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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko, s’est entretenu ce vendredi 21 septembre 2018, avec le nouvel ambassadeur de France accrédité en République démocratique du Congo, M. François Pujolas. Ce dernier vient à peine d’occuper son nouveau poste à Kinshasa, et il devrait rencontrer et échanger avec les différentes autorités congolaises.

C’est dans cette perspective que le nouveau diplomate français posté à Kinshasa est allé présenter ses civilités au premier des députés nationaux de la Rdc. Et en tant qu’ambassadeur d’un pays partenaire de la Rdc, M. François Pujolas s’est également entretenu avec le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais sur la coopération entre la Rd Congo et la République française.

Au sortir de son entretien avec le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, l’ambassadeur français François Pujolas, a accordé une interview à la presse. Ainsi, a-t-il déclaré ce qui suit : « Je viens d’arriver en République démocratique du Congo il y a 15 jours. Il est normal que je rencontre les personnes importantes qui, dans ce pays, au niveau politique, et puis au niveau institutionnel, jouent un rôle déterminant pour aujourd’hui et pour préparer et contribuer à préparer les prochaines échéances (électorales) ».

Poursuivant cette interview, le diplomate français explique le second volet de ces échanges était axé sur la coopération. « Bien sûr je suis ambassadeur de France. Donc, nous avons aussi évoqué la coopération entre nos deux pays. Parce que pour nous, la République démocratique du Congo est un partenaire très important en Afrique. Un pays très important notamment du point de vue de la Francophonie », a-t-il souligné.

A l’ambassadeur François Pujolas d’ajouter : « Et nous souhaitons que ce partenariat, que nous avons su créer certes ces dernières années, puisse se poursuivre. Donc, je n’ai pas à entrer dans les détails des projets. Ce n’était pas le lieu de ce premier entretien. Mais, un des grands axes, par exemple, de notre coopération, de ce partenariat, c’est de voir ce que l’on peut faire, ce que l’on a déjà fait, ce que l’on peut continuer à faire pour la modernisation de l’Etat. Parce que nous pensons que le développement économique et social d’un pays, quel qu’il soit, doit devoir beaucoup à un Etat moderne et efficace ».

A la question de savoir si la République démocratique du Congo peut aujourd’hui compter sur le soutien de la République française à son processus électoral, l’ambassadeur de France en Rdc n’a pas eu beaucoup de mots pour répondre. Et voici le peu de mots de sa réponse : « La France je crois, ce n’est pas la peine que je le rappelle, a été par le passé, est et sera aux côtés de la République démocratique du Congo ».

Signalons en outre qu’auparavant dans la matinée de ce vendredi 21 septembre 2018, l’honorable président de l’Assemblée nationale de la Rdc, Aubin Minaku Ndjalandjoko a reçu dans son cabinet de travail du Palais du peuple, M. David Lomastro, le chargé d’affaires de l’Ambassade du Royaume de Belgique en République démocratique du Congo. De cet entretien, rien n’a filtré.

Lepetit Baende

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A trois mois des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018, le Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, M. Norbert Basengezi, a lancé ce vendredi 21 septembre, la phase de l’installation des machines à voter dans les aéroports et ports de la République Démocratique du Congo en vue de renforcer la sensibilisation des électeurs sur l’usage de cet important outil de vote qui sera utilisé lors des scrutins précités.

Accompagné des Membres de l’Assemblée plénière et du Secrétaire Exécutif National de la CENI, Norbert Basengezi a d’abord présenté ses civilités aux autorités de la Régie des Voies Aériennes (RVA) dont le président du conseil d’administration et le directeur général adjoint, qui ont accepté de mettre à la disposition de la CENI des espaces dans ces lieux stratégiques que sont les aéroports.

A l’aéroport international de N’Djili, 4 machines à voter y sont placées dans les isoloirs en raison d’une machine à chaque arrivée et départ des vols nationaux et internationaux. Au niveau de l’aéroport de Ndolo, 2 machines sont installées dans la salle d’attente des vols nationaux.

L’objectif poursuivi par la CENI est de permettre aux passagers d’expérimenter l’utilisation de cet outil de vote. Ainsi, la CENI, à travers un communiqué remis au service compétent de la RVA, convie chaque passager à expérimenter cet outil de vote qui sera utilisé lors des scrutins du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo. Les passagers trouvés sur place n’ont hésité un seul instant pour expérimenter cette innovation de la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Le choix de l’aéroport international de N’Djili se justifie notamment par le trafic très important enregistré au niveau de cette importante porte d’entrée et de sortie de la République Démocratique du Congo. « L’aéroport de N’Djili reçoit plus ou moins 100.000 personnes par mois. Ce qui signifie que nous atteindrons plus ou moins 1.000 familles d’accueil par mois », a souligné le Vice-président de la CENI.

M. Norbert Basengezi a annoncé que le partenariat ainsi conclu entre la CENI et la Régie des Voies Aérienne s’étendra dans tous les aéroports, aérodromes et autres pistes de la RDC. « Ce partenariat ne se limite pas à ces deux aéroports mais dans tous les aéroports, aérodromes et pistes de la République Démocratique du Congo et cela, par la lettre que le DG de la RVA a adressé à ses services et cadres qui sont à l’intérieur du pays », a déclaré le Vice-président de la CENI.

Après les aéroports, la CENI poursuivra cette opération d’installation de la machine à voter au niveau des principaux ports à travers le pays. A travers cette opération, ce nouveau dispositif de vote qu’est la machine à voter fera témoignage de lui-même. « Plus nous critiquons la machine, moins nous aurons d’électeurs mais moins nous critiquons la machine, plus nous aurons beaucoup d’électeurs », a ajouté le Vice-président de la CENI.

Pour rappel, le vice-président de la CENI a signifié que 1.200 machines à voter ont été  déployées à travers le pays dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur son utilisation.

JMNK/Ceni

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Le président de la République, Joseph Kabila Kabange est arrivé ce dimanche à New York par l’aéroport John Kennedy sous le coup de 12h00, heure locale et 17h00, heure de Kinshasa, indique une source proche de la délégation. Il a été accueilli à sa descente d’avion par Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale sous un dispositif sécuritaire important du gouvernement américain. C’est aux environs de 13h00, heure locale que le cortège présidentielle est arrivé à New York Palace, un somptueux hôtel de Manhattan qui loge tous les chefs d’Etat et de Gouvernement, y compris l’hôtel de marque D. Trump pour le traditionnel grand rendez-vous annuel de l’ONU. Dans la capitale économique des Etats-Unis d’Amérique et siège des Nations Unies, le chef de l’Etat congolais vient prendre part à la 73ème session de l’Assemblée générale de l’ONU ouverte depuis le 18 septembre dernier sous la présidence de l’Equatorienne Maria Fernanda Espinosa et la co-présidence de la Rdc. Pour la journée du lundi 24 septembre, le programme prévoit entre autre, l’ouverture de la plénière à 9h00, heure de New York et le diner que le président D. Trump va offrir à ses homologues dans la soirée. Le débat général sera lancé mardi 25 septembre jusqu’au 2 octobre. Sur la longue liste de 196 dirigeants du monde devant prononcer leurs discours, Joseph Kabila est parmi les dix premiers à s’adresser au monde mardi à 17h00, heure locale et 22h00, heure de Kinshasa.

6 choses à savoir sur l’Assemblée générale

Chaque année, en septembre, les leaders mondiaux et les acteurs du changement se réunissent au Siège des Nations Unies à New York  pour discuter des questions brûlantes de notre époque et établir l’ordre du jour mondial pour l’année à venir. La 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est ouverte la semaine dernière et le débat annuel de haut niveau – officiellement connu sous le nom de « débat général » – commence le mardi 25 septembre.

L’ordre du jour chargé couvre l’ensemble des questions internationales, y compris le développement durable, le changement climatique, la paix et la sécurité, les droits de l’homme, les problèmes de santé publique et l’égalité des sexes. Voici six choses que vous ne connaissez peut-être pas à propos de l’Assemblée générale (ou de « l’AG » dans les nombreux couloirs de l’ONU) et de la semaine de haut niveau de cette année:

  1. L’Assemblée générale des Nations Unies : un pays, un vote

Aujourd’hui, l’ONU est composée de 193 États membres (il n’y en avait que 51 lors de sa création en 1945), dont 40% sont des pays à revenu faible ou moyen inférieur. Chaque État membre a une voix égale et un vote unique. Pour ne citer que quelques-unes de ses fonctions essentielles, l’Assemblée générale examine et vote (si nécessaire, s’il n’y a pas consensus) sur un large éventail de questions de politique internationale, décide du budget de l’ONU, élit les membres non permanents du Conseil de sécurité et choisit officiellement celui qui occupe le poste le plus élevé du Secrétariat : le Secrétaire général.

  1. Ce n’est que la quatrième fois que l’Assemblée générale est présidée par une femme

Avant chaque session de l’Assemblée générale des Nations Unies, un nouveau Président est élu. La Présidente de la 73ème Assemblée générale est María Fernanda Espinosa, ancienne ministre des affaires étrangères de l’Équateur. Sur 73 Présidents, elle n’est que la quatrième femme et la première femme latino-américaine à occuper ce poste.

  1. Le débat général de cette année sera axé sur le leadership mondial et les responsabilités partagées

Chaque année, le Président élu, en consultation avec les États membres et le Secrétaire général, choisit un thème pour la semaine du débat général au cours de laquelle les chefs d’État et de gouvernement s’exprime. Le thème officiel pour 2018 est « Faire en sorte que l’ONU soit pertinente pour tous : leadership mondial et responsabilités partagées pour des sociétés pacifiques, équitables et durables ». Dans sa lettre expliquant le choix de cette année, la Présidente de l’Assemblée, María Fernanda Espinosa, a invité les dirigeants du monde à commenter la « pertinence continue » de l’ONU et « l’importance d’une vision commune ». Le débat commencera le 25 septembre et durera six jours.

  1. Au cours du débat général, le Brésil parle en premier, les États-Unis prennent la parole, puis…

Le débat général n’est pas réellement un débat. Les États membres prononcent des discours à tour de rôle et disposent d’un droit de réponse en cas de besoin. Depuis 1947, le Brésil est le premier pays à prendre la parole, car, selon les Services de protocole et de liaison de l’ONU, au cours des premières années de l’Organisation, personne n’a jamais voulu être le premier à parler. C’est devenu une tradition.

La deuxième place sur la liste des orateurs est attribuée au pays hôte (les États-Unis), puis l’ordre des intervenants suit un algorithme complexe reflétant le niveau de représentation, l’équilibre géographique, l’ordre dans lequel la demande de parole a été enregistrée et d’autres considérations. Bien que les orateurs soient priés de ne pas parler plus de 15 minutes, les dirigeants du monde vont souvent bien au-delà. Le plus long discours prononcé à l’Assemblée générale à ce jour a été prononcé par Fidel Castro, qui s’est exprimé pendant quatre heures et demie en 1960 (même si ce n’était pas lors du débat général).

  1. Une déclaration politique pour la paix devrait être adoptée en l’honneur de Nelson Mandela

En décembre 2017, l’Assemblée générale a décidé de tenir une réunion plénière de haut niveau sur la paix dans le monde en l’honneur du centenaire de la naissance du premier président élu démocratiquement par l’Afrique du Sud, Nelson Mandela. Le 24 septembre, le Sommet de la paix Nelson Mandela aura lieu et les États membres devraient adopter une déclaration politique qui a été rédigée tout au long de l’année. Le texte déclare la période 2019-2028 Décennie de paix Nelson Mandela et appelle tous les dirigeants mondiaux à « rendre l’impossible possible » et à « redoubler d’efforts pour poursuivre la paix et la sécurité internationales, le développement et les droits de l’homme ».

  1. L’Assemblée générale abordera des dizaines d’autres problèmes mondiaux cruciaux et les mettra au premier plan de la scène géopolitique mondiale

Outre le débat général et d’autres séances plénières, les travaux de l’Assemblée générale comprennent une longue liste de réunions et d’événements parallèles.  La 73ème session comprendra une réunion de haut niveau sur le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030 le 24 septembre ; un événement pour renouveler l’engagement international et Action pour le maintien de la paix le 25 septembre ; une manifestation parallèle de haut niveau sur la violence contre les personnes LGBTI, également le 25 septembre ; un événement de haut niveau pour « Mettre fin à la tuberculose » le 26 septembre ; une série d’événements sur le thème de l’humanitaire, y compris les réponses au Yémen et au Soudan du Sud, et beaucoup d’autres.

JMNK

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Avec le retour de la saison de pluie, la ville province de Kinshasa  risque de connaître dans les jours qui viennent,  les pires inondations  si la problématique  des constructions anarchiques  n’est pas résolue.  C’est l’essentiel du message alarmant du ministre de l’Urbanisme et Habitat qui vient d’effectuer  une tournée d’inspection des constructions érigées dans  les lits majeurs et mineurs  des différentes rivières de la capitale et sur les servitudes de l’Etat.   A en croire le professeur Joseph Kokonyangi, toutes les  maisons construites anarchiquement dans les lits majeurs et mineurs, mais aussi sur les servitudes de l’Etat,  seront  détruites pour  préserver les vies de nos compatriotes. Le ministre de l’Urbanisme et Habitat a promis d’écrire au Gouverneur de la ville pour que  ces maisons soient démolies avant que le pire n’arrive.  Joseph Kokonyangi se  dit très préoccupé par  la situation de nos rivières  et n’entend pas du tout laisser les Congolais mourir à cause du manque de civisme de certaines personnes qui ont du mal à observer les règles urbanistiques.  Il a  également, au cours de  cette tournée, décrié le comportement de la population qui transforme les rivières en dépotoir des immondices.

Lutte contre les  constructions anarchiques

Le ministre de l’Urbanisme et Habitat a commencé sa tournée la semaine écoulée  sur l’avenue Adama, dans la commune de la Gombe. Ici, Joseph Kokonyangi avait inspecté toutes les constructions érigées sur les lits  mineurs et majeurs de la rivière Gombe.  Au coin du Petit Pont jusque sur l’autre bout de l’avenue, le patron de  l’Urbanisme et Habitat est passé porte par porte pour  aviser et informer les  propriétaires de ces maisons qu’ils subiront  la rigueur de la loi à cause de leur  manque d’observation des règles urbanistiques.   Le ministre  qui n’était pas à sa première visite sur le lieu,  leur a donné un préavis de dix jours  de déménager, avant que leurs maisons ne soient démolies.

D’après le ministre de l’Urbanisme et Habitat, les habitants de l’avenue Adama à Gombe  ont carrément construit   sur la rivière, d’autres l’ont même rétrécie. Il a rappelé que la riviere Gombe a été à la base des inondations de janvier dernier qui avaient fait plusieurs morts à Kinshasa.  Le professeur  Joseph Kokonyangi a fait remarquer  que le Président de la République Joseph Kabila Kabange ne veut plus de morts  dans la capitale.  C’est ainsi qu’il a instruit le gouvernement  pour que  des mesures fortes  soient  prises à l’aube de la saison de pluie, afin d’éviter les inondations. Il sied de signaler que parmi ceux qui ont construit anarchiquement sur la riviere Gombe, figure l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Le professeur Joseph Kokonyangi ne veut pas du tout cautionner cet état des choses, il a annoncé qu’après dix jours, toutes les maisons sur l’avenue Adama construites  dans  les lits mineurs et majeurs de la rivière Gombe seront démolies.

Après l’avenue Adama, le ministre de l’Urbanisme et Habitat  est allé visiter  lundi  17 septembre,  la rivière   Gombe  sur l’avenue qui porte le même nom. Il a commencé devant l’hôtel Venus jusqu’au croisement  de l’avenue de Libération ex-24 novembre et l’avenue de la Gombe où malgré le curage, des bouteilles en plastique empêchent l’écoulement des eaux. Accompagné par les experts de l’Urbanisme et Habitat et les membres de son cabinet, Joseph Kokonyangi  a fait le pied jusqu’au croisement de  l’avenue des Huileries et le Camp Lufungula. Ici, Kokonyangi et sa délégation  ont été confrontés à un grand problème, notamment  les caniveaux bouchés sous les routes. A la source  de la rivière Gombe, l’avenue Isoke  n’évacue plus ses eaux. La raison est que  plusieurs propriétaires des maisons et bâtiments ont construit sur les emprises publiques. Ils ont érigé de bétons armés  qui bloquent les canalisations  des eaux. Un tableau très sombre de la situation à la base des inondations de  l’avenue Isoke et ses environs dans la commune de Kinshasa.   Accueilli en sauveur par la population du camp Lufungula et de la commune de Kinshasa, le ministre de l’Urbanisme et Habitat  a  déclaré qu’il va s’impliquer pour que la situation soit décantée. Il a martelé devant la population qui le suivait en masse qu’il va procéder à la démolition de toutes les constructions érigées sur les servitudes de l’Etat.

Cap sur la rivière Kalamu

Infatigable, le professeur Joseph Kokonyangi  a  poursuivi sa tournée  le vendredi  21 septembre. Il a visité la rivière Kalamu en passant par le pont Sendwe, l’avenu Akula, l’Ecole technique de Kalamu, le pont Bokassa jusque sur l’avenue Rivière. Il ne s’est pas arrêté là, il a également inspecté  la rivière Yolo sur Funa où il a déploré des immondices çà et là, des bouteilles en plastique dans la rivière,  mais aussi les constructions anarchiques sur les lits de cette rivière.

Quittant cette partie, le ministre a fait visiter   le prolongement de la rivière Yolo sur la1ère rue Limete. Ici,  une église et une école ont obstrué cette cours d’eau empêchant l’écoulement de l’eau de la rivière. Conséquence,  la rivière Yolo de ce côté-là  commence même à disparaitre à cause des constructions anarchiques et des bouteilles en plastique jetées dans la rivière. Il a épinglé à cette occasion  la responsabilité de la population dans  cette situation.

Au quartier Mososo à Limete où il est passé, Joseph Kokonyani a  été accueilli en roi par la population qui voyait un sauveur venu délivrer le quartier des constructions anarchiques. Les habitants de Mososo ont exprimé leurs inquiétudes au ministre  sur l’état décriant dans lequel se trouve leur quartier.  Mososo est réputé comme une zone touchée à chaque fois par les inondations lors des pluies diluviennes. Le patron de l’Urbanisme et Habitat n’a pas caché sa déception face à un quartier qui vit dans une sorte de dérèglement urbanistique décriant. C’est une  véritable catastrophe qu’a palpé du doigt Joseph   Kokonyangi à Mososo. Des témoignages des gens qui vivent dans l’idée de voir la mort à  la moindre pluie,  des maisons construites sur la rivière, des inciviques qui ont barré le passage de l’eau de la rivière, des murs érigés barrant l’écoulement des eaux.

Voilà approximativement l’image que présente le quartier Mososo qui nécessite l’attention particulière du Gouvernement. Le ministre Kokonyangi  a même visité une maison  des familles touchées par cette situation. Face à l’ampleur de la situation, le ministre de l’Urbanisme et Habitat  a été très  touché par les souffrances que vivent les familles congolaises  dans ce quartier. Il a promis de faire de son mieux pour mettre un terme à cette situation déplorable.

Sortant de Mososo, Kokonyangi a  visité   le pont Bongolo, avant de chuter sur le pont Matete. Là comme ailleurs, c’est un  constat regrettable : des immondices dans les rivières, des bouteilles en plastiques jetées dans l’eau, ajoutez à cela des constructions anarchiques. En regardant de près cette situation, la ville de Kinshasa va connaitre, si rien n’est fait, des inondations pires que celles qu’elle a vécues en janvier 2018 où près d’une quarantaine des Congolais sont morts.

André Kimbuta bientôt saisi

C’est dans ce sens que le ministre de l’Urbanisme et Habitat a au terme de sa  visite d’inspection dans les différentes rivières de la capitale, lancé un cri d’alarme.  Joseph Kokonyangi a déclaré ce qui suit : « Nous venons de terminer la tournée, nous lançons un cri d’alarme pour que le rapport que  nous allons introduire en  début de la semaine  arrive à l’Autorité  et que des solutions soient obtenues ». Le ministre de l’Urbanisme et Habitat précise que toutes les maisons construites  anarchiquement dans les lits majeurs, mineurs et sur les servitudes de l’Etat seront  détruites.

Il a ajouté qu’il va écrire à partir de ce lundi  au gouverneur de la ville pour  que cette décision soit exécutée. A l’approche des élections, le Gouvernement de la République ne veut plus  entendre parler des morts suite aux inondations, Joseph Kokonyangi Witanene s’est engagé d’aller jusqu’au bout pour protéger les vies des Congolais en général et des Kinois en particuliers. Plus question de morts dans la capitale congolaise. Tous ceux qui sont impliqués subiront la rigueur de la loi, car il n’est plus question de tolérer l’anarchie.

Crhioni Kibungu

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Le ministre des Finances, Henri Yav Mulang  l’a annoncé à l’issue de la réunion extraordinaire du comité mixte de pilotage  de la mise en œuvre des 28 mesures économiques  urgentes du gouvernement, présidée samedi 22 septembre, au Palais de la nation à Kinshasa, par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya Wilondja.

Ces mesures initiées par le Président de la République visent à stabiliser l’économie nationale, a indiqué le ministre des Finances, qui  a par ailleurs fait savoir que ce résultat constitue « l’une des premières étapes, pour autant que ces ressources  sont utilisées par le secteur agricole et qu’il y a la possibilité d’aller au-delà, pour autant que les projets deviennent rentables ».

Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a, de son côté, déclaré qu’au cours de cette réunion, le comité de pilotage a enregistré des avancées significatives dans l’exécution de ces 28 mesures et circonscrit l’évolution de celles-ci dans la mise en œuvre des axes prioritaires, notamment dans le secteur agricole.

Néhémie Mwilanya a, en outre, indiqué que le gouvernement a porté son choix sur secteur agricole étant donné qu’il est porteur  par excellence de croissance. «   Tout était fait pour constituer une banque des données  des acteurs qui sont sur le terrain dans ce secteur, qui avaient besoin d’être appuyés de manière  à ce qu’ils puissent augmenter  leur capacité de production. Cela  consistait à trouver aussi le financement nécessaire à cet appui-là », a dit le directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Ce dernier s’est réjoui de constater qu’aujourd’hui les orientations données par le Chef de l’Etat en la matière commencent à produire de bons résultats ».

Voici les 28 mesures d’urgence

1) la lutte contre la fraude fiscale, douanière dans les secteurs économiques, des télécommunications et des transports ; 2) l’évaluation de la réforme d’institution de la TVA ; 3) la diversification de la production minière en s’appuyant sur les minerais polymétalliques de la région de l’Est (cassitérite, coltan, wolfram), l’or et les terres rares ; 4) le contrôle de la qualité et de la hauteur des investissements réalisés ou en cours de réalisation dans le secteur minier ; 5) la maximisation des ressources internes et externes ;

6) la mise en œuvre de la mesure de performance pour renforcer l’efficacité des agents du fisc et des douanes ainsi que renforcer les sanctions positives et négatives à l’égard de ces agents et opérateurs économiques ; 7) le recouvrement de l’IPR à charge des membres des institutions publiques nationales et provinciales et sur les rémunérations du personnel des entreprises et établissements publics ; 8) le renforcement des contrôles dans les postes frontaliers pour limiter l’exportation illégale des billets de banque et des matières précieuses ;

9) le renforcement et l’encadrement de la fiscalité et la parafiscalité forestière ; 10) la réduction du train de vie des institutions publiques y compris l’encadrement et la rationnalisation des dépenses publiques ; 11) la relance des travaux d’infrastructures et des équipements ; 12) le relèvement du niveau des dépenses d’investissements et de leur taux d’exécution ; 13) l’encadrement et l’appui financier et technique des PME et PMI ;

14) l’évaluation et la poursuite de la réforme des entreprises du Portefeuille ; 15) la création des banques spécialisées telles que banque agricole, banque de crédit immobilier y compris la recapitalisation de la CADECO et de la SOFIDE et la transformation du FPI en banque d’investissements industriels ; 16) l’assouplissement des conditions d’émission des garanties souveraines ;

17) la création de trois zones économiques spéciales y compris l’intensification de la production agricole ; 18) l’accélération du processus de mise en place de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances ; 19) la poursuite des réunions du Cadre Permanent de Concertation Economique (CPCE) ; 20) le respect rigoureux des procédures de passation des marchés publics par la redynamisation de l’ARMP ; 21) la poursuite de l’installation des compteurs à prépaiement pour le recouvrement des factures de consommation d’énergie électrique ;

22) le financement du programme d’électrification rurale ; 23) la relance des activités touristiques ; 24) la mise sur pied d’un train de mesures incitatives en faveur du secteur privé ; 25) la constitution d’un Fonds destiné au financement des études de différents projets à exécuter entre 2016 et 2020 ; 26) l’accélération de l’examen de la loi sur le partenariat Public – Privé (BOT) ; 27) la mobilisation et la canalisation des ressources extérieures ; 28) la certification des réserves minières et des hydrocarbures.

JMNK

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Le président de la République que les congolais s’apprêtent à élire aura du travail à faire. Le pays fait face à plusieurs défis pour son décollage. Dès son entrée en fonction, il devra donner le ton avec un programme tourné essentiellement vers les axes du développement et non vers la consommation politique. Les dix dernières années, le pays a consacré beaucoup de millions à des dépenses politiques abandonnant totalement la vision du développement au moment où l’arrière-pays se meurt chaque jour qui passe. En ce qui concerne la nouvelle province de la Mongala, issue du dernier démembrement territorial, plusieurs défis sont à relever pour faire décoller ce grenier du pays.

Désenclaver la province

Le jour où les Congolais comprendront l’importance du fleuve qui les entoure, ils l’exploiteront minutieusement et iront de l’avant. Alors que beaucoup d’autres pays désirent posséder un si grand fleuve, les Congolais le regardent et se plaignent d’avoir soif et faim. Mongala est traversée d’un bout à l’autre par le majestueux fleuve Congo.  Mal entretenu, il n’est pas balisé. Voilà qui explique trop d’accidents surtout la nuit entre les localités. Aucune compagnie de transport fluvial digne de ce nom sur ce fleuve. On se contente des barges qui transportent des grandes quantités des marchandises au risque et péril des passagers et exploitants.

Pas de route de desserte agricole dans la Mongala. Toutes les anciennes routes se détériorent chaque matin à la grande indifférence de l’autorité provinciale obligée de partager les recettes de l’Etat avec autant d’institutions aussi bien inutiles que budgétivores. Le train y a circulé il y a plusieurs décennies. Le chemin de fer est totalement hors usage. Le train est un véritable luxe que seule une minorité peut s’offrir. Et même là, Mongala a trop peu de pistes viables et dignes d’accueillir un avion. L’agriculture qui procure encore à la population un peu de revenu est totalement manuelle et familiale. Aucune industrialisation. Voilà qui pousse la jeunesse à immigrer massivement vers Kinshasa qui étouffe du jour au jour.

Attirer les investisseurs

Face au manque d’emplois criant dans cette province, le gouvernement qui vient a la lourde mission d’attirer les investisseurs dans divers secteurs dont l’agriculture, l’élevage, la pêche ainsi que l’exploitation minière. En accordant certaines facilités fiscales à certains opérateurs dans l’exploitation du fleuve, Mongala pourrait bien exploiter le fleuve Congo. Avec une foret équatoriale, jamais touchée à certaines localités, l’exploitation du bois est possible ainsi que des projets liés à l’environnement.

Produire de l’énergie

Sans énergie, aucune entité territoriale ne peut se développer. Avec ses potentialités naturelles, la province de la Mongala peut se reposer sur l’énergie hydroélectrique qui pourrait faciliter l’exploitation minière ainsi que la pêche industrielle. L’énergie est d’autant plus importante qu’elle conditionne le reste des projets à mener par les nationaux ou les étrangers.

 

Muntu Bualu