Sous la présidence de Néhémie Mwilanya: Evaluation des 28 mesures économiques urgentes
Le ministre des Finances, Henri Yav Mulang l’a annoncé à l’issue de la réunion extraordinaire du comité mixte de pilotage de la mise en œuvre des 28 mesures économiques urgentes du gouvernement, présidée samedi 22 septembre, au Palais de la nation à Kinshasa, par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya Wilondja.
Ces mesures initiées par le Président de la République visent à stabiliser l’économie nationale, a indiqué le ministre des Finances, qui a par ailleurs fait savoir que ce résultat constitue « l’une des premières étapes, pour autant que ces ressources sont utilisées par le secteur agricole et qu’il y a la possibilité d’aller au-delà, pour autant que les projets deviennent rentables ».
Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a, de son côté, déclaré qu’au cours de cette réunion, le comité de pilotage a enregistré des avancées significatives dans l’exécution de ces 28 mesures et circonscrit l’évolution de celles-ci dans la mise en œuvre des axes prioritaires, notamment dans le secteur agricole.
Néhémie Mwilanya a, en outre, indiqué que le gouvernement a porté son choix sur secteur agricole étant donné qu’il est porteur par excellence de croissance. « Tout était fait pour constituer une banque des données des acteurs qui sont sur le terrain dans ce secteur, qui avaient besoin d’être appuyés de manière à ce qu’ils puissent augmenter leur capacité de production. Cela consistait à trouver aussi le financement nécessaire à cet appui-là », a dit le directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Ce dernier s’est réjoui de constater qu’aujourd’hui les orientations données par le Chef de l’Etat en la matière commencent à produire de bons résultats ».
Voici les 28 mesures d’urgence
1) la lutte contre la fraude fiscale, douanière dans les secteurs économiques, des télécommunications et des transports ; 2) l’évaluation de la réforme d’institution de la TVA ; 3) la diversification de la production minière en s’appuyant sur les minerais polymétalliques de la région de l’Est (cassitérite, coltan, wolfram), l’or et les terres rares ; 4) le contrôle de la qualité et de la hauteur des investissements réalisés ou en cours de réalisation dans le secteur minier ; 5) la maximisation des ressources internes et externes ;
6) la mise en œuvre de la mesure de performance pour renforcer l’efficacité des agents du fisc et des douanes ainsi que renforcer les sanctions positives et négatives à l’égard de ces agents et opérateurs économiques ; 7) le recouvrement de l’IPR à charge des membres des institutions publiques nationales et provinciales et sur les rémunérations du personnel des entreprises et établissements publics ; 8) le renforcement des contrôles dans les postes frontaliers pour limiter l’exportation illégale des billets de banque et des matières précieuses ;
9) le renforcement et l’encadrement de la fiscalité et la parafiscalité forestière ; 10) la réduction du train de vie des institutions publiques y compris l’encadrement et la rationnalisation des dépenses publiques ; 11) la relance des travaux d’infrastructures et des équipements ; 12) le relèvement du niveau des dépenses d’investissements et de leur taux d’exécution ; 13) l’encadrement et l’appui financier et technique des PME et PMI ;
14) l’évaluation et la poursuite de la réforme des entreprises du Portefeuille ; 15) la création des banques spécialisées telles que banque agricole, banque de crédit immobilier y compris la recapitalisation de la CADECO et de la SOFIDE et la transformation du FPI en banque d’investissements industriels ; 16) l’assouplissement des conditions d’émission des garanties souveraines ;
17) la création de trois zones économiques spéciales y compris l’intensification de la production agricole ; 18) l’accélération du processus de mise en place de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances ; 19) la poursuite des réunions du Cadre Permanent de Concertation Economique (CPCE) ; 20) le respect rigoureux des procédures de passation des marchés publics par la redynamisation de l’ARMP ; 21) la poursuite de l’installation des compteurs à prépaiement pour le recouvrement des factures de consommation d’énergie électrique ;
22) le financement du programme d’électrification rurale ; 23) la relance des activités touristiques ; 24) la mise sur pied d’un train de mesures incitatives en faveur du secteur privé ; 25) la constitution d’un Fonds destiné au financement des études de différents projets à exécuter entre 2016 et 2020 ; 26) l’accélération de l’examen de la loi sur le partenariat Public – Privé (BOT) ; 27) la mobilisation et la canalisation des ressources extérieures ; 28) la certification des réserves minières et des hydrocarbures.
JMNK