trouver une solution acceptable par tous. Voilà pourquoi une commission a été mise en place et dont les conclusions sont attendues par toutes les parties.

A la suite du conflit des limites entre les provinces du Maniema et de la Tshopo, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité Emmanuel, Ramazani Shadary a reçu hier lundi 19 juin 2017 à son cabinet de travail, les Gouverneurs de ces deux  provinces, accompagnés chacun de ses experts. Au sortir de cette audience, Toutou Salumu, Gouverneur du Maniema, a précisé que les relations sont au beau fixe entre les deux provinces, après les petites incompréhensions qui ont surgi à cause de la mauvaise interprétation de la loi de 2015.

« Le VPM nous a invités avec mon frère de la Tshopo pour examiner la problématique posée depuis quelques temps par elle, au sujet des limites entre les deux provinces. Nous avons eu l’occasion d’échanger longuement, dans toute fraternité autour du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité. Il se dégage un compromis qu’une délégation puisse descendre rapidement sur terrain, composée de certains experts de l’institut géographique du Congo, pour aller matérialiser la loi de 2015 et apporter une réponse idoine quant à ce », a-t-il expliqué, tout en insistant qu’il n’y a pas de conflit entre les deux provinces. Les populations vivent en  bonne intelligence et en toute fraternité.

Pour Jean Tokole, Gouverneur de la Tshopo, avec l’implication personnelle du VPM Shadary dans cette affaire, une partie de solution est déjà trouvée. Il a également annoncé qu’à l’issue de leur entretien avec le patron de la sécurité nationale,  il est décidé la descente sur terrain d’une commission conjointe composée des experts de deux provinces et de l’Institut géographique du Congo, ainsi que de quelques membres du cabinet du ministère de l’Intérieur et sécurité pour une étude minutieuse de cette affaire.

« C’est sur invitation du VPM que nous sommes là. Comme vous le savez, il y a eu un petit souci de limite entre les deux provinces. Je vous dis sincèrement que les deux peuples sont frères et vivent ensemble. Si vous partez à Kindu, vous trouverez beaucoup de gens de Kisangani, inversement.  Il y a eu  tout simplement un problème d’interprétation de la loi de 2015. Et ce, parce que chaque partie voulait interpréter de sa manière. Raison pour laquelle le VPM a pris l’initiative d’inviter les deux Gouverneurs », dit-il, avant de marteler sur le fait que nous sommes sortis très édifiés et gardons nos très bonnes relations. Et a l’issue de cette réunion, une commission composée des experts de la Tshopo et ceux du Maniema, y compris les experts du cabinet et de l’Institut géographique pour traiter le problème. C’est enfin que le problème de l’enrôlement dans la partie querellée va trouver aussi solution.

(JMNK)