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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Coopération bilatérale, assistance humanitaire en faveur des handicapés et érection d’un immeuble abritant la chancellerie de la République démocratique du Congo à Téhéran, ont fait l’objet de la rencontre entre Johambakash Hassan Zadeh, et  Aggée Aje Matembo Toto, respectivement   ambassadeur de l’Etat Islamique d’Iran en République démocratique du Congo et vice-ministre des affaires étrangères. A l’occasion, l’invitation officielle adressée au Chef de l’Etat Joseph Kabila à l’investiture de son homologue iranien, le 05 Août prochain, à Téhéran. Une rencontre diplomatique riche en rebondissement à impact visible, de la construction du Centre orthopédique, en faveur des personnes à mobilité réduite.

La République Démocratique du Congo s’est engagée à intensifier sa diplomatie agissante à travers les pays frères et respectueux de la souveraineté des Etats. Depuis sa nomination au poste de vice-ministre des Affaires étrangères, Aggée Aje Matembo Toto s’active dans les relations diplomatiques. Chaque jour dans son cabinet de travail, les ballets diplomates s’intensifient.

En accordant l’audience à Johambakash Hassan Zadeh, ambassadeur de l’Etat Islamique d’Iran en République démocratique du Congo, l’hôte d’Aggée Aje Matembo Toto lui a remis l’invitation de son pays, adressée à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République. Le Chef de l’Etat congolais est invité officiellement à l’investiture du nouveau président de l’Iran, le 05 août prochain. Cette invitation fait suite à la bonne coopération bilatérale qui existe entre la République démocratique du Congo et l’Etat islamique d’Iran.

A la suite de cette rencontre entre les deux personnalités, l’ambassadeur Johambakash Hassan Zadeh a indiqué que son pays a, sur le plan humanitaire, construit un centre orthopédique en faveur des Congolais, dont l’inauguration est prévue pour ce lundi 24 juillet. Centre situé non loin de l’hôpital Kalembe Lembe, sur l’avenue qui porte le même nom.

Après les discussions fructueuses sur le plan diplomatique et de la coopération bilatérale, Johambakash Hassan Zadeh, ambassadeur de l’Etat Islamique d’Iran a indiqué, à la sortie d’audience, la nécessité d’évaluer les deux projets que son pays a réalisé en République démocratique du Congo. «Nous avons évoqué des questions sur lesquelles nous devons faire le suivi, pour évaluer les deux projets réalisés, notamment dans le domaine de la santé, par la construction d’une polyclinique déjà opérationnelle, et du Centre orthopédique. Dans notre façon de prendre en charge ou de venir en aide aux nécessiteux, à nos frères handicapés qui ont besoin de pieds et mains orthopédiques, c’est de mettre à leur disposition ce centre orthopédique, dont l’inauguration se fera dans les jours qui suivent », a-t-il indiqué.

Toutefois, la coopération bilatérale République démocratique du Congo et l’Etat islamique de l’Iran est fructueuse. A la même occasion, Johambakash Hassan Zadeh a rappelé la détermination de son pays à mettre à la disposition de la République démocratique du Congo un bâtiment à Téhéran, la capitale, qui abritera la chancellerie de la RDC. Il en va de même des préoccupations soulevées quant à la mise sur pied d’un comité mixte politico-économique entre les deux Etats.

Pour sa part, Aggée Aje Matembo Toto, vice-ministre des Affaires étrangères se dit confiant de la coopération entre son pays et l’Etat Islamique car, dit-il, l’Iran est un pays modèle de développement dans plusieurs domaines, et la RDC entend intensifier cette coopération bilatérale.

Pius Romain Rolland

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A peine désigné par consensus à la tête du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy ne fait pas l’unanimité. Il est contesté dans son propre camps, soit par un membre du gouvernement Tshibala et non des moindres. Il s’agit de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ministre des Relations avec le Parlement. Dans un communiqué signé par Jean-Simon Mboyo, Coordonateur a.i du courant Tshisekediste/CAT, ce Rassemblement courant Tshisekediste dont l’Autorité morale n’est autre que Jean-Pierre Lisanga Bonganga s’oppose de manière catégorique à cette désignation car dit-il, « ce Monsieur n’a ni profil ni charisme ni crédibilité et moins encore le poids politique pour prendre la place attribuée par consensus de toute la classe politique au dialogue de ma CENCO à l’icône de la démocratie congolaise, le Docteur Etienne Tshisekedi.

Par conséquent, le Rassemblement courant Tshisekdiste/CAT annonce à l’opinion tant nationale qu’internationale la mise sur pied d’une Commission préparatoire en vue de l’organisation de son Conclave appelé à prendre position sur les enjeux politique de l’heure.

Quelle mouche a piqué cet enfant terrible de Lemba, jusqu’à désavouer le président du Rassemblement, celui-là même qui a engendré le Premier ministre Bruno Tshibala, dans lequel il gère un portefeuille important ? Sinon, cette attitude ne que fragiliser le Gouvernement.

De son côté, Vital Kamerhe pour lequel le poste de Vice-Président du CNSA est réservé, tient à fixer l’opinion nationale et internationale sur cette situation qui vient, une fois de plus et malheureusement, aggraver la crise politique que traverse la Rdc. « Il vous souviendra qu’en réponse à l’invitation pour prendre part à la première réunion du CNSA, le président national de l’UNC, en sa qualité de chef de la délégation de l’opposition politique au dialogue de la Cité de l’Union Africaine, avait, par sa lettre n°01/DOP/CD/VK/CL/2017 du 03 juillet 2017 signée à l’issue de la réunion de la Composante et approuvée à l’unanimité par tous les membres présents, décliné cette dernière pour violation de l’Accord de la Saint-Sylvestre qui veut que le Bureau du CNSA soit mis en place par consensus entre composantes ayant pris part au dialogue de la CENCO et non par les délégués des composantes au CNSA », indique un communiqué signé le 22 juillet dernier à Walungu, dans la province du Sud-Kivu.

Et de renchérir que tel n’a pas été le cas. Il y a une énième violation de l’Accord du 31 décembre 2016 que l’UNC et son président national ne peuvent cautionner. Dès lors, poursuit le communiqué, l’UNC ne se sent pas concernée par cette décision de mise en place du Bureau du CNSA intervenue le samedi 22 juillet 2017 sous la co-présidence des honorables présidents des deux chambres législatives. Et de rappeler que l’UNC et ses membres restent mobilisés de faire respecter l’Accord de la CENCO, particulièrement la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales avant le 31 décembre 2017.

A la suite de cette position prise par Vital Kamerhe, l’opinion est en droit de savoir, quelle attitude vont afficher les ministres de l’UNC dans le gouvernement Bruno Tshibala, surtout lorsqu’on veut être logique dans sa décision?  Quelle sera la suite des événements ? Est-ce que le CNSA fonctionnera-t-il avec un bureau incomplet ? Telles sont les questions que l’opinion est en droit de se poser.

 

Enfin, le président du Conseil national de suivi de l’Accord  et du processus électoral (CNSA) est connu depuis le week-end dernier. Il s’agit, sans surprise, de M. Joseph Olenghankoy, président du comité des sages du Rassemblement/Kasa-Vubu. Il a été désigné par consensus par les délégués des parties prenantes dans le strict respect de l’Accord politique du 31 décembre 2016. Aussi, les membres du bureau de cette institution d’appui à la démocratie sont connus. Il y a trois vice-présidents : Adolphe Lumanu issu de la Majorité Présidentielle, Vital Kamerhe de l’Opposition politique (sous réserve) et un autre sortira du Front pour le respect  de la Constitution dont les membres se concertent encore. Le Rapporteur provient de la Société civile, qui a promis de désigner son délégué au courant de cette semaine. Tandis que le Questeur proviendrait une fois de plus du Rassemblement aile Kasa-Vubu. Tout juste après sa désignation par consensus, Joseph Olenghankoy a promis de prendre le sens de toute sa responsabilité. « C’est incroyable mais vrai. De manière consensuelle, les grandes personnalités ont porté leur choix sur ma personne. Nous devons continuer notre démarche vers la démocratie et la paix », a-t-il déclaré.

Par sa lettre du 29 mai 2017, le Président de la République, usant de ses prérogatives régaliennes définies à l’article 69 de la Constitution, a mandaté, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, aux fins de faciliter la rencontre de toutes les parties prenantes de l’Accord politique global et inclusif de la Saint Sylvestre. Et ce, dans le but de convier les différentes composantes à s’entendre pour la préparation de la mise en place du CNSA, conformément à l’article 222, alinéa 3 de la Constitution.

Pour Aubin Minaku qui répondait aux questions de la presse, la lettre précisait comme points à l’ordre du jour : la validation des mandats des membres du CNSA, la présentation et l’installation des membres du bureau de cette institution d’appui à la démocratie, l’élaboration du projet de Règlement intérieur dudit organisme, sans oublier la désignation par consensus, du président du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA).

« Nous avons accompli le service qui nous a été demandé. Celui, non des décideurs, mais des simples facilitateurs. A cette occasion, nous félicitons les délégués à ces assises pour avoir transcendé leurs intérêts partisans au profit du bien commun. L’avenir de ce vaste pays exige la juxtaposition des opinions les plus diverses », a-t-il indiqué, avant d’expliquer que l’Accord global et inclusif du 31 décembre 2016 constitue pour le moment, la seule piste susceptible de sortir victorieusement le pays de la crise. C’est dire que le Conseil national pour le suivi de l’Accord est une structure capitale pour les échéances qui pointent à l’horizon. Sa mise en place dans le stricte respect de l’article 222 alinéa 3 de la Constitution, permettra, en concertation avec le Gouvernement et la CENI, de mettre à la disposition du peuple congolais, un calendrier électoral acceptable par tous.

Il a insisté sur le fait que le CNSA ne remplace pas le Parlement. C’est une institution d’appui à la démocratie, chargée de veiller au respect de l’Accord par tous les acteurs publics, et au suivi de sa mise en œuvre en vue de garantir l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées. L’existence du CNSA, étant préalable et indispensable à l’organisation des élections. Or, sur pied de l’article 221 de la Constitution, une institution d’appui à la démocratie ne peut exister, siéger et statuer valablement qu’à partir de sa création par une loi organique. C’est en effet de ce texte, qu’elle tirera son existence légale, son autorité effective et sa compétence.

Et d’inviter le Gouvernement à envoyer, toutes affaires cessantes, à l’Assemblée nationale, la proposition de loi sur le CNSA qui lui avait été transmise pour observation par cette chambre. Cela permettra aux organes délibérants de la voter en priorité, à la session de septembre. Pour le reste, il a invité les citoyens congolais à s’enrôler massivement en vue d’accélérer le processus électoral qui les amènera à choisir librement leurs dirigeants.

Qu’est-ce qui a été fait ?

A cette question, le speaker de l’Assemblée nationale a, concernant la validation des mandats, souligné que sur les 28 membres composant le CNSA, les délégués désignés par leurs composantes, soit 22 présents ont été validés. Au niveau de la Société civile, dit-il, nous avons connu un désistement et la Présidence de la République nous a écrit aujourd’hui même pour nous transmettre un procès verbal concernant le délégué devant remplacer celle qui s’était désistée. Il a aussi été noté que le Rassemblement a présenté six délégués. Or, le Rassemblement connait une scission. Si demain, une autre aile du Rassemblement se décide, et nous le souhaitons vivement, de nous rejoindre dans ce schéma républicain pour organiser des élections transparentes, il est clair qu’il y aura des réaménagements sur la liste proposée par le Rassemblement.

Au sujet de la désignation par consensus du président du CNSA, Aubin Minaku Ndjalandjoko estime puisque nous sommes entrain de mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre 2016, et son arrangement particulier, nous avons tenu à respecter les termes de cet accord. Et de préciser que le Président de la République n’a pas confié un mandat, à mon estimé collègue et à moi-même, pour venir corriger et réviser l’Accord et l’arrangement particulier. C’est pour mettre en œuvre cet accord sur base d’un mandat précis, comme tout mandat en politique. Et donc, dans le respect de l’Accord, les délégués ont insisté pour que le président du CNSA vienne du Rassemblement. C’est ainsi qu’il y a eu un large consensus sur la personne de Joseph Olenghankoy, président du comité des sage du Rassemblement présenté par ses pairs. Une des composantes, à savoir, le Front pour le respect de la Constitution, a souhaité s’exprimer quant à ce, aujourd’hui lundi. La composante a sollicité un temps pour consulter sa base. Une autre composante, à savoir l’Opposition politique, a exprimé qu’elle avait quand même des ambitions pour présider le CNSA, mais, qu’elle attendait l’adoption et la promulgation de la loi organique portant organisation et fonctionnement du CNSA, pour remettre sur table, cette ambition légitime. Et donc aujourd’hui, les délégués au CNSA, ont désigné M. Joseph Olenghankoy.

A propos des postes des vice-présidents, la Majorité présidentielle a présenté son candidat, en la personne du député Adolphe Lumanu. L’Opposition politique a présenté son candidat, en la personne de Vital Kamerhe, avec l’incise qu’elle revendiquerait plus tard le poste de président du CNSA. Quant au Front pour le respect de la Constitution, étant donné que ses délégués ont signé de se prononcer le lundi, nous attendons les candidats de ce front pour occuper le troisième poste de vice-président.

EN ce qui concerne le poste de Questeur, Minaku a rappelé que lors des négociations au Centre interdiocésain de Kinshasa, M. Etienne Tshisekedi avait été désigné intuitu personae, pour cimenter le processus. C’est ainsi qu’il a été accordé au Rassemblement, à l’époque non divisé, un deuxième poste au bureau. A savoir le Questeur. Il s’avère qu’aujourd’hui, Tshisekedi n’occupant plus ce poste, il reviendra à Olenghankoy. Et de préciser qu’il y a deux composantes qui ont posé des questions quant à ce changement de circonstance, par rapport à la questure. Comme pour dire que le poste a été mis en réserve pour qu’au courant de la semaine prochaine, sans violer ni l’Accord ni l’Arrangement particulier, que les délégués puissent eux-mêmes, sous la direction de leur président, trouver une solution idoine.

De même pour le poste de Rapporteur revient à la Société civile, celle-ci a sollicité un peu de temps pour présenter le candidat Rapporteur la semaine prochaine. « Et donc finalement, le travail a été fait. C’est ainsi que le bureau du CNSA a été installé ce jour par le président du Sénat et moi-même, exécutant un mandat du Président de la République ». Il ne reste qu’au bureau mis en place, de finaliser quelques points qui demeurent, que de passer à l’élaboration du projet de Règlement intérieur provisoire du CNSA. « Notre appel ainsi qu’on avait fait en amont, ce qu’il faut rapidement une loi portant organisation et fonctionnement du CNSA. Et il faut rapidement permettre au CNSA d’appuyer le processus électoral de la République démocratique du Congo ».

 

(Lepetit Baende)

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Dans le cadre de la 37ème journée nationale de la presse,  l’Union nationale de la Presse congolaise, UNPC a organisée, samedi dernier, une conférence-débat au Centre des Ressources pour les Medias. L’échange a gravité autour du thème : « les journalistes critiques dans une société juste et pacifique pour des élections libres et transparentes ».  Cela a suscité des préoccupations des journalistes dans l’assistance, au sujet du métier qu’ils exercent et de perspective de leur mutuelle de santé.

Le journaliste est un creuseur d’information, il doit être dans de bonnes conditions pour mieux faire son travail. Après la ronde du professeur  Rigobert Mukeni Lapess et de son homologue  Emmanuel Kabongo Malu dans certaines rédactions, pour en savoir plus sur le fonctionnement ou encore les difficultés rencontrées par les journalistes, il se dégage des doléances : « Nous ne travaillons pas bien, car il y a dans des lieux où il est interdit aux journalistes de filmer. A la rigueur, ils sont même menacés. Or, l’on doit avoir les informations et les diffuser », a relevé une source.  Le souci du Directeur de l’Agence congolaise de presse, ACP était « de savoir comment sortir du monde du coupage auquel les journalistes s’adonnent tant aujourd’hui ».

Le professeur Rigobert Mukeni Lapess a bien voulu s’étendre sur cette question pendante : « Avant de faire disparaitre le coupage, d’abord le salaire doit être revu à la hausse auprès des organes de presse».  Pour sa part, le professeur Emmanuel Kabongo explique, se focalisant sur cette journée et le thème du jour : « le rôle du journaliste pendant les élections, est d’évaluer et non d’accompagner. Les populations reçoivent l’information à travers les journalistes. Ce thème a l’avantage de réveiller la conscience du journaliste pendant les élections, Car tout ce qu’il dit participe à la paix. Tous devront prendre conscience de leur responsabilité patriotique, a-t-il souligné.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnelle, EPSP présent en cette journée, a promis d’également soutenir la mutuelle de santé pour les journalistes.

(Bénie Ongala, stagiaire)

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Participation de la République démocratique du Congo à la 8ème édition des jeux de la francophonie, Abidjan le vendredi 21 Juillet 2017/Ph. Service de presse ministère des sports et loisirs Rdc.

Participation  de la République démocratique du Congo à la 8ème Edition des jeux de la francophonie dans la capitale ivoirienne, Abidjan. La Côte  d’Ivoire accueille du 21 au 30 juillet, les Jeux et le monde francophone. L’objectif est la promotion de la diversité culturelle dans les pays membres de la francophonie.

La délégation congolaise est conduite par le ministre des Sports et Loisirs, Me Papy Niango Iziamay Mushenvula, à la tête d’une forte délégation de 130 personnes composée des officiels dont la représentante personnelle du chef de l’Etat à la Francophonie, Mme Isabelle Machik Tchombé, la ministre  en charge de la Jeunesse, ainsi que celle en charge de la Culture, des techniciens et des athlètes qui vont représenter le pays de Joseph Kabila dans plusieurs disciplines sportives à savoir l’athlétisme, le football, le cyclisme, le judo, la lutte libre, le handisport, le tennis de table et concernant le volet culturel, l’art, la chanson, la sculpture, la peinture, la littérature, la photographie, le vernissage des œuvres en concours culturels, la création numérique, ainsi que la création pour le développement durable seront au rendez-vous des activités en marge des jeux de la Francophonie du 21 au 30 Juillet 2017 .

La délégation de la Rdc est arrivée à Abidjan le jeudi 20 juillet, il était 23 heures lorsque  l’avion transportant la délégation des athlètes congolais a atterri à l’aéroport Félix Houphouët Boiny. Plus de 80 athlètes congolais participent activement aux différentes compétitions, aux côtés de 4.000 jeunes talents participants  aux 8ème jeux de la francophonie afin de ramener des médailles pour la fierté de toute la nation congolaise.

Les jeunes proviennent de 84 Etats et gouvernements de la francophonie. Placée sous les signes de la solidarité, de la diversité et de l’excellence, cette huitième édition ambitionne de s’inscrire dans un projet de développement durable.

Le vendredi 21 juillet au stade Félix Houphouët-Boigny, c’était la  cérémonie d’ouverture des jeux qui était marquée  par de moments uniques de vie, des émotions, des images et des souvenirs indélébiles. Plusieurs personnalités ont participé à la dite cérémonie dont le mot d’ouverture était dite par le Président hôte des événements, le président de la République Alassane Ouattara qui avait à ses côtés  Mme Michaelle Jean, Secrétaire générale  de la Francophonie, ainsi que d’autres dirigeants des Etats membres de la Francophonie. Ont pris part à la cérémonie d’ouverture, les présidents de la République du Burkina Fasso, du Ghana, du Mali, du Niger, du Togo et de  Madagascar.  Pour les dirigeants ivoiriens, le rêve est devenu une réalité du fait que le père de la nation Félix Houphouët-Boigny de son vivant avait  déclarait  que : « …l’histoire des jeux rejoint l’histoire de la Côte  d’Ivoire, initiés en 1984 sous le vocable des jeux de l’amitié à Yamoussoukro. Pour le président ivoirien, c’est donc un retour aux sources et nous en sommes fiers», a-t-il conclu.

Akwaba, ce qui veut dire bienvenue à Abidjan. A cette occasion, 84 ballons symbolisant les pays membres de la Francophonie, les idéaux de paix et de fraternité ont été libérés  dans une ambiance unique marquée par une musique, des feux d’artifices  qui coloraient la francophone cité abidjanaise.

Après la cérémonie officielle d’ouverture des jeux, place maintenant aux différents concours culturels et compétitions sportives pour les jeunes talents du monde francophone. Abidjan s’illumine aux couleurs de la diversité francophone, une belle fraternité qui continue d’écrire son histoire portée par des souvenirs inoubliables.

(Junior Luimbi)

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Dar-es-Salam a abrité, du 21 au 22 juillet 2017 la 19ème réunion du  Conseil des ministres extraordinaire qui regroupe les ministres et responsables en charge des matières politiques, défense et sécurité des pays de la Communauté Économique d’Afrique Australe. La rencontre a connu la participation de 45 ministres des pays membres de la SADC ayant adopté des décisions à soumettre aux Chefs d’État lors du Sommet Présidentiel de Pretoria prévu en août prochain en Afrique du Sud. Au menu des discussions sécuritaires  et politiques de la région, la situation au Lesotho au lendemain des élections législatives et la situation préélectorale, le futur de la MONUSCO pour la RDC. La délégation congolaise était conduite par Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Étrangères et Intégration Régionale.

Gouvernement-CENI-CNSA appelés à se concerter pour un calendrier réalisable

Sur le plan des élections après la visite de travail en Rdc, mars dernier, de la Troïka politique menée par son président, le ministre tanzanien des Affaires Étrangères, le Docteur Augustine Maigadu, accompagné de ses collègues angolais et mozambicains auprès de toutes les parties prenantes,  celle du Comité Consultatif électoral de la SADC à Kinshasa, ainsi que se basant sur l’exposé situationnel du Rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba face aux ministres SADC à Dar-es-Salam sur les difficultés sécuritaires au Kasaï pour l’enrôlement ainsi que les lois essentielles non encore votées, le Conseil des ministres a pris trois décisions dont celle de “juger irréaliste la tenue d’élections en décembre 2017” recommandant aux institutions Congolaises habilitées “d’envisager un report moyennant une information et une sensibilisation du peuple Congolais”.

La SADC a invité la CENI à “publier un calendrier réaliste après modification de la loi électorale et concertation avec le Gouvernement et le CNSA comme le prévoit l’Accord de la Saint-Sylvestre”. Enfin sur ce point, la SADC a décidé la nomination prochaine d’un envoyé spécial en RDC, ainsi que l’envoi du Comité technique et consultatif électoral de son organe pour évaluer les besoins techniques électoraux de la CENI afin d’y apporter son assistance le cas échéant.

Le Gouvernement appelé à penser l’après MONUSCO

Côté sécurité, les ministres ont décidé le “renforcement opérationnel de la brigade d’intervention de la Monusco” qui est en fait la standby force SADC avec des troupes de Tanzanie, d’Afrique du Sud et du Malawi, en y incluant des unités formées dans les opérations spéciales face à la guerre asymétrique que mènent les groupes armés à l’Est de la Rdc. Il a été demandé au Gouvernement de la RDC préparer l’après Monusco par un plan de renforcement des capacités des FARDC et de la police nationale.   En outre, un rappel a été lance aux pays voisins de la RDC non membres de la SADC à respecter leurs engagements souscrits dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour empêcher les incursions armées émanant de leurs territoires. Les ministres SADC ont aussi lancé un appel à l’apaisement et à la non-violence au Kasaï.

Dernier point concernant la RDC, à l’instar de l’Union Africaine lors du dernier Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement tenu à Addis-Abeba du 3 au 4 juillet et de la trilatérale RDC-Angola-Afrique du Sud du 13 juillet à Luanda, le Conseil des ministres de la SADC rejeté les sanctions unilatérales des États-Unis et de l’Europe contre la RDC par la décision “de dénonciation et condamnation des ingérences extracontinentales dans les affaires internes des Etats africains notamment les sanctions ciblées unilatérales contre des personnalités congolaises et appel à ces organisations de les retirer et éviter de prendre des mesures pareilles à l’avenir en privilégiant le dialogue et le respect mutuel”.

Kinshasa satisfait de l’accompagnement positif de la SADC

Chef de délégation de la RDC à ces assises, Léonard She Okitundu s’est dit satisfait des décisions adoptées par le Conseil des ministres de la SADC à présenter aux Chefs d’État lors de leur Sommet en août prochain en Afrique du Sud. Selon lui, la qualité des décisions SADC démontre que la question Congolaise est bien suivie et comprise par les pays-membres de la Communauté dont l’accompagnement positif et respectueux est à louer.  La délégation de RDC comprenait le ministre de la Défense, Atama Crispin, le Conseiller Diplomatique du Président Kabila, Kikaya Bin Karubi, le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le Général Kalume Numbi, ainsi que les ambassadeurs Ngandu chargé de la SADC à la Présidence, Jean-Pierre Mutamba et Béne Mpoko respectivement accrédités en Tanzanie et en Afrique du Sud.

(JMNK)