L’ouverture de ces procès à la Cour militaire, passe aux yeux de certains observateurs, pour une occasion de donner toute la lumière, notamment sur l’odieux assassinat des experts onusiens, la Suédoises Zaida Catalan et l’Américain Michaël Sharp, intervenu en mars 2017 dans la province du Kasaï-Central par ces terroristes. Dans la foulée, le terroriste Bakenga, aujourd’hui en état d’arrestation a, à en croire les indiscrétions de l’instruction du dossier, révélé avoir été accueilli en triomphe à la résidence du feu Etienne Tshisekedi où des cadres du parti s’étaient donnés rendez-vous à l’occasion de son arrivée à Kinshasa, et ce, devant certains leaders à la tête dudit parti. Comme qui dirait, ce procès sera riche en rebondissement.
Le sang des innocents, naguère versé par des terroristes Kamwina Nsaqpu ne cessera de crier vengeance ou mieux Justice et réparation. Il y a plus d’une année, un phénomène nouveau, ponctué des meurtres en masse par décapitation, brulures et même par émasculation, aussi de l’exhibition publique des victimes en tenue d’Adam avant de les envoyer à la mort, avait secoué la nouvelle province du Kasaï-Central avant de s’étendre dans les provinces du Kasaï-Oriental, du Kasaï, de Lomami et de Sankuru et finalement à Kinshasa où des terroristes drogués, se recrutant de tous les âges et même des enfants mineurs malencontreusement initiés à l’art de tuer des pairs, se sont finalement attaqués aux édifices publics et autres sites stratégiques de l’Etat.
A titre d’illustration, tout est parti dans la capitale par l’attaque, sous la direction du terroriste Prince Kalebe en cavale et de Manzanga Mazanga alias Mazarin en état d’arrestation, du point chaud de la Police Nationale congolaise, situé en face du siège national du parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), dans la commune de Limete.
Des personnes qui, durant toute la nuit, ont pris du quartier dans l’enceinte du siège de ce parti de l’opposition, se droguant à souhait, en sont sorties aux premières heures du matin pour attaquer, à l’aide des armes de divers calibres, les éléments de l’ordre qui y étaient positionnés devant cette position de garde.
Le bilan enregistré lors de cette attaque, selon des sources proches du dossier, avait fait état de plusieurs policiers blessés, dont l’un aurait un œil crevé, un camion de la PNC calciné, des motos de patrouille parties en fumée.
Pendant que les communs des mortels se demandaient encore du mobile d’une telle attaque contre un service de l’Etat, une série d’attaques surprises a été de nouveau signalée avec comme cible, le Parquet de Matete où ces hors la loi, usant des méthodes terroristes, sous la conduite d’un certain Katumba Tshamala alias Promo, ont, en plus de faire évader des détenus, massacré une policière dont le tort était de se trouver à son poste de travail.
S’ensuivirent les attaques de la Prison Centrale de Kinshasa où des terroristes Kamwina Nsapu armés, conduits par un certain Major Kaseki et Prince Kalebe, ont pris de court la garde et réussi à faire évader plus d’un millier des prisonniers parmi lesquels des criminels de grand chemin, puis la maison communale de Kalamu, avant de chuter au Marché central de Kinshasa où ces criminels, dirigés par Tshimanga Tshimanga Ben et Mukadi Matembo, tous combattants de l’UDPS, ont massacré sauvagement à coups de couteau, Mme Chantal Mboyo Mombi, l’Administratrice du Marché, avant de l’achever par un coup de balle alors qu’elle gisait déjà dans le sang.
Une cruauté d’une telle barbarie ne pouvait laisser insensibles les forces de sécurité qui, déjà à pied d’œuvre, ont mis le bouchée double pour dénicher, un à un, chacun de ces terroristes en dépit du fait que certains autres courent encore les rues.
L’ouverture de ces procès à la Cour militaire, passe aux yeux de certains observateurs, pour une occasion de donner toute la lumière, notamment sur l’odieux assassinat des experts onusiens, la Suédoises Zaida Catalan et l’Américain Michaël Sharp, intervenu en mars 2017 dans la province du Kasaï-Central par ces terroristes.
Quid du phénomène Kamwina Nsapu
Pour la petite histoire, le phénomène Kamwina Nsapu est parti du territoire de Dibaya, en province du Kasaï-Central où un chef coutumier dénommé Jean-Paul Pandi Kamwina Nsapu, au centre de la controverse au sujet d’une succession au trône non acceptée par certains de ses congénères avant d’être entériné par l’Etat, a décidé de soumettre, par la force, tout individu qui s’opposerait à son règne en utilisant des pratiques fétichistes qui droguent des jeunes acquis à sa cause en les incitant à tuer sans vergogne et à défier les forces de l’ordre.
A la mort du chef Pandi Jean-Paul Kamwina Nsapu, au terme d’un affrontement armé avec les forces de l’ordre, son venin fut perpétué par le terroriste Bakenga Ferdinand, secondé d’un autre terroriste dénommé Mputu Kongolo, qui, après avoir organisé des attaques à divers endroits dans le centre du pays en perpétrant des assassinats des agents de l’ordre et des paisibles citoyens, ont décidé d’atterrir à Kinshasa où les complicités se sont révélées dans les instances de l’UDPS, dont le siège a servi de sanctuaire pour la préparation des attaques de divers sites dans la ville capitale.
Dans la foulée, le terroriste Bakenga, aujourd’hui en état d’arrestation a, à en croire les indiscrétions de l’instruction du dossier, révélé avoir été accueilli en triomphe à la résidence du feu Etienne Tshisekedi où des cadres du parti s’étaient donnés rendez-vous à l’occasion de son arrivée à Kinshasa, et ce, devant certains leaders à la tête dudit parti. Comme qui dirait, ce procès sera riche en rebondissement.
L’Avenir