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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le meeting tant attendu de l’opposition a tourné court. Il s’est soldé sur un constat d’échec au regard de la faible mobilisation des sympathisants et de la promesse de dévoiler le candidat unique de l’opposition à la présidentielle. Est-ce la preuve d’un essoufflement de la lutte ? Ce qui est sûr, c’est que la population n’a pas répondu à l’appel du mensonge et des discours illusionnistes. Elle a préféré vaquer à ses occupations habituelles du week-end. C’est donc une défaite cuisante, un fiasco retentissant pour ces valets des puissances néocoloniales  après une propagande inefficace contre le processus électoral, vilipendant maladroitement le pouvoir en place. Ils s’attendaient à une véritable marée humaine. Au contraire, le samedi 29 septembre, le lieu du meeting était quasi-désert pour ce collectif d’opposants qui se prenait pour le feu Etienne Tshisekedi. Ils pensaient drainer  la moitié de la population kinoise à leur cause ; seuls une centaine de kulunas et un groupuscule de motocyclistes, communément appelés « Wewa » ont répondu à l’appel.

Comme prévu, la branche de l’opposition politique soumise à l’impérialisme a tenu son meeting le samedi 29 septembre. La rencontre a eu lieu sur le terrain faisant face à l’avenue de l’enseignement sur laquelle se sont installés depuis un certain temps les sièges des différents partis politiques.

Cette fois, il n’y a eu aucune tentative conséquente de débordement ni de casse. Il faut croire que les leaders de l’opposition ont enfin compris que les tentatives d’insurrection à la faveur des meetings autorisés sont vouées à l’échec. La timide tentative de Jean-Bertrand Ewanga de conduire une bande vers la CENI a rencontré une indifférence totale dans le public.

Ce rendez-vous était annoncé avec fracas comme un moment fort de la croisade de l’opposition vers la conquête du pouvoir. Dans cette course, le 29 septembre 2018 devait représenter le moment de la concrétisation de l’unité des leaders de l’opposition, tant vantée mais jamais réalisée. Cette unité devait, nous disait-on, conduire à la fin du régime politique né le 17 mai 1997 par l’entrée de M’zee Laurent Désiré Kabila  à Kinshasa.

Le public et la classe politique attendaient donc de connaître le nom de celui qui ferait face, pour le compte de l’opposition, au candidat du FCC, le PPRD Emmanuel Ramazani Shadary.

Le meeting annoncé pour 10h00 n’a pu démarrer qu’après 15h00. Comment ce retard s’explique-t-il ? Il fallait d’abord résoudre la plus élémentaire question de protocole.  Quel devait être l’ordre d’arriver des leaders/rivaux ? À trois mois des élections du 23 décembre 2018, les auto-proclamés « leaders intelligents » en sont encore à se disputer sur des questions de préséance. Dans ce milieu, intelligence ne rime point avec sagesse, semble-t-il ? Suivant la mode des chanteurs musiciens kinois, chacun voulant jouer à la vedette la plus désirée, tenait à être le dernier à entrer en scène, question de se voir applaudir par le public et bien évidemment les rivaux. Le meeting avait donc, dans le secret espoir des uns et des autres, une fonction de plébiscite, chacun espérant sortir de la rencontre avec le titre de candidat commun de l’opposition. Sans répondre à  l’équation du choix définitif, la question entraina un retard de 2 heures et demie sur l’horaire annoncé.

Lorsque notre monde se mit enfin d’accord, Martin Fayulu accepta le sacrifice de monter le 1er sur l’estrade dressé pour l’occasion, suivi de Adolphe Muzito et Pierre Lumbi.

Alors que dans les réseaux sociaux, les propagandistes de service annonçaient, sans sourire, 1 million de participants sur une place mesurant moins de 6 hectares, les observateurs ont constaté que l’esplanade était désespérément vide aux ¾. À moins que l’on me fasse la démonstration contraire, je soutiens que, en ce samedi 29 septembre, cette esplanade était occupée, tout au plus, par 6 à 7.000 personnes. Il est vrai que cette assistance soulevait un bruit infernal fait des chansons et d’insultes de toutes natures.

Félix Tshisekedi, leader de l’UDPS aux multiples diplômes contestés, arrivera le dernier, alors que le controversé Kamerhe entendait encore l’assistance lui reprocher ses trahisons du passé et exiger de l’homme de l’UNC un engagement plus sincère. Fayulu, usant des expressions extrémistes dont il est coutumier, s’exprima dans l’indifférence et un certain mépris des leaders et des militants des autres partis présentés comme alliés.

Que retenir sur le fond des discours ? Absolument rien de neuf. La plongée dans l’hypocrisie demeure la ligne stratégique de base de ce groupe foncièrement soumis à l’ancienne colonie. Une fois de plus, les présents comme les absents ont affirmé haut et fort leur détermination à aller aux élections ainsi que leur adhésion au calendrier électoral de la CENI. Sauf que, immédiatement après cet engagement démocratique, ces compatriotes, qui manifestement demeurent dans l’ambiguïté, ont assorti cette acceptation des élections des conditions qui anéantissent toute avancée démocratique.

Le but annoncé de la manifestation était de proclamer l’unité de l’opposition. Malgré les masques et les sourires sur l’estrade, les slogans et les chansons dans le public, personne n’a été dupe. Les gens que s’acharne à organiser le Belge Didier Reynders et que finance Moise Katumbi depuis Bruxelles, demeurent profondément divisés.

Vital Kamerhe s’estime le mieux préparé à la fonction puisque se jugeant plus intelligent, mieux formé et plus expérimenté. Félix Tshisekedi, lui, ne cesse de mettre en avant sa prétendue emprise sur les foules de Kinshasa. Dans le même temps, l’outsider Martin Fayulu n’accepte pas les prétentions de ces deux précédents.

Depuis Bruxelles, nous apprenons que Jean-Pierre Bemba, qui refuse de jeter définitivement l’éponge, tolère difficilement à la fois l’idée de voir le « Grand Congo » dirigé pour la troisième fois par un homme originaire de l’Est, donc Vital Kamerhe ou alors par une personnalité à la culture douteuse, laissant ainsi penser à Félix Tshisekedi. Des sources crédibles annoncent la fin des subventions accordées généreusement, jusqu’ici, par Moïse Katumbi.

À analyser les choses d’un peu plus près, l’idée de l’unité de l’opposition, très populaire dans les rangs des militants, s’avère difficile à concrétiser au niveau des leaders que rien de solide sur le plan programmatique, philosophique ou idéologique ne réunit. La seule haine de Kabila ne constitue pas un ciment suffisamment fort.

Voilà ce qui explique pourquoi l’opposition a été incapable de tenir sa promesse d’annoncer à la Nation, ce 29 septembre, l’identité de la personne qui va porter ses couleurs à la présidentielle du 23 décembre 2018.

KM/NM/CP

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La coalition des partis politiques membres de l’Opposition radicale était en meeting populaire le samedi 29 septembre dernier sur la Place Triomphale dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa.

Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Jean-Pierre Bemba (en séjour à l’étranger) et Moïse Katumbi (en fuite en Belgique), sont là ces leaders de l’Opposition organisateurs de cette rencontre populaire. Bien que Kimbuta ait pris acte, une chose est vraie, les bruits dans les réseaux sociaux, les publicités dans certains médias, les tracts, les sensibilisations porte-à-porte, n’ont rien apporté au vu du nombre des militants qui ont répondu présents à ce meeting de l’Opposition.  Prévu à 10 heures, cette rencontre a dû attendre jusqu’à 15 heures, pour commencer. Ceci pour la simple raison que « la place triomphale n’était pas encore pleine ». D’où, il fallait changer le programme. Tout en invitant les militants d’investir le lieu, chaque leader est venu à sa manière, escorté par ses sympathisants pour atteindre le podium. Et le dernier à arriver fut Félix Antoine Tshisekedi, préférant d’abord prendre part à une matinée politique organisée par son parti à Limete. Et il fallait attendre longtemps pour que celui qui se veut déjà candidat commun de l’Opposition arrive, afin de commencer le meeting. Qu’à cela ne tienne, l’Opposition politique n’a pas rassuré : des messages creux, du déjà vu, du déjà entendu, du déjà fait, … Mais avec la grande spécialité, celle des injures à l’endroit des dirigeants des institutions de la République. Des militants mal formés par leurs leaders, proférant des insultes contre les agents de la Police Nationale Congolaise, qui ont pourtant bien fait leur travail d’encadrement.

Toujours pas de candidat commun !

« L’humiliation ne tue pas », dit-on. C’est par ailleurs ce que les 4 candidats présidents de la République issus de l’Opposition congolaise sur les 7 leaders présents démontrent à l’ensemble des Congolais consciencieux qui n’attendent que les élections, ce 23 décembre 2018. Ils ont réaffirmé leur volonté de participer aux élections de décembre, mais l’extravagance persiste. Chaque candidat de l’Opposition continue de présenter son programme en tant que candidat, mais aucun ne pense à l’unité de cette opposition en termes d’un seul candidat de cette famille politique pour les élections de la fin de l’année.

Ils ne veulent pas de la machine à voter, moins encore du fichier électoral audité par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), alors qu’on est à quelques mois des élections. Et ce, pendant que le travail de la CENI n’est plus à critiquer, mais à accompagner.

De leurs messages

« L’heure est grave pour notre pays. Si nous ne prenons pas des dispositions aujourd’hui, nous allons être surpris par ce qui est en train d’être monté par les ténors du pouvoir. Nangaa et son groupe ont mis en place une machine pour tricher. Nous voulons que le peuple sorte de la misère. Nous voulons mettre fin à l’insécurité à l’Est. Il n’y a pas de route dans notre pays, les enfants ne vont pas tous à l’école », a dit le candidat président invalidé Jean-Pierre Bemba via écran géant.

Un premier message sans valeur, pour un homme qui a pourtant dirigé ce pays et qui a perdu la tête après son incarcération à la CPI pour crime de guerre.

« Les mauvaises élections sont synonymes de la machine à voter. Il faut rejeter cet outil électoral et radier les électeurs sans empreintes digitales. Nous voulons des élections, mais sans la machine à voter ni les 10 millions fictifs », a dit le moins populaire de tous, Martin Fayulu.

« Le problème, c’est aussi la CENI elle-même, elle n’est pas crédible ; elle n’a pas le soutien de tout le peuple, pas celui de l’opposition », a dit l’ex-Premier ministre de la RDC, Adolphe Muzito parachuté dans l’Opposition pour ses propres péchés.

Les 7 ténors de l’opposition qualifient leurs différents discours d’un serment, alors qu’en réalité les attentes de leurs militants ne sont pas atteintes. C’est ainsi qu’à l’issue de ce rassemblement, plusieurs militants sont rentrés déçus, jugeant ainsi ce meeting de distraction car rien d’intéressant n’y est sorti.

Bernetel Makambo

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Chaque année, le premier lundi de chaque mois d’octobre, la République Démocratique du Congo, à travers le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi, célèbre la journée mondiale de l’habitat. Placée sous le thème : « Gestion des déchets solides municipaux », cette journée offre une occasion unique d’attirer l’attention de la communauté nationale sur des questions clés qui impactent sur les conditions de vie des populations en milieu urbain. Elle est également destinée à rappeler à chaque citoyen que tout le monde a l’obligation d’œuvrer en toute responsabilité pour façonner l’avenir des villes.

JMNK

 

MESSAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’HABITAT

Chers Compatriotes ;

Chaque année, le premier lundi de chaque mois d’octobre, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Joseph KABILA KABANGE, attire l’attention de nos compatriotes sur les enjeux de la Journée Mondiale de l’Habitat.

Cette journée nous offre une occasion unique d’attirer l’attention de la communauté nationale sur des questions clés qui impactent sur les conditions de vie des populations en milieu urbain.

Elle est également destinée à rappeler à chaque citoyen que nous  avons tous l’obligation d’œuvrer en toute responsabilité pour façonner l’avenir de nos villes.

Nous célébrons cette journée importante ce lundi – le 1er octobre 2018 sous le thème : « Gestion des déchets solides municipaux ».

En effet, comme vous le savez, nos villes connaissent une explosion démographique fulgurante. Aussi, la quantité de déchets solides produits par les particuliers, les communautés, les entreprises, les institutions, les marchés et les usines ne cesse de croître inexorablement.

Dans notre pays, seule une partie, souvent infime, de ces déchets est recyclé, le reste est simplement rejeté dans les environs immédiats des agglomérations ou dans des décharges publiques. Ceci entraine la pollution de l’environnement et impacte négativement sur la santé des populations.

Les nombreux défis en matière de gestion des déchets exigent de l’imagination et de l’innovation. Une problématique que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE a cerné depuis son accession à la magistrature suprême à travers des programmes d’assainissement implantés dans la plupart de nos villes en commençant par la Ville province de Kinshasa, une mégalopole de plus de 10 millions d’habitants.

Il va de soi que des efforts supplémentaires doivent être accomplis et il y a donc lieu de repenser le mode de gestion des déchets solides en introduisant une approche intégrée en phase avec la politique de la résilience urbaine.

Dans ce cadre, plusieurs actions peuvent être menées concomitamment. Il s’agit notamment : du tri des déchets suivi du recyclage ou de la transformation de différents constituants en produits valorisables. Tout en dépolluant le milieu, cette approche permet également de créer des structures économiquement viables et pourvoyeuses d’emplois principalement pour les jeunes.

La réussite de l’approche présentée ci-haut passe par une sensibilisation des opérateurs industriels et de la population sur la gestion responsable des déchets. Un changement de modes de consommation prohibant l’utilisation des emballages en plastique au profit des articles faits en matériaux biodégradables est vivement recommandée.

C’est ici le lieu de saluer la prise par les Hautes Autorités du pays, d’un certain nombre d’actes juridiques et règlementaire interdisant depuis le mois de mars dernier la production et l’emploi des emballages en plastique sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Ainsi grâce à une action collective, nous pourrons créer un environnement de vie, de travail et de loisir plus propre, plus vert, plus sûr, plus sain et plus heureux.

Que vive la République démocratique du Congo.

Je vous remercie

 

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Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a accordé  vendredi 28 septembre à New York, une audience au Premier ministre belge Charles Michel, en marge de la 73ème  session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies au cours de laquelle plusieurs questions d’actualité ont été abordées, attestant le maintien du dialogue entre Kinshasa et Bruxelles.

A cette occasion, la RDC et la Belgique se sont engagées à aller vers « une normalisation de leurs relations ». « J’ai senti chez le Président Kabila une volonté de désescalade dans les relations entre la Belgique et la RDC », a déclaré Charles Michel à l’issue de l’entretien. « Le fait que nous nous soyons rencontrés si longtemps signifie que nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir », a encore estimé le chef du gouvernement belge au sortir de cet entretien de près de deux heures, d’abord dans un format élargi, puis en tête-à-tête sur demande de la partie belge.

« On a eu un entretien qui était plutôt positif, très utile pour essayer d’avoir une bonne compréhension de part et d’autre de manière à envisager nos relations bilatérales. Je formule le vœu que cet entretien soit très utile et que l’on puisse espérer des évolutions favorables, dans les prochaines semaines, sur les relations entre l’Europe et l’Afrique, mais aussi sur le plan bilatéral », a déclaré le chef du gouvernement belge.

Son vœu est donc que cet entretien qui a été « utile et positif » puisse conduire  à « améliorer à l’avenir la compréhension entre la RDC et la Belgique, à améliorer nos relations bilatérales dans l’intérêt des populations respectives ». Et déjà, une source diplomatique annonçait, en marge de la rencontre Kabila – Charles Michel, une prochaine visite dans la capitale belge du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Léonard She Okitundu.

Depuis plusieurs mois, les relations entre la  RDC et la Belgique se sont beaucoup détériorées. Il y a eu notamment la suspension de la coopération militaire belge, la fermeture du consulat de la RDC à Anvers, la  fermeture de la maison Schengen à Kinshasa ainsi que  de l’Agence de coopération belge.

Soulignons que le Président de la République,  Joseph Kabila Kabange, a regagné Kinshasa samedi, au terme de sa participation, à New-York  aux Etats-Unis, à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. En marge de cette session, le Président Joseph Kabila a eu des entretiens successivement avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres,  le Premier ministre belge, Charles Michel et la Secrétaire exécutive de la commission économique de l’ONU pour l’Afrique, Mme Vera Somwe.

JMNK/Acp

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Le monde entier a célébré le 28 septembre dernier, la journée internationale pour l’avortement sûr, légal et accessible. En Rdc, cette journée édition 2018 a été célébrée sous le thème : « Pour qu’aucune femme ne meurt ni ne souffre de suite d’un avortement clandestin en RDC : agissons pour sauver des vies ». Afin de faire un état des lieux de la problématique d’avortements clandestins, du niveau d’avancement du plaidoyer et de la mise en œuvre du Protocole de Maputo en Rdc, une conférence-débat a été organisée à Kinshasa sous le Haut Patronage de Mme la ministre du Genre, Enfant et Famille,  par les  organisations de la société civile et quelques organisations internationales, toutes membres de la  Coalition de Lutte contre les Grossesses Non Désirées (CGND), entre autre Pathfinder, ABEF-ND, Afia Mama, CAFCO, Médecins du Monde et Si Jeunesse Savait, avec l’appui technique et financier de Ipas RDC, Guttmacher, Médecins du monde France, Patthfinder et Médecins Sans frontières.

L’audience de cette conférence était composée des hauts fonctionnaires du gouvernement, les leaders des jeunes et des femmes, des jeunes universitaires, des organisations féminines nationales, les partenaires financiers et techniques intervenant dans le domaine de la SSR, et le ministère de la Santé publique  représenté par le Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR).

Devant les participants, la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, a, au nom du gouvernement congolais, réaffirmé l’engagement de son pays à sauver des vies des femmes. Ces dernières, victimes des violences sexuelles et de toutes sortes de discriminations à leur égard.

Ainsi pour mettre fin à cette mortalité maternelle, la RD Congo a ratifié le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, le Protocole de Maputo, pour la défense des droits et l’autonomie des femmes.

« Notre pays a adhéré sans réserve au Protocole de Maputo, un texte juridique africain jugé symbolique et historique du fait qu’il indique la détermination des pays africains à mettre un terme aux discriminations et aux violences de toutes sortes faites aux femmes », a dit la patronne du genre de la RDC, Chantal Safou Lopusa.

C’est ainsi qu’elle a réaffirmé, à l’occasion de la journée international de l’avortement sécurisé, la volonté de son ministère d’accompagner les femmes et les communautés dans la compréhension de ce nouveau contexte, pour qu’elles aient afin accès aux soins de santé de qualité et aux droits qu’ils leur sont dues.

De l’article 14 du Protocole de Maputo

A travers l’article 14 dudit Protocole, dans son alinéa 2, point C qui stipule : « protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus », la RD Congo vient répondre à un problème qui a longtemps préoccupé la société congolaise.

Ceci parce qu’en dépénalisant la pratique de l’avortement en RDC, aucune femme ne trouvera la mort en cas d’une grossesse non-désirée qui la pousse à avorter clandestinement avec l’utilisation des produits non appropriés. Mettre fin aux avortements clandestins relève d’un engagement responsable du gouvernement de la RDC, surtout au cas où la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ou en cas d’agression sexuelle, de viol ou d’inceste.

« En matière de santé publique, assurer l’accès de tous aux soins de santé de la reproduction et faire en sorte que chacun puisse exercer ses droits en matière de procréation, ainsi qu’il en a été décidé dans le programme d’action de la conférence internationale sur la population et le développement, le programme d’action de Beijing ainsi que dans les documents finaux des conférences d’examen qui ont suivi, est bénéfique aux nations et à l’ensemble de l’humanité du fait de son impact sur la réduction de la mortalité maternelle à travers le monde », a affirmé la ministre Chantal Safou.

De la circulaire du président de la Cour Constitutionnelle

Après avoir ratifié le Protocole de Maputo, et sa publication dans le journal officiel de la République Démocratique du Congo le 14 mars 2018, une circulaire du président de la Cour constitutionnelle a été publiée le 19 avril 2018 dans le Journal Officiel. Cette dernière demande aux chefs de juridictions et offices des parquets de procéder immédiatement à l’application de cette disposition du Protocole de Maputo ratifié par la RDC depuis 2006.

L’avortement thérapeutique est bel et bien autorisé en RDC. Les Chartes internationales ratifiées ont une suprématie sur les lois nationales, selon la Constitution.

Maintenant, le plus grand travail reste la vulgarisation de cette disposition légale qui, une fois connue du grand public, pourrait diminuer sensiblement les avortements clandestins à la base de plusieurs cas de décès et des complications chez les femmes.

Bernetel Makambo

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Pour la première fois, après 58 ans d’indépendance, le nouveau Président de la R.D Congo héritera d’un Etat fonctionnel, d’un système politique et légal équipé, d’une économie productive et surtout d’une nation unie et en paix. Cela veut dire qu’au-delà de l’appréciable transfert pacifique du pouvoir au sommet de l’Etat, Joseph Kabila léguera aussi à son successeur un pays sur les rails de la démocratisation et sur la piste du décollage vers l’émergence. Dans l’hypothèse où Emmanuel Shadary remporterait l’élection présidentielle, il reprendra un Etat en meilleur état que ne l’avait repris son prédécesseur. Vérité historique et matérielle absolument  immarcescible par le négativisme partisan.  Je propose l’exploration de quelques tableaux cogitatifs illuminant cette vérité.

  1. UN BILAN DE CLOTURE PLUS SUBSTANTIEL VERSUS LA VACUITE DU BILAN D’OUVERTURE EN 2001.

Certes, les déficits et déficiences sont innombrables. Mais, très souvent, et avec une frivole condescendance, les thuriféraires de J. Kabila  exigent son bilan de clôture en ignorant que celui-ci ne peut être intelligemment évalué sans connaissance du bilan d’ouverture. C’est-à-dire sans une préalable détermination quantitative et qualitative du patrimoine ainsi que des capacités structurelles et productives de l’Etat Congolais, dans son Actif et son Passif, lorsque Joseph Kabila à qui l’on demande le bilan de clôture avait pris en mains la gestion dudit Etat. Force est de souligner que J. Kabila avait repris en mains un Etat complètement ruiné et en faillite. Mzé L. Kabila n’avait pas eu le temps, et encore moins le contexte, pour le reconstruire. L’ex-Zaïre avait été cannibalisé/mafiotisé pendant 32 ans par un régime kleptocratique (voire mon ouvrage Des Ruines du Zaïre vers le Congo Emergent). Selon le politiste Américain William Reno, le Zaïre était déjà un «ghost state» (Etat fantôme) dans les années 1980s. Collette Braeckman parle, elle, du Zaïre comme un «Etat sinistré» â la même époque. Crawford Young et Thomas Turner dans leur ouvrage The Rise and Decline of the Zaïre State décrivent le Zaïre de Mobutu comme un «Etat pagaille». Dans les années 1990 jusqu’en 2003, le Zaïre déchiré par les guerres et redevenu Congo fut un «Etat écroulé et disloqué», selon René Lemarchand. Sous cette lumière donc, Il est démagogique et onirique (sinon puéril), de claironner qu’on peut transformer un pays cannibalisé pendant trois décennies, en faillite et disloqué pendant une décennie par la seule «Guerre Mondiale Africaine» de l’histoire, et ayant connu une croissance négative de plus de 10 % sur plus de deux ans (1992-1993), en un pays où tout le monde mange à sa faim et les routes lient l’ouest à l’est, le nord au sud, en 17 ans de pouvoir – dont 11 ans seulement de règne à légitimité électorale. Le Rwanda dont l’expérience de guerre est plus proche de celle de la RDC a amorcé sa reconstruction sans interruption depuis 1994 (24 ans de reconstruction continue). La RDC n’amorcé sa relance avec une relative stabilité qu’en 2006 (12 ans de reconstruction cohesive).

  1. «UN ETAT EN MEILLEUR ETAT QUE NE L’AVAIT REPRIS LE PREDECESSEUR» : UNE PROUESSE HISTORIQUE

Aujourd’hui, le Congo est sur le point de vivre une succession présidentielle d’une portée historique rarissime sur le continent. Dans la SADC c’est presqu’un miracle. Joao Lourenco a hérité d’un Angola à l’économie exsangue. Les puits de pétrole sont presqu’épuisés. L’Angola est endetté à plus de $19 milliards. Lourenco est pratiquement en train de quémander $3,5 milliards à la communauté internationale pour éviter la faillite de son pays. Mêmes les Chinois hésitent de lui prêter des fonds car l’Angola est un débiteur stratosphérique dans leurs livres. Au Zimbabwe c’est pire. Emmerson Mnangagwa a repris un Zimbabwe en déliquescence économique. L’Etat Zimbabwéen est presqu’en cessation de paiement. L’inflation est astronomique. Les fonctionnaires  sont payés en milliards de dollars Zimbabwéens. En Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa est monté au trône présidentiel après que son prédécesseur ait plongé le pays dans la spirale de la récession avec le fameux «State capture». Aujourd’hui, Ramaphosa vit un vrai cauchemar avec une économie en récession. Elle est plombée par le secteur agricole ayant connu une vertigineuse décroissance de 29 %. Le PIB ne parvient pas à grimper même à plus de 0,5 %! Lorsque que Frederik Willem de Klerk avait transféré l’Afrique du Sud à Nelson Mandela en 1994, ce pays était la première puissance économique Africaine. L’Afrique du Sud est aujourd’hui presque reléguée à la troisième place dans le classement des économies africaines. La criminalité a atteint les proportions d’une vraie guerre civile avec plus de 57 meurtres criminelles par jour.

En revanche, la RDC va vivre et offrir au monde un notable exemple historique non seulement de l’alternance démocratique au sommet de l’Etat, mais  aussi du transfert d’une dynamique de reconstruction ascendante d’un Etat jadis fantomatique. En effet, le nouveau président (qu’il soit du FCC ou de l’opposition) va hériter d’un Etat porteur des institutions démocratiques et stables au plan central et provincial. Les finances fructueuses ont été propulsées de moins de 800 millions en début de l’année 2001 à plus de $ 5 milliards en 2018. Une économie productive avec un PIB catapulté de moins de $ 4 milliards en 2001 à plus de $41 milliards basé sur un cadre macro-économique stable avec une inflation maitrisée. Celle-ci a été réduite de plus de 2.000 % dans les années 1990 à moins de 5 % en 2018 (voire moins 1% en 2014). La dette colossale (un passif écroulant dans le bilan d’ouverture en 2001) dont avait hérité J. Kabila, à plus de $14 milliards (presque 330% du PIB en 2001), a été effacée après l’application des réformes financières rigoureuses. Et plus remarquable, la production économique dont le principal produit, le cuivre, avait chuté de $450.000 tonnes par an dans les années 1980s à moins de 45.000 tonnes en 2001, a été véritablement catapultée à plus de 1.000.000 de tonnes par an. Le prochain président Congolais n’héritera donc pas d’un pays complètement sinistré, en faillite, dénué d’institutions démocratiques, comme ce fut le cas avec Joseph Kabila (…Joseph Mobutu hérita aussi d’un Congo détruit. Il parvient à le reconstruire, mais ensuite il le cannibalisa et le laissa en lambeaux et dans l’abysse). Aujourd’hui, les fondamentaux sont bien en place au plan constitutionnel, institutionnel, budgétaire et financier, économique et macro-économique, et social. Les poches d’insécurité résiduelle à l’Est vont  bientôt être démantelées par les FARDC grâce aux hélicoptères de combat neufs acquis récemment. Bis repetita placent : le nouveau président héritera d’Un Etat en meilleur état que ne l’avait repris le prédécesseur dans son bilan d’ouverture.

  1. L’HYPOTHESE DE R. SHADARY AUX COMMANDES: VERS LA VELOCITE ET L’ÉLARGISSEMENT DE LA MODERNITE

Le scenario d’une succession de J. Kabila par Emmanuel R. Shadary, qui est du registre du plausible, suscite des supputations dans les sens divers. En termes de vision, du programme électoral, et ensuite le programme de gouvernement, il y aura rupture ou continuité ?  Au point de vue gouvernologique (voire mon ouvrage intitulé «La Gestion Politique du Programme de Gouvernement), une telle interrogation est axée sur le postulat d’une improbable dichotomie. Cette improbabilité repose sur trois raisons fondamentales du prisme idéologique et gouvernologique. Ce dernier aspect est lié au cadre général de la planification stratégique de l’Etat déjà en place. Même si un candidat autre que celui du FCC l’emporte, ce cadre logique est incontournable.

Primo, J. Kabila et R. Shadary souscrivent au même corpus d’idées-forces nationalistes-souverainistes, socio-démocratiques,  et au projet de société du PPRD. Déjà au plan de la rationalité substantielle de tout programme qu’il concevra, Shadary ne peut pas intellectuellement s’écarter de cette normativité idéologique. Il penchera donc immanquablement vers le renfoncement de l’efficacité de l’Etat, la cohésion sociopolitique, la diversification de l’économie par le capitalisme d’Etat (souverainisme économique pour mieux contrôler les opérations des minerais), l’intensification du financement des infrastructures et l’élargissement des allocations sociales  en vue de réduire la pauvreté et soulager les difficultés sociales de la population. Secundo, pendant les deux législatures où  l’Honorable Shadary a œuvré à l’Assemblée Nationale, il a été au cœur des dynamiques politiques ayant conçu, légiféré et exécuté la vision stratégique du régime et ses programmes de gouvernement subséquents (5 Chantiers, Révolution de la Modernité). A ce sujet, il convient  aussi de relever le soutient déterminant de Shadary comme président du caucus de la majorité, dont ont bénéficié les Premiers ministres Muzito et Matata dans une Assemblée Nationale tumultueuse. En d’autres termes, Shadary en est aussi co-architecte politique du régime, de ses différents programmes de gouvernement et de ses politiques publiques : il ne peut raisonnablement pas élaguer les produits de sa sueur. Tertio, plus fondamental et donc plus déterminant, la Révolution de la Modernité est en réalité une orientation programmatique intégrée dans la configuration de la planification stratégique de l’Etat encastrée dans un cadre logique (logframe) précis. Celui-ci  jouit  d’un large consensus en diagnostiques, hypothèses et prescriptions stratégiques, entre les experts nationaux et internationaux – notamment les scientifiques/technocrates Congolais du secteur de la planification de l’Etat et ceux de la Banque Mondiale, du FMI, du PNUD, de la Banque Africaine de Développement. En d’autres termes, la Révolution de la Modernité comme orientation de l’opérationnalisation d’une planification stratégique nationale est arrimée au Plan National Stratégique de Développement (Le PNSD).

  • VERS L’ACCELERATION ET L’ELARGISSEMENT DE LA REVOLUTION DE LA MODERNITE APRES SES CONTRADICTIONS 

A la lumière des trois aspects éclairés ci-dessus, on peut donc affirmer qu’Emmanuel R. Shadary ne va pas, au point de vue de l’orientation stratégique et de la substance, tant de son programme électoral que des programmes de gouvernement qui s’en suivront (Dieu seul sait combien de premiers ministres le régime Shadary aura en 5 ans), il va demeurer dans la vision de la Révolution de la Modernité. Il peut en changer l’appellation, mais l’idéologie, la vision, et les finalités vont demeurer constantes. La seule possibilité qui s’ouvre devant lui est celle de l’accélération et l’élargissement de cette modernité. Comme toute révolution, elle a connu ses contradictions. Par ailleurs, elle a été insuffisamment conceptualisée, avec un enracinement très superficiel au point de vue de la doctrine de gauche. Ses théoriciens l’ont réduite aux accomplissements infrastructurels, alors que la modernité possède une superstructure ontologique (au sens hégélien).  Bien plus, la Révolution de la Modernité a été très parcellaire. Elle s’est limitée à quelques coins de trois villes et deux espaces géopolitiques : l’Est et l’Ouest. Le Centre du pays a été abandonné dans ses ruines d’origine mobutiste.

Donc, tout en demeurant dans la même vision, Emmanuel R. Shadary devra impérativement repenser la Révolution de la Modernité. Et cela dans l’enclenchement d’un mouvement de réinvention sociétale (y inclus la réinvention de l’homme Congolais) stimulé par la force vitale de l’Ubuntu et enraciné dans le remodelage épistémique comme le prescrit le Professeur Emérite Mudimbe. Shadary l’homme au chapelet des distinctions académiques en Sciences Politiques à l’UNILU doit absolument augurer l’ère de l’intelligence développementale en RDC. Ce pays est à un tournant historique : il a la possibilité inouïe de se catapulter vers son destin par la célérité de sa marche vers l’émergence. Joseph Kabila a connu d’innombrables étreintes et contraintes. Son successeur aura une tache moins compliquée, facilitée par la reprise de la RDC avec un meilleur bilan d’ouverture et l‘existence des fondamentaux. Shadary devra donc être hautement plus ambitieux, avec des projets structurants hyper-productifs actionnant un développement intensif. Il devra initier une gigantesque et expansive entreprise de reconstruction équitable dans toutes les provinces. Il s’agira non pas d’un plan Marshall (un concept galvaudé) mais d’un plan Pharaonique. Celui-ci devra être conçu aux dimensions colossales du sous-continent Congolais et à la hauteur de son destin de puissance Africaine, dans la mystique continentale du Congo incarnant la nouvelle Egypte Kémétique de la Maât. Cette grandiose entreprise devra être tractée par la volonté de puissance couplée à un robuste imaginaire comme préconise le Philosophe-Théologien Congolais Ka-Mana.

 

Hubert Kabasu Babu Katulondi (Libre-penseur et Ecrivain, Directeur et Co-Fondateur USLGA/CRIDD)