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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après avoir statué pour les contentieux concernant l’élection présidentielle, et où Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba, Antoine Gizenga et Moka ont été déboutés pendant que Mme Ifoku etb Samy Badibanga et ont été repêchés, la Cour constitutionnelle s’attèle dès ce jeudi autour de 10 heures, à l’examen du contentieux électoral au niveau de la députation nationale.

En effet, sur un total de 15.505 candidatures enregistrées à la CENI, 15.222 ont été déclarées recevables et 283 irrecevables, en raison des candidatures multiples et/ou non-conformes aux conditions d’éligibilité, en application des dispositions des articles 102 de la Constitution, 9,10, 21 alinéa 1, points 1, 3 et 4 et 22 alinéa 1, point 3 de la Loi électorale.

Plus concrètement, sur les 15.505 candidatures déclarées irrecevables, on y retrouve les Candidatures déclarées non conformes au niveau des BRTC: 56 candidatures ; Candidatures rejetées : 102 candidats pour raison de doublons d’un même parti politique au sein de plusieurs circonscriptions électorales ; 106 candidats doublons d’un même parti politique qui se présentent plus d’une fois dans un même parti politique ; 13 candidats rejetés faute de nationalité congolaise ; 3 candidats rejetés pour raison de condamnation ; 3 candidats rejetés pour cas de dissimulation de qualité.

D’autres candidats députés nationaux sont déclarés inéligibles pour détention de la nationalité étrangère : Patrick Bologna (ACO/MP), Henriette Wamu proche de l’UDPS/Tshisekedi, José Endundo (G7), Jean-Claude Baende (MP), Alex Kande (MP), Lambert Matuku Memas (PALU), Vincent Kangulumba (PaLu), Willy Mishiki (Unana), Olivier Endulu (Ensemble), et Nkere Ntanda. Quant aux candidats députés nationaux inéligibles pour condamnation à une peine irrévocable, il sied de citer Fidèle Babala (MLC) et Philipe Undji (MP).

Comme pour dire que tous ces députés déclarés irrecevables seront aujourd’hui devant la Cour constitutionnelle, afin de faire valoir leurs droits, avec possibilité d’être réhabilités par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Il convient de préciser que conformément aux dispositions des articles 27 et 107 de la loi électorale, la Cour constitutionnelle dispose d’un délai de sept jours pour le traitement des recours à l’élection du Président de la République et dix jours ouvrables pour rendre ses décisions à compter de la date de sa saisine, pour l’élection des Députés nationaux.

A la réception des arrêts de la Cour constitutionnelle, la CENI rendra publiques les listes définitives le 19 septembre 2018, en application des articles 27 ter et 108 de la loi électorale.

Pour prendre en compte les modifications apportées par la loi n°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, urbaines, municipales et locales. Il sied de rappeler que  contrairement aux dates préalablement fixées dans le calendrier électoral, le délai des contentieux court du 25 au 31 août 2018 pour l’élection du Président de la République, et du 25 août au 11 septembre 2018 pour celle des Députés nationaux.

JMNK

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Il est porté à la connaissance de toutes les parties ayant saisi la Cour constitutionnelle en contestation de la décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante «CENI» publiant la liste provisoire des candidatures aux élections législatives, ainsi qu’à la CENI, que la Cour constitutionnelle tiendra ses audiences publiques dans ces causes le jeudi 06 septembre 2018 à 10 heures précises, dans les différentes salles d’audiences au Nouveau Palais de Justice, sis au croisement des avenues Pumbu et des Bâtonniers dans la commune de la Gombe.

A cet effet, les parties concernées ainsi que la CENI sont tenues à comparaître à ces audiences.

Fait à Kinshasa, le 05 septembre 2018.

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Près de 9 mois après le début de l’instruction de l’affaire opposant le Ministère public à 36 prévenus Kamuina Nsapu/aile de Kinshasa, lentement mais sûrement, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe qui siège en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, est en train d’atterrir. Raison pour laquelle il se propose de boucler cette phase pré-juridictionnelle par la visualisation de la vidéo de deux prévenus, suivie de la réaction des différentes parties au procès. Et ce, avant que le Tribunal n’accorde une ou deux semaines à ces parties, notamment la défense pour qu’elle prépare les plaidoiries, au Ministère public les réquisitoires et aux parties civiles les conclusions.

Hier devant la barre, le TMG a visualisé les vidéos  des prévenus dont Mazanga Mazarin, Kanyenga Dikuba Kuba, Kasonga Mukala Djibril et Mputu Ali, le présumé scarificateur et l’un des précurseurs du mouvement terroriste Kamuina Nsapu à Kinshasa. Comme leurs précurseurs, tous ces prévenus ont rejeté même les vidéos qui sont à leur avantage. Etant poursuivis pour plusieurs infractions, ils ne veulent pas prendre le risque d’accepter la moindre des choses, pour ne pas donner les arguments au Tribunal qui n’aura d’autre choix que de les condamner. Une mauvaise stratégie, lorsqu’on sait qu’ils peuvent aussi bénéficier des circonstances atténuantes, au regard de leur coopération avec le Tribunal.

Une grande surprise lors de ce procès, c’est la visualisation de la vidéo après l’attaque du marché central. Là-dedans, on y voit un policier gisant à terre et transporté probablement à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Mamayemo, dans un pousse-pousse. L’émotion était visible dans la salle, même si les principaux concernés dont Ben Tshimanga, Christian Mukadi et Kalewu exigent des preuves vidéo qui démontrent que ce sont eux qui ont participé à cette attaque.

Pour Me Dieudonné Okola, l’avocat du prévenu Kasongo, son client n’y est pour rien. « On lui a posé une question par rapport à l’attaque de la prison de Makala, des différentes commissariats de la Police et au moment de la commission de l’infraction, il était déjà arrêté depuis le mois de mars et on ne sait pas par quel bâton magique il est allé commettre les infractions », dit-il, avant d’ajouter que l’OPJ estime que ce qu’il a dit ce n’est pas la vérité, c’est à lui de nous amener une preuve contraire. A la question de savoir, pourquoi alors le prévenu ne reconnait pas sa vidéo ? La défense répond que d’entrée de jeu, le prévenu avait reconnu la vidéo. Mais ce qui a posé problème, c’est le fait qu’il avait déposé en Tshiluba, mais on ne sait pas qui a interprété la même vidéo en Lingala.

Invité à réagir à l’issue de ce procès, le Bâtonnier Mbere, avocat de la défense a expliqué qu’il ne faut pas confondre la vidéo qui a été projetée à un film. Et d’ajouter, lorsqu’il y a des atrocités, des crimes, la presse et les OPJ viennent après. C’est qui est vrai, il y a eu mort d’hommes en plein grand marché et l’assassin ne peut pas se retrouver sur place. C’est une pièce que la partie civile Okala Nzola a versé au dossier. « Ne vous attendez pas de voir les images des incriminés là-bas. C’est un argument qui ne tient pas debout », rétorque-t-il.

Et de renchérir que la visualisation des images, ce n’est qu’une petite étape dans l’instruction juridictionnelle. Mais bien avant, on a scruté les procès-verbaux, il y a eu audition des témoins, il y a eu les commentaires  sur les relevés téléphoniques, maintenant ce sont les images. Toutes ces preuves viennent  pour que le Tribunal se fasse une idée pour condamner ou acquitter.  En matière pénale, explique-t-il, les parties au procès peuvent amener toutes sortes des preuves qui sont laissées à l’appréciation souveraine du juge. En d’autres termes, c’est le juge qui condamne et acquitte et les autres parties amènent de la matière.

Et le Bâtonnier de paraphraser le président du tribunal qui a dit qu’aujourd’hui jeudi, nous allons terminer  avec Mputu et il va répondre à certaines demandes des parties prenantes. « Après une longue instruction de 9 mois, on suspend pour une ou deux semaines, pour que les parties préparent les plaidoiries, le Ministère public les réquisitoires et les conclusions pour les parties civiles. Je crois que jusqu’à ce stade, la partie civile Rdc est heureuse », martèle-t-il.

JMNK

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La République Démocratique du Congo avait accueilli du 16 au 19 août 2018, la mission de solidarité et de plaidoyer qui résulte de l’engagement soutenu des différentes institutions régionales et internationales afin d’unir leurs actions en vue de promouvoir la participation politique des femmes dans les instances de prise de décisions et les processus de paix.  La mission était conduite par Mme Catherine Samba Panza, ancienne chef de l’État de transition de la République Centrafricaine et co-présidente de FemWise-Africa, accompagnée de l’Ambassadrice Liberata Mulamula, ancienne Secrétaire exécutive de la CIRGL, toutes deux membres du Comité consultatif de la plateforme des femmes de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité en RDC et la région des Grands Lacs. Une initiative qui a été saluée par tous et considérée comme une excellente occasion de plaider pour le statut des femmes en RDC en général et en particulier pour leur participation pleine et entière au processus électoral et aux initiatives de renforcement de leurs capacités en matière de leadership.

Dans un communiqué final rendu public hier mercredi 05 septembre 2018, cette mission a livré un message de paix et de solidarité qui entre dans le cadre de la sensibilisation de ses interlocuteurs sur l’association des femmes et des jeunes aux efforts de prévention et de résolution de conflits.

Quant au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, la mission conjointe de solidarité note avec satisfaction les dernières évolutions dans le contexte sociopolitique de la RDC, notamment les avancées enregistrées dans le cadre du processus électoral en rapport avec les dispositions de la Constitution. Quant à la faible participation des femmes dans ce processus électoral, la mission a relevé des obstacles d’ordre sociologique, culturel, juridique et financier qui mériteraient des actions concrètes de la part du législateur. À cette fin, elle affirme que la prochaine législature devrait envisager des réformes en vue d’assurer la mise en œuvre des textes normatifs et des mesures discriminatoires positives envers les femmes et les minorités.

Quid de la machine à voter et de la situation sécuritaire en RDC

La mission a par ailleurs relevé, entre autres, les préoccupations relatives au vote électronique. À ce sujet, la délégation a encouragé la CENI et les acteurs politiques à poursuivre les échanges afin de dégager un consensus. De même, elle a exhorté la CENI à continuer de promouvoir la sensibilisation et l’éducation civique. La mission a également noté le rôle primordial des médias dans l’avancement de la cause féminine et a appelé ces derniers à redoubler d’efforts pour que la voix des femmes soit davantage entendue.

La mission a noté les défis sécuritaires et humanitaires qui se posent à la RDC et à la région des Grands Lacs, ainsi que les répercussions des conflits sur les femmes, notamment en milieu rural. Les femmes continuent de se heurter à de graves problèmes de survie et de pesanteurs sociales et culturelles. Ainsi, la mission de solidarité a exhorté les acteurs moraux à continuer de participer aux efforts de paix et a engagé les autorités politiques et juridiques à prendre des mesures en vue d’améliorer les conditions de vie des femmes. Elle a de ce fait souligné qu’il fallait renforcer les capacités des femmes et des jeunes au niveau local pour leur permettre de mieux prendre conscience de leur rôle en tant qu’acteurs de transformation.

La mission satisfaite de l’accueil 

La mission a exprimé sa profonde gratitude et reconnaissance au Gouvernement de la RDC pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé, particulièrement à l’endroit de la Ministre du Genre, de l’Enfant et de la Famille, Mme Chantal Safou Lopusa, membre du Comité consultatif de la Plateforme des femmes pour le suivi de l’Accord-cadre. Elle remercie également ONU-Femmes et la MONUSCO de l’appui considérable qu’elles ont apporté à la délégation et des échanges fructueux que la délégation a eus à son arrivée avec Mme Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général et cheffe de la MONUSCO.  La mission a exprimé sa profonde reconnaissance pour l’enthousiasme et l’engagement des femmes congolaises et a promis de poursuivre ses efforts de plaidoyer en faveur de la participation des femmes congolaises et de toutes les femmes de la région des Grands Lacs à la vie politique et aux processus de paix.

De noter que durant leur séjour en RDC, les membres de la mission ont rencontré plusieurs hauts représentants, notamment le Président de l’Assemblée nationale, le Vice-Premier Ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité, la Ministre en charge du Genre, de l’Enfant et de la Famille et le Ministre d’État en charge de la justice assurant l’intérim du Ministre des affaires étrangères. Ils se sont également entretenus avec le Vice-Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les femmes politiques et des représentants de la société civile et des partis politiques, des notables religieux, des chefs traditionnels et des représentants de l’Équipe de pays des Nations Unies. Ils ont également été reçus par la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MONUSCO.

Les recommandations de la mission seront présentées aux chefs d’État et de gouvernement à la neuvième Réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre, qui se tiendra en octobre 2018, et seront également communiquées séparément à l’Union africaine et aux instances gouvernantes de la CIRGL. Entretemps, un plan de mise en œuvre des recommandations sera élaboré par une équipe conjointe technique composée de représentants du Bureau de l’Envoyé spécial, de FemWise-Africa, de la CIRGL et d’ONU-Femmes pour favoriser la participation politique des femmes à court et long terme.

Bernetel Makambo

par
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A l’instar de tous les autres Etats-parties au statut de la Cour pénale internationale (CPI), la République démocratique du Congo a également commémoré, ce mercredi 05 septembre 2018, les 20 ans du Statut de Rome, traité fondateur régissant la CPI. A cet effet, le ministère des Affaires étrangères et le bureau de la CPI en Rdc ont conjointement organisé à Kinshasa, une conférence de haut niveau autour du thème : « 20 ans du Statut de Rome : bilan et perspectives ».

Deux temps forts ont ainsi marqué cette activité de grande envergure. Pour un premier volet, il y a eu deux mots de circonstance, d’abord de la représentante du bureau de la CPI en Rdc, puis du vice-ministre des Affaires étrangères en charge des Congolais de l’étranger, M. Agée Matembo.

Dans sa seconde partie, cette journée de commémoration a connu trois interventions magistrales. C’est M. Luzolo Bambi Lessa, le conseiller du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption et point focal de la CPI en Rdc, qui a ouvert le bal. Notamment avec le sous-thème : « La coopération entre la CPI et la Rdc : bilan et perspectives ». Dans son développement, le ministre honoraire de la Justice a expliqué à l’assistance les expériences de la coopération entre la CPI et la Rdc à partir des conflits armés. Il s’est également appesanti sur la nécessité de renforcement de l’efficacité de la CPI, rappelant que la Rdc a ratifié le Statut de Rome depuis 2002 afin de lutter contre l’impunité.

Le deuxième exposé présenté par le professeur Baruani Saleh, doyen de la faculté de droit de l’Université protestante au Congo (UPC), était axé sur « L’application du Statut de Rome en droit congolais : bilan et perspectives ». Il a rappelé l’impact qu’il y eu en Rdc après sa signature du Statut de Rome. Le prof Baruani a également parlé du ressaisissement de l’application du Statut de Rome en République démocratique du Congo, car les matières y afférantes relevaient autrefois des juridictions militaires. Voilà pourquoi, estime-t-il, parmi les défis majeurs auxquels la Cour pénale internationale est confrontée, il y a le renforcement des capacités des magistrats civils en matière de répression.

Aussi, cet estimé juriste congolais soutient que le respect des droits des victimes et des témoins constitue un enjeu capital pour un bon fonctionnement de la CPI. Cette journée de commémoration des 20 ans du Statut de Rome s’est clôturée par l’intervention d’un juge à la CPI, M. Antoine Mindua Kesia-Mbe. Ce dernier a développé le sous-thème : « 20 ans du Statut de Rome : bilan et perspectives ». Il a commencé par expliquer l’historique de la CPI. Et il a insisté sur le fait que la CPI est d’abord une cour de dernier ressort et complémentaire aux Etats, et elle a un pouvoir limité.

Et 20 ans après, a-t-il fait savoir, la CPI a été saisi sur 26 affaires, 32 procès et a rendu 6 verdicts, 8 condamnations et 2 acquittements. Il a expliqué aussi qu’actuellement trois affaires sont en cours devant la CPI, dont deux concernent la République démocratique du Congo. Notamment, celle de Thomas Lubanga et de Germain Katanga. Le juge Antoine Mindua Kesia-Mbe se réjouit que la lutte contre l’impunité ait significativement évolué, bien que beaucoup reste à faire. Il a par ailleurs pour l’intégration au Statut de Rome des Etats-Unis d’Amérique et d’autres pays siégeant au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Au chapitre des défis à relever par la CPI pour poursuivre à bien son mandat, il a indiqué que la cour doit dire le droit, mais dans un environnement hautement politisé. Aussi, la CPI ne dispose pas de force coercitive. Il y a aussi des défis par rapport à la coopération avec les Etats-parties, a signifié le juge Mindua. Notamment, concernant la contribution et la non-exécution des mandats d’arrêt, allusion faite à la situation du Président soudanais, Omar El Bechir. Voilà pourquoi, a-t-il recommandé que la CPI doit développer une coopération fluide avec les Etats-parties pour divers besoins.

Il a par ailleurs nié que la CPI n’est pas essentiellement tournée vers l’Afrique. Un autre défi que la CPI doit relever, selon lui, c’est la réparation des victimes en cas de condamnation. Pour lui c’est une grande avancée en droit criminel international, une première dans l’histoire.  Et il a épinglé qu’il existe un fonds pour assurer ces réparations en Rdc, qui est alimenté par les Etats-parties. « Les vices contre lesquels la CPI a été créée persistent… La CPI a besoin des moyens financiers, diplomatiques et humains », a déclaré le juge à la CPI Antoine Mindua Kesia-Mbe.

Lepetit Baende

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Les us et coutumes protocolaires d’une visite d’Etat ont été observés ce mercredi 5 septembre au grand palais du peuple de Beijing, à l’occasion de la réception du Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, par son homologue chinois, Xi Jinping.

Après avoir reçu les honneurs dus à son rang, le président Denis Sassou-N’Guesso a communié avec le peuple chinois, avant de se retrouver en compagnie de son hôte, Xi-Jinping, dans un autre décor, toujours au grand palais du peuple de Beijing.  A cet effet, le chef de l’Etat congolais a salué l’initiative chinoise « de la route et de la ceinture » bénéfique pour l’Afrique.

La partie protocolaire, par la suite, a fait place au déroulé des allocutions. Ainsi, dans son propos, le président Xi Jinping a remercié son invité, le président Denis Sassou-N’Guesso pour cette énième visite en Chine ; une visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale et d’amitié entre la Chine et le Congo et dans  le cheminement de celle effectuée en juillet 2016, par le congolais Denis Sassou-N’Guesso, au cours de laquelle le partenariat stratégique globale a été signé entre les deux parties. Dès lors, a rappelé le président chinois, la Chine travaille avec le Congo dans la mise en œuvre de divers projets.

De son côté, le président Denis Sassou-N’Guesso, qui est à sa 5ème visite d’Etat en Chine, s’est dit très touché par la marque d’accueil et d’hospitalité réservée à la délégation congolaise.  Denis Sassou-N’Guesso, par la suite,  s’est réjoui de la tenue victorieuse du 19ème congrès du parti communiste chinois, qui a débouché sur la réélection de Xi-Jinping à la tête de l’Etat chinois. De même, il  a salué l’initiative chinoise «  la Ceinture et la Route ». En effet, cette initiative, lancée par le président Xi Jinping, constitue une nouvelle forme de coopération mutuellement bénéfique pour la Chine et ses partenaires africains, qui jouissent d’une forte complémentarité.

Ayant pour objectif de bâtir un réseau de commerce et d’infrastructures reliant l’Asie à l’Europe et à l’Afrique, l’initiative “la Ceinture et la Route” est une plate-forme ouverte et inclusive.

A l’évidence, la rencontre des deux personnalités a abouti à la signature de 4 accords de coopération économique et technique entre la Chine et le Congo, en l’occurrence, le don de 26 milliards de CFCA accordé par la Chine au Congo, l’accord de coopération économique et technique ; un accord de coopération en vue d’éviter une imposition et de prévenir l’évasion fiscale, ainsi que l’accord cadre pour le développement de la zone économique de Pointe-Noire.

Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo

 

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L’ambassadeur de la République démocratique du Congo en Chine, Jean-Charles Okoto, dont la qualité du travail n’est plus à démontrer, doit s’estimer heureux. L’homme a été encensé, avec raison par le Premier ministre, Bruno Tshibala, en visite officielle en Chine.

« L’importance de la Chine dans le monde, signifie que la première ambassade de la Rdc dans le monde, c’est celle qui est bien gérée par Jean-Charles-Okoto», a déclaré, Bruno Tshibala qui s’exprimait lors d’une audience qu’il a eue avec l’ambassadeur Jean-Charles Okoto.

En séjour en Chine dans le cadre du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, Bruno Tshibala a été reçu hier dans les après-midi, en tête-tête, par le président chinois Xi Jinping. Une rencontre au sommet qui témoigne de la bonne santé des relations bilatérales Chine-RDC, se félicite-t-on dans les milieux diplomatiques congolais.

Accompagné de quelques membres de son gouvernement, notamment le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Défense nationale, des Mines, du Portefeuille, des Médias, le chef de l’exécutif national congolais a fait le tour des locaux de l’ambassade de la Rdc en Chine. Une organisation à la limite irréprochable qui ne l’a pas laissé sans commentaire. « Monsieur l’ambassadeur, je suis très satisfait du standing de notre ambassade et du travail que vous faites ici», a encore lâché le Premier ministre, qui n’a pas tari d’éloges au savoir-faire de Jean-Charles Okoto, également ancien ministre des Affaires étrangères à l’époque de feu président Laurent Désiré Kabila.

« Je suis honoré par cette visite, la toute première d’un Premier ministre congolais depuis que cette chancellerie a été créée », a, son tour réagi, le chef de la mission diplomatique de la RDC en Chine.

Pour ceux qui suivent de très près la situation économique internationale, le Premier ministre, Bruno n’a pas eu tort  de positionner l’ambassade de la RDC en Chine au rang le plus élevé, cela compte tenu de la place qu’occupe ce pays de l’Asie de l’Est dans le concert des Nations, aussi du volume important  de ses investissements en Afrique. Notamment dans le cadre de l’Initiative la « Ceinture et la Route ».

Evidement, des enjeux internationaux et régionaux qui n’échappent pas à l’ambassadeur Jean-Charles Okoto, d’autant plus, affirment certains témoins sur place, qu’il est au four  et au moulin, en train de porter haut la voix de la Rdc dans tous  les salons diplomatiques. Objectif : attirer beaucoup plus d’investissements en Rdc. C’est dans cette optique qu’il a inauguré il y a quelques mois, une représentation économique de l’ambassade dans la ville chinoise de Qingdao.  L’œuvre est un succès, à en croire un investisseur chinois qui envisage monter une usine de fabrication des chaussures en Rdc.

Soulignons que le Premier ministre Bruno Tshibala a pris part active aux deux jours du Sommet Chine-Afrique, les 3 et 4 septembre. Lors de l’ouverture des travaux, le président chinois Xi Jinping a annoncé, comme c’était d’ailleurs le cas il y a trois ans en Afrique du Sud, une enveloppe de 60 milliards USD pour accompagner le développement de l’Afrique dans les secteurs prioritaires tels que : les infrastructures, l’agriculture, l’industrialisation, l’Energie …

Tout compte fait, en l’espace de 10 ans, l’Afrique aura bénéficié, dans le cadre de ces deux sommets,  d’une aide financière de 120 milliards USD. Signe que la Chine est résolument engagée aux côtés de l’Afrique pour l’accompagner dans son processus de développement, nonobstant des critiques qu’elle essuie  de la part de certains médias occidentaux  qui n’hésitent pas à comparer l’aide financière chinoise en Afrique à une forme de colonisation, à peine voilée. Des allégations rejetées en bloc par tous les dirigeants africains présents au Sommet de Beijing. « L’aide financière chinoise est une opportunité pour le développement de l’Afrique », ont-ils au contraire affirmé.

JMNK/Cyprien Kapuku