Tenue effective des élections en 2018: Le Parlement européen encourage Kabila

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Le Parlement européen appelle le président congolais Joseph Kabila et son gouvernement à garantir la tenue d’élections présidentielle et législatives le 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo, tout en regrettant que l’échéance fixée pour leur organisation l’année dernière n’ait pas été respectée.

Dans une résolution adoptée hier jeudi, les eurodéputés soulignent que toute contribution de l’UE au processus électoral « devrait être conditionnée à des mesures concrètes du gouvernement, démontrant la volonté politique de tenir les élections en décembre, y compris la publication d’un budget électoral réaliste », ont-ils indiqué. Les parlementaires européens demandent aussi aux autorités congolaises de libérer tous les prisonniers d’opinion et de mener une enquête indépendante sur la répression violente des manifestations de décembre 2017.

Ils plaident, enfin, pour que la Cour pénale internationale (CPI) et les Nations unies enquêtent sur les allégations de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), qui affirme que les forces de sécurité et les milices congolaises soutenues par le gouvernement commettent des crimes contre l’humanité dans la province du Kasaï (centre), où 40 fosses communes ont été découvertes. « Les autorités, si elles veulent être crédibles à la fois auprès de la population congolaise, mais aussi sur la scène internationale, doivent donner des moyens à une CENI (commission électorale nationale indépendante; ndlr) indépendante, libérer les prisonniers politiques, juger les auteurs de violences et garantir l’organisation de ces élections libres et inclusives », a insisté, en plénière, l’eurodéputée Maria Arena (PS/S&D).

La main visible de la Belgique

Nombreux sont les Congolais qui voient à travers cette résolution du Parlement européen la main noire de la Belgique qui, comme il faut bien le rappeler avait, il y a quelques instants revu la coopération avec la République démocratique du Congo. Qu’à cela ne tienne, au niveau de la CENI, l’on s’étonne de la spéculation et du pessimisme récurrent. Entre les deux, Corneille Nangaa pense que le sérieux est fait. Ainsi, la CENI promet de construire une citadelle de paix, mieux du concret. Et ce, parce que le peuple attend les élections, rien que les élections.

Il appartient donc à la CENI de faire ce qu’il faut pour que le 23 décembre 2018, le peuple congolais se dirige au bureau de vote. Et la CENI fera de sorte que chaque étape bénéficie d’une véritable visibilité. C’est dans cette optique-là que le 08 janvier 2018, la CENI a réceptionné les premières machines à voter. Ceci, parce que l’idée consiste au fait qu’avant le 23 décembre 2018, les Congolais aient expérimenté la machine et ce, pour démystifier tout ce qui se dit.

A en croire Corneille Nangaa qui s’est adressé aux patrons de presse tout récemment, la CENI est dans le bon, parce que ce qui a été prévu est en cours de réalisation. Il a tout simplement reconnu un petit retard dans la promulgation de la loi électorale. Ce qui n’impacte nullement sur la date du 23 décembre 2018. Ainsi, tout ce qui se dit à gauche et à droite, c’est de la simple distraction.

Au sujet de la publication du budget réaliste électorale dont parle le Parlement européen, il sied de préciser que les partenaires nationaux et étrangers avaient fait de la publication du calendrier électoral une conditionnalité pour financer le processus électoral. Par la suite, un budget détaillé a été publié et eux-mêmes les partenaires se sont permis de le donner au magazine Jeune Afrique, pour publication. Ce que la CENI a dénoncé avec vigueur. Comme pour dire que le budget réaliste  CENI a déjà été publié et que les partenaires extérieurs doivent tout simplement voir dans mesure ils peuvent mettre leurs mains à la poche. Par la suite, d’autres conditionnalités sont venues s’ajouter, notamment le respect des droits de l’homme, etc.

C’est ce qui pousse Lambert Mende, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, à constater, dans son point de presse du 21 décembre 2017 que, comme en 2011, la corbeille des apports promis par la plupart des partenaires extérieurs de la CENI qui avaient offert de l’appuyer substantiellement dans l’organisation du processus électoral, est restée désespérément vide jusqu’à ce jour. « Une fois de plus, les promesses mirobolantes faites par les plus bruyants de ces partenaires à la centrale électorale prennent chaque jour la forme des contes de fées pour enfants sans aucune réalisation effective. Annoncées à grand renfort de publicité, ces promesses se diluent au fur et à mesure que se rapprochent les échéances électorales dans un nuage de conditionnalités et d’ultimatums surannés », dit-il.

De la saisine de la Cour pénale internationale (CPI)

S’agissant de la saisine de la Cour pénale internationale, personne ne peut s’y opposer, d’autant plus que la Rdc a toujours été ce pays qui collabore mieux avec cette institution. Ceci permettra de sortir du monde de la rumeur certaines informations balancées ça et là, dans l’objectif de nuire à une armée qui s’efforce de restaurer la sécurité sur tout le territoire national. Entretemps, la justice est en train de passer sans coup férir grâce à des procédures en bonne et due forme contre les présumés membres de ces groupes terroristes qui ont instrumentalisé le label “Kamuina Nsapu” pour semer la mort, la destruction et la désolation dans  l’espace kasaïen.

Ils ont tenté récemment de transplanter la terreur à Kinshasa, siège des institutions nationales dans le but de déstabiliser gravement la RDC. « Mais nos services de sécurité ont fait preuve de professionnalisme et d’efficacité et ont appréhendé la plupart de ces fauteurs de troubles qui comparaissent devant la justice », explique Lambert Mende, qui ajoute que sans se livrer à des commentaires sur ces procès qui sont en cours, et dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement congolais exprime le vœu de voir éclater la vérité sur ces crimes abominables commis contre notre pays et contre de nombreuses victimes congolaises et étrangères et ce, dans le respect des règles de l’art, notamment des droits de la défense qui sont garantis par notre constitution.

(JMNK)

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