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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Dans son message à l’occasion de laJournée mondiale de lutte contre le sida, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA a insisté sur l’importance du droit à la santé et les défis auxquels sont confrontées les personnes séropositives en réclamant ce droit. Pour Michel Sidibé, ce droit fait partie des droits fondamentaux des droits de l’homme. En effet, chacun a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale, comme énoncé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

C’est le lieu de tirer la sonnette d’alarme : le monde n’atteindra pas les objectifs de développement durable, et notamment l’objectif de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, si les personnes ne parviennent pas à obtenir le droit à la santé. Le droit à la santé est corrélé à un large éventail d’autres droits, notamment le droit à l’assainissement, à la nourriture, à un logement décent, à des conditions de travail saines et à un environnement propre.

Le droit à la santé possède un large éventail de significations : il signifie qu’aucune personne ne dispose d’un droit supérieur à une autre en termes de droit à la santé ; qu’il existe une infrastructure de soins de santé adéquate ; que les services de soins de santé sont respectueux et non discriminatoires, que les soins de santé doivent être médicalement appropriés et de bonne qualité. Mais le droit à la santé est plus important que cela : en parvenant à obtenir le droit à la santé, les rêves pourront être réalisés et les promesses tenues.

Il faut que le monde comprenne

Dès le début, la riposte contre le sida s’est fondée sur le droit fondamental à la santé et le bien-être. La communauté du sida a plaidé en faveur de systèmes de santé basés sur les droits et de l’accélération des efforts afin que le monde comprenne le VIH : comment le prévenir et comment le traiter.

De trop nombreuses personnes, notamment les personnes les plus marginalisées et les plus affectées par le VIH font toujours face à des défis concernant l’accès aux services sociaux et de santé dont elles ont urgemment besoin. Nous devons tous continuer à nous épauler avec les personnes laissées de côté et faire en sorte que personne ne renie leurs droits humains.

Cette année a vu des étapes significatives franchies sur la voie des objectifs de traitement 90-90-90 afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici 2030. Près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH sont désormais sous traitement et les nouvelles infections du VIH ainsi que les décès liés au sida sont entrain de décliner dans de nombreuses parties du monde. « Mais nous ne devons pas nous satisfaire de ce résultat. En Europe de l’Est et en Asie Centrale, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010, et les décès liés au sida de 27 %. En outre, l’Afrique Centrale et de l’Ouest est toujours laissée de côté. Deux personnes sur trois n’ont pas accès au traitement. Nous ne devons pas avoir une approche à deux vitesses pour mettre fin à l’épidémie de sida », a noté M. Sidibé, précisant que « malgré tous les succès, le sida n’est pas encore terminé. Mais en s’assurant que chacun, partout, puisse obtenir le droit à la santé, il peut l’être ».

Emmanuel Badibanga

Dans un communiqué de presse parvenue à l’Avenir, il nous revient que le samedi 25 novembre dernier, M. Yukuo Murata, Conseiller et Chef de Mission Adjoint de l’Ambassade du Japon en République démocratique du Congo, a participé à la cérémonie d’inauguration du Projet d’ « Installation du Système d’approvisionnement en Eau potable dans le Territoire de Bulungu » dans la Province du Kwilu.

Ce projet, financé à hauteur de cent-quatre- vingt-un- mille-six- cent-six dollars américains (181.606 US$) dans le cadre du Don aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine, est le deuxième exécuté, en collaboration avec Yamaha Motors en République Démocratique du Congo. Ce, à la suite du Projet d’ « Installation d’un Système d’Approvisionnement en Eau Potable dans le quartier de N’djili-Kilambu » dans la Commune de Mont-Ngafula à Kinshasa inauguré en juillet 2016.

Dans son allocution, M. Yukuo Murata s’est dit heureux de pouvoir participer à la cérémonie d’inauguration de ce système qui permettra de fournir plus de 8.000 litres d’eau purifiée par jour,  répondant aux normes internationales standards de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) grâce à un mécanisme de filtration sableuse ne requérant pas l’utilisation de produits chimiques et fonctionnant par énergie solaire.

Pour rappel, ce projet a été conclu en date du 11 mars 2016 entre l’Ambassade du Japon et l’Association des Ressortissants de Fatima, AREFA en sigle.

En guise de conclusion, le Conseiller et Chef de Mission Adjoint de l’Ambassade du Japon a exhorté les habitants de Bulungu à protéger, entretenir, et assurer la bonne gestion de ce système d’épuration, et a émis le souhait de voir ce projet devenir le symbole d’amitié entre la République Démocratique du Congo et le Japon.

Emmanuel Badibanga

Un faux document, prétendument attribué au Gouverneur de la ville province de Kinshasa, est venu semer le trouble. Ceci, pendant que l’Hôtel de ville qui a reçu les demandes du Rassemblement d’organiser la marche le 30 novembre 2017, et la Majorité Présidentielle le 28 novembre 2017, a tout simplement refusé de prendre acte, expliquant aux concernés qu’il n’avait pas les moyens nécessaires pour sécuriser lesdites marches. Mis au parfum de ce Fake News, l’Hôtel de ville de Kinshasa s’est empressé d’informer l’opinion que la lettre circulant dans les réseaux sociaux, donnant autorisation d’une marche du Rassemblement, est un faux. Et ce, avant de préciser que le Gouverneur André Kimbuta n’a jamais signé pareille lettre.

Un faux sur toute la ligne

« Rien qu’à voir le nombre de fautes d’orthographe, il est évident qu’il s’agit d’une lettre écrite par des personnes n’ayant aucune notion de français », a dit sur Top Congo FM, un proche collaborateur du gouverneur de la ville de Kinshasa. L’Hôtel de ville rappelle qu’elle n’a pas pris acte des lettres de la Majorité Présidentielle ni du Rassemblement l’informant de l’organisation de manifestations les 28 et 30 novembre 2017.

Au-delà de ces raisons, l’objet de la lettre trahit ceux qui ont cru tromper tout le monde et influencer ainsi l’opinion nationale et internationale. Les indiscrétions révèlent qu’il s’agit d’un cadre influent du Rassop/Limete, qui serait à la base de cette falsification. La loi veut qu’une telle personne soit acheminée en justice pour qu’elle réponde de ses actes. Malheureusement, dans pareil cas, il est difficile de pointer du doigt une personne sans preuve. D’où la nécessité d’une enquête sérieuse. Mais rien ne sert à se transformer en Kimbuta, pour un événement qui est même pressenti ne pas réussir.

En République démocratique du Congo, le Gouverneur de la ville de Kinshasa n’autorise pas de marche ; mais prend acte. La Rdc a adopté le régime de l’information de l’autorité compétente, appelée à prendre les mesures qui s’imposent. Cette autorité a aussi la liberté d’expliquer à ses interlocuteurs qu’il n’a pas assez de moyens nécessaires lui permettant de prendre en charge une marche. C’est ce qui a été fait dans le cas d’espèce.

Logiquement, les auteurs de ce faux voulaient provoquer une confusion dans les têtes des militants du Rassemblement, qui seraient obligés de sortir aujourd’hui parce que l’Hôtel de ville leur a donné l’autorisation. Le faux avait aussi pour objectif de provoquer la frustration dans le chef des partisans de la Majorité Présidentielle qui se croiraient lésés par la décision de l’Hôtel de ville.

Peine perdue, la manœuvre a échoué et tout le monde a dénoncé cette façon de faire de certains Congolais qui se permettent  de trafiquer la signature d’André Kimbuta. Si réellement on a la capacité de mobiliser le monde, pourquoi trafiquer un document officiel ? C’est la question que se posent les Kinois indignés de ce comportement qui n’honore pas leurs auteurs. Tout le monde le sait aussi, depuis la disparation d’Etienne Tshisekedi, ancien président du Conseil des Sages du Rassop, aucun appel de ses orphelins politiques n’a été suivi. Sur ce, Tshisekedi fils et les siens se sont affiliés avec des mouvements dits citoyens, et quelques autres partis de l’Opposition comme le MLC et l’UNC, pour composer une union de circonstance. Malheureusement jusque-là, rien n’aboutit. Les Congolais ont déjà bravé des villes mortes. Tout porte à croire que même cette marche devenue déjà anarchique, ne pourra aboutir à rien. Les Kinois, comme tous les autres Congolais, sont appelés à faire preuve de bon sens et de patriotisme, afin de barrer la route aux ennemis de la paix, voulant comparer la RDC à d’autres pays africains dont le pouvoir a été pris dans la rue. 

La Monusco demande aux citoyens d’éviter la violence

Lors de son point de presse hebdomadaire d’hier mercredi, la Monusco a appelé les autorités congolaises à respecter la liberté de réunion et de manifestation qui figure dans la Constitution congolaise et à instruire les forces de défense et de sécurité à suivre les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales dans les opérations de maintien d’ordre public.

« Nous rappelons également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes », indique la Mission onusienne, avant d’ajouter que ce rappel intervient alors que des incidents ont émaillé des manifestations organisées hier à Goma et à Butembo, dans le Nord-Kivu. La Police nationale congolaise a dispersé les manifestants, ce qui a entrainé au moins six blessés et l’arrestation d’au moins 26 personnes. Des actes d’intimidation et des menaces à l’encontre des journalistes et des équipes de la Monusco ont également été rapportés.

La MONUSCO souligne que seule la mise en œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre permettra de mener la RDC vers l’organisation des élections et vers une alternance politique dans un contexte apaisé où prévalent l’Etat de droit et le respect des droits et libertés fondamentales, conformément à la Constitution. 

Reynders constate la liberté de manifester

Au cours de son récent passage à Kinshasa, le ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, a constaté que la liberté de manifester se portait bien en République Démocratique du Congo. Ce constat a été fait à la suite des protestations de certains Congolais le jour même de l’inauguration du nouveau siège de l’ambassade belge à Kinshasa. L’opinion pense que la déclaration de Reynders est une simple ironie, puisque n’ayant pas de réponses à donner aux Congolais qui dénonçaient l’ingérence belge dans les affaires de la RDC, et réclamaient les restes du héros national, Patrice Emery Lumumba.

« Belgique assassin », c’est ce qu’on pouvait lire sur des calicots des manifestants. Choqué, le diplomate belge choisit de donner des orientations aux autorités belges sur les manifestations publiques, voulant bafouer la décision du gouverneur de la ville de Kinshasa. Ce ministre belge doit plutôt répondre à la morosité des relations diplomatiques entre la RDC et la Belgique, dont il est à la base.

La Police va décourager

Dans une conférence de presse tenue à Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement a rappelé que la marche prévue par son regroupement vise aussi à «dire non au régime actuel dont le sursis d’une année expire le 31 décembre 2018» et rejeter la nouvelle loi électorale actuellement sous examen au Parlement. Ce projet de loi électorale contient de nouveaux critères d’éligibilité contraignants que l’opposition juge « liberticides ».

Réagissant aux propos de Félix Tshisekedi appelant à la manifestation pacifique de jeudi 30 novembre, le porte-parole de la police nationale congolaise, le Colonel Pierrot Mwanamputu a rappelé de son côté à Radio Okapi que l’autorité urbaine n’a pas pris acte de cette manifestation. «Et comme le Rassemblement voudrait un bras de fer contre la décision de l’autorité ayant interdit la manifestation, a souligné l’officier de police, les responsables de cette plateforme politique en tireront toutes les conséquences».

Il précise par ailleurs que «la police va décourager tous ceux qui  empêchent les autres de vaquer librement à leurs occupations». Entre temps, ajoute-t-il, la police continue avec ses opérations de contrôle, de patrouille pédestre comme motorisé sur les artères de la capitale de la RDC.

L’Avenir

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Le Premier ministre Bruno Tshibala a lancé hier à Kinshasa, les travaux du conclave du parti cher à Etienne Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ces assises visent à mettre en place un leadership provisoire du parti chargé d’organiser le prochain congrès extraordinaire, soit le tout premier après la disparition de son lider maximo, en vue des prochaines échéances électorales.     

Onze mois aujourd’hui la disparition douloureuse de feu leader de l’Opposition congolaise, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’heure est à la refondation de son cher parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ainsi, le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe, en sa qualité de Secrétaire général adjoint de l’UDPS, a lancé hier mercredi 29 novembre 2017, les travaux du conclave de ce grand parti d’opposition en Rdc.

Lesquels travaux gravitent autour d’un thème principal : « La normalisation de la vie du parti, la réconciliation et la revitalisation de l’UDPS vers la tenue du congrès ». Les assises de ce conclave historique, ont pour objet essentiel de mettre en place « un leadership provisoire du parti » chargé de convoquer un congrès extraordinaire dont la principale attribution sera de combler la vacance laissée à la tête du parti par le décès de son leader-président Etienne Tshisekedi.

C’est ce qu’a souligné le professeur Tharcisse Loseke Nembalemba, superviseur des travaux préparatoires dudit conclave, dans son mot de circonstance. « A plus ou moins un an des élections générales dans notre pays, l’UDPS n’a pas droit à l’erreur. Elle doit résolument se mettre en ordre de bataille pour gagner ces élections. Sans réconciliation et l’unité du parti, cet objectif est d’avance voué à l’échec. C’est la raison pour laquelle nous avons convié toutes les sensibilités au sein du parti, à venir à ces importantes assises destinées à sauver notre parti. Notre souhait ardent est de voir la grande famille UDPS réunie au prochain congrès extraordinaire dont la convocation est imminente », a-t-il déclaré devant la foule en liesse de cadres, militants et combattants de l’UDPS et d’invités.

Dans son discours solennel de lancement officiel des travaux de ces assises politiques de deux jours, le Premier ministre Bruno Tshibala a indiqué que la manifestation de ce jour est d’une grande importance compte tenu des enjeux de l’heure. « Il s’agit pour nous, de nous mettre ensemble, de réfléchir sur des voies et moyens susceptibles de permettre de réorganiser notre cher parti, afin d’affronter efficacement les épreuves électorales qui pointent à l’horizon… »

Un appel à l’unité

Le Chef du Gouvernement Bruno Tshibala a donc saisi cette occasion pour lancer son appel à l’unité, à la réconciliation et la restructuration de son cher parti… « Nous devons considérer que ces élections nous offre une opportunité historique pour faire entrer notre parti dans l’encrage démocratique de notre pays. Ces élections sont l’aboutissement d’un long et laborieux processus de négociations politiques voulues et patronnées par notre défunt président, j’ai cité, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, dont l’Accord du 31 décembre 2016 raisonne comme un testament politique. Il y a lieu de retenir aussi, qu’elles seront les toutes premières élections organisées dans ce pays avec un Premier ministre de l’UDPS qui a pour ambitions, d’offrir au pays, les meilleures élections de son histoire », a-t-il déclaré.

Outre cette cérémonie d’ouverture très mouvementée avec une grande ambiance, ces assises du conclave de l’UDPS qui se tiennent dans la salle Maranatha, sur l’avenue Prince de Liège à Kinshasa-Gombe, ont prévu plusieurs autres activités. Entre autres, des travaux en commissions, des plénières, des débats, etc.

Au finish, après adoption des résolutions, il y aura la mise en place d’une structure provisoire du parti. Ces travaux seront également clôturés ce jeudi 30 novembre 2017, sauf imprévu, toujours par le Premier ministre Bruno Tshibala.

Notons par ailleurs que ces assises tenues à la demande pressante des fédérations de l’UDPS, ouvriront la voie à l’organisation du congrès extraordinaire de ce principal parti de l’Opposition congolaise, programmé du 04 au 06 décembre 2017. L’enjeu majeur de ce grand rendez-vous de haute portée politique est de combler le vide juridique créé par la disparition du « sphynx de Limeté ». Et ce, conformément aux articles 26 et 29 des statuts de l’UDPS. Tous les cadres du parti, de la capitale et des provinces du pays, sont conviés à prendre part à ces assises. Ce, conformément aux dispositions statutaires de cette formation politique.

(Lepetit Baende)

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Dans une déclaration rendue publique mardi dernier, les membres du Conseil de sécurité ont noté la publication, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du calendrier électoral fixant au 23 décembre 2018 les élections présidentielle, législatives et provinciales. Ils rappellent que le Conseil a, de concert avec l’Union africaine (UA), demandé à plusieurs reprises la publication rapide d’un calendrier électoral crédible et consensuel, conformément à l’Accord politique du 31 décembre 2016. Maintenant que les élections ont été fixées au 23 décembre 2018, les membres du Conseil soulignent qu’il est déterminant de garantir qu’elles ne soient pas à nouveau reportées.

Les membres du Conseil insistent sur le fait qu’un cycle électoral pacifique et crédible, conforme à la Constitution congolaise et à la résolution 2348 (2017) du Conseil, ainsi qu’à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, est essentiel pour la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en République démocratique du Congo. Ils prient les autorités congolaises et toutes les institutions compétentes de prendre sans délai toutes les mesures nécessaires pour garantir que le nouveau calendrier électoral soit scrupuleusement respecté, y compris la publication d’un budget crédible pour les élections conjointes et l’adoption de la législation électorale voulue. Ils soulignent également la nécessité que tout le possible soit fait pour que les élections prévues soient organisées dans de bonnes conditions de transparence, de crédibilité et d’ouverture, et mènent à une passation pacifique du pouvoir, conformément à la Constitution et à l’Accord, notamment aux dispositions du chapitre II de celui-ci.

Des mesures pour rétablir la confiance

Dans le même communiqué, les membres du Conseil réaffirment que la mise en œuvre effective, rapide et opportune de l’Accord est essentielle pour assurer la crédibilité des opérations électorales et la paix et la stabilité de la République démocratique du Congo, ainsi que pour appuyer la légitimité des institutions chargées de la transition. Ils rappellent qu’il importe que des mesures soient prises d’urgence pour rétablir la confiance entre les acteurs concernés et apaiser les tensions politiques, dans l’esprit de l’Accord, notamment la pleine application des mesures de restauration de la confiance convenues dans le chapitre V de celui-ci, dont certaines restent à mettre en œuvre. Ils notent, en particulier, la nécessité que des progrès immédiats soient réalisés en ce qui concerne la libération de prisonniers politiques, l’arrêt des « poursuites judiciaires injustifiées », selon les termes de l’Accord, et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Ils notent avec satisfaction l’offre faite par l’Union africaine, l’Organisation internationale de la francophonie, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Union européenne, en association avec l’Organisation des Nations Unies, de créer une équipe coordonnée d’experts chargés d’appuyer la préparation des élections, notamment en garantissant la pleine participation des femmes sur un pied d’égalité. Ils prient les autorités congolaises de débourser les fonds promis pour le cycle électoral comme prévu, en dépit des difficultés budgétaires, pour garantir que les opérations électorales se déroulent en temps voulu. Ils prient également les partenaires bilatéraux et multilatéraux de fournir, une fois le budget établi, l’appui financier, logistique et technique qui permettra de mener à bien l’organisation des élections, et les autorités congolaises de permettre que cet appui soit fourni comme il convient, en temps voulu.

Les membres du Conseil ont à nouveau appelé tous les Congolais à œuvrer pour préserver les avancées encore fragiles réalisées sur la voie de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo, souligné les responsabilités qui incombent à tous les acteurs politiques congolais, notamment celles de surmonter leurs divergences pour parvenir à un consensus et de faire prévaloir les intérêts et le bien-être de la population sur toute autre considération, et engagé fermement toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour garantir la participation des tous les signataires de l’Accord à sa mise en œuvre.

Ils ont à nouveau demandé à tous les partis politiques et leurs sympathisants et aux autres acteurs politiques de garder leur calme et de s’abstenir de recourir à quelque forme de violence que ce soit. Ils ont réaffirmé leur volonté d’agir en conséquence envers tous les acteurs congolais dont les actes et les déclarations entraveraient la mise en œuvre de l’Accord et l’organisation des élections en temps voulu.

(JMNK)

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Un nouveau vent souffle désormais à la Snel SA, le n°1 dans la fourniture du courant électrique, dans l’objectif d’améliorer la desserte et d’offrir les services de qualité à la population congolaise. Ceci va de paire avec le changement intervenu à la tête de cette entreprise, avec l’entrée de l’Ambassadeur André-Alain Atundu au Conseil d’administration de cette entreprise de l’Etat. Ce vent de changement, comme on peut bien s’en rendre compte, devra s’étendre sur tous les secteurs névralgiques de cette entreprise, pour plus d’efficacité. C’est ainsi que le Conseil d’Administration, qui s’est réuni le 28 novembre 2017, dans la salle de réunions du Conseil située au 2ème étage de l’immeuble du Département des Ressources Humaines de SNEL SA à Kinshasa/Gombe, a examiné et adopté le projet du budget statutaire 2018, présenté par la Direction générale.

Le même Conseil d’administration, présidé par son président André-Alain Atundu, a procédé à la nomination de M. Guy Gelinas en qualité de Directeur des systèmes d’informations. Et ce, en remplacement de M. Pierre Harboun.  Soulignons qu’au sujet de la situation et de l’état des installations de SNEL SA, le Conseil d’Administration, lors de sa réunion de Zongo du 19 au 21 novembre 2017, avait recommandé à la Direction générale de prendre de façon urgente toutes les dispositions qui s’imposent pour que les clients passent les festivités de fin d’année sans perturbation et dans la sérénité sur l’ensemble du territoire national.

Pour rappel, Le directeur des systèmes d’information a pour mission de définir et mettre en œuvre la politique informatique en accord avec la stratégie générale de l’entreprise et ses objectifs de performance. Il doit garantir la continuité du service informatique fourni aux utilisateurs et anticiper les changements et leurs impacts métiers sur le système d’information. Pour d’autres, le directeur des systèmes d’information (DSI), ou directeur informatique (DI), parfois directeur de l’organisation et des systèmes d’information (DOSI) ou encore plus récemment directeur des systèmes d’information et du numérique (DSIN) d’une organisation (entreprise, association, etc.) est responsable de l’ensemble des composants matériels (postes de travail, serveurs, équipements de réseau, systèmes de stockage, de sauvegarde et d’impression, etc.) et logiciels du système d’information, ainsi que du choix et de l’exploitation des services de télécommunications mis en œuvre. Dans le cadre de la transformation numérique, la DSIN va aussi prendre en charge l’innovation et les services numériques dans une logique d’orientation et de parcours numérique client (utilisateurs).

(JMNK)