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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Coup de tonnerre à l’Ecole doctorale évoluant au sein de la Faculté d’Administration des Affaires et Sciences économiques de l’Université protestante au Congo (UPC). A travers une correspondance adressée à M. Ngoy Bolia, recteur de l’Université protestante au Congo, le Professeur Evariste Mabi Mulumba, en sa qualité de  directeur cette Ecole doctorale, a démissionné de ses fonctions. Il dit avoir alerté plus d’une fois et suffisamment à temps, pour évacuer les irrégularités relevées dans le processus conduisant à la défense de la thèse de M. Matata Ponyo Mapon, en rapport avec le respect du règlement académique et de l’Arrêté ministériel portant organisation du 3ème cycle dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo.

Plus concrètement, Mabi Mulumba rappelle que l’Arrêté ministériel n°175/MINESU/CAB MIN/TMF/EBK-RK3/CPM/2015 du 22/12/2015, portant normes d’opérationnalisation des Enseignements du 3ème cycle dans les Etablissements d’enseignement supérieur et universitaire en Rd Congo a été violé dans plusieurs de ses dispositions.

De 1, le professeur cite la durée conduisant à l’obtention du diplôme de doctorat après l’obtention de celui de DEA. Il est relevé ici le non-respect de la durée conduisant à l’obtention du diplôme de doctorat qui doit être de trois (3) ans au minimum et cinq (5) ans au maximum de la date de l’obtention du diplôme de DEA par le doctorant. Le doctorant Matata a obtenu son diplôme de DEA en janvier 2016 à l’Université de Kinshasa et sa défense publique de thèse a été organisée par l’UPC le 3 février 2018, soit après une période de moins de trois ans exigés par l’Arrêté ci-évoqué.

De 2, au sujet de la composition du jury,  l’Arrêté dont il est question stipule que « Le jury de thèse est constitué du promoteur de la thèse, d’un membre du Comité d’Encadrement, d’un membre extérieur au département, d’un membre extérieur à la Faculté, de trois membres extérieurs à l’établissement. Tous les membres du jury doivent être revêtus du grade de professeur, professeur ordinaire ou encore professeur Emérite. Une fois de plus, cette disposition a été violée dans la composition du jury de thèse de M. Matata Ponyo.

Quant au non-respect du Règlement académique (de 3), la proposition de la composition du jury de thèse soumise à la sanction du recteur en date du 17 novembre  2017 a été de l’initiative du seul Doyen de la FASE, sans concertation préalable avec l’Ecole Doctorale ni avec le Conseil de Faculté. Et Mabi de constater que cette proposition irrégulière a été paradoxalement approuvée par le recteur, ce même 17 novembre 2017.

Il est aussi noté l’absence à l’Ecole Doctorale du procès-verbal attestant la finalisation de la thèse du doctorant signé par le Comité d’Encadrement. « Cette démission marque en réalité notre attachement à l’Ecole Doctorale fonctionnant au sein de la Faculté d’Administration des Affaires et Sciences Economiques, en insistant sur la défense qui doit être la nôtre de la crédibilité de l’UPC, de son Ecole Doctorale et des apprenants sortis de son sein », termine le Professeur Mabi Mulumba.

 

L’Avenir

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Conduite par le Vice-président Norbert Basengezi, une délégation de l’Assemblée plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante à laquelle se sont joints le Directeur de la division électorale de la MONUSCO, Monsieur KACOU ASSOUPKE et le Conseiller Technique Principal a.i du Projet d’Appui au Cycle Electoral au Congo (PACEC) du PNUD, Monsieur Bourema Kansaye, a effectué, ce mercredi 14 février 2018, une visite de supervision du travail de consolidation et traitement qualitatif des données au Centre National de Traitement (CNT).

Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’état d’avancement des opérations de détection biométrique des doublons dans le but de respecter l’engagement pris par la CENI quant à la publication, le 06 avril 2018, d’une décision de l’Assemblée plénière qui reprendra les statistiques des électeurs par entités électorales, conformément au calendrier électoral publié le 05 novembre 2017.

20.217.000 fichiers d’enrôlés sont déjà en cours de traitement. Les serveurs puissants du Centre National de Traitement ont la capacité de matcher 150.000 électeurs enrôlés par jour. Pour respecter le délai de 45 jours que s’est fixé la  CENI, l’équipe interne d’informaticiens et administrateurs des bases des données a été renforcée par des adjudicateurs dans l’optique de maintenir un rythme de travail 24h/24.

Dans la pratique, deux adjudicateurs traitent en parallèle un même cas de doublon potentiel pour s’assurer de la qualité de l’analyse. S’il y a avis contradictoire sur un cas d’enrôlement multiple ou d’enrôlement non autorisé(mineur,…), un superviseur qui gère à son tour deux tables de travail (soit 6 à 8 adjudicateurs) tranche le cas. Un adjudicateur peut traiter 480 cas par jour.

Rappelons que la CENI a recouru au logiciel AFIS/ABIS qui permet la détection automatique des doublons potentiels ; la comparaison des empreintes digitales et des photographies à partir de la base des données de l’ensemble des électeurs enrôlés et enfin, la confirmation visuelle ou des doublons détectés à partir de la fiche d’identification de l’électeur‘’F01’’, scannée, qui reprend les données manuscrites qui ont été remplies par le préposé à l’identification au Centre d’inscription lors de l’enrôlement de l’électeur.

Cette visite d’inspection conjointe CENI-MONUSCO-PACEC/PNUD s’inscrit singulièrement dans l’objectif d’assurer la transparence quant à la production d’un fichier électoral pur et respectant le principe d’unicité de l’électeur.

(JMNK)

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Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary est au front dans le périlleux territoire de Djugu pour réconforter la population sur instruction du Président de la République après le massacre d’il y a quelques jours attribué à des groupes non autrement identifié et traqués par les forces de sécurité. Il s’est retrouvé dans ce coin de la République, surtout pour exprimer la solidarité du Gouvernement national aux populations victimes de massacre perpétrés au début du mois de février par des groupes opérant avec des méthodes terroristes.  Décapitation des civiles et forces de sécurité, incendies et pillages, usage des armes blanches et de guerre, port de bandes rouges et occupant plusieurs localités le long du Lac Albert. La paix, rien que la paix, la cohésion intercommunautaire, le renfort des forces de sécurité dans la région et l’assistance humanitaire du gouvernement bientôt, tels ont été des maîtres mots de l’adresse du VPM Ramazani à la population de Djugu.

« Je suis au chef-lieu du territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri. On a travaillé au chef-lieu à Bunia pendant trois jours. Le chef de l’Etat m’a demandé de venir expressément ici à Djugu. J’ai parlé à la population, le message que nous venons de laisser ici c’est la paix. Nous avons dit à la population que tous les coins où il y a encore les assaillants, nous allons instaurer l’autorité de l’Etat », dit-il, avant de préciser que la situation est calme.

Et de renchérir que j’ai terminé ma mission ici, je veux aller à Ruwe et Bule, nous allons encore rentrer pour évaluer la situation au niveau du chef-lieu de la province. La population est déjà contente, parce qu’avec notre présence, c’est quelque chose de positif. Il a reconnu qu’il y a des hypothèses, il y a beaucoup d’informations à notre possession. A Kinshasa, il promet d’animer un point de presse  pour expliquer où nous en sommes et qu’est-ce qu’il faut faire pour restaurer la paix. « Je crois que la paix sera retrouvée dans tous ces coins. On peut parler de la récupération, mais les choses sont claires, il y a des groupes d’assaillants qui menacent les autres à cause des terres, de la jalousie et d’autres aussi s’organisent pour exister. C’est un phénomène qui sera éradiqué dans les tout prochains jours », insiste-t-il.

Pour rappel, la veille, les leaders des communautés Lendu et Hema qui disent être attachés à la cohésion intercommunautaire ont appelé à la paix avant de démentir un quelconque conflit interethnique entre Hema et Lendu au regard du mode opératoire terroriste utilisé par les assaillants qui ont endeuillé les deux communautés récemment.

Mbuji-Mayi termine la formation

Comme à l’ouverture, c’est le vice-ministre de l’Intérieur qui a présidé la clôture de l’atelier de formation de nouveaux cadres territoriaux de l’espace Kasaï, le mardi 13 février 2018, au centre de formation continue d’excellence et de développement de l’Université officielle de Mbuji-Mayi. Après la lecture du rapport final, le gouverneur de province a déclaré que le Kasaï-Oriental se sent honoré d’avoir servi de cadre à ces assises et s’attend à ce que les participants soient à la hauteur de ce qu’ils ont appris.

Le vice-ministre Basile Olongo se réjouit du déroulement de cette formation et rassure que le gouvernement de la République mettra tout en œuvre pour mettre les heureux nominés dans des bonnes conditions de travail.

Soulignons que les cadres de la territoriale ont suivi plusieurs modules. C’est notamment les notions de la décentralisation et la déconcentration, les questions du développement, les élections, la gouvernance sécuritaire, l’élaboration du budget, la gestion des Entités territoriales décentralisées et déconcentrées, la Prévention et la gestion des conflits de pouvoir coutumier. Ils ont reçu les brevets de participation, le drapeau national et les effigies du président de la république, avec promesse de recevoir leurs jeeps 4×4 dans un bref délai. Formation terminée, les Maires, Maires adjoints, les Administrateurs de territoire et leurs adjoints de l’espace Kasaï devraient prendre possession de leurs bureaux dans les 48 heures.

(JMNK)

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Le huis-clos entre les trois présidents

Après Brazzaville en République du Congo le 09 décembre 2017, lors du mini-sommet de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, la République démocratique du Congo a abrité, hier mercredi 14 février 2018, la Tripartite, soit la rencontre entre les présidents de la Rdc, Joseph Kabila Kabange, de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et de la République d’Angola, Joao Manuel Gonçalves Lourenço. Acteurs  importants de la région, ces derniers ont non seulement apporté leur soutien à  leur homologue congolais. S’agissant de l’évolution du processus électoral en Rdc, les trois présidents ont noté la fin des opérations d’enrôlement des électeurs, sur le plan national depuis le 31 janvier 2018, avec plus de 46 millions d’enrôlés, et le début des opérations de nettoyage du fichier électoral afin de déterminer le nombre exact des électeurs. Ce qui permettra l’adoption prochaine par le Parlement de la loi sur la répartition des sièges. Réaffirmant leur profond attachement à la tenue des élections véritablement apaisées, les trois Chefs d’Etat se sont félicités de l’avancée du processus consensuel porté par l’Accord du 31 décembre 2016. Ils ont réitéré l’appel à la retenue à l’égard de toutes les parties prenantes au processus électoral en RDC, lancé lors de la 30ème Conférence des Chefs  d’Etats et de Gouvernement de l’Union africaine tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis-Abeba. Ils ont particulièrement condamné toute tentative d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles.   

(JMNK)

COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LA RENCONTRE ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’ANGOLA ET LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO

 

 

A l’invitation de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo, une rencontre tripartite s’est tenue à Kinshasa, le 14 février 2018, entre Leurs Excellences Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo et Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola.

Cette rencontre fait suite au Mini-sommet de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs tenu à Brazzaville, en République du Congo, entre les trois Chefs d’Etat en date du 9 décembre 2017.

Au cours de la présente Tripartite de la CIRGL de Kinshasa, les Trois Chefs d’Etat ont passé en revue la situation générale dans la région des Grands Lacs, ainsi que le renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo, la République d’Angola et la République du Congo.

  1. Concernant la situation générale dans la région des Grands Lacs

1.1          Les Trois Chefs d’Etats ont souligné l’importance de la paix et de la stabilité de la Région, facteurs propices au développement des Etats et à l’épanouissement des populations respectives. Ils ont relevé l’urgence et la nécessité d’une application sans faille des Déclarations de Nairobi du 12 décembre 2013 et de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Région du 24 février 2013. Pour ce faire, ils en ont appelé à la diligence des Etats de la Région de tenir leurs engagements tant nationaux que régionaux souscrits dans le cadre dudit Accord, en cette cinquième année de sa signature.

1.2          En outre, ils ont fermement condamné les violations graves du Droit International Humanitaire perpétrées dans  l’Est de la République Démocratique du Congo contre la population civile et le personnel de maintien de la paix des Nations Unies par des groupes armés, parmi lesquels les terroristes ADF qui continuent à opérer de manière sporadique dans la région.

Les Chefs d’Etat se sont engagés à mutualiser leurs efforts et ceux de la région afin d’éradiquer les mouvements terroristes en activité dans la région, conformément aux décisions prises lors du Sommet de la CIRGL tenu à Brazzaville.

1.3.        Les Trois Chefs d’Etat ont par ailleurs rappelé l’engagement non encore exécuté de la communauté internationale de délocaliser les FDLR qui sont toujours cantonnés dans quelques contrées de la République Démocratique du Congo.

1.4.        Ils se sont félicités de la pacification de l’espace Kasaï, laquelle permet, de façon progressive, le retour des personnes déplacées et réfugiées dans leurs zones de résidence. A cet effet, ils ont encouragé la collaboration de la République d’Angola par la réouverture de ses frontières pour un retour volontaire et dans la paix des ressortissants congolais ayant trouvé refuge sur son territoire.

1.5.        Les Trois Chefs d’Etat ont salué les avancées réalisées pour ramener la paix en République du Congo, particulièrement dans le Département du Pool, notamment grâce à la signature à Kinkala d’un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités le 23 décembre 2017 entre les parties en présence. Ils ont encouragé les autorités congolaises à persévérer dans sa mise en œuvre.

1.6.        Les Trois Chefs d’Etat ont réitéré leur appel aux acteurs politiques du Kenya à privilégier le dialogue en vue d’apaiser les tensions perceptibles dans ce pays.

1.7.        Les Trois Chefs d’Etat ont condamné la persistance des actes de violence en République centrafricaine qui sont de nature à compromettre les efforts de stabilisation de ce Pays.

  1. S’agissant de l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo

2.1          Les Trois Chefs d’Etat ont échangé sur les progrès accomplis dans le processus électoral en RDC depuis leur dernière rencontre, particulièrement dans la mise en œuvre du calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) prévoyant l’organisation des élections présidentielles, législatives et provinciales au 23 décembre 2018.

Au nombre de ces avancées, ils ont noté la fin des opérations d’enrôlement des électeurs sur le plan national depuis le 31 janvier 2018, avec plus de 46 millions d’enrôlés, et le début des opérations de nettoyage du fichier électoral afin de déterminer le nombre exact des électeurs. Ce qui permettra l’adoption prochaine par le Parlement de la loi sur la répartition des sièges.

2.2          Leurs Excellences le Président de la République du Congo, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO et le Président de la République d’Angola, Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, ont félicité leur Homologue Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la RDC pour la promulgation le 24 décembre 2017 de la loi électorale et de la loi des finances 2018, ainsi que pour les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC dans la prise en charge financière du processus électoral.

2.3          Réaffirmant leur profond attachement à la tenue des élections véritablement apaisées, les Trois Chefs d’Etat se sont félicités de l’avancée du processus consensuel porté par l’Accord du 31 décembre 2016 et ont réitéré l’appel à la retenue à l’égard de toutes les parties prenantes au processus électoral en RDC, lancé lors de la 30ème Conférence des Chefs  d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis-Abeba. Ils ont particulièrement condamné toute tentative d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles.

2.4.        Leurs Excellences Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola ont lancé un vibrant appel à tous les acteurs politiques congolais et ceux de la société civile à se mobiliser en vue de la concrétisation de l’agenda électoral, dans l’unité, le calme et la paix.

2.5          Conscients de l’acuité des défis qui entourent le processus électoral en RDC, les Trois Chefs d’Etat ont réitéré leur soutien aux conclusions de la 30ème  Conférence de l’Union Africaine qui demandent aux Etats membres de conjuguer leurs efforts en vue d’un soutien effectif à la RDC.

2.6.        A cet effet, Leurs Excellences les Chefs d’Etat de la République du Congo et de la République d’Angola ont promis la disponibilité de leurs Gouvernements respectifs à accompagner la République Démocratique du Congo.

  1. Pour ce qui est du renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo, la République d’Angola et la République du Congo

Les Trois Chefs d’Etat ont salué l’excellence de leurs relations et ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les liens de coopération, d’amitié, de fraternité et de bon voisinage qui unissent leurs pays et peuples respectifs. Ils ont réitéré leur attachement aux principes-clés de la Charte des Nations Unies, de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine et du Pacte sur la paix, la sécurité et le développement dans la Région des Grands Lacs, notamment la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, l’interdiction de servir de base pour déstabiliser les Etats ainsi que le respect de la souveraineté nationale.

Au terme de leurs entretiens, Leurs Excellences Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo, et Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola, ont félicité Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, pour ses efforts dans la consolidation du dialogue national en Libye et la sortie de crise dans ce Pays.

Ils ont exprimé leur détermination à accompagner toute démarche tendant à restaurer la dignité des migrants et la stabilité en Libye.

Les Trois Chefs d’Etat se sont félicités des conclusions de la 30ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine tenue à Addis-Abeba les 28 et 29 janvier 2018 sur le thème: « Gagner la bataille contre la corruption: une option durable pour la transformation de l’Afrique ». Cette session a permis la prise des décisions pertinentes sur la réforme institutionnelle de l’Union Africaine, les questions de paix, de sécurité et de développement sur l’ensemble du continent.

Les entretiens de Kinshasa entre les Trois Chefs d’Etat se sont déroulés dans un climat de fraternité et de parfaite compréhension.

Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo a exprimé ses sincères remerciements à Leurs Excellences Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola pour avoir répondu à son invitation.

Les Trois Chefs d’Etat ont convenu de se rencontrer au courant du mois d’avril 2018 à Luanda (République d’Angola), en vue de poursuivre leurs consultations sur les questions d’intérêts communs, la date précise devant être communiquée par la voie diplomatique.

Leurs Excellences Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, Président de la République d’Angola, ont remercié Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo et le peuple Congolais pour l’accueil et l’hospitalité dont leurs délégations ont été l’objet durant les travaux de cette Tripartite.

Fait à Kinshasa, le 14 février 2018

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Selon une dépêche parvenue hier au Journal L’Avenir, l’UNICEF, la FAO et le PAM bénéficient d’une contribution de trois millions de CHF (3 215 000 USD) de la Coopération suisse en RDC afin de poursuivre et d’étendre leur projet de lutte contre la malnutrition chronique dans les zones de santé de Bunyakiri et de Minova dans la province du Sud-Kivu. Etalée sur près de trois ans, cette contribution a pour objectif de contribuer à réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans, ainsi que de subvenir aux besoins nutritionnels de 12 000 femmes enceintes et allaitantes et 12 000 enfants de 6-23 mois.

La première contribution de la Suisse (de plus de deux millions de dollars US) à la première phase de ce projet avait déjà permis d’améliorer, entre 2015 et 2017, l’état nutritionnel de 80 % des enfants de 0 à 23 mois et des femmes enceintes et allaitantes grâce à des interventions directes et multisectorielles de nutrition, sécurité alimentaire, et d’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

La malnutrition chronique touche un enfant sur deux dans la province du Sud-Kivu. Durant la première phase du projet, 11 000 femmes enceintes et allaitantes ont bénéficié de 520 tonnes de super céréales distribuées avec 53 tonnes d’huile végétale par le PAM dans le but de prévenir le retard de croissance chez les nouveaux nés et les nourrissons. 11 500 enfants de 6-23 mois ont reçu 85 tonnes de suppléments nutritionnels à leur repas, leur apportant l’énergie, les micronutriments nécessaires pour une croissance normale. Pour les enfants de 6 à 59 mois qui se trouvaient déjà en situation de malnutrition aiguë modérée, 12 000 ont été pris en charge dans les unités nutritionnelles avec 76 tonnes d’aliments thérapeutiques prêt à consommer. Le PAM a également contribué au volet agricole en fournissant 675 tonnes de vivres à 2 700 ménages agriculteurs afin de les inciter à planter leurs graines plutôt que de les consommer pendant la période de semis.

Par rapport aux interventions directes de nutrition, l’UNICEF a formé et équipé les structures de santé pour assurer le suivi et la promotion de croissance de 8 900 enfants de moins de 5 ans. L’intervention de l’UNICEF a aussi permis à plus de 25 000 enfants de 0 à 5 ans de bénéficier de supplémentation en vitamine A et du déparasitage au Mebendazole ; quelque 11 000 femmes enceintes et allaitantes atteintes, y compris des gardiennes d’enfants (0 à 23 mois) ont reçu des conseils sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant. L’UNICEF a réhabilité 42 sources d’eau et construit deux mini- systèmes d’adduction permettant à 192 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable. Des dispositifs de lavage de mains et d’assainissement ont été construits dans 37 écoles de la zone d’intervention du projet permettant de prévenir les maladies d’origine hydrique.

(JMNK)

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Dans son conseil des ministres du lundi 22 juin 2009, le gouvernement de la République a pris la résolution d’apporter un appui déterminant à la filière technique de l’enseignement. A ce jour, les responsables d’écoles du secteur attendent du concret. Car le principe d’un tel engagement est évoqué dans un contexte où l’enseignement du cycle-court a été supprimé en RD Congo. Pendant ce temps, les instituts supérieurs se muent en universités.

  1. Kitoko Kinitu Nduti Ntoto Camille (dont l’interview suit), responsable scolaire de longue date, est d’avis que l’enseignement du cycle court répondait à un besoin social notamment d’agents d’exécution. Il est le directeur de l’école primaire officielle Kikela à Kikela, groupement de Vua, secteur de Mfidi Malele, territoire de Madimba, district de la Lukaya, province du Bas Congo

L’Avenir : en votre qualité de responsable scolaire, que pensez-vous de la suppression de l’enseignement cycle court par les autorités congolaises ?

Kitoko Kinitu : la suppression de l’enseignement cycle court relève d’une mauvaise procédure. Dans la mesure où, tout enfant n’est pas capable ou n’a pas le quotient intellectuel qui lui permette d’affronter le cycle long ou de poursuivre les études universitaires. C’est ainsi que l’on trouve dans le social, des enfants qui n’ont pas été à l’école mais qui parviennent à apprendre un métier quelque part. Cela étant, l’Etat devrait maintenir les écoles dispensant l’enseignement du cycle court, essentiellement en milieux ruraux. Ceci dans le souci notamment de donner la possibilité aux faibles de se retrouver.

-Par rapport à votre expérience de longue date comme directeur, affirmez-vous qu’il y a eu une enquête préalable pour amener l’autorité à supprimer l’enseignement du cycle court, ou la décision a-t-elle été brusque ?

KK : Je dirais que c’est l’évolution de la science qui a motivé la décision de l’autorité. Donc à mon avis, il n’a pas fallu qu’on en arrive à la suppression de ces écoles. Leur maintien serait favorable à l’épanouissement des faibles. J’insiste en disant pour les faibles.

Il s’observe depuis un temps que nombre d’établissements d’enseignement supérieur s’obstinent à changer de statut, en se muant en universités. L’on n’est plus institut supérieur, l’on veut devenir université. Et dans un contexte où tout le monde veut devenir cadre, c’est l’enseignement de cadres qui prévaut. Ne croyez-vous pas qu’il y ait nécessité pour un pays d’avoir aussi des agentes d’exécution ?

-KK : Il n’y a pas de cadres sans agents d’exécution. Dans l’ordre hiérarchique, tout le monde ne peut être placé au sommet. Il y a d’un côté les forts et, de l’autre, les faibles. Celui qui est moins fort veut garder sa position. D’où, ce n’est pas tout le monde qui a la capacité d’aller à l’université. Mais n’oublions surtout pas qu’il y a des faibles qui travaillent mieux que certains cadres. Il ya donc nécessité que chacun soit considéré au rang où il se trouve.

-Depuis un temps, un paradoxe plane : trop d’université, peu d’emplois. D’où, beaucoup restent au chômage. Quelles sont vos suggestions par rapport à l’enseignement du cycle court ? Y a-t-il lieu d’envisager de réhabiliter cet enseignement dans certains domaines ? Si oui, lesquels ?

-KK : Si le pouvoir gestionnaire pensait à cela, ce serait mieux, afin qu’on puisse réfléchir déjà sur la récupération de ceux qui sont en position défavorable. A défaut du cycle court, l’on peut envisager des centres de récupération. Cela vaut la peine, surtout que l’on observe déjà dans la société tans de débordement et surtout la montée d’une forme de banditisme entretenu par une jeunesse en mal de positionnement social.

(Propos recueillis par Payne)