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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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C’est ce qui ressort de la plénière du congrès tenue ce jeudi 21 juin 2018 à l’hémicycle du Palais du peuple. Comme nouveau juge de la Cour constitutionnelle, le sénateur Polycarpe Mungulu T’Apangane, remplace à ce poste son collègue Félix Vunduawe Te Pemako, promu 1er président du Conseil d’Etat.

Tout juste après l’ouverture solennelle de la session extraordinaire de juin 2018 intervenue ce mercredi 20 juin 2018, les deux Chambres du Parlement se sont réunies en congrès ce jeudi 21 juin 2018. Le seul point était inscrit à l’ordre du jour était la désignation d’un membre de la Constitutionnelle.

A l’issue de cette plénière du congrès, les honorables députés nationaux et sénateurs ont désigné leur estimé collègue Polycarpe Mungulu T’Apangane, comme membre de la Cour constitutionnelle. Le nouveau juge vient remplacer son collègue, le professeur Félix Vunduawe Te Pemako, promu 1er président du Conseil d’Etat.

Bachelier en philosophie et lettres et licencier en Droit de l’Université de Lovanium en Belgique, le sénateur Polycarpe Mungulu fut tour à tour, substitut et premier substitut du Procureur de la République à Boma et à Matadi, puis, Procureur de la République à Matadi et Bandundu. Il était aussi Procureur général près la Cour de sûreté de l’Etat, Procureur général près la Cour d’Appel de Kinshasa, avocat général de la République, premier avocat général de la République près la Cour suprême de la justice, et Procureur général de la République près la Cour suprême de la justice.

Avant d’être élu sénateur (depuis 2007 à la Mongala) et membre de la commission Politique, administrative et judiciaire du Sénat, Polycarpe Mungulu fut également admis à l’Eméritat et à l’Honorariat par Décret d’organisation judiciaire n° 05/101 du 29 septembre 2005, signale son curriculum vitae nous parvenu.

Après cette désignation par le Parlement de la République, le nouveau juge de la Cour constitutionnelle Polycarpe Mungulu n’attend plus que sa nomination par le Président de la République Joseph Kabila Kabange.

Signalons que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a annoncé la tenue de deux congrès au cours de cette session extraordinaire de juin 2018. Après celui organisé ce jeudi pour désigner le nouveau membre de la Cour constitutionnelle, il est également prévu, incessamment, que le Président de la République Joseph Kabila Kabange s’adresse à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.

(Lepetit Baende)

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Ayant réclamé la comparution du renseignant Mukenge Kabangu Barthélémy, à l’audience foraine du Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, le prévenu Mputu Nkongolo, présenté par les parties civiles et le Ministère public comme étant le féticheur  et le donneur d’ordre du mouvement Kamuina Nsapu, aile de Kinshasa, a été désillusionné. Le renseignant a expliqué clairement que le prévenu, lorsqu’il est arrivé à Kinshasa avec les autres co-prévenus, c’était pour installer le mouvement insurrectionnel Kamuina Nsapu et renverser les institutions légalement établies.

L’affaire qui oppose le Ministère public à près de 36 prévenus Kamuina Nsapu aile de Kinshasa poursuit son bonhomme de chemin. A l’audience d’hier, le Tribunal a poursuivi l’instruction de Mputu Nkongolo Ali, présenté comme étant le féticheur du groupe, le donneur d’ordre. Après les questions du Tribunal, la parole a été donnée à la défense pour interroger le renseignant, du reste venu à sa demande. Celle-ci a fait observer que le renseignant est « très spécial ». En effet, lui qui ne connaissait pas Mputu Nkongolo et Bakenga, a quand même laissé partir Erick Ngalamulume et a pris en charge les gens qu’il ne connaissait pas pendant 41 jours.

Qu’est-ce qui aurait poussé le renseignant à garder les deux autres prévenus ? Pourquoi le renseignant n’a-t-il pas dénoncé les prévenus, lorsqu’il avait appris qu’ils étaient de Kamuina Nsapu ? Toujours la défense, a aussi constaté qu’aucune partie n’a amené d’élément de preuve chargeant Ali Mputu. Toutes les parties ne se focalisent que sur les procès-verbaux. Voilà pourquoi ils se sont joints à l‘action du Ministère public, pour lui ajouter des éléments supplémentaires.

Le renseignant n’est pas allé par quatre chemins pour expliquer que par hospitalité, il leur était permis de passer au restaurant de fortune de sa femme pour manger, chaque fois qu’ils avaient faim. Et c’est vers le 15 mars 2017 qu’il constatera le silence d’Erick Ngalamulume, son neveu. Et quand il l’appelle, celui-ci répondra qu’il était sur le fleuve Congo en train d’aller à Kisangani. Le renseignant a été complété par le Ministère public qui est revenu pour dire que celui-ci est très constant. Il a rappelé que Ngalamulume lui-même avait dit devant le tribunal qu’il avait quitté Kinshasa pour Kisangani.

A l’occasion, le Tribunal s’est aussi exprimé sur l’inopportunité de faire venir la femme de Mukenge Pépé, contrairement à la demande formulée par une partie civile. « Le renseignant a été suffisamment clair et qu’il n’y a pas d’opportunité pour faire venir sa femme. Le prévenu n’a pas su renverser ce que le renseignant a dit », s’est exprimé le Ministère public. L’audience était devenue électrique, lorsque le prévenu Mputu s’est attaqué à un avocat. Et ce, avant que le tribunal ne lui demande de retirer les propos qualifiés d’outrageants.

Le renseignant a plongé le prévenu

S’exprimant par rapport à la comparution du renseignant, le Bâtonnier Frederick Diamano, représentant la partie civile Rdc a indiqué que sa comparution a été nécessaire, et même dire indispensable, dans la mesure où sa présence a été réclamée par le prévenu Mputu qui a insisté sur le fait qu’il  ne pouvait être entendu que si Mukenge est là, pour que les déclarations de ce dernier puissent le dédouaner. Or malheureusement,  ajoute-t-il, ses déclarations sont venues l’enfoncer davantage. Pour être bref, Mukenge a clairement déclaré que Mputu, lorsqu’il est arrivé à Kinshasa avec Bakenga et les autres, c’était pour installer le mouvement insurrectionnel Kamuina Nsapu et renverser les institutions.

Malheureusement, Mputu ne sait pas sur quels faits il est poursuivi. C’est pourquoi il s’en tient à ce que, puisqu’il n’a pas été physiquement à tel endroit et à telle date, il n’y est pour rien. Nous avons rappelé que pour mieux organiser sa défense, il faut qu’il se rappelle qu’il y a ce genre d’infractions  qui ne nécessitent pas la participation directe, ou la présence d’un prévenu pour qu’il soit poursuivi. Est-ce qu’il est poursuivi pour association des malfaiteurs ou bien pour participation à un mouvement insurrectionnel ? Dès lors que l’association est constituée, les autres actes commis par d’autres prévenus, même en son absence, l’engagent et le rendent responsable.

Par rapport aux preuves, le Bâtonnier Diamano souligne que le Ministère public lui a présenté les procès-verbaux,  comparativement aux photos, et il n’a pas voulu le lire. Il y a aussi les autres pièces versées au dossier, et les déclarations d’autres prévenus qui attestent qu’il est féticheur, organisateur, concepteur de toutes les attaques qui ont endeuillé la ville province de Kinshasa. Au sujet d’une certaine corruption pour pousser le prévenu à dire la vérité, le Bâtonnier rétorque que parce qu’il a déjà tout dit, on va le corrompre pour qu’il dise quoi encore ? Nous avons des procès-verbaux qui datent de longtemps, prétendre qu’on lui donne l’argent, c’est pour  en faire quoi ? Quel l’intérêt a le Gouvernement à lui amener 20.000 Fc ou 1.000 dollar Us pour le corrompre, alors que nous détenons les procès-verbaux ?

Gustave Ngandu doit être acquitté

Et Me Herman Bolambele, avocat de Ngandu Gustave de révéler qu’il a entendu qu’il y aurait eu installation du mouvement insurrectionnel Kamuina Nsapu à Kinshasa et que ce mouvement aurait été installé par un certain Ali Mputu. « Par rapport à l‘installation effective du mouvement, je ne sais pas ce que le renseignant vous a dit exactement. Parce que lui-même dit qu’il aurait appris. Quand la prison de Makala est attaquée, lui a appris des autorités de la Rdc que c’étaient les adeptes de Bundu dia Mayala qui sont allés extraire leur président. Ce n’est qu’après qu’il y a eu revirement. C’est ce que vous appelez précisions ? », se demande-t-il.

Néanmoins, poursuit-il, nous, avocats de Ngandu Gustave qu’on a fait passer pour le financier du mouvement, ce qui nous réconforte aujourd’hui, c’est le fait que le renseignement lui-même qui déclare que c’est un saint Monsieur. Dire que c’est le financier du mouvement, il vous a clairement dit que c’est une calomnie patente. C’est un homme d’affaires qui n’a jamais fait de la politique, donc un Monsieur crédible. Comment ces gens qui sont arrivés de Kananga seraient parvenus chez lui ? Comment expliquez que vous financer un mouvement, mais vous êtes incapables d’en héberger les membres ? Parce que le Ministère public instruit à charge et à décharge, aujourd’hui je rentrerai chez moi très calme, parce  que le renseignant a dédouané mon client sur toute la ligne.

(JMNK)

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Qu’est-ce qui se passe au Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral ? A scruter de près le communiqué ayant sanctionné la réunion de la séance plénière extraordinaire d’hier jeudi, il transparait non seulement que le travail de cette structure n’est pas pris en considération, mais aussi toutes ses recommandations ne sont pas suivies d’effets. Raison pour laquelle le CNSA sollicite une audience auprès du chef de l’Etat pour une solution idoine avant le dépôt des candidatures le 24 juin 2018. De même, invite-t-il le Gouvernement et la CENI à une concertation urgente conforme à l’Accord. Et ce, avant l’ouverture des bureaux de réception des candidatures.

C’est ce 23 juin 2018 que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) va procéder à la convocation du corps électoral, une étape importante qui coïncide avec l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC). Bien avant cette date, les observateurs avertis sentent une certaine exaspération dans le chef du CNSA, qui ne cache plus son mécontentement au regard de la tournure des événements. Raison pour laquelle le Conseil national de suivi de l’Accord  du 31 décembre 2016 et du processus électoral (CNSA) s’est réuni en séance plénière  extraordinaire ce jeudi 21 juin 2018 sous la présidence de M. Joseph Olenghankoy. Au cours  de cette plénière, indique le communiqué de presse lu par son Rapporteur Valentin Vangi, le CNSA a adopté le rapport de sa commission chargée de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et a examiné le contour du processus électoral en cours.

Au-delà de l’immense et appréciable travail abattu, le CNSA relève des faits préoccupants suivants : la non-tenue de la tripartite depuis le début de l’année 2018, l’absence d’un consensus politique tel prévu par l’accord autour de la machine à voter, l’existence des 16% d’enrôlés sans empreintes digitales  telles que noté par l’OIF dans la conclusion de l’audit du fichier, le défaut de prise en compte des fautes, erreurs et omissions dans la liste des partis et regroupements politiques publiée au Journal officiel le 31 avril 2018 ; la non libération de certains prisonniers politiques  d’opinion amnistiés, contrairement aux prescrits de l’Accord du 31 décembre 2016 ; règlement unilatéral et non satisfaisant de la question  de la caution payée depuis 2015 pour les élections législatives provinciales.
En vue de permettre une compétition électorale apaisée telle que voulue par l’Accord du 31 décembre 2016, la plénière recommande au président de rencontrer le chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions pour une solution idoine avant le dépôt des candidatures. Invite le  gouvernement et le CNSA à une concertation urgente (CNSA-Gouvernement-CENI) conformément à l’Accord avant l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures. Le CNSA appelle les acteurs politiques ainsi que  les leaders d’opinion au calme dans le but de préserver la paix avant, pendant et après les élections.

Les raisons de l’exaspération

Il sied de souligner, d’une manière ou d’une autre, le CNSA paye son conflit avec le Premier ministre Bruno Tshibala. Et ce, lorsqu’on sait qu’il s’est posé un problème par rapport à l’initiative de la convocation de la Tripartite. En ce qui concerne la correction des fautes dans la liste des partis politiques, le CNSA devrait se référer au ministère de l’Intérieur et sécurité, avec lequel il a eu une réunion d’harmonisation. De même en ce qui concerne le remboursement de la caution, le président de la CENI qui était en réunion avec le ministre de l’Intérieur et Sécurité, a annoncé que le ministère des Finances via la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) procédera au remboursement intégral de cette caution de 2015. Par contre, les candidats à la députation provinciale devront alors se conformer aux prescrits de la loi électorale en vigueur, précisément son article 149 qui fixe les frais de dépôt de candidature à 1.000.000FC (Francs congolais un million), non remboursable par siège. Si c’est normal que Joseph Olenghankoy rencontre  le chef de l’Etat, le retardement de l’ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures ne se justifie pas.

(JMNK)

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Pour corriger les erreurs du passé, la Rdc a besoin de mettre en œuvre les orientations stratégiques. Et ce, pour une croissance qui implique la contribution significative de chaque secteur de l’économie au Produit intérieur brut (PIB). Pour atteindre cet objectif, l’on doit tirer profit principalement des rentrées d’argent issues de l’exploitation minière pour investir dans le secteur des infrastructures, de la santé et de l’éducation et ce déclencheur va nous permettre d’améliorer la productivité et de stimuler les investissements privés dans les nouvelles capacités de production (agriculteur, tourisme, etc.).

Comme chaque début du mois, la Banque centrale du Congo (BCC), à travers le Comité de politique monétaire (CPM) s’est retrouvé dernièrement autour du Gouverneur de cette institution, Deogratias Mutombo, afin d’analyser l’évolution de la conjoncture tant nationale qu’internationale. D’emblée, le n°1 de la BCC a noté que le pays a besoin de passer de la stabilisation à une croissance économique soutenue et durable. A l’heure actuelle, ajoute-t-il, la situation économique est stable. « Nous avons sorti les premières estimations du taux de croissance pour 2018 sur base la production au premier trimestre qui se situe à 4,2%. Donc, par rapport à 3,7% de 2017, il y a une évolution positive du Produit intérieur brut (PIB) dans notre pays », explique-t-il.

Et de renchérir, la stabilité, c’est aussi par rapport à l’évolution des prix intérieurs. « Nous avons en cumul annuel un taux qui ne dépasse pas encore les 5% et en annualisé autour de 12%. De ce qui est du marché de change, la monnaie est stable. Depuis le début de l’année, elle n’a perdu qu’à peine 2%. Les finances publiques restent équilibrées, avec un excédent en cumul annuel de plus de 420 milliards. Nous avons des réserves internationales qui se chiffrent à plus ou moins 1,180 milliard de dollars Us ». Avec une conjoncture intérieure et internationale favorable, les perspectives de la Rdc s’améliorent d’avantage et lorsqu’on observe tous ces indicateurs, on est en mesure de se dire que cette situation présente une opportunité pour la Rdc.

D’abord, de consolider cet acquis de stabilité et ensuite, d’explorer les stratégies nécessaires pour accélérer la croissance du PIB de manière durable, afin de permettre l’amélioration des conditions de vie de la population, de manière également durable. La Rdc a aujourd’hui un environnement économique favorable. C’est comme qui dit pour le pays, le soleil brille de nouveau. Donc, il faut réparer la toiture, sinon un orage viendra détruite tout ce que vous avez construit pendant des périodes favorables. L’application de cet adage va éviter à notre économie de tomber dans les travers du passé.

Il faut toujours rappeler que la Rdc a bien eu des occasions d’amorcer un véritable décollage économique, qui aurait pu lui permettre de jouer le rôle de leader en Afrique, et cela compte tenu de sa position géostratégique et de son potentiel économique et humain. Soulignons que la Rdc a connu trois âges d’or économiques. Mais chaque période se termine par une chute. Lorsqu’on a relevé la tête, de 1967 à 1974, nous avons rechuté, avant de relever la tête encore entre 2002 et 2007. Nous avons chuté pour relever la tête encore entre 2010 et 2014. Et là, nous relevons encore la tête. Est-ce que nous dévons toujours vivre cette situation en dents de scie ?

Eviter les erreurs du passé

Lorsque vous examinez ces périodes, martèle Déogratias Mutombo, elles se caractérisent par la montée des cours du cuivre et du cobalt, suivie d’une forte croissance du produit intérieur brut. A chaque cycle des matières premières et à la fin de chaque cycle, le pays retombait toujours dans une situation de crise. « C’est une triste expérience qui  a suscité en nous une remise en cause pour corriger et préparer l’avenir du pays. Il faut bien connaître son histoire, sinon on s’expose à ce que cette histoire recommence », dit-il, tout en insistant sur le fait que pour corriger ces erreurs du passé, nous avons besoin de mettre en œuvre les orientations stratégiques. Une croissance qui implique la contribution significative de chaque secteur de l’économie au produit intérieur brut. Pour atteindre cet objectif, nous devons tirer profit principalement de rentrées d’argent issues de l’exploitation minière pour investir dans le secteur des infrastructures, de la santé et de l’éducation et ces déclencheurs va nous permettre d’améliorer la productivité et de stimuler les investissements privés dans les nouvelles capacités de production (agriculteur, tourisme).

Qui dit investissement, dit moyens financiers. Nous revenons au défi de manque d’argent. Parce que lorsqu’évoque les rentrées d’argent, je n’oublie pas le manque à gagner que nous avons sur les importations, les télécommunications, et les autres secteurs. Et lorsque vous examiner la structure de notre PIB, sur le 4,2%, c’est le secteur primaire qui intervient avec 2,4%. Mais là-dedans, c’est l’extractif qui prend 2,2%. Mais lorsque vous allez sous l’angle de la demande, vous allez voir que le moteur de la croissance, c’est la demande intérieure, à travers la consommation intérieur privée, qui est alimentée pas par la production intérieur des biens de consommations, mais par les importations. Vous allez voir que nous avons au premier trimestre, une balance commerciale très déficitaire (150 milliards des FC au prix de 2016). L’évolution de la fiscalité surtout aux frontières, contraste avec l’évolution des importations. Il y a également l’épargne intérieure que l’Etat peut lever. On a besoin d‘accélérer la mise en place de ce marché obligataire pour permettre à l’Etat de lever l’épargne intérieur pour financer le développement.

(JMNK)

Des Kinois venus de toutes les communes de la ville province de Kinshasa, représentant 15 partis politiques qui composent l’Alliance pour l’Avenir (AA/a), ont envahi le Pavillon 22 de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin) qui, à l’occasion a refusé du monde. Tout en réitérant sa loyauté au président  de la République, Joseph Kabila Kabange, Pius Muabilu a affirmé que l’Alliance n’est nullement préoccupée par la machine à voter, mais son attention reste focalisée sur les élections. A l’occasion, il a fustigé le comportement des cadres de l’opposition qui se permettent de vendre le pays à l’étranger, mais ne sont pas prêts à aller aux élections, et sont incapables de mobiliser dans leur propre pays faute de discours. Au regard de la mobilisation,  et au vu des poids lourds qui composent son regroupement politique, nombreux sont les observateurs de la scène politique congolaise qui avouent que Muabilu a, une fois de plus, confirmé son leadership. Voilà qui lui a valu les félicitation du Bureau politique de la MP.

Le 23 juin restera dans les annales politiques, parce qu’il consacre la sortie officielle de l’Alliance pour l’Avenir (AA/a), regroupement politique et électoral créé à l’initiative de l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala.  Cet événement s’est déroulé au Pavillon 22 de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin), sous l’œil vigilant de Joseph Kokonyangi, représentant le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku Ndjalandjoko.

Devant une salle électrique et ayant refoulé du monde, Pius Muabilu, le n°1 de ce regroupement  a présenté l’Alliance pour l’Avenir comme étant l’un des 14 regroupements de la Majorité présidentielle et qui est placé sous le leadership de Joseph Kabila Kabange. « Considérant la volonté de Joseph Kabila de garantir l’organisation des élections couplées par la prise en charge du financement du processus électoral sur fonds propres du Gouvernement de la République, au regard de la publication de la loi électorale et du calendrier électoral, le processus électoral est devenu irréversible », dit-il dans son mot, avant de renchérir que c’est pourquoi, j’ai initié la création de ce regroupement politique électoral pour une mise en commun de candidats, afin de satisfaire a l’exigence du seuil représentativité qui est de 1% au niveau national et 3% au niveau provincial.

Créée le 1er mars 2018, l’Alliance pour l’Avenir (AA/a) compte 15 partis politiques ayant tous adhéré à la MP et à sa Charte. Toutefois, la liste est ouverte aux partis et regroupements politiques, aux personnalités et organisations qui voudront bien y adhérer. A l’occasion, Pius Muabilu a réaffirmé la loyauté de son regroupement et son indéfectible soutien à l’Autorité morale de la Majorité présidentielle.

Des questions d’actualité

Dans son speech, « l’Empereur » du Mont Amba n’a pas manqué de s’exprimer par rapport à certains sujets d’actualité. C’est ainsi qu’il est revenu pour détruire l’argumentaire de ceux qui pensent que la Majorité présidentielle n’existe plus. Il a soutenu que la MP continue non seulement à exister, mais aussi elle a été renforcée par les membres du gouvernement d’union nationale, convaincus par le programme que conduit le chef de l’Etat.

A l’endroit de ceux qui parlent déjà de la tricherie, et Muabilu de rétorquer que ça soit en 2006 ou en 2011, ils ont toujours parlé de la tricherie. « A la Majorité présidentielle, notre problème, ce sont les élections. Que ça soit avec la machine à voter ou avec du papier, cela ne nous concerne pas », dit-il, avant d’ajouter que pendant qu’on se prépare, eux ne font que chanter : « Kabila doit partir ». Et de soutenir que la machine à voter a été utilisée ailleurs et c’est l’électeur qui mettra le papier dans l’urne et après, le dépouillement se fera par comptage manuel. Quoi de plus normal pour les témoins de partis politiques et de candidats de vérifier la véracité de ces bulletins et de dénoncer tout cas de tricherie.

A la Majorité présidentielle, explique-t-il, on a un bilan à défendre. Le pays était divisé, … et c’est Joseph Kabila qui a tout fait pour le pacifier, …  Nous sommes démocrates et nous verrons qui a fait quoi et qui est qui ? Aux 14 regroupements de la MP, le n°1 de l’AA/a recommandé l’amour. « Nous devons nous soutenir et ne pas faire le lit de nos adversaires. Nous devons conserver le pouvoir le plus longtemps possible ».

Les encouragements de Kokonyangi

Venu représenter le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku Ndjalandjoko, Joseph Kokonyangi a félicité un regroupement qu’il a qualifié « d’ultra kabiliste », avant d’ajouter que la MP espère qu’avec  ce regroupement, elle conservera le pouvoir. « Que personne ne vous trompe. La MP croit en tous ces partis politiques », dit-il, tout en précisant, à l’attention de tous  ceux qui critiquent la machine à voter, que l’autorité suprême a déjà exprimé sa volonté d’aller aux élections avec elle. Pourquoi ? Parce qu’elle réduit sensiblement les dépenses.

Pour la MP, insiste Kokonyangi, les élections, c’est en 2018. Les machines sont là et celui qui ne veut pas, on ira au référendum pour savoir si la population veut ou pas de la machine à voter. Il a rassuré tous les militants présents au pavillon 22 de la Fikin qu’au 23 décembre 2018, ce regroupement va démocratiquement gagner les élections.

Après cette sortie officielle, le temps est maintenant au travail, afin de permettre au regroupement de l’emporter à tous les niveaux. Maintenant que la CENI a commencé l’enregistrement des candidats députés provinciaux, il revient au regroupement non seulement de sélectionner les bons candidats, mais aussi de préparer une campagne électorale digne.

Ci-dessous la liste des partis politiques membres du regroupement « Alliance pour l’Avenir » (AA/a). Il s’agit du Congrès National Congolais (CNC),dirigé par l’honorable Pius Muabilu ; Action congolaise pour la tolérance et l’égalité (ACTE) de Michel Balabala Kasongo ; Génération pour la solidarité et le développement (GSCO), conduit par Prosper Kabila wa Nkulu ; Union populaire africaine (UPA) de Marie Nyange ; Alliance des paysans et indépendants (API) présidé par Gaby Hoyons-Kilonda ; Entente nationale pour l’unité et le développement (ENUDI) de Romeo Materanya ; Alliance pour la démocratie et le progrès intégral (ADPI) conduit par Jean-Claude Nongo-Ilonga ; Alliance nationale pour la solidarité (ANS) de Mme Christine Ndaya ; Force démocratique pour la République (FDR) présidé par Patrice Bondo ;  Alliance des démocrates pour l’émergence du Congo (ADPEC) de Kennedy Mukendi ; Action des bâtisseurs pour la démocratie et le développement (ABD) conduit par Jean-Marie Tshizanga ; Unis par le sort (UPS), présidé par Samy Samw Egele ; Nouvelle dynamique pour la République (NDR), conduit par Mélanie Futa et Alliance congolaise pour l’émergence et le travail (ACET), de Mme Nakumbise Clémentine.
(JMNK)

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Après la sortie officielle du regroupement politique électoral « l’Alliance pour l’Avenir » (AA/a) dont il est membre, le Gouverneur de la province du Kwilu, professeur Michel Balabala s’est exprimé à la presse, surtout qu’il est accusé ces derniers temps de tous les péchés d’Israël. Ayant déjoué la stratégie de ses pourfendeurs qui s’attendaient à ce  qu’il saisisse la justice, pour qu’on dise, bien après, qu’il a muselé la presse. Il croit que tout cela, c’est de la communication politique. Le vrai message est que ses adversaires politiques ont peur des élections, et ils savent que dans la ville de Bandundu, s’il y a élections, ils ne vont pas gagner. Il ironise, en faisant remarquer qu’un gouverneur qui tabasse les gens, il est quand même revenu deux fois à la tête de la province, d’abord comme Commissaire spécial, et puis comme Gouverneur réclamé du reste par la population ! Vous croyez que la population a réellement besoin d’un boxeur ?  Non, Michel Balabala est un travailleur. Comme ce sont des politiques qui ont des partis sans encrage dans la province, ils voient Balabala exceller sur terrain, et ils ont transposé le combat politique en combat physique, en écrivant des stupidités sur le Gouverneur Balabala.

Au sujet des accusations dont il fait l’objet, Michel Balabala explique que ce journal l’a toujours accusé. Il a donné plusieurs exemples. D’abord comme Commissaire spécial, ensuite comme candidat gouverneur, et enfin quand il est devenu gouverneur, ce même journal a continué à raconter qu’il aurait volé de l’argent pour un ravin à Kikwit. « Il m’accuse d’être boxeur, mais je suis un boxeur politique.  Ce sont des gens que j’ai boxés politiquement, je les ai  battus aux élections des gouverneurs, et  ils veulent maintenant transformer la boxe politique en boxe physique. Ils veulent m’amener sur un  chemin des journaux, en écrivant, espérant que le gouverneur va perdre la pédale, pour dire que le gouverneur est entrain de museler le journal, et enfreint à la liberté de presse »,dit-il, avant d’ajouter que « nous connaissons cette politique-là ». Il croit que c’est la honte pour ce journal-là, son directeur de publication ou ce journaliste-là. Il a rappelé avoir donné pendant deux ans le cours  d’étude comparée de politique de communication à l’Université de Kinshasa et pense que si c’est réellement des journalistes qui écrivent toutes ces choses, il leur attribuerait la mention zéro sur dix ou 1 sur 10.

Et de s’interroger, comment pouvez-vous expliquer que ma femme est venue en vacances à Kinshasa, ça fait deux semaines, et moi je reste à Bandundu ; je suis venu la taper par Bluetooth ou par wathsapp? Et d’ajouter qu’ils ont même publié que j’aurai battu mon ministre de la  Santé et on se serait disputé une femme avec ce dernier !  Mais tout ça, c’est de la communication politique : ils ont peur des élections et savent que dans la ville de Bandundu, s’il y a élections, ils ne vont pas me battre. Ils pensent qu’il faut disqualifier Balabala par des mensonges. Lorsque j’étais Commissaire spécial, le même groupe avait trompé que j’avais tapé un DG de l’Institut supérieur pédagogique, ISP. Ils attendaient peut-être que j’aille en justice ! Je connais leur politique. Un gouverneur qui tabasse les gens, il est revenu deux fois à la tête de la province. J’étais Commissaire spécial, et la population a réclamé le même Monsieur qui est un boxeur ! Vous croyez que la population a réellement besoin d’un boxeur ?  Ils ont réclamé un travailleur. Comme ce sont des politiques qui ont des partis sans encrage dans la province, ils voient Balabala exceller sur terrain, ils ont transposé le combat politique en combat physique, en écrivant des bêtises sur le Gouverneur Balabala.

Kwilu, province à multiples défis

Le premier défi, dit-il, ce sont les routes de desserte agricole. « Ma province est agricole et si vous y entrez, il n’y a pas de route de desserte agricole. Donc, on ne sait même pas évacuer les produits vers les lieux de consommation. Nous avons  beaucoup de  difficultés, parce qu’il y a par exemple le Fonds national d’entretien routier, FONER qui doit nous aider, nous allouer les moyens pour arranger ces routes-là, depuis que je suis entré au pouvoir, ça fait neuf (9) mois, je n’ai jamais reçu un franc de FONER, encore moins les fonds d’investissements », martèle-t-il, tout en ajoutant : j’ai des difficultés pour arranger les routes.  En plus, l’Office de route dans la province du Kwilu n’a même pas de machines, toutes étant plutôt à l’œuvre dans les provinces de Maï-Ndombe et de Kwango. Le Kwilu n’a même pas une machine qui puisse aider le gouverneur à faire la route. Quand vous voyez même l’Office des voiries et drainage, OVD, elle n’a même pas de moyens de transport.

Et de renchérir que de même pour les Travaux publics, même pas de jeep. « Je me retrouve dans une province qui, pratiquement, est à multiples problèmes.  Et ces problèmes peuvent se résoudre si le Gouvernement central nous envoie les frais d’investissement. Puisque la rétrocession que le gouvernement central envoie, ne permet pas de payer le personnel politique du gouvernorat. Le Gouvernement central envoie 122 millions de francs congolais. Pour payer mes agents politiques, il me faut 174 millions de francs congolais. Or, les recettes propres à la province n’arrivent même pas à 170 millions », martèle-t-il, avant d’expliquer que quand je suis arrivé, nous avions 67 millions de francs congolais comme recettes propres. Aujourd’hui, nous sommes à 160 millions des recettes propres. Cela me permet juste de rétrocéder à l’Assemblée provinciale, ajouter 52 millions  pour payer mon personnel  politique et aussi ceux-là qui récoltent cet argent.

Nous avons de  sérieuses difficultés et le Gouverneur n’a même pas de maison ni de jeep de fonction. A peine qu’il venait  d’acheter deux jeeps, mais  comme il a décidé de gérer ensemble mais autrement, il a préféré remettre un de ces véhicules au vice-gouverneur, et l’autre au président de l’Assemblée provinciale. Le Gouv continue à rouler dans une jeep en location !

Comme on le comprend, il y a beaucoup de problèmes, mais il pense qu’il est difficile de dire comment il va relever les défis, à l’approche des élections. Et de rassurer : nous allons faire le mieux, peut-être faire sortir la province de la location, peut-être que le gouverneur qui viendra pourra aussi donner les moyens et les recettes de la province pour lesquelles je mets en place une culture fiscale. Les recettes, disais-je, vont augmenter et en ce moment-là, le gouverneur qui viendra ne rencontrera pas les mêmes difficultés que nous.

Sa contribution en tant que membre de l’Alliance pour l’Avenir ?

« Le regroupement Alliance pour l’avenir,  si je l’ai choisi, c’est parce qu’il est un regroupement de gagnants. Vous avez vu la démonstration. Nous n’avons pas emmené les badauds de Kinshasa. Ceux qui sont venus sont des responsables qui ont  des convictions. Ce qui signifie que les quinze (15) partis qui sont venus, sont ceux-là qui ont réellement de l’encrage sur le terrain, dans l’objectif d’aller vers les élections et de les gagner », proclame-t-il, avant d’affirmer que nous sommes un regroupement de la MP et à la fin, on verra si chaque regroupement a amené combien. Et nous, l’objectif c’est d’amener même la moitié de la casserole et les autres vont ajouter, pour que la casserole se remplisse.

(JMNK)