404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 952

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

par -
0 23

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, est arrivé ce mardi 24 avril 2018 à Luanda (Angola) où il doit participer au sommet extraordinaire de la double Troïka de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui se tient ce même jour. Ce sommet doit explorer les voies et moyens de soutenir la RDC et le Lesotho dans la recherche des solutions aux crises politiques et sociales qui s’y observent. Il doit aussi aider à consolider la démocratie dans cette région australe de l’Afrique.

Outre le Chef de l’Etat congolais, ce sommet extraordinaire connaît la participation des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Angola, de la Namibie, de la Zambie, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Tanzanie et du Royaume du Lesotho.

Hier lundi 23 avril, les experts des pays participants se sont réunis dans l’avant-midi avant la rencontre, dans l’après-midi, des Ministres des Affaires étrangères qui ont préparé les documents pour la rencontre des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Avec Congo Virtuel

par -
0 42

C’est sa première adresse publique, aucune erreur ne lui sera tolérée, ni maintenant ni plus tard. Dans quelques heures, Félix Tshisekedi, plébiscité président d’un parti encore ”querellé” s’apprête à se soumettre à un test grandeur nature.

Pour son premier meeting populaire, le fils de son père a choisi la bouillonnante Tshangu, à l’est de Kinshasa, là-bas même où il a drainé une foule lors de son enrôlement fin juillet 2017.

Bravant ce soleil de plomb qui tape sur Kinshasa, quelques centaines de ses sympathisants attendent impatiemment leur nouveau leader.  De nos reporters sur place, nous apprenons que le terrain municipal est encore à moitié vide, difficile dans ces conditions de parier si Fatshi fera carton plein quand on sait que la mobilisation n’ a pas été à la hauteur de l’ événement.

A moins d’une heure et demi de la fin du temps accordé par l’hôtel de ville aux manifestants, Félix Tshisekedi lui-même n’ est pas encore arrivé sur le lieu du meeting.  Il faut dire cette manifestation est à la fois une démonstration de force ou de faiblesse. Fatshi s’ en sortira ragaillardi s’il gagne le pari, affaibli s’il ne mobilise pas comme souhaité.

Maintenant qu’un accord a été signé entre le gouvernement de la République, la famille biologique et l’UDPS pour le rapatriement et l’enterrement de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans son Congo natal et ce, sous l’impulsion du président de la République, nombreux sont les Congolais qui veulent savoir, quel sera le message que Félix-Antoine Tshisekedi va donner demain à la place Sainte Thérèse dans la commune de N’Djili. Surtout que le gouvernement se dit disposé à réaliser tous les préalables. Il est donc attendu au tournant. Mieux, il ne pourra pas quand même cracher sur un gouvernement qui a démontré sa bonne foi, d’autant plus que l’accord signé invite toutes les forces vives politiques et sociales ainsi que toutes les couches sociales de la population congolaise à observer, conformément aux coutumes en pareilles circonstances, une trêve politique. A cet effet, il est conseillé d’éviter des récupérations politiques par les propos, gestes et actes de nature à perturber l’organisation harmonieuse de ces funérailles.

Le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, contrairement à des initiatives antérieures de ce parti de l’Opposition congolaise membre du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement (Rassop/Limete), a pris acte de l’organisation du meeting prévu par le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi ce mardi 24 avril 2018 à la place Sainte-Thérèse de N’Djili.

Le Gouverneur, dans sa correspondance adressée au Secrétaire général de l’UDPS, invite la police à prendre des dispositions pour assurer l’ordre public au cours de la manifestation. Il a également demandé aux organisateurs de veiller à ne pas perturber la quiétude publique.

« J’accuse réception de votre lettre… j’en prends acte et vous invite, par conséquent, à veiller dans le déroulement de votre activité, prévue de 11h à 15h, au respect strict de la loi régissant les manifestations et réunion publique dans notre pays », reprend ce communiqué du patron de l’Hôtel de Ville de Kinshasa.

Une réponse réfléchie qui confirme l’annulation de la dernière décision de Kimbuta portant interdiction d’organiser de manifestations sur la place publique sur tout Kinshasa, prise depuis 2016. Aucun agenda caché ne figure derrière cette levée de la décision du Gouverneur de la Ville, ni une façon pour Kinshasa de céder aux pressions étrangères.

Si une certaine opinion pense que le Gouvernement cherche à négocier quelque chose auprès de l’Udps Limete reconnue par Olenghankoy et son CNSA, l’heure est de dire que la Ville ne se voit en aucun danger si elle autorisait ce meeting, surtout que tout le monde veut entendre le tout premier discours de Fatshi dans sa casquette de président de ce grand parti de l’Opposition congolaise.

Et surtout que dans sa lettre d’information de la tenue de ce meeting transmise au gouverneur Kimbuta, le Sg Kabund expliquait que le thème de ce meeting est relatif à la « commémoration de l’ouverture de la République démocratique du Congo au multipartisme politique ».

A cet effet, tous les combattants sont fixés sur leur première grand-messe politique sous Félix Tshisekedi. Le plus important serait d’entendre son message, car plusieurs stipulent déjà que l’homme qui n’a pas une si riche carrière professionnelle que politique, saura-t-il répondre aux attentes des combattants durs à gérer ?

Et surtout que tout le monde au sein de l’Udps a accepté Fatshi comme futur candidat Président de la République, l’heure est venue où l’homme doit convaincre non seulement les combattants, mais aussi tout le monde de l’Opposition qui se range derrière lui comme leur potentiel candidat.

Faible adhésion des pairs de l’Opposition

Quand le Comité Laïc de Coordination (CLC) ou la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) lançait des appels à des manifestations, l’on a assisté à des scènes d’adhésions massives de différentes plateformes de l’Opposition pour soutenir les initiatives dudit comité.

Mais pour le cas d’espèce, celui du meeting de l’Udps, ni l’Eglise catholique, partenaire 50/50 de l’Udps, ni les plateformes comme « Ensemble » appartenant au grand ami de Fatshi, l’italien Katumbi, ni d’autres plateformes n’ont signalés leur soutien à ce premier meeting de Tshilombo. L’on a tout simplement aperçu à peine un message en solo de Jean-Claude Vuemba, appelant ses collègues de l’opposition à prendre part au meeting de l’UDPS. Est-ce déjà un signe d’échec envisagé, ou une façon de laisser Félix seul tester sa popularité après la mort du Sphinx ? Tout le monde le saura aujourd’hui.

Les deux annonces déjà connues

S’il faut se comporter en devin, il sied de signaler que Fatshi, non seulement qu’il s’annoncera encore une fois en public comme futur candidat président de la République, il fera part à ses combattants du protocole d’accord trouvé entre le Gouvernement et l’Udps sur le rapatriement de la dépouille mortelle de son père Etienne Tshisekedi à Kinshasa, en vue de l’organisation des obsèques dignes de son nom et de son rang.

Félix qui dévoilera aussi les grandes lignes de son projet de société en tant que candidat président de la République, tranchera aussi sur les débats qui se créent autour de sa personne comme futur Premier ministre de la Transition toujours conformément à l’accord de la Saint Sylvestre et en remplacement de Bruno Tshibala. Si son porte-parole avait répondu à cette question pour dire non, la masse de l’Udps veut l’entendre de la bouche même de Félix Tshisekedi.

Quid du multipartisme en RDC

Il y a déjà 28 ans, soit 24 avril 1990-24 avril 2018, que les Congolais se souviennent de l’instauration, par l’ancien président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko, du multipartisme politique, qui appelle aussi à l’instauration de la « démocratie » après une longue période de dictature.

C’était à la suite d’une forte pression populaire et internationale que le président Mobutu avait annoncé, le 24 avril 1990, le rétablissement du multipartisme. Il revient ainsi à ce qu’il avait supprimé depuis la Constitution de 1967.

Le maréchal se voit obligé de renoncer à son rôle de chef du parti au pouvoir, le Mouvement populaire de la révolution (M.P.R.). Une décision difficile à prendre, si bien que dans son discours, Mobutu s’écrie : « Comprenez mon émotion ! ». Il laissa s’écouler quelques larmes. Désormais il se place au-dessus de la mêlée et se présente comme l’arbitre du jeu politique zaïrois.

Aussi, dans le même discours du 24 avril 1990, Mobutu annonçait une transition d’un an. Cette transition du temps de Mobutu s’est faite avec différents gouvernements d’union nationale dirigés par des opposants. Seulement voilà, prévue pour un an au départ, la transition a duré sept ans. Et Mobutu était toujours au pouvoir, jusqu’à l’entrée de la rébellion de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL).

Et Etienne Tshisekedi wa Mulumba reste cette figure emblématique de l’histoire d’instauration de la Démocratie en République Démocratique du Congo, puisqu’il s’est opposé depuis toujours contre cette politique dictatoriale du Maréchal Mobutu, bien qu’il ait travaillé avec lui comme Premier ministre au Gouvernement d’Union nationale. Et ce 24 avril, les Congolais ne célèbrent non seulement ce fameux multipartisme, mais aussi le lider maximo qui constitue l’un des pionniers de cette instauration de la démocratie en RDC.

(Bernetel Makambo )

par -
0 91

Initialement prévu pour le 25 avril à Brazzaville, le premier sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat du Bassin du Congo visant à faire le bilan des activités de la commission et du Fonds bleu se tiendra finalement du 27 au 29 avril prochain. Selon une source digne de foi, ce léger décalage intervient afin d’assurer une participation maximale autour du président congolais Denis Sassou Nguesso et du roi du Maroc, Mohammed VI, invité spécial de la rencontre.

La date de cette importante réunion a été repoussée pour des raisons d’agenda», a-t-on appris auprès de quelques sources diplomatiques à Brazzaville. C’est pour permettre la participation des personnalités les plus attendues.

Le sommet de Brazzaville placé sous le haut patronage du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, devrait regrouper près d’une vingtaine de Chefs d’États africains, ainsi que les présidents de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Commission de l’Union africaine (UA). Il vise à collecter les ressources destinées à financer les programmes et projets dans les domaines de l’économie bleue, l’économie verte et la lutte contre les changements climatiques y compris celle contre la pauvreté. Ce, conformément à l’esprit de la Déclaration de Marrakech.

Selon certains experts, après les différentes étapes franchies par le processus depuis la COP22, le temps d’opérationnaliser le Fonds bleu Climat est arrivé. Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement visant à permettre aux États de la sous-région du bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves.

L’accord portant création de ce fonds a été signé le 9 mars 2017 à Oyo (Congo-Brazzaville), par douze pays de la sous-région. Avec près de 220 millions d’hectares de forêt, le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète, après l’Amazonie.

Soulignons que dix-neuf chefs d’États d’Afrique centrale et de l’Est, ainsi que les présidents du Niger et du Sénégal, ont été conviés à cette rencontre à laquelle sont également invités les présidents de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Commission de l’Union africaine. Le sommet des chefs d’État, programmé le 29 avril, sera précédé la veille par une conférence des ministres de l’Environnement.

(JMNK)

par -
0 127

Le sommet des chefs d’Etat de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), pour trouver une issue à la situation politique en République démocratique du Congo va se tenir le mardi 24 avril 2018 à Luanda, en Angola. Cette réunion était prévue de longue date. En jeu, le suivi de la situation politique en République Démocratique du Congo. C’est une des raisons que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a ouvert la semaine passée un « bureau de liaison » à Kinshasa.

Le sommet de Luanda se place donc dans ce cadre. Mais la crise humanitaire, tout comme le difficile accord sur l’utilisation de la machine à voter donnent un sens particulier à ce sommet des chefs d’Etat et un caractère d’urgence tout particulier, comme l’explique une source proche du sommet. Les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs pourraient donc proposer un appui technique pour organiser les élections présidentielle et législative le 23 décembre 2018. A voir si ce sommet arrivera à aller au-delà des simples recommandations. Des recommandations limitées cependant par le cadre très strict des principes qui interdisent de s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins.

(JMNK)

par -
0 87
Une vue de l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale

Le Gouvernement a déjà transmis, depuis le 17 avril courant à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la répartition des sièges. C’est donc ce mardi 24 avril 2018 que les députés nationaux débutent l’examen de ce texte de loi avant la délibération de la représentation nationale. Cette nouvelle loi fixe les circonscriptions électorales et détermine la répartition des sièges par province et par circonscription à l’intérieur des provinces.

L’on se souviendra que la session parlementaire ordinaire de mars 2018 en cours est vouée aux enjeux électoraux. D’autant plus que les élections du 23 décembre prochain, c’est la priorité des priorités, comme a toujours affirmé le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko.

Voilà pourquoi, pour répondre aux contraintes légales du calendrier électoral publié par la CENI en novembre 2017, l’adoption de la loi fixant la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives et provinciales, a été inscrite parmi les priorités dans le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2018 à l’Assemblée nationale.

Ce calendrier de la session, rappelle-t-on, comporte onze rubriques. Entre autres, des projets et propositions de loi à soumettre à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat au nombre de huit ; deux lois soumises à la chambre basse du Parlement pour une nouvelle délibération ; trente-deux arriérés législatifs ; cinq nouvelles matières ; le contrôle parlementaire ; le contrôle budgétaire ; le rapport annuel des activités du SESOPA ; le rapport annuel de gestion de la CENI ; le rapport annuel d’activités de la CNDH ; et le rapport synthèse des vacances parlementaires.

Et parmi les nouvelles matières, l’on en dénombre trois projets de loi et deux propositions de loi. Il s’agit en effet du projet de loi fixant la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives et provinciales (ou la Loi sur la répartition des sièges) ; et le projet de loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la culture et aux arts.

Il y a également la proposition de loi portant création et organisation de l’Ordre national des géologues ; la proposition de loi portant statut du Corps des diplomates de la Rdc ; et la proposition de loi modifiant et complétant la Loi organique n°08/016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités territoriales décentralisées.

Et depuis la date du mardi 17 avril 2018, le Gouvernement de la République a transmis au bureau de l’Assemblée nationale, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Ce dépôt intervient après une réunion des bureaux des deux chambres du Parlement congolais tenue le vendredi 13 avril courant.

Cette réunion était organisée pour permettre aux membres des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale de voir quelles dispositions prendre pour accélérer la réception ainsi que le vote de cette loi et établir un chronogramme des travaux entre les deux chambres. Puisqu’il fallait qu’à partir déjà de samedi 14 avril 2018, que le Parlement commence déjà à examiner la Loi portant la répartition des sièges, qui cependant, jusqu’à cette date, ne lui était pas encore transmise par le Gouvernement.

Toutefois, mieux vaut tard que jamais, dit-on. Le texte est enfin transmis au Parlement. Aussitôt, l’examen et adoption de ce texte de loi est directement inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière de ce mardi 24 avril 2018.

Après présentation de son économie générale par le ministre de l’Intérieur, il y aura débat général et les députés nationaux procéderont à l’examen de ce projet de loi sur la répartition des sièges. Et après son adoption à l’Assemblée nationale, procédure parlementaire oblige, le texte de loi sera transmis au Sénat pour une seconde lecture et délibération, avant de le soumettre au Président de la République pour promulgation.

Signalons par ailleurs que lors de la même séance plénière de ce mardi 24 avril 2018, les élus du peuple vont devoir également procéder au vote de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°13/001 portant création et organisation de l’Ordre national des experts-comptables. Mais également, à l’examen et adoption du rapport de la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat, relatif aux propositions de loi sur la normalisation et la métrologie en Rdc, et au vote définitif de ces deux propositions de loi.

Quid de la loi sur la répartition des sièges ?

En effet, dans l’exposé des motifs de cette loi sur la répartition des sièges, il est indiqué que les élections présidentielle et législatives de 2011 ont été organisées avec un fichier électoral dont la dernière mise à jour date de mars 2011. Compte-tenu de l’évolution démographique de la population, une refonte du fichier électoral s’est avérée indispensable en vue de prendre en compte les éléments ci-après :

Les électeurs potentiels ayant atteint la majorité d’âge depuis la dernière révision du fichier électoral ; le nouveau découpage issu de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015, déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces ; les conclusions des différents rapports d’observation électorale et de l’audit du fichier électoral des parties prenantes au processus électoral.

La Loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée par la Loi n°17/013 du 24 décembre 2017 (nouvelle Loi électorale), prévoit en ses articles 115, 145, 146, 192 et 208 que la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, établie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), soit soumise comme annexe à la Loi électorale, à l’Assemblée nationale et au Sénat pour adoption.

L’évolution des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs sur l’étendue du territoire national n’a pas permis que la Loi électorale modifiée soit promulguée avec ses annexes, en raison du retard enregistré dans la révision du fichier électoral dans les provinces du Kasaï et du Kasaï central, ainsi que dans les deux territoires de Kamiji et Luilu en province de Lomami.

Ainsi, avec la clôture de ces opérations dans les provinces précitées et la production d’un fichier électoral, il s’avère nécessaire de publier la présente loi qui fixe les circonscriptions électorales et détermine la répartition des sièges par province et par circonscription à l’intérieur des provinces. La méthodologie utilisée pour la répartition des sièges varie selon qu’il s’agit des élections législatives, provinciales, municipales ou locales.

Ce qu’il faut retenir de la loi

Le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales comporte donc cinq chapitres, dont les quatre premiers parlent de la répartition des sièges (pour l’élection des députés nationaux ; pour l’élection des députés provinciaux ; pour l’élection des conseillers municipaux ; pour l’élection des conseillers de secteur ou de chefferie) et le dernier sur les dispositions finales et abrogatoires, ainsi que quinze articles.

Dans son premier article, cette loi stipule que la répartition des sièges pour l’élection des députés nationaux est déterminée en deux étapes : par province et par circonscription à l’intérieur de la province. Le chapitre 2 indique que la circonscription électorale pour l’élection des députés nationaux est le territoire, la ville et le regroupement des communes pour la ville de Kinshasa.

Le territoire de la Rdc est subdivisé en 181 circonscriptions électorales réparties dans les 26 provinces du pays de la manière suivante : sept pour le Bas-Uélé, huit pour l’Equateur, six pour le Haut-Lomami, huit pour le Haut-Katanga, sept pour le Haut-Uélé, six en Ituri, six au Kasaï, six au Kasaï-central, six au Kasaï-Oriental, quatre à Kinshasa, douze au Kongo central, six au Kwango, sept au Kwilu, sept à Lomami, six à Lualaba, neuf à Maï-Ndombe, huit au Maniema, quatre à Mongala, neuf au Nord-Kivu, cinq au Nord-Ubangi, sept au Sankuru, neuf au Sud-Kivu, six au Sud-Ubangi, sept au Tanganyika, huit à Tshopo et sept à Tshuapa.

Et le chapitre 5 de cette loi stipule que le nombre de sièges pour les députés provinciaux est de 780 pour l’ensemble du territoire national. En application de l’article 145 de la Loi électorale, le nombre de sièges à pourvoir pour chaque assemblée provinciale varie entre un maximum de 48 et un minimum de 18.

Il est calculé proportionnellement au nombre d’électeurs enrôlés de la province. La répartition des sièges pour l’élection des députés provinciaux est déterminée par province et par circonscription à l’intérieur de la province.

Dans le chapitre 6, il est dit que la circonscription électorale pour l’élection des députés provinciaux est la ville et le territoire, dans les provinces, et la commune dans la ville de Kinshasa. Pour l’élection provinciale, la Rdc est subdivisée en 201 circonscriptions électorales.

L’article 9 de la loi stipule que la circonscription électorale pour l’élection des conseillers municipaux est la commune. Tandis que dans l’article 11, il est indiqué que la circonscription électorale pour l’élection des conseillers de secteur ou de chefferie est le secteur ou la chefferie.

La répartition des sièges à pourvoir pour chaque conseil municipal est calculée selon le nombre d’électeurs enrôlés. Egalement pour la répartition des sièges à pourvoir par groupement, pour chaque conseil de secteur ou de chefferie. La loi précise quant à ce que si le nombre de sièges est inférieur au nombre de groupements, chaque groupement est représenté par un conseiller de secteur ou de chefferie. A savoir, la Rdc compte 311 communes dans les villes et territoires et 734 secteurs et chefferies.

(Lepetit Baende)