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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Réunies pour  examiner la pertinence de la décision du président de la République Joseph Kabila Kabange, ayant concouru à la désignation de M. Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) aux élections présidentielles du 23 décembre 2018, les membres des communautés de base de l’espace Katangais saluent cette décision de respecter la constitution et soutiennent le Secrétaire permanent du PPRD comme leur candidat pour les élections présidentielles de décembre 2018. Et ce, avant d’inviter la Nation Congolaise toute entière au devoir citoyen de soutenir et de participer au processus électoral.

Ci-dessous, la déclaration des communautés de base de l’espace katangais lue par Aimé Ngoy Mukena, ministre des Hydrocarbures:

JMNK

 

DECLARATION DES COMMUNAUTES DE BASE DE L’ESPACE KATANGAIS

Nous, membres des communautés de base de l’espace Katangais, réunis en ce jour à l’effet d’examiner la pertinence de la décision de Son Excellence JOSEPH KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l’Etat, ayant concouru à la désignation de Monsieur Emmanuel RAMAZANI SHADARI comme candidat du Front Commun pour le Congo, en Sigle FCC aux élections présidentielles du 23 décembre 2018.

Considérant non seulement le caractère légendaire et exceptionnel d’un tel acte, mais aussi les aspects positifs à mettre à l’actif de la victoire du combat politique qu’il mène sans relâche pour doter la Nation Congolaise d’une âme purement congolaise et d’un système  démocratique où les Lois sont opposables à tous dans le strict respect des aspirations profondes du souverain primaire ;

Considérant que depuis la création de l’Etat Indépendant du Congo, EIC en sigle, la Nation Congolaise n’a jamais eu le pouvoir d’exercer en toute effectivité ses droits de souveraineté, Son Excellence JOSEPH KABILA KABANGE vient de réhabiliter l’homme congolais en organisant successivement les élections démocratiques, libres et transparentes en 2006 et 2011 et en maintenant le cap pour l’organisation des élections du 23 décembre 2018 dans le respect strict de la constitution.

Cette décision largement appréciée et soutenue par les communautés de base de l’espace Katangais, prise en toute indépendance d’esprit et guidée uniquement par sa passion pour le Congo, permet pour la toute première fois à la Nation Congolaise d’expérimenter l’une des vertus de la démocratie  qui est la succession pacifique à la tête de l’Etat.

Au regard de ce qui précède, nous, membres des communautés de base de l’espace Katangais déclarons ce qui suit :

Réitérons notre soutien indéfectible et inconditionnel à Son Excellence JOSEPH KABILA KABANGE, Président de la République, Chef de l’Etat ;

Saluons sa constance politique dans la gestion de la République à travers la réunification et la pacification du pays ainsi que la refondation de la Nation Congolaise ;

Saluons la décision du Chef de l’Etat de respecter la constitution et soutenons son choix sur Emmanuel RAMAZANI SHADARI comme notre candidat pour les élections présidentielles de décembre 2018 ;

Invitons la Nation Congolaise toute entière au devoir citoyen de soutenir et de participer au processus électoral ;

Enfin, prenons acte des déclarations positives de la communauté internationale notamment le Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, la France, le Royaume-Uni, qui a rendu hommage au Président Joseph KABILA pour avoir tenu parole de son engagement à respecter la constitution.

 

Fait à Kinshasa, le 16 août 2018

Pour les Communautés de base de l’espace Katangais,

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Après la désignation, le 08 août 2018, d’Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, le comité stratégique de cette méga plate-forme s’est réuni hier dans un hôtel de la place, afin de rendre hommage au président Joseph Kabila pour le respect de la parole donnée, tout en réitérant son soutien indéfectible au candidat. M. Néhémie Mwilanya, membre du comité stratégique et Directeur de cabinet du chef de l’Etat a lancé un appel au peuple congolais d’accorder son suffrage massif à tous les candidats du FCC. Et ce, à la présidentielle, comme aux législatives à tous les niveaux, en vue de doter le pays d’une forte majorité parlementaire pour la poursuite du programme de la stabilité politique, de la sécurité des Congolais et de la reconstruction du pays.

Dans son mot d’introduction, le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya, a précisé que cette rencontre visait à faire passer trois importants messages. Il s’agit de rendre hommage à un grand homme, le président Joseph Kabila, Autorité Morale du FCC. « Il faut saluer, féliciter et célébrer le leadership exemplaire du Chef de l’Etat, pour son sens élevé de patriotisme et d’homme d’Etat et son respect de serment, sa parole donnée et sa promesse de respecter la Constitution », dit-il, avant de souligner que Kabila avait juré de ne se laisser guider que par l’intérêt supérieur de la Nation. Le Président de la République a réinstauré la Démocratie et lui en a donné un contenu : la réunification du pays et l’instauration de l’autorité de l’Etat, l’installation des institutions démocratiques, et le reste n’étant que l’exercice quotidien des tâches en vue de rebâtir le pays, etc.

Le 2ème message, c’est une nouvelle ère qui s’installe en Rdc, c’est-à-dire, l’ère où la démocratie doit devenir un mode de vie régulé par la règle suprême. L’exemple venant d’en haut, tous les Congolais quel qu’ils soient leurs rangs respectifs, sont tenus de respecter la Constitution et les lois du pays, a martelé  Néhémie Mwilanya.

Le 3ème message n’est autre que les félicitations adressées à Emmanuel Ramazani Shadary pour avoir été porté à cette candidature. Et ce, parce qu’explique le Directeur de cabinet du chef de l’Etat, l’un des objectifs majeurs du FCC était la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle. « Nous sommes heureux de constater que les membres du FCC ont tenu parole », indique-t-il, tout en expliquant comment cette désignation a été laborieuse.  Il a promis que Shadary bénéficiera du soutien de tous les membres du FCC.

Néhémie Mwilanya  a terminé son mot d’introduction par lancer un appel au peuple congolais, qui doit désormais suivre le regard porté sur cet acteur majeur de la scène politique congolaise, le Front Commun pour le Congo (FCC) qui a réussi en peu de temps à réorganiser la classe politique et a démontré qu’il était digne de confiance. Voilà pourquoi le FCC va solliciter le suffrage du peuple, pour avoir les moyens de sa politique, pour une large majorité, pour une gouvernance de stabilité et de poursuites des efforts déjà enclenchés.

La Rdc a besoin du soutien politique et diplomatique

Par la suite, il s’en est suivi une séance des questions-réponses, au cours de laquelle Néhémie Mwilanya a précisé que le Congo ne peut pas vivre tout en étant renfermée sur elle-même. Elle attend des autres un soutien politique et diplomatique. Que la communauté internationale l’accompagne à aller de l’avant, surtout que le contraire serait très surprenant. Il n’a pas manqué de dire que le Congo s’assume en ce qui concerne l’organisation matérielle des élections. Mais s’il y a en qui veulent aider la Rdc, il y a plein de secteurs.

Il a été relayé par Henri Mova, en ce qui concerne le programme du FCC. Il reconnait qu’il y a certainement des gens qui ont lancé des programmes dans la confusion en citant des montants faramineux pour essayer de jouer aux attrape-nigauds. Nous, nous sommes une structure du gouvernement donc, nous devons être caractérisés par le sérieux dans le travail à faire et non pas se laisser aller à des déclarations à l’emporte-pièce, des chiffres sans aucun fondement, sans aucune attache avec la réalité.

Pour sa part, Ingele Ifoto a éclairé sur les critères du choix de Ramazani. Il s’agit de : être patriote, intègre, rassembleur, visionneur, l’esprit de sacrifice, disponible, leadership, nationaliste, avoir l’engagement sans faille pour le Congo et la population, remplir les conditions légales d’éligibilité et l’expérience dans la gestion de l’Etat.

JMNK

 

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Catherine Samba-Panza, présidente honoraire de la République centrafricaine et co-présidente du Réseau panafricain des médiateurs femmes de l’Union africaine (FemWise-Africa), séjourne en République Démocratique du Congo depuis le jeudi 16 août 2018 dans le cadre d’une mission de solidarité, participation politique des femmes en Rdc. Mission qui consiste à plaider pour une plus grande participation politique et une meilleure représentation des femmes congolaises lors des prochaines élections, mais aussi celle de sensibiliser les femmes à s’impliquer dans le processus de paix et de sécurité.

Dans la matinée d’hier jeudi 16 août, Catherine Samba Panza et toute sa délégation ont d’abord échangé avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RD Congo, et patronne de la Monusco, Leila Zerrougui.

Après la Monusco, la délégation conduite par l’ancienne chef d’Etat Centrafricaine, Catherine Samba Panza a été reçue par la ministre du Genre, Enfant et Famille de la RDC et présidente du Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine sur l’autonomisation des femmes, Chantal Safou Lopusa. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête en vue de réfléchir sur la nécessité d’impliquer les femmes dans le processus de paix et de sécurité, mais aussi sur la participation politique des femmes en cette période où la RDC tend vers l’organisation des élections.

« Cette mission est venue rencontrer les femmes, les acteurs politiques, ceux de la société civile pour les sensibiliser sur l’importance de la paix et de la sécurité et surtout sur la nécessité d’impliquer les femmes dans le processus de paix et de sécurité. Nous avons obtenu de Mme la ministre du Genre, Enfant et Famille, un certain nombre d’informations pour la compréhension de notre mission. Nous avons apprécié ensemble le grand nombre des femmes inscrites, mais maintenant il faut sensibiliser les femmes pour aller voter utile et dans le bon sens », a affirmé Catherine Samba Panza au sortir de l’audience avec la patronne du Genre de la RDC.

Catherine Samba Panza, qui a marquée l’histoire de la transition centrafricaine pendant sa présidence, rencontrera au cours de cette mission en RDC les femmes congolaises de toutes les couches sociales, mais aussi les acteurs politiques de la Majorité comme de l’Opposition et ceux de la société civile, en vue de plaider pour la participation effective des femmes en ce processus électoral. Déjà hier après avoir échangé avec la ministre Chantal Safou Lopusa, la délégation était en face d’un noyau important des femmes congolaises au siège du Pnud.

Thambwe Mwamba échange avec la délégation de Femwises-africa

Après le ministère du Genre, Enfant et Famille, Catherine Samba Panza a échangé avec le ministre d’Etat en charge de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, en présence de la ministre Chantal Safou Lopusa.

« J’ai été ancienne chef d’Etat de la RCA. Ma présence ici est un message envers les femmes pour dire que si Catherine Samba Panza a été présidente en Centrafrique, c’est que les autres femmes congolaises aussi peuvent se présenter. C’est vrai qu’il y a encore beaucoup de défis et de pesanteurs, mais qu’elles aient le courage et la volonté d’être candidate, surtout qu’elles ont le soutien d’autres femmes », a-t-elle fait savoir à la presse, après la séance de travail avec le ministre de la Justice qui assume l’intérim du Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères.

Durant trois jours, la délégation de femwise-africa aura d’autres échanges avec la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Premier ministre de la RDC et les autres acteurs politiques, sans oublier les femmes de toutes les couches sociales comme précisé ci-haut. La délégation quittera ainsi Kinshasa dimanche 19 août 2018.

(Bernetel Makambo)

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Emery Okundji, ministre congolais en charge des PTNTIC a conduit une délégation, du 16 au 17 août 2018 à la 5ème session de la conférence  des plénipotentiaires de l’Union Africaine des Télécommunications ces assises. Ce forum se tient tous les 4 ans avec comme mission principale le renouvellement du conseil d’administration et du bureau entre autre le Secrétariat général.  Il faut souligner qu’en marge de cette réunion, il s’est tenue la première session de la table ronde ministérielle sur le développement des tics à travers le continent et sur la régulation de ce secteur porteur de croissance.

Répondant à une question du  modérateur de ce forum qui voulait savoir l’état des lieux des Tics et le cadre réglementaire en vigueur, lacunes ainsi que les points forts, Emery Okundji a, du coup, brossé succinctement à l’intention de l’auditoire les avancées significatives opérées ces dernières années dans son pays, la République démocratique du Congo sous le leadership du chef de l’Etat Joseph Kabila.

Ce, avant de remercier le Kenya et son homologue pour l’hospitalité légendaire leur offerte. Il a indiqué à cet effet que la Rdc pays continent, disposant de plus ou moins de 80 millions d’habitants, 2.345.000 km2, 31000 km de back Bône déjà construits sous l’impulsion du chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, dispose aussi d’un cadre légal adopté à l’évolution technologique ;  un cadre légal propice aux investissements. Avec comme première retombée sa population par l’exclusivité numérique et la connectivité de tous.

Le ministre Emery Okundji a indiqué par ailleurs qu’un accent particulier a été mis sur la formation des jeunes pour promouvoir l’innovation. Car, soutient-il, le développement général des indicateurs ou mesures des indices des télécommunications ne peut-être pas ouvert pour tous mais plutôt en bonne évolution. Dans la foulée, le ministre congolais des PTNTIC a fait savoir à l’assistance que son pays compte à ce jour quatre  sociétés de télécommunications et très bientôt il y en aura cinq.

En cette première cession de la table ronde ministérielle, signalons que 11 pays ont pris part à ce rendez-vous, notamment la Rdc, Burkina-Faso, Burundi, Ghana, Uganda, Rsa, Rwanda, Kenya, Nigeria, Gambie et Djibouti.

JMNK

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La quête de la démocratie en RDC remonte déjà à l’aube de l’indépendance. Elle a été parsemée d’embûches et plusieurs politiques et intellectuels y ont consacré leur jeunesse, leur vie entière. Sans jamais avoir connu le bonheur de l’atteindre, à cause d’embûches, tendues par l’ennemi, en complicité malheureuse avec certains fils de ce pays. L’histoire retiendra qu’un homme a réussi, avec abnégation et un patriotisme inébranlable, à braver tout obstacle pour enfin transformer l’essai. Cet homme, c’est Joseph Kabila.

Le 8 août 2018 restera gravé dans les annales de la démocratie congolaise comme une date historique.

Il est vrai que le combat pour la démocratisation de la RDC date de bien longtemps. Le prophète Simon Kimbangu, le Président Joseph Kasavubu et spécialement le héros national Patrice Emery Lumumba figurent sur l’honorable liste des précurseurs et pionniers que l’histoire reconnaît. M’zée Laurent Désiré Kabila a consacré sa jeunesse à ce combat jusqu’à y sacrifier sa vie. Personne ne saurait non plus nier la lutte pour la démocratie menée par M. Etienne Tshisekedi et ses compagnons sous la dictature de Mobutu.

Cependant, force est de constater que c’est seulement depuis la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 que la démocratie  considérée, selon le mot de Winston Churchill comme  « un mauvais système, mais le moins mauvais de tous les systèmes », est en pratique sous nos cieux.

C’est en effet depuis l’entrée en vigueur de cette Constitution que la vie politique de notre pays, malgré moult heurts, s’efforce, jour après jour, de s’approcher de l’idéal inatteignable d’une démocratie parfaite. Le Congo vit dans une démocratie parlementaire respectueuse de la séparation des pouvoirs, avec une opposition reconnue, exerçant ses activités sans obstacle tant que les lois de la République sont respectées. En République Démocratique du Congo, la presse s’exprime sans entrave. La société civile s’organise comme bon lui semble.

Cela étant, la date du 8 août 2018 représente désormais un repère historique important. En effet, voilà plus de deux ans qu’une certaine Communauté Internationale relayée par quelques opposants congolais radicaux soumis aux puissances extérieures, répète à tue-tête, à qui veut l’entendre, que le Président Kabila ne respectera pas la Constitution. On nous a chanté sur tous les tons que l’Accord de la Saint-Sylvestre ne sera pas respecté. Certains n’ont pas hésité à parier que Joseph Kabila briguerait un troisième mandat, alors que la Constitution ne le permet pas. Abusant de cet argumentaire, d’aucuns ont prêché depuis plus d’une année une « Transition sans Kabila ».

Face à ce déni insensé, le Président Kabila n’a eu depuis qu’une seule réponse : « La Constitution de la République sera respectée ». Et, elle l’a été.

Le 8 août 2018 a apporté, une fois de plus, la preuve que le Président Kabila est un homme de parole et un démocrate affirmé.

En réaction à la décision du Front Commun pour le Congo (FCC), de présenter son candidat, le bloc national et international constitué contre le Président Kabila se fissure. Ces réactionnaires ont reçu une claque en entendant l’ONU, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la France et  bien d’autres encore au travers des canaux très officiels encourager le Chef de l’Etat. Sur le plan africain, les Chefs de l’Etat  réunis à Luanda le 14 août 2018, félicitent le Président de la République d’avoir tenu parole.

Depuis, l’opposition radicale se montre désemparée. Subitement, elle donne les signes indiquant qu’elle n’est pas prête à affronter le Front Commun pour le Congo (FCC) à la fin de cette année. Et, du coup, les opposants ne s’agitent plus pour exiger la tenue des élections le 23 décembre 2018. Le Président ayant confirmé sa volonté de respecter la Constitution, les radicaux dévoilent leur jeu en entrant visiblement dans un processus de complication par la multiplication de conditionnalités. La manœuvre a pour but manifeste de conduire au report, une fois de plus, de la joute électorale tant attendue. Désormais, l’opposition ne dissimule plus son plan visant à annihiler les efforts que la Majorité ne cesse de déployer.

Quoiqu’on dise, la démonstration est maintenant faite : l’opposition radicale ne souhaite pas aller aux élections et s’est déjà engagée à les boycotter, tout en faignant d’y aller.

Qui peut encore douter que Joseph Kabila est un homme de parole et s’avère effectivement être le Père de la Démocratie congolaise.

Joseph Kabila Kabange est un homme de parole, parce que prenant le pouvoir en 2001, il promettait aussitôt d’aller partout où cela serait nécessaire pour que le Congo retrouve la paix. Il l’a fait.

Joseph Kabila est un homme de parole, parce qu’il avait promis de reconstituer l’unité du Congo. Il l’a fait en acceptant de renoncer à une partie de son pouvoir, alors qu’il n’avait pas perdu la guerre.

Joseph Kabila est un homme de parole et un démocrate, parce qu’il a travaillé à l’élaboration d’une Constitution démocratique approuvée par Referendum et par lui promulguée alors même qu’elle contient des dispositions qu’il n’apprécie guère.

Joseph Kabila est un homme de parole et de principe, parce que, depuis  douze (12) ans, nous vivons sous l’égide d’une Constitution démocratique qu’il respecte sans sortir des limites érigées par celle-ci.

Joseph Kabila est un homme de parole et de principe, parce que dans une conjoncture économique internationale doublée de l’hostilité de partenaires traditionnels du pays, il a pu mettre en œuvre le programme de reconstruction du pays, appelé « Cinq chantiers ».

Joseph Kabila est un homme de parole et de principe, parce qu’il a su résister à la forte pression de certaines puissances qui voulaient le contraindre à soumettre le pays aux évolutions souhaitées par elles.

Joseph kabila est un homme de parole et de dignité parce qu’il quitte le pouvoir d’État en ayant fait la démonstration que la RDC peut se conduire comme un pays réellement souverain.

Joseph Kabila est un homme de parole, parce que voici plus de trois (3) ans qu’il répète qu’il respectera la Constitution et voilà que, le moment venu, il tient cette promesse essentielle à l’enracinement de la démocratie en RDC.

Joseph Kabila est un homme de parole, d’avenir et un visionnaire, parce qu’il partira en nous laissant un idéal fort, celui de la « Révolution de la modernité ».

Quoi qu’en dise une certaine presse étrangère, cet homme est rentré dans l’histoire par la grande porte.

Joseph Kabila a effectivement gagné sur toute la ligne et restera à jamais gravé dans la mémoire des Congolais.

KM/CP

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Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe qui siège en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, poursuit la visualisation des vidéos des prévenus Kamuina Nsapu, enregistrées lors de leur audition au niveau des Officiers de Police judiciaire. Ces vidéos servent à confondre les délinquants et ne sont pas une invention du Ministère public. Elles ont été utilisées pour clouer les présumés délinquants qui ont prétendu que les aveux contenus dans les procès-verbaux leur ont été arrachés, que les relevés téléphoniques ont été trafiqués et maintenant c’est eux-mêmes qui s’expriment dans une aisance déconcertante.

A l’étonnement général, l’assistance a suivi avec pincement au cœur le récit de Ben Tshimanga, celui-là qui a été initié dans le mouvement terroriste Kamuina Nsapu, avant d’être formé, de commander, de préparer et de participer à toutes les attaques dont ce mouvement terroriste est aujourd’hui accusé à Kinshasa. Il reconnait la vidéo, mais doute sur la véracité des propos. Par la suite, Erick Ngalamulume, l’homme qui détenait plusieurs numéros téléphoniques et avec deux cartes d’électeur, estime que la vidéo est scénario monté par le Ministère public après plusieurs jours d’exercice. Le tout dernier, c’est Ferdinand Bakenga Tujibikile, garde dans la cour du chef coutumier Kamuina Nsapu. Dans la vidéo, il explique comment il a installé les « Biota », pluriel de « Kiota », avant le rite de la scarification en implorant les ancêtres et les chefs coutumiers décédés. C’est donc lui qui a hérité le mouvement terroriste, après la mort du chef Kamuina Nsapu.

Pour la défense, à travers Me Herman Bolambele, il va de l’intérêt de la défense de placer un mot par rapport aux images qu’on nous balance. « C’est un procès à géométrie multiple, un procès qui a un caractère pédagogique et la peine est aussi sérieuse que la défense doit être bien assurée. Voilà pourquoi je voulais que l’on  change de méthodologie. Les prévenus nient tout et c’est leur droit légitime et ils disent qu’il y a eu un tableau où on leur faisait avaler les choses », dit-il, avant de se demander si c’est quelle façon d’auditionner où on trouver les prévenus en train de manger ? N’y avait-il pas un autre moment pour le faire ? Nous restons sereins et en ce qui concerne mon client Ngandu, il y a le jour et la nuit. On va tirer les conséquences au moment de la plaidoirie. Le Tribunal a rejeté cette demande de la défense, promettant d’accorder la parole à la défense le moment venu.

La satisfaction de la partie civile Rdc

La partie civile Rdc s’est exprimé à travers le Bâtonnier Ambroise Kamukuny, qui a expliqué que  l’on tend vers la fin de l’instruction et nous avons commencé à visualiser les différentes images des personnages, nous en sommes à 5. « Le Tribunal a d’abord fait passer les faits poignants de l’assassinat de Mme l’Administrateur du marché central, par celui-là qui l’a achevé. Il a été suivi d’un autre et d’un autre et aujourd’hui on est revenu à la naissance du mouvement Kamuina Nsapu, par celui-là même qui a exporté ce mouvement tragique dans la ville de Kinshasa », dit-il, avant de poursuivre qu’au départ, Ben Tshimana a dit qu’il n’a jamais entendu parler de ça, aujourd’hui, comme il y a une tactique de défense mal ficelée, il dit qu’on l’avait coaché, donc il accepte que c’est bien lui qui parle, mais sur coaching. Mais Christian Mukadi va dire qu’il y avait un tableau devant lui et il ne faisait que lire. A moins d’être naïf, insiste le Bâtonnier, nous assistons tous à tout ce qui se passe. Mais il apparait que ça se passe dans un bureau où ils s’expriment avec beaucoup d’aisance. Pour la partie civile, nous ne pouvons qu’être satisfaits.

Par rapport à ceux qui pensent que la vidéo n’est prévue nulle part dans la procédure pénale congolaise, la partie civile se demande, les vidéos servent à quoi à travers le monde ? Ce ne pas à confondre les délinquants ? Ça existe et nous avons sur cette matière toute une loi et nous ne pouvons pas penser que c’est une invention du Ministère public.

(JMNK)