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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

A quelques mois de l’organisation des élections, soit le 23 décembre 2018, le microcosme politique est entrain de bouger. Et ce, parce qu’il n’y a plus de raisons pour justifier la non tenue de tous les scrutins à la date indiquée. C’est ainsi que l’on assiste à des alliances, mieux à des Regroupements politiques dans le but de se conformer aux prescrits de la loi portant organisation  des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, avec des nombreuses innovations dont le seuil de représentativité à atteindre pour avoir droit à l’attribution des sièges. C’est dans cet objectif que plusieurs partis politiques, et Associations faisant partie de la Majorité Présidentielle, se sont retrouvés autour de l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Tous ces onze partis politiques et Associations membres de la Majorité présidentielle ont accepté de se mettre ensemble, en signant les statuts, lors d’une Assemblée constitutive, sous le leadership de l’honorable Pius Muabilu, Président du Comité Directeur de « l’Alliance pour l’Avenir » (ApA).  Il s’agit du CNC : Congrès National Congolais ; ACTE : Action Congolaise pour la Tolérance et l’Egalité ; GSCO : Génération pour la Solidarité et le Développement du Congo ; UPA : Union Populaire Africaine ; API : Alliance des Paysans et Indépendants ; ENUD : Entente Nationale pour l’Unité et le Développement ; ADPI : Alliance pour la Démocratie et le Progrès Intégral ; A.N.S. : Alliance Nationale pour la Solidarité ; F.D.R. : Force Démocratique pour la République ; ADPEC : Alliance Démocratique pour l’Emergence du Congo et ABD : Action des Bâtisseurs pour la Démocratie et le Développement.

Des objectifs

Il sied de souligner  que cette union se justifie par la vision d’une politique commune qu’elles ont toujours partagée en vue de la naissance du même idéal, autour d’une majorité idéologique. C’est dans ce sens que chaque composante reconnait, d’abord l’importance de mettre l’homme au centre de ses préoccupations. Voilà pourquoi chacune d’elle s’engage, tant dans son discours de campagne qu’en plein exercice du mandat électoral, à défendre les valeurs sociétales que sont : la santé, la justice, l’éducation, la protection des personnes avec handicaps, la parité, la protection de l’enfant et de la femme, la démocratie, la liberté de pensée et d’expression, lutte contre la corruption, etc.

Au-delà de tout ce qui a été dit, ce Regroupement électoral a tenu compte de l’impérieuse nécessité d’améliorer les conditions de vie du peuple congolais dans un environnement sécurisé et de paix durable, favorable au développement de la République Démocratique du Congo, en vue d’asseoir une économie stable, avec comme corollaire l’amélioration du social de notre population et de la sorte, en vue de répondre aux cris des pères de l’indépendance de notre pays. Et en vue de voir la Majorité présidentielle conserver le pouvoir lors des prochains scrutins, cette plateforme électorale s’inscrit dans la logique de sa victoire et c’est dans ce sens, qu’elle aura pour principale mission d’identifier les stratégies à déployer, lors des prochains scrutins électoraux, tant au niveau présidentiel, législatif, provincial, que municipal et local.

C’est dans ce sens que le Regroupement s’assigne, entre-autres objectifs, de rassembler  les congolaises et congolais  autour  de la vision de développement de la RDC, telle qu’envisagée par les parties signataires ; de conquérir le pouvoir de manière démocratique à travers des élections libres, transparentes; de promouvoir un leadership fort et responsable attaché au respect de la dignité humaine, de la justice, de la bonne gouvernance et des valeurs républicaines en vue de répondre aux attentes légitimes des congolaises et congolais; d’éduquer la population contre les antivaleurs telles que la corruption, les détournements des biens et deniers publics, l’enrichissement illicite, le tribalisme, le régionalisme,  le vagabondage politique et la trahison de la RDC.

Pius Muabilu reçu par Aubin Minaku

Après la constitution des Regroupements politiques, il revenait au Secrétaire général  de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, d’entreprendre des contacts avec ceux des regroupements qui sont déjà constitués. C’est ainsi qu’il a préféré commencer par le Regroupement « l’Alliance pour l’Avenir » (ApA), conduit par le Président du Comité Directeur, l’honorable Pius Muabilu. Et ce, bien avant que la liste définitive ne soit déposée en annexe des statuts au Ministère de l’Intérieur et sécurité.

Au sortir de cette réunion, le député réélu du Mont Amba a expliqué que nous avons parlé des problèmes qui sont en cours ; du regroupement effectivement, nous avons présenté tous les présidents des partis politiques membres de l’Alliance pour l’Avenir (ApA) au Secrétaire  général de notre famille politique, l’honorable Aubin Minaku. Et puis, on a échangé sur certaines questions qui ne peuvent pas être  révélées à cet instant. Sinon, tout s’est bien passé, affirme-t-il, avant d’ajouter qu’on a informé aussi le président de l’Assemblée nationale que le Regroupement était fin prêt, du point de vue  aussi bien organisationnel qu’ administratif et que nous restions à l’écoute du Secrétariat général  de la MP pour le reste du programme.

A en croire Pius Muabilu, la particularité est que ce Regroupement sera le seul ayant en son sein un certain nombre de femmes, présidentes des partis politiques. « Notre regroupement se battra au sein de notre Majorité présidentielle pour la femme et les jeunes. Cette particularité est très importante, parce que pour nous,  on a beaucoup parlé de femmes, mais c’est rester lettre morte », révèle-t-il, tout en insistant sur le fait qu’aujourd’hui, nous voulons prouver que la maman est là, sans elle rien ne peut être fait correctement dans ce pays. C’est  ainsi que nous avons voulu avoir le maximum de femmes présidentes. Et ce sont de grandes dames qui vont s’exprimer au moment venu.

Il sied de souligner qu’à travers cette réunion, le Regroupement électoral « l’Alliance pour l’Avenir » (ApA), à travers le Président du Comité Directeur, a réaffirmé son appartenance à la Majorité présidentielle, mais aussi a confirmé sa fidélité au président de la République et lui  rassuré qu’il fera  marche ensemble pour la victoire finale. « C’est authentique que nous puissions sceller cette  alliance avec lui. Il n’y a l’ombre d’aucun doute que nous puissions sceller cette alliance. Le Regroupement lui-même s’appelle, « Alliance pour l’Avenir ». Je peux vous certifier que nous allons sceller une alliance très forte avec l’Autorité morale de la MP. Je peux vous rassurer que moi-même et mes camarades nous sommes prêts pour la grande bataille », a précisé Pius Muabilu.

(JMNK)

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Ces travaux lancés hier à Kinshasa, à en croire le ministre des Mines Martin Kabwelulu qui s’adressait aux experts du Gouvernement, s’inscrivent dans le cadre de la promulgation du Code minier, qui en son article 16, spécialement en son article 334 prévoit que les modalités d’application du nouveau code minier seront fixées par le Règlement minier dans un délai de 90 jours suivant la promulgation dudit Code par le président de la République.

Le  09 mars 2018, le Président de la République a promulgué la Loi n° 18/001 modifiant et complétant la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code Minier. Cette Loi, dont la promulgation a été saluée par l’ensemble du peuple congolais, suscite beaucoup d’espoirs quant aux retombées qu’elle apportera, tant pour le développement du pays, que pour l’amélioration des conditions de vie des populations, si les ressources financières engrangées sont affectées à bon escient.

Tel que cela a été arrêté à l’audience que le Président de la République a accordé le 07 mars 2018, à une représentation de la corporation des sociétés minières, un dialogue sera organisé incessamment avec ladite corporation, dans le cadre de la modification du Règlement Minier, en vue de tenir compte, autant que possible, des préoccupations soulevées par cette dernière, sur les modifications apportées par la Loi modifiant et complétant le Code Minier.

A cet effet, le plan de travail élaboré prévoit une réunion d’experts du Gouvernement dès ce mercredi 21 mars 2018, et une réunion avec les sociétés minières qui maintiennent la pression sur la RDC notamment à travers l’annonce récente de leur retrait de la chambre des Mines de la FEC, à contrario des dispositions légales nationales en vigueur.

Lors de la réunion extraordinaire du conseil des ministres, le Gouvernement a rappelé que la ratio legis du Code minier de 2002 révisé avait été la libéralisation du secteur minier à l’effet de ramener les investisseurs face à la réduction à une proportion insoutenable des recettes de l’Etat congolais générées par ce secteur.

Au-delà des pressions exercées par les investisseurs extérieurs sur les institutions et le peuple congolais, le Gouvernement est déterminé à défendre les intérêts Nationaux. Il encourage à cet effet les acteurs congolais à s’investir seuls ou en association avec d’autres dans ce secteur et prend la résolution de faire appliquer les dispositions pertinentes de la loi sur la sous-traitance dans ledit secteur. Les investisseurs étrangers restent les bienvenus avec une préférence pour ceux dont les projets impliquent les volets de transformation en RDC même des minerais exploités.

Kabwelulu déplore le comportement des miniers

Dans son discours, le ministre des Mines a déploré que sept opérateurs miniers viennent de quitter la corporation des miniers, représentée par la chambre des Mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et ont formé une association indépendante contestant certaines dispositions pertinentes du nouveau Code minier, par ailleurs profitable à la Rd Congo. C’est ainsi qu’il a posé la question aux experts, celle de savoir, avec qui allons-nous dialoguer dans le processus de la révision du Règlement minier ?

Il a terminé son mot en rappelant aux experts du Gouvernement les règles de conduite et valeurs de référence au cours des travaux. Il s’agit de la compétence professionnelle par la connaissance, la maîtrise, le bon accomplissement de ses fonctions et par l’effort constant fourni pour améliorer la qualité du travail donné ; l’éthique professionnelle par le dévouement, la ponctualité, la rigueur, la responsabilité, l’honnêteté, l’intégrité, l’équité, la dignité, l’impartialité, la loyauté, le civisme, la discipline, la courtoisie et le devoir de réserve (discrétion) au cours de ces travaux.

(JMNK)

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She Okitundu signe au nom du chef de l’Etat

Kigali, la capitale rwandaise a abrité hier mercredi le sommet extraordinaire de l’Union Africaine consacrée au lancement de la zone de libre échange continentale africaine. La signature de l’accord par 44 pays africains est une étape essentielle pour doper le commerce interafricain. Cette cérémonie a été présidée par le nouveau président de l’Union africaine  en exercice, le rwandais Paul Kagame, assisté par le président de la commission de l’UA, Moussa Facki Mahamat.

La délégation de la République démocratique du Congo était conduite par le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, représentant personnel du président de la République. Il était accompagné du ministre d’Etat en charge du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa ; du ministre de l’Industrie, Marcel Ilunga Lehu et de la ministre du Genre, Enfant et famille, Chantal Safou Lopusa.

A en croire notre correspondant à Kigali, ce document a été signé par quarante pays, représentés par leurs chefs d’Etat ou les hauts représentants, qui ont fait le déplacement de Kigali, afin d’officialiser la création de la ZLEC. Tous ces pays auront un marché unique de plus d’un milliard de personnes et représentant un PIB de plus de 3,400 milliards de dollars.

Ainsi, chacun des États signataires sera appelé à éliminer ses barrières douanières, libéraliser les services et ouvrir son marché pour booster les échanges entre pays africains. Soulignons que la décision d’instaurer ce marché commun continental remonte au Traité d’Abuja de 1991. Sa ratification exige la signature de 22 pays et plus.

Content de l’implication et de la détermination de tous les Etats africains représentés, le président de la commission de l’UA, Moussa Facky a affirmé que les résultats vont au-delà des attentes, car sur les 40 pays qui ont signé la déclaration  de Kigali le même jour, une trentaine a ratifié cet accord sur le libre échange.

Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, représentant personnel du chef de l’Etat a salué cette initiative portant signature de cet accord historique qui constitue un projet phare de l’agenda 2063 attendu par tous les États africains. Pour Léonard She Okitundu, la RDC s’est appropriée ce projet depuis son lancement pour des multiples raisons, notamment l’élargissement du marché intra africain avec pour corollaire l’augmentation exponentielle du PIB des États, la création de nombreux emplois surtout en faveur des jeunes africains, la réduction substantielle de la pauvreté dans laquelle beaucoup de concitoyens congolais vivent et l’intensification des mouvements des personnes et des biens.

Selon lui, cette zone de libre échange est véritablement une voie  royale qui permettra aux économies des États africains de prétendre competir avec celles des autres continents du monde et de donner des solutions idoines aux maux qui gangrènent les États africains dont le manque et vétusté des infrastructures routières, ferroviaires, difficulté de navigation aérienne intra africaine, etc. « D’ailleurs, il a fallu à de nombreuses délégations dont la mienne de transiter par Addis-Abeba pour les uns ou Nairobi pour les autres, avant de rejoindre Kigali qui se trouve à moins de trois heures de vol seulement de Kinshasa, la capitale de mon pays », dit-il, tout en réitérant les remerciements de son pays au Gouvernement du Rwanda pour la réussite de l’organisation de cette session et lancer à cet effet un vibrant appel à tous les Etats africains de signer massivement tous les instruments juridiques qui seront avalisés par les chefs d’Etats et de gouvernements pour la prospérité et l’indépendance économique de notre cher continent l’Afrique.

(JMNK/Bernetel M.)

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Il y a longtemps, voire très longtemps, la République démocratique du Congo a figuré sur la liste de bannissement, communément appelée la liste noire (black list), de l’OACI (Organisation de l’Aviation civile internationale). Il a fallu des réformes courageuses pour sortir l’aviation civile congolaise du trou. C’est dans cette optique que s’était d’ailleurs inscrit la Loi n° 10/14 du 31 décembre 2010 relative à l’aviation civile et l’arrêté ministériel du 13 novembre 2012 réglementant les conditions d’importation des aéronefs et produits aéronautiques. Parmi les conditions techniques exigées aux opérateurs aériens tant privés que publics, figure l’année de fabrication des aéronefs ne dépassant pas quinze (15) ans. Objectif, sortir le pays de la liste noire et sauver des vies par l’évacuation des « cercueils volants ». Fort malheureusement, certains opérateurs aériens privés ayant du mal à se départir de leurs vieilles habitudes, celles de sacrifier des vies sur l’autel de leurs intérêts égoïstes et mesquins, avec des appareils qui ne répondent pas aux normes, communément appelés « cercueils volants », dissocient cyniquement la libéralisation de la réglementation. Sur ce point, les avis sont partagés dans l’industrie. Certains soutiennent que l’âge d’un avion ne compte pas, c’est plutôt la maintenance qui devrait servir d’indicateur. D’autres, par contre, considèrent que l’amortissement d’un aéronef est de vingt ans et les cellules vieillissent avec le temps. Ces derniers soutiennent que la maintenance des aéronefs d’un certain âge coûte très cher, consomment plus de carburant que les aéronefs jeunes et polluent l’environnement. Par conséquent, il n’est pas évident qu’un opérateur incapable d’acquérir un avion jeune puisse disposer de ressources et de la volonté pour bien entretenir un vieil aéronef en fin de potentiels.

C’est également dans ce contexte de réforme assorti des mesures réglementaires d’assainissement, qu’a été créée, le 15 août 2014, la compagnie nationale d’aviation Congo Airways, née de la ferme volonté du Président de la République, Chef de l’Etat et mise en œuvre par le Gouvernement. Avec comme objectif de promouvoir la sécurité et la démocratisation du transport aérien au Congo, et de favoriser l’intégration socioéconomique  du pays, à travers d’importants mouvements de personnes et des biens. Pour autant, la compagnie nationale n’a pas dérogé à la règle. C’est la raison pour laquelle, elle a mis à profit plus du temps pour son décollage –créée en août 2014 mais son premier vol effectué en octobre 2015, soit un peu plus d’une année-. Dans le souci de se positionner, de s’affirmer voire de s’imposer, comme il en a d’ailleurs été toujours le cas pour tout exploitant aérien tant privé que public, dans un secteur aérien congolais libéralisé, où la concurrence déloyale bat son plein. Congo Airways a bénéficié, pour son lancement, de l’expertise internationale la plus diversifiée en matière d’exploitation aérienne.

Une montée qui fait peur

C’est fort de cette préparation pour se conformer à la réglementation du pays, que, très vite, Congo Airways a connu une longueur d’avance par rapport à ses concurrents. Avec  ses quatre (4) avions acquis sur fonds propres, à savoir deux (2) Airbus A320 et deux (2) bombardiers Q400, alors que le pays traversait des temps de trêve et ne bénéficiait d’aucun crédit de se procurer des avions sans recourir à l’aide étrangère, Congo Airways a démontré à la face du monde qu’avec la volonté et la détermination, il est possible de vaincre l’impossible.

Aujourd’hui, Congo Airways compte six (6) avions dont quatre (4) acquis sur fonds propres et deux (2) en leasing.

Avec ses 5 piliers de base, la sécurité, l’intégrité, la fiabilité, la satisfaction de la clientèle et le professionnalisme, la compagnie d’aviation nationale ne ménage aucun effort pour répondre à sa clientèle. Hier à 7 destinations, Congo Airways atterrit  aujourd’hui à plus de 13 destinations, avec près de 600.000 passagers transportés depuis sa création, dont redevances et tous les droits sont constatés et payés. De l’avis de certains observateurs, c’est la montée fulgurante de Congo Airways qui fait peur à ses concurrents tout en lui attirant tous les ennuis du monde.

Dans la logique de la réforme

Bien qu’étant publique, la compagnie nationale d’aviation est restée respectueuse des normes réglementant l’acquisition des aéronefs dans notre pays. Notamment, celle fixant à moins de quinze (15) le nombre d’années d’existence de l’aéronef à acquérir. Congo Airways est, malgré elle, restée dans les normes; car la sécurité  passe avant toute chose. Les plus sceptiques n’ont qu’à se référer à la série des avions acquis par la compagnie nationale. A l’heure où le monde travaille de manière à réduire à 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à l’horizon 2050, les mauvaises pratiques sont à décourager. Notamment, l’achat des aéronefs vieux de plus d’une vingtaine d’année et repeint  en vue de faire peau neuve et tromper la vigilance de paisibles citoyens. Aujourd’hui, les Congolais doivent être  fiers de voyager en compagnie de leurs avions, car ceux-ci ont été achetés grâce à leurs contributions.

Aussi, en créant Congo Airways, le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange a voulu doter la nation d’une compagnie nationale aux standards internationaux, comme cela se passe sous d’autres cieux, même dans les pays dits de vieilles démocraties. Loin du président de la République en tout cas, l’idée de mettre en mal les compagnies aériennes privées  existantes, comme mentionnent malheureusement certaines feuilles de choux commandées par certains exploitants qui, en bons fauteurs en eaux troubles, confondent libéralisation avec libertinage. Qui ignore que depuis toujours, le n°1 congolais a prôné la libéralisation de tous les secteurs économiques, non sans la favoriser grâce à la politique acharnée de l’amélioration du climat des affaires ? Si tel est le cas, comment alors comprendre qu’un Chef de l’Etat qui cherche à créer des conditions favorables devant attirer les investisseurs au pays, puisse encore battre en brèches l’édifice pour la construction duquel il a consentis beaucoup d’efforts ?  Il vaudrait mieux en tout cas de chercher les poux ailleurs que dans la tête chauve de Congo Airways.

La démocratisation des prix…

L’opinion se souviendra qu’il fut un temps où voyager par avion était un luxe, un domaine réservé aux seuls friqués. Même non loin de nous, jusqu’aux années 2000, 2013… avant l’avènement de Congo Airways, le coût du billet pour un vol domestique se confondait avec celui des vols internationaux. Certaines compagnies aériennes privées, profitant de la situation confuse dans laquelle évoluait l’aviation congolaise, se sont tapé le luxe de fixer le prix d’un vol domestique à leur guise. Fort heureusement, avec l’avènement du « Léopard volant », le voyage aérien n’est plus un luxe, le prix du billet à la portée de toutes les bourses. Aujourd’hui, le drapeau de la RDC peut  flotter  partout où atterrit le « Léopard volant »,  représentant ainsi le symbole de la souveraineté de toute une nation.

Conquête  de la zone régionale

Dans sa troisième année d’existence, Congo Airways s’ouvre aux vols sous régionaux. Depuis le 28 février dernier, la compagnie nationale a effectué son vol inaugural à destination de Johannesburg en Afrique du Sud. Grâce à la détermination de sa direction,  cette compagnie d’aviation nationale vient de rompre avec la longue absence dans l’espace aérien international. Et ce, après avoir prouvé à travers les différents audits subis, qu’elle répond  aux normes internationales d’aviation.  Sur la liste des audits subits par Congo Airways, l’on cite la Monusco, IOSA, TOTAL et, tout récemment,  LITSON AND ASSOCIATES pour le compte des sociétés, question d’assurer à sa clientèle un voyage en toute sécurité.

Le personnel des Organisations internationales et des missions diplomatiques, pour se rendre à l’intérieur du pays, devraient soit prendre les aéronefs des Nations unies, ou emprunter des vols régionaux en passant par les pays étrangers. Et ce, parce que les assurances ne les couvraient dans les cercueils volants d’hier. Aujourd’hui, le personnel des Organisations et ces missions diplomatiques prennent place à bord du Léopard volant. Voilà le sens de la fierté nationale et c’est cela la souveraineté dans les airs.

Compte tenu de ce qui précède, plutôt que de s’en prendre à Congo Airways, qui en toute conscience travaille dans un terrain concurrentiel, certains exploitants aériens privés feraient mieux de se conformer aux normes et d’abandonner les pratiques honteuses qui ont plongé très bas le secteur de l’avion dans ce pays. Congo Airways est une chance à saisir pour ce pays. Ruiner cette compagnie pour des intérêts non avoués, l’histoire jugera sévèrement les commanditaires.  Congo Airways le plaisir de voyager.

(JMNK)

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*Bon entame pour Dauphin Noir et SM Sanga Balende

Le coup d’envoi du Play-off de la Vodacom Ligue 1 du 23ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a été donné hier dans quatre stades de la République.

A Kinshasa, au stade Tata Raphaël de la Kethulle, les Dauphins Noirs de l’AS V.Club ont dominé l’AS Rangers par 2-0, prenant leur revanche de la défaite de la phase classique. Match avancé comptant pour la 8ème journée du Play-off Vodacom Ligue 1 du 23ème Championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Un match qui commence par un faux rythme, mais très vite les vert noir mettent la semelle sur le ballon et le monopolise pour l’ouverture du score par Moloko Dacapel, à la 21ème minute sur une passe en profondeur du capitaine Munganga Omba Nelson. Les deux équipes vont regagner les vestiaires sur ce score de 1-0.

Après les citrons, Jésus Moloko Dacapel, toujours lui, sera cette fois-ci le passeur pour le deuxième but signé le jeune Mani Banga à la 57ème minute après avoir mis son vis-à-vis en déroute et même le portier Tchomba Musikila. Avec les deux buts, les carottes étaient cuites, les Dauphins noirs ne pouvaient que gérer leur avance. Mais signalons une fois de plus que les attaquants Moscovites ont raté les occasions par Ngonda, Muzungu et Makusu Mundele.

A Lubumbashi, au stade Mazembe de la Commune de Kamalondo, les Corbeaux ont laminé les Monstres de l’AS Dragons sur le score sans appel de 5-0, en match de la 1ère journée du play-off de la Vodacom Ligue 1 du 23ème Championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Les 5 buts ont été inscrits respectivement par un doublé de Ben Malango, de Mechack Elia, Sissoko et Moleka. Un avertissement pour tous les adversaires des Corbeaux.

Dans la même ville, mais au stade de la Kenya, JS Groupe Bazano a baissé pavillon devant les visiteurs des « Banjelu ne Bansantu » de SM Sanga Balende sur le score significatif de 1-3, sur les réalisations du buteur-maison Lusiela Mande, dès la 3ème minute et un doublé de Lubaki aux 37ème et 53ème minutes pour SM Sanga Balende. Tandis que celui de JS Groupe Bazano est de Tshienda à la 21ème minute.

A l’Est, à Goma aux stade des Volcans, l’équipe locale de l’AS Dauphin Noir a  battu  la coriace formation de Mont Bleu de Bunia sur le score étriqué de 1-0, grâce à un but de Opape Bushiri à la 42ème minute. Match comptant pour la 2ème journée du play-off de Vodacom Ligue 1 du 23ème Championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Les grosses calibres de football congolais qui ont joué ont gagné et méritent respect pour la suite de la compétition.

(Gaby Mass )

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*Les Léopards U-20 et U-17 déjà internés à l’Hôtel Kampo

Les Léopards Séniors de la RDC qui jouent un match amical de la journée FIFA sont déjà pour certains dans la capitale Kinshasa. Ils démarrent les entraînements ce jeudi au stade des Martyrs de la Pentecôte. Ils jouent le mardi 27 mars 2018 à Dar-es-Salam un match amical de préparation de la CAN Cameroun 2019. Lors de la première journée, les Léopards avaient battu leurs homologues des Diables Rouges du Congo/Brazzaville par 3-1.

Quant aux Léopards U-20, le regroupement pour le match aller des éliminatoires de la CAN U-20 Niger 2019 a démarré hier à l’Hôtel Kampo dans la Commune de Barumbu. Les entraînements démarrent  ce jeudi. Le départ est prévu pour le mercredi 28 mars prochain et le match se joue le 31 mars 2018 à Dar-es-Salam contre les Harambes Stars de la Tanzanie. Le match retour se jouera le 1er avril 2018.

Les Léopards U-17 se sont également regroupés dans le même Hôtel Kampo, pour préparer le tournoi de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de l’Afrique Centrale) du 3 au 17 avril 2018 au Cameroun, un tournoi qui devait se jouer l’année dernière, mais reporté pour cette année.

(Gaby Mass)