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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, a présidé, hier mardi à Kinshasa, au nom du Président de la République, la cérémonie d’ouverture de l’année académique de la 3ème promotion du collège de hautes études de stratégie et de défense (CHESD).

Au total, 47 auditeurs (colonels et généraux) dont 2 Centrafricains et 2 Congolais de Brazzaville suivront la formation en stratégie militaire dans cet Établissement qui s’inspire du modèle Français, Belge, Américain et Chinois. Assurée par le corps professoral et académique  Français et Belge, la formation dure 8 à 10 mois et offre au pays et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) des stratèges capables de relever les défis de sécurité sur le plan régional et international, ont  déclaré à la presse Giles Rouby  et Jean Baillaud, deux formateurs Français.

« Pour une autonomie de vos élites nationales en matière de la sécurité et défense, je vous crédite  que d’ici 5 ans, il y a un plan, cette école fonctionnera de manière autonome, sans avoir besoin d’envoyer des stagiaires étrangers. C’est-à-dire que vous verrez un ou deux.  A parti de ce qui est crée ici, le pays est entrain de se donner une autonomie stratégique complète », a expliqué Giles Rouby, le formateur français, avant de souligner que sur le plan national, il vise à fabriquer les stratèges que le Congo a  besoin pour résoudre toutes ses difficultés au sens large.  Sur le plan régional, votre pays est un pays d’avenir et qui occupe une place centrale ne Afrique, il a vocation d’attirer tous les pays qui ont la taille très petite pour la formation  d‘une élite commune. Forcement, vous allez rayonner dans tout le continent et d’ici quelques années, vous allez rayonner sur l’ensemble de la planète.

Pour  sa part, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a salué cette initiative du Président de la République qui offre à la mère patrie l’une de ses rares marques de souveraine nationale.  Il a exhorté les auditeurs et formateurs à constituer une même famille pour un même idéal.

Soulignons que les députés et sénateurs membres de la commission défense du parlement congolais, les ministres de l’Enseignement supérieur et universitaire (Esu) et de la Recherche scientifique, le chef d’Etat major général des Fardc, le Commissaire général principal de la Police nationale congolaise, les Officiers généraux et supérieurs des Fardc et de la Pnc, ainsi que bien d’autres hautes personnalités, y ont pris part avant d’effectuer une visite guidée. Tout juste après cette cérémonie, le Vice-Premier ministre été ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary est allé clôturer la formation des policiers anti-émeute formés à l’Ecole de Police de Kasangulu.

(Jean-Marie Nkambua)

Quatre jours après le tête-à-tête entre le président de la République, Joseph Kabila Kabange et l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique à l’ONU, la Majorité Présidentielle, avec en tête le Secrétaire général Aubin Minaku Ndjalandjoko, a réagi hier à travers  un communiqué de presse, disant que c’est une contribution positive dans la recherche de l’apaisement du climat préélectoral. Comme on peut bien s’en rendre compte, Mme Nikki Haley, au cours de cette visite, avait été reçue à l’Assemblée nationale, où elle a insisté sur l’urgence de voter les lois qui ont trait aux élections, pour que celles-ci soient convoquées dans le délai le plus bref qui soit. L’Envoyée spéciale de Donald Trump avait aussi posé ses valises à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), où elle aura été très radicale. « Nous n’appuierons pas du tout, de quelque manière que ce soit, un calendrier électoral si celui-ci ne spécifie pas clairement que les élections ne se tiendront pas au plus tard qu’en 2018 », avant d’insister sur le fait que nous allons appuyer ce processus, si un calendrier réaliste est mis au point et nous allons le faire savoir à toutes les parties prenantes que ça soit l’opposition, les évêques, et même le Président de la République, afin que ce message soit clairement donné, pour que la démocratie que la population attend, ainsi que les élections qui pourront amener une situation apaisée dans le pays soient effectivement organisées. Avant  de rencontrer le chef de l’Etat, Nikki Haley avait déjà recueilli les avis et considérations de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’opposition qui avait, à l’occasion, présenté un seul mémorandum. Avec Joseph Kabila Kabange, l’entretien aura été le plus long, soit deux heures, temps nécessaire pour l’Envoyée spéciale de Trump qui découvrait la Rd Congo, d’en savoir un peu plus. A scruter les choses de prêt, tout le monde s’est rendu compte que la diplomate américaine a réfuté le schéma irréaliste et diabolique d’une transition sans Kabila, mais aussi de l’organisation des élections avant le 31 décembre 2017. Et pour l’Envoyée du Président Donald Trump, la voie de sortie des difficultés actuelles se trouve dans la Constitution et passe par le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre. La solution est précisément dans l’alinéa 2 de l’article 70 de la Loi fondamentale lorsqu’elle précise : « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». Cette même solution passe également par le respect du point IV.2. du même Accord du 31 décembre 2016 : « les parties prenantes conviennent de l’organisation des élections en une seule séquence présidentielle, législatives nationales et provinciales au plus tard en décembre 2017. Toutefois, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, le Gouvernement et la CENI peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections ».

C’est dans cette série de réactions que la Majorité Présidentielle saisit cette occasion, pour rappeler à la bonne foi de tous les acteurs politiques que la CENI est et demeure la seule Institution habilitée, d’après la Constitution en vigueur, à organiser les élections et partant, à en déterminer les modalités pratiques dans des conditions de transparence qui en garantissent la fiabilité pour éloigner le spectre de la violence postélectorale. De ce point de vue, il est un devoir patriotique pour tout Congolais d’accompagner le Garant de la Nation dans la réalisation de l’aspiration profonde du Peuple Congolais à la Paix et aux élections apaisées.

Jean-Marie Nkambua

 

Ci-dessous le communiqué de presse de la Majorité Présidentielle :

 

République Démocratique du Congo

MAJORITE PRESIDENTIELLE « M.P »

SECRETARIAT GENERAL

COMMUNIQUE DE LA MAÏORITE PRESIDENTIELLE

Du 25 au 28 octobre 2017, l’Ambassadrice Nikki HALLEY, Représentante des Etats Unis d’Amérique auprès des Nations Unies, a séjourné en République Démocratique du Congo en qualité d’Envoyée du Président Donald TRUMP.

A cette occasion, l’Ambassadrice Nikki HALLEY a été reçue par le Chef de l’Etat et Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, elle a rencontré les acteurs politiques de toutes les tendances et s’est rendue à Goma dans la province du Nord-Kivu.

Tous biens considérés, la Majorité Présidentielle estime que la visite de l’Envoyée du Président des Etats Unis est une contribution positive dans la recherche de l’apaisement du climat préélectoral.

En toute logique, donc, il n’est pas indiqué, pour l’intérêt majeur de la démocratie et de la paix sociale dans notre pays, de prendre des postures radicalistes de circonstance, afin de consolider l’adhésion des populations congolaises au processus électoral en cours.

La Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour rappeler à la bonne foi de tous les acteurs politiques que la CENI est et demeure la seule Institution habilitée, d’après la Constitution en vigueur, à organiser les élections et partant, à en déterminer les modalités pratiques dans des conditions de transparence qui en garantissent la fiabilité pour éloigner le spectre de la violence postélectorale.

Il est un devoir patriotique pour tout Congolais d’accompagner le Garant de la Nation dans la réalisation de l’aspiration profonde du Peuple Congolais à la Paix et aux élections apaisées.

Pour sa part, la Majorité Présidentielle renouvelle, une fois de plus, son engagement quant à ce, pour le bien supérieur du Peuple Congolais.

La Majorité Présidentielle condamne la mise à mort par lynchage d’un policier et le décès d’un civil par balle perdue, ce 30 octobre 2017 à Goma, par des individus manifestement conditionnés et surexcités se réclamant de LUCHA et de FILIMBI dans une manifestation pourtant dite pacifique par ses organisateurs.

Une telle instrumentalisation du droit constitutionnel de la liberté d’expression dans le seul objectif de torpiller le processus électoral est inadmissible.

Par la même occasion, la Majorité Présidentielle exhorte le Peuple Congolais à ne pas suivre les sirènes de mauvaise augure dont l’objectif réel et bien connu de tous est de créer la violence et le chaos pour prendre le pouvoir en dehors des moyens démocratiques, au mépris de la volonté démocratique de notre Peuple et de l’intérêt bien compris de notre pays.

Fait à Kinshasa, le 31 octobre 2017

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Porte-Parole

 

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Le président du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement (Rassop/Limete) et Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (Udps), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a tenu hier mardi 31 octobre un point de presse au siège du parti à Limete. Il était question pour lui de faire la restitution de la rencontre opposition-ambassadrice des USA à l’Onu, Nikki Haley, et de son récent voyage manqué, sans oublier son altercation avec la Police venue pour assurer sa sécurité.

D’entrée de jeu, l’homme qui se considère porte-parole de l’opposition pour la circonstance, puisque mélangé avec Kamerhe de l’UNC et Eve Bazaïba du Front, tous qui ne sont pas membres du Rassop, n’a pas innové dans ses propos tenus devant les combattants orphelins de leur lider maximo.

Concernant son séjour à Lubumbashi, Félix Tshilombo a rendu hommage à Kyungu Wa Kumwanza, l’homme qui ne cesse d’appeler les Katangais à la résistance et à une révolte sanguinaire d’ici décembre 2017. Ne sachant pas que l’heure d’un tel appel est déjà révolue et que tous les Congolais s’attendent à de bonnes élections que la Céni promet d’organiser en toute quiétude et transparence. Aussi, parce que la publication du calendrier électoral s’annonce d’ici la fin semaine et les Congolais seront fixés sur le chronogramme des élections, bien que les contraintes demeurent.

Quant à la rencontre opposition nouvelle version-Nikki Haley, l’homme a joué à l’ironie, car devant cette diplomate américaine, les quatre délégués de l’opposition radicalisée n’ont pas convaincu. Pour preuve, au sortir de leur échange, la dame des USA n’a pas changé sa position sur les élections en 2018, avec une période de transition menée toujours par le président Joseph Kabila Kabange.

Mais dans son discours d’hier, le fils Tshisekedi a affirmé que devant Nikki Haley, la position du Rassemblement est restée inchangée. Sur ce, il parle d’une transition sans Kabila, et d’une instauration d’un nouveau leadership par le peuple. « La transition sans Kabila est du domaine du possible, parce que c’est la volonté du peuple, ce n’est pas une utopie », indique-t-il.

Malheureusement, il s’agit d’un peuple pour lequel Tshilombo Tshisekedi n’a pas la maîtrise et qui ne respecte jamais son mot d’ordre, ne saura encore moins exécuter ce que veut cet homme.

Il accepte les élections en 2018

Face à la presse, l’homme qui se croyait gardien de l’Accord du 31 décembre 2016 qui veut les élections en décembre 2017, a adhéré à l’hypothèse selon laquelle pour faute de moyens, les élections sont repoussées à la date que va communiquer la Céni d’ici la fin de cette semaine. Les USA qui veulent se transformer en la Céni ont indiqué lors du séjour de Mme Haley que ces élections devraient avoir lieu en 2018. « Pas question des élections en 2019, elles seront organisées en 2018 au plus tard au mois de juin », a lâché le leader d’une opposition perdue.

Les menaces, les injures, les écarts de langage sont permis chez Félix Tshisekedi. A ce titre, il affirme que le président de la Céni, Corneille Nangaa a vendu son âme au diable et ne peut plus être mêlé dans le processus électoral. Mêmement avec le président de la République, dont la Constitution garantie son remplacement  en cas d’élection d’un autre.

Si oui, mais qui pour remplacer Kabila ? A cette question de la presse, Felix Tshilombo pense qu’il s’agira d’un homme désigné par consensus après la mise à l’écart du Chef de l’Etat actuel.

Comment se fera cette mise à l’écart ?

C’est là où le président du Rassemblement devra répondre, car avec l’esprit machiavélique manifesté depuis décembre 2016, cet homme risquerait de faire sangloter toute la République pour qu’enfin qu’il trouve refuge ailleurs, puisque protégé par une main noire occidentale.

Le consensus qu’il évoque a déjà eu lieu au Centre Interdiocésain de Kinshasa, qui veut que le Raïs conduise le peuple congolais aux élections, jusqu’à l’élection d’un nouveau président, en vue d’une alternance pacifique. Au cas contraire, Tshisekedi et compagnies en assumeront les conséquences.

Nouveau dialogue oui ou non !

A cette question, l’héritier de Limete s’oppose catégoriquement à un nouveau dialogue et estime que des discussions pourront se tenir si c’est pour discuter des conditions du départ de l’actuel chef de l’Etat.

A la Céni, Antoine Tshilombo pense qu’elle n’est plus crédible dans sa configuration et son mode de fonctionnement actuels. D’où, elle ne peut pas conduire la RDC à des élections paisibles. A cet effet, il pense que le peuple mettra sur pied l’article 64 de la Constitution dans son alinéa 1 pour le conduire aux élections.

Cet appel à la révolte et prise de pouvoir par la rue prouve à suffisance que Félix Tshisekedi, ensemble avec ses pairs du Rassemblement/Limete, est condamnable, car le peuple n’a pas besoin de tout ça. Soulignons que Félix Tshilombo Tshisekedi a raté sa sortie, parce que une bonne partie de la population pensait qu’il va épouser la position des Etats-Unis d’Amérique telle que présentée par l’ambassadrice à l’ONU, Mme Nikki Haley.

(Bernetel Makambo)

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L’humanité célèbre le 31 octobre de chaque année, la journée internationale de l’épargne. Elle a pour objectif de faire la promotion de l’épargne grâce notamment à l’accès du plus grand nombre de personnes aux services bancaires.

« L’épargne, condition pour une croissance durable », c’est sous ce thème que l’humanité a célébré la journée internationale de l’épargne cette année 2017.  En République Démocratique du Congo, cette journée a pour objectif d’inculquer la culture financière à la population tout en mettant un accent particulier sur l’importance et la nécessité de l’épargne dans les ménages. Car l’épargne est le résultat d’une décision de l’agent économique et non le reste de produit après consommation.

Pour Hubert Mpunga, expert en économie internationale, l’épargne est le résultat d’une décision de l’agent économique, c’est-à-dire les opérateurs économiques et ménagers. Il estime par ailleurs que derrière chaque épargne, il y a une décision parce qu’après la consommation, le reste de la production peut être distribué ou voir même jeté. Cette production ne doit pas être considérée comme étant le reste après une satisfaction. A cet  effet, il a  brossé un tableau sombre de l’état de lieu de l’épargne en République démocratique du Congo, particulièrement à Kinshasa.

« Parler de l’épargne en RDC d’une façon générale comme dans certaines provinces où les économistes appellent les provinces de la périphérie, c’est un risque et en même temps un danger car nous devons d’abord considérer quel est le niveau du revenu des Kinois et du congolais. Nous tournons autours de 1USD à l’heure actuelle et à ce niveau, nous nous sommes éloignés d’avantage de la moyenne, car la RDC fait face à une inflation monétaire qui nous a amené à 1.600 franc congolais, le taux de dollar. Sur ce, la population s’est appauvrie d’avantage  face à cette situation et à la crise économique qui est intervenue dans des ménages depuis 4 ans déjà. Ce, sur base d’un choc extérieure », a affirmé Hubert Mpunga. Il poursuit en disant que cette situation peut provoquer la chute des produits de ressources naturelles sur les marchés internationaux, et pourtant la RDC est une économie mono produit qui est très fragile avec une chaîne de la valeur très courte, et  exportant des produits semi brutes et non diversifiés. Il estime par ailleurs que la culture d’épargne n’est pas un style nouveau dans la société congolaise, mais cela reste impossible avec le système de revenu annuel de la population.

« Les congolais vivent de la désépargne et non de l’épargne. En soi, il s’endette pour survivre plutôt de prétendre de garder quelques choses pour un avenir meilleurs », indique-t-il.

Il sied de noter que l’épargne en République démocratique du Congo a connu beaucoup de perturbations avec plusieurs cas de détournement des fonds. Une situation qui décourage parfois la population.

(Sarah Bukasa/ [email protected])

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La grande menace qui pèse sur les tourbières est l’industrie du bois. Sur un total de 57 concessions forestières en Rdc, au moins 29, couvrant environ 5 million d’hectares, sont illégales.

Les scientifiques ont confirmé la présence des tourbieres en République Démocratique du Congo, après une expédition au village de Lokolama (55 km de Mbandaka - capitale de la province de l’Equateur en République Démocratique du Congo). Cette expédition a été menée du 27 au 29 octobre 2017. La première carte des tourbières du Bassin du Congo a été publiée en janvier 2017, dans le journal Nature, à partir des données recueillies en République du Congo. La recherche des tourbes en République Démocratique du Congo a commencé en octobre, avec l’expédition de Lokolama. Cette dernière a confirmé la présence de tourbe et de celle ayant une profondeur de 3,5 mètres.

L’équipe des chercheurs en forêt tropicale venant de l’Angleterre et de la République Démocratique du Congo composée du professeur Simon Lewis et du docteur Greta Dargie, tous deux de l’Université de Leeds au Royaume-Uni, ont estimé que les tourbières présentes au centre du Bassin du Congo s’étendent sur 145.500 km2, et stockent quelque 30 milliards de tonnes de carbone. Cette étendue de carbone est l’équivalent de 3 ans des émissions de combustibles fossiles dans le monde. Ce qui fait des tourbières du Centre du Bassin du Congo le complexe des tourbières tropicales le plus étendu dans le monde.

“Nous étions soulagés d’arriver à Lokolama et d’explorer la forêt marécageuse avec notre partenaire le Dr Corneille Ewango de l’Université de Kisangani, accompagnés des communautés locales pour découvrir que notre cartographie de cette partie de la RDC était correcte. La surprise était surtout que cette tourbe de 3,5 mètres de profondeur se situe proche de la lisière de la tourbière de Lokolama. Ces premiers résultats montrent à quel point il est important d’investir dans la science en RDC pour permettre l’exploration de plusieurs autres sites, afin de découvrir une plus grande profondeur en tourbe et un plus grand stock de carbone. Cette initiative permettra une meilleure cartographie des tourbières dans le futur”, a déclaré Dr Greta Dargie.

La tourbe est un sol organique humide faite partiellement des matières végétales décomposées. Les tourbières en bon état agissent comme des puits de carbone. Quand les arbres croissent, elles rejettent du carbone dans l’atmosphère, mais lorsqu’elles meurent, elles se décomposent normalement en renfermant le carbone en dehors de l’atmosphère. La décomposition est seulement partielle après un an dans une forêt tropicale marécageuse, conduisant en une accumulation de carbone en forme de tourbe.

Greenepace Afrique (www.Greenpeace.com) travaillent avec les communautés en RDC pour développer des alternatives à l’exploitation du bois destructive et plaider pour que les forêts du Bassin du Congo soient protégées en maintenant le moratoire sur les allocations aux nouvelles concessions forestières en place et adopté il y a 15 ans. La récente découverte des tourbières augmente l’urgence de mettre en place des modèles de développement qui vont radicalement améliorer les moyens de subsistance et le bien-être des populations locales sans compromettre l’intégrité de l’écosystème.

“En tant que peuples autochtones, les tourbières font partie de notre héritage culturel et leur découverte représente un immense espoir pour les générations futures. ” Nous espérons que notre gouvernement va nous accompagner dans notre rôle de gardiens de ces anciennes forêts et, nous fournir l’aide dont nous avons besoin pour protéger les tourbières au bénéfice de nos enfants et du monde, a déclaré Valentin Egobo, le prote-parole de la communauté de Lokolama.

La gande menace qui pèse sur les tourbières est l’industrie du bois. Sur un total de 57 concessions forestières en RDC, au moins 29, couvrant environ 5 million d’hectares, sont illégales. Ces concessions illégales chevauchent approximativement 650.000 hectares de forêts marécageuses de tourbe qui renferment du bois dur [2].

L’Esperanza, le bateau de Greenpeace est actuellement en RDC dans le cadre d’une tournée de 4 semaines sur les côtes d’Afrique Centrale, “Donne une chance aux forêts du bassin du Congo”. Les découvertes de l’expédition des tourbières sont essentielles dans les discussions entre Greenpeace Afrique, le gouvernement congolais, représenté par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Amy Ambatobe, les communautés locales et les peuples autochtones, la société civile et les donateurs auront lieu à bord du navire au port de Matadi, dans la province du Kongo Central.

L’Esperanza fera cap vers la République du Congo le 6 novembre afin de continuer à mobiliser les communautés, les groupes de la société civile, les officiels du gouvernement pour attirer l’attention tant désirée envers l’importance des forêts du bassin du Congo pour maintenir la stabilité du climat mondial. L’objectif est aussi de protéger la biodiversité, les cultures et les moyens de subsistance des populations locales et les communautés autochtones vivant à l’intérieur et autour des forêts. Entre-temps, la recherche des scientifiques reprendront au début de janvier 2018.

(JMNK/Greenpeace)

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Marc Saba, Directeur-Pays de l’Onusida en Rdc lors d’un entretien (Ph/Prince)

Le Directeur-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, salue l’opportunité de la tenue du Forum des médias  sur l’information concernant le « Plan de rattrapage du VIH/SIDA » et les objectifs de développement Durable (ODD) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à Dakar au Sénégal.

Cet atelier de deux jours, qui réunit une trentaine de participants, a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels des médias pour plaider et promouvoir le Plan de rattrapage VIH/SIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et l’initiative « Deux millions de travailleurs communautaires de la santé ».

Pour  le Directeur-Pays de l’ONUSIDA, Marc Saba,  la formation des journalistes est vraiment capitale. Car, elle fait partie du quatrième pilier ou axe du Plan de rattrapage VIH, qui est le plaidoyer et la communication, à côté duquel, l’on trouve le leadership  politique,  la prestation des services, et le financement.

«  Il est extrêmement important que les hommes et les femmes  des médias comprennent  pourquoi ce Plan a été formulé, mais également comprendrent les dimensions liées au fait que ces régions africaines doivent rattraper les retard dans la lutte contre le VIH/SIDA. L’engagement a été pris pour que le traitement  soit triplé au bout de trois ans.  C’est un atelier qui va permettre aux journalistes de comprendre le contenu de ce plan, les résultats attendus et sa mise en œuvre et bien sûr,  les principaux acteurs  impliqués qui doivent être mobilisés  pour que la mise en œuvre de ce plan soit un succès », a indiqué Marc Saba lors d’un entretien.

Aussi, souligne-t-il, l’atelier vise à impliquer les  médias dans leur rôle d’accompagnement, de plaidoyer et de communication pour qu’il y ait une certaine visibilité  au tour de ce Plan, et en même temps, il y a un besoin de communication autour des acquis en termes des résultats sur le terrain qui doit être fait.

« C’est tout un accompagnement qui doit être fait tout au long de la mise en œuvre de ce Plan, et nous estimons que les journalistes doivent être bien outillés pour une communication adéquate autour de ce plan et aussi à nous rappeler le rôle de chaque acteur. Car il y a des responsabilités et chacun devra jouer  sa partition pour que la mise en œuvre  de ce plan soit un succès », a renchéri ce haut fonctionnaire des Nations unies.

Globalement, Marc Saba estime que la mise en œuvre du Plan de rattrapage se déroule assez bien, même s’il y a des spécificités d’un pays à l’autre. Il y a des pays qui sont en avance et d’autres en retard malheureusement pour ce qui concerne la couverture de traitement antirétroviral, alors que l’idéal pour les Nations unies, est justement de rattraper, de combler ce retard dans les pays prioritaires, à savoir : la République démocratique du Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la RCA, le Libéria, la Sierra Léone, la Guinée et le Benin, pour arriver à une couverture équilibrée et équitable.

« Nous avons des couvertures qui  sont autour de 30, 32% alors qu’en Afrique du Sud, on a des couvertures qui  atteignent 60, voire 70%,…Donc, il y a un sursaut que nous devrons avoir au niveau de la  région de l’Afrique du Centre et de l’Ouest pour justement trouver les meilleurs stratégies opérationnelles pour  rattraper ce retard. Voilà, ce qui motive  la formulation du Plan de rattrapage », conclut le Directeur-Pays de l’ONUSIDA en Rdc.

(Yassa/ depuis Dakar)