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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Les drapeaux de deux pays, pour un partenariat gagnant-gagnant

La  République démocratique du Congo, pays au cœur de l’Afrique doté des potentialités incommensurables, peut attirer plusieurs investisseurs marocains et établir avec eux un partenariat « gagnant-gagnant ». Ce partenariat servira, en premier lieu, le développement socio-économique de la Rdc. C’est l’essentiel d’une conférence-débat organisée hier par l’ambassadeur du Maroc en Rdc, portant sur «RDC-Maroc : Opportunités d’affaires et perspectives de développement ». L’occasion a été de permettre aux opérateurs économiques des deux pays de trouver le cadre de coopération. Tout en promettant, de concert avec les autorités congolaises, qu’il ne ménagerait aucun effort pour la conclusion de tous les accords et conventions devant servir de base légale pour développer des relations socio-économiques, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc à Kinshasa, M. Rachid Agassim a lancé un appel pour la mise en place d’un groupe de réflexion sur les opportunités réelles d’investissement en Rdc et au Maroc. Et ce, pour définir les potentialités possibles entre les communautés d’affaires de ces pays. En effet, les deux parties travaillent également pour la tenue à Kinshasa, dans les plus brefs délais, de la Commission mixte RDC-Maroc.

Dans son discours inaugural, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Rdc, devant le ministre de la Santé, le vice-ministre de la Coopération internationale, le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), le vice-président de la Chambre du commerce et plusieurs invités,  a rappelé que les relations entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo ont toujours été qualifiées d’excellentes. Cette excellence, bien qu’établie et confirmée politiquement, n’a pas encore atteint ce même niveau en terme des relations économiques, commerciales et d’investissements.

Et de renchérir que le Maroc, dans ce sens, œuvre pour consolider davantage les relations pour le développement socio-économique avec tous les partenaires africains. Ces dernières années, le Maroc s’est imposé en Afrique en tant qu’acteur majeur des investissements. En effet, la politique d’ouverture envers l’Afrique, menée et encouragée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, a poussé les grands groupes marocains, tous domaines confondus, à se tourner vers le continent africain dans une optique ‘gagnant-gagnant’. L’ambassadeur par la suite vanté les prouesses de son pays, classé notamment par la Banque africaine de développement (BAD) premier investisseur en Afrique avec un montant estimé à 4 milliard de dollars en 2016.

Appelé à prendre la parole à cette conférence, le ministre de la Santé, M. Oly Ilunga estime que le thème choisi est en lien avec le secteur de la santé, qui est en même temps secteur porteur  pour l’économie. Pour lui, il n’y a pas de véritable développement sans une population en bonne santé. Il a insisté sur le plan stratégique du secteur de la santé qui prévoit une couverture sanitaire universelle en 2030. Pour ce faire, il faut une offre médicale, à travers la construction des infrastructures, les ressources humaines qui doivent être formées et les intrants dont ils ont besoin, la nécessité de bien gérer les petites unités comme des entreprises. Il a terminé par dire que le Royaume du Maroc est un partenaire privilégié, mais méconnu. « Le Maroc est un pool médical plus que certains pays européens. Nous avons à la fois la responsabilité de développer et de renforcer ces liens pour créer des opportunités pour les générations futures », dit-il.

De son côté, le vice-ministre de la Coopération internationale, Freddy Kita a indiqué que son pays mettra à profit les résolutions pour plus d’impacts et de visibilité. « La Rdc a un arsenal juridique important pour faciliter les opérateurs économiques décidés d’investir en Rdc », explique-t-il, avant d’ajouter que ces assises sont tellement importantes qu’elles vont permettre l’évaluation de la coopération, et envisager les perspectives d’avenir.

Six secteurs prioritaires

Avant de s’appesantir sur les six secteurs prioritaires qui peuvent intéresser la partie marocaine, Albert Yuma, président de la FEC, a démontré que le Maroc a beaucoup investi en Afrique de l’Ouest, mais presque rien en Rdc. Il a reconnu qu’il y a la législation qui s’améliore et cette coopération ne pourra réussir que si elle se noue au niveau du secteur privé.

Parmi ces secteurs prioritaires qui peuvent intéresser les hommes d’affaires marocains, Albert Yuma a parlé -du secteur minier, et où le pays a un potentiel exceptionnel, mais mal exploité, soit 70% des ressources mondiales du cobalt. Il a révélé que les partenaires occidentaux n’ont pas les mêmes intérêts que la Rdc. -l’agriculture et l’élevage. Il a démontré que la Rdc a 80 millions des terres arables dont 10% inexploités ; une réserve en eau douce et sa forêt est un salut pour contre le réchauffement climatique. -les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour lui, le Congo est totalement inexploité par les étrangers et les recettes échappent à l’Etat. -mobilier. Avec près de 100 millions d’habitants, la Rdc a besoin d’habitation pour ses populations. Energétique. Il a avoué que Inga traine, parce qu’on a été l’otage des Ong, pendant qu’il est un projet indispensable pour le développement. -financier et bancaire. Ce pays est sous bancarisé, car seulement 25% de bancarisation. Comme pour dire qu’il y a une offre réelle de bancarisation.

Albert Yuma a terminé son speech par dire que le Maroc pourrait renforcer sa présence en Rdc pour exploiter la proximité géographique, linguistique, historique et capitaliser ainsi la diversité des ressources naturelles. Il a conseillé au Gouvernement de la République de poursuivre les efforts en vue de l’amélioration du climat des affaires, la suppression de la double imposition et l’amélioration de la situation des visas.

De son côté, M. Olangi Paul-David, vice-président de la Chambre de Commerce nationale de la Rdc a rappelé les conventions signées par la Rdc et le Maroc lors de l’arrivée du Roi Mohammed VI à Kinshasa dans les secteurs agricole, de la pêche et de commerce. Selon lui, l’Etat a la vocation de propulser le secteur agricole en créant par exemple le cadastre agricole. Il soutient que la Rdc offre d’énormes perspectives de développement et ses potentialités énormes et palpables nécessitent d’importants investissements que seule la Rdc ne peut avoir.

Intéressés par la nécessité de voir la Rdc tirer profit de la coopération bilatérale, les participants ont posé des questions, pour notamment savoir ce qui bloque réellement. Et ce, parce qu’ils ont tous compris que le problème se pose surtout au niveau de la partie congolaise. Mais les officiels présents ont insisté pour une coopération pragmatique et au service du peuple.

(Jean-Marie Nkambua)

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Une vue de Joseph Kabila et Robert Mugabe

A la veille de la prestation de serment du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, succédant à Robert Mugabe qui a démissionné mardi, la Majorité Présidentielle, à travers son porte-parole, l’Ambassadeur André-Alain Atundu a réuni hier la presse, pour faire une déclaration dans laquelle cette famille politique proche du Chef de l’Etat dit respecter la volonté souveraine du peuple zimbabwéen dont l’issue est connue de tous.  Disons que la prestation de serment de l’ancien vice-président qui était en exil depuis son limogeage le 6 novembre dernier, intervient après que le parti au pouvoir, la ZANU-PF, l’a réintégré et désigné pour remplacer M. Mugabe à sa tête. A l’instar d’autres pays comme la Chine et des Organisations internationales dont notamment l’Union africaine (UA), la Majorité Présidentielle exhorte la ZANU/PF et tous les acteurs politiques du pays à garder l’héritage de liberté et d’indépendance légué au Zimbabwe par le Président Mugabe, Héros de l’indépendance. 

La Chine qui respecte la décision de M. Mugabe de démissionner, souligne que sa coopération avec le Zimbabwe ne changera pas et compte même la renforcer.  A en croire M. Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Robert Mugabe reste un bon ami du peuple chinois. Soulignons que ce dernier a apporté une contribution historique à l’indépendance et à la libération du Zimbabwe et il est un défenseur actif du mouvement panafricain. Il a également apporté des contributions importantes aux relations entre la Chine et le Zimbabwe et entre la Chine et l’Afrique. La Chine est convaincue que les Zimbabwéens sont capables de maintenir la stabilité politique de leur pays ainsi que son développement. La Chine adhère toujours au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays et respecte le choix du peuple zimbabwéen, a indiqué M. Lu, ajoutant que la Chine espérait également que les autres pays ne s’ingéreraient pas non plus dans les affaires intérieures du Zimbabwe.

De leur part, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) ont salué la démission du président zimbabwéen Robert Mugabe au terme de 37 ans au pouvoir. La décision de M. Mugabe restera dans l’histoire comme l’acte d’un véritable homme d’Etat qui ne pourra que conforter son héritage politique, a estimé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine. Pour lui, le peuple du Zimbabwe a exprimé sa volonté d’un transfert de pouvoir pacifique d’une manière qui préserve l’avenir démocratique de leur pays. Et de se dire confiant que les Zimbabwéens persévéreront, avec l’ensemble de leurs dirigeants, dans leur détermination à réaliser leurs légitimes aspirations. C’est au regard de tout ceci que la Majorité Présidentielle va garder en mémoire le souvenir de la lutte du Président Mugabe, à travers la SADC, pour la sauvegarde de la souveraineté de notre peuple et de l’intégrité territoriale de notre pays. Ici, référence est faite à la promptitude avec laquelle Robert Mugabe avait dépêché des militaires zimbabwéennes pour sauver la Rd Congo victime d’une guerre injuste, appelée guerre d’agression et d’occupation du pays de 1998.

(Jean-Marie Nkambua)

Ci-dessous la déclaration de la Majorité Présidentielle :

COMMUNIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLEE SUR LA SITUATION AU ZIMBABWE

La Majorité Présidentielle suit avec attention l’évolution de la situation politique dans la République sœur du Zimbabwe.

A ce propos, Elle tient à faire la déclaration suivante.

La Majorité Présidentielle respecte la volonté souveraine du Peuple zimbabwéen dont l’issue est connue de tous.

La Majorité Présidentielle exhorte la ZANU/PF et tous les Acteurs politiques du Pays à garder l’héritage de liberté et d’indépendance légué au Zimbabwe par le Président MUGABE, Héros de l’indépendance.

La Majorité Présidentielle garde en mémoire le souvenir de la lutte du Président MUGABE, à travers la SADC, pour la sauvegarde de la souveraineté de notre Peuple et de l’intégrité territoriale de notre pays.

La Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour rendre un hommage mérité à ce grand leader africain qui a libéré son Peuple au risque de sa vie et au nom de la dignité africaine.

La Majorité Présidentielle apprécie à sa juste valeur le leadership exemplaire de la SADC et de l’Union Africaine en ce moment historique de dure épreuve pour le Peuple Zimbabwéen et l’Afrique.

Que Dieu protège la République sœur de Zimbabwe et son Peuple.

Fait à Kinshasa, le 22 novembre 2017.

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Le Pape François a présidé ce jeudi 23 novembre 2017 une célébration de prière pour la paix au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo. Elle a eu lieu dans la basilique Saint-Pierre, en présence de plusieurs évêques, prêtres et fidèles. Le Saint-Père a saisi cette occasion pour sensibiliser l’Église et le monde au drame vécu par les populations de ces pays africains, déchirés depuis des années par la guerre et la violence, et qui se sentent abandonnés de tous.

C’est avec émotion et espérance que des chants en swahili, en français et en anglais se sont élevés de la basilique Saint-Pierre, afin d’invoquer les dons de la paix et de la justice pour ces populations martyrisées et oubliées. Des photos de Sud-soudanais et de congolais, «qui souffrent et incarnent le corps crucifié du Christ» sont ainsi portées en procession en début de veillée.

«La paix est possible»

Peu à peu, les prières montent avec ferveur. Certaines demandent la force de combattre le tribalisme, la politique, les cliques, qui alimentent les divisions et nourrissent les violences; d’autres intercèdent pour les victimes innocentes, notamment les femmes, violentées, souillées, abandonnées, réduites en esclavage ou utilisées comme armes de guerre. Mais l’assistance prie aussi pour les groupes armés qui sèment la terreur et la mort et pour les gouvernants sud-soudanais et congolais, afin qu’ils travaillent avec courage pour l’unité et le bien-être de leurs peuples.

«Nous chrétiens, nous croyons et nous savons que la paix est possible parce que le Christ est ressuscité», affirme le Pape, dans une courte homélie. Il demande au Seigneur «d’abattre les murs de l’inimitié» entre les hommes, de secourir les femmes sud-congolaises et sud-soudanaises, premières victimes de la guerre, de «sauver les enfants qui souffrent des conflits auxquels ils sont étrangers, mais qui volent leur enfance» et leur vie. «Quelle hypocrisie de nier les massacres de femmes et d’enfants!», s’indigne le Saint-Père. C’est là que «la guerre montre son visage le plus horrible».

Deux statues de la Vierge Marie envoyées comme signes de fraternité

Le Pape rend ensuite hommage à tous ceux qui, inlassablement, s’efforcent de «combattre le mal par le bien, avec des gestes et des paroles de fraternité, de respect, de rencontre, de solidarité». Il prie également pour les «gouvernants et responsables», demandant au Seigneur de «fortifier» en eux un «esprit noble, ferme et courageux dans la recherche de la paix, par le moyen du dialogue et de la négociation».

Quelques minutes plus tard, au terme de la veillée, François a béni deux statues de la Vierge Marie. Elles seront amenées au Soudan du sud et en RDC, comme signes concrets de fraternité et d’engagement pour la paix mais aussi de l’aide et de la sollicitude de la mère de Dieu.

(JMNK)

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Dans son message à l’occasion de la prière pour la paix organisée ce jeudi 23 novembre 2017 à la Paroisse Sacré Cœur de Kinshasa par les religieux en communion avec le Pape François sur la RDC et le Soudan du Sud, le Nonce apostolique auprès de la RDC, Mgr Luis Mariano Montemayor, a fait l’autopsie de la crise congolaise, indique actualite.cd.

« Nous tous sommes témoins des innombrables souffrances physiques, psychologiques et morales de nos frères et sœurs dans ce pays, béni pourtant par Dieu mais déchiré par les hommes. Comment sommes-nous arrivés à ce point, dans un pays aussi riche de ressources et pleine de potentialités humaines? Je n’arrive pas encore à comprendre. Oui, la RDC est aujourd’hui malade! Son grand mal c’est qu’elle a perdu son unité, elle est tentée de se diviser! Le sens de la recherche du bien commun s’est perdu ! Poussés par les intérêts propres, personnels, familiaux, tribaux, régionaux, politiques, les uns se sont dressés contre les autres ! Et, comme dans la vision du prophète Daniel sur le destin du grand Royaume de Babylon, dans la Bible, la RDC risque de se transformer en un géant aux pieds d’argile »,  a dit le représentant du Pape. Il a terminé son adresse par un message d’espoir.

« Mais la RDC n’est pas condamnée à une dégradation inévitable ! Bien au contraire ! Elle peut tirer des leçons de ses erreurs ! Elle a une grande vocation ! C’est la vocation à devenir une oasis de paix pour tous ses habitants, un pays hospitalier pour tous les voisins qui fuient la violence et, même, un grand fournisseur des ressources pour le développement, non seulement de son propre peuple, mais du monde entier! Voilà sa vocation naturelle », a-t-il ajouté.

(JMNK)

L’ouverture de ces procès à la Cour militaire, passe aux yeux de certains observateurs, pour une occasion de donner toute la lumière, notamment sur l’odieux assassinat des experts onusiens, la Suédoises Zaida Catalan et l’Américain Michaël Sharp, intervenu en mars 2017 dans la province du Kasaï-Central par ces terroristes. Dans la foulée, le terroriste Bakenga, aujourd’hui en état d’arrestation a, à en croire les indiscrétions de l’instruction du dossier, révélé avoir été accueilli en triomphe à la résidence du feu Etienne Tshisekedi où des cadres du parti s’étaient donnés rendez-vous à l’occasion  de son arrivée à Kinshasa, et ce, devant certains leaders à la tête dudit parti. Comme qui dirait, ce procès sera riche en rebondissement.

Le sang des innocents, naguère versé par des terroristes Kamwina Nsaqpu ne cessera de crier vengeance ou mieux Justice et réparation. Il y a plus d’une année, un phénomène nouveau, ponctué des meurtres en masse par décapitation, brulures et même par émasculation, aussi de l’exhibition publique des victimes en tenue d’Adam avant de les envoyer à la mort, avait secoué la nouvelle province du Kasaï-Central avant de s’étendre dans les provinces du Kasaï-Oriental, du Kasaï, de Lomami et de Sankuru et finalement à Kinshasa où des terroristes drogués, se recrutant de tous les âges et même des enfants mineurs malencontreusement initiés à l’art de tuer des pairs, se sont finalement attaqués aux édifices publics et autres sites stratégiques de l’Etat.

A titre d’illustration, tout est parti dans la capitale par l’attaque, sous la direction du terroriste Prince Kalebe en cavale et de Manzanga Mazanga alias Mazarin en état d’arrestation, du point chaud de la Police Nationale congolaise, situé en face du siège national du parti politique Union pour la Démocratie et le  Progrès Social (UDPS), dans la commune de Limete.

Des personnes qui, durant toute la nuit, ont pris du quartier dans l’enceinte du siège de ce parti de l’opposition, se droguant à souhait, en sont sorties aux premières heures du matin pour attaquer, à l’aide des armes de divers calibres, les éléments de l’ordre qui y étaient positionnés devant cette position de garde.

Le bilan enregistré lors de cette attaque, selon des sources proches du dossier, avait fait état de plusieurs policiers blessés, dont l’un aurait un œil crevé, un camion de la PNC calciné, des motos de patrouille parties en fumée.

Pendant que les communs des mortels se demandaient encore du mobile d’une telle attaque contre un service de l’Etat, une série d’attaques surprises a été de nouveau signalée avec comme cible, le Parquet de Matete où ces hors la loi, usant des méthodes terroristes, sous la conduite d’un certain Katumba Tshamala alias Promo, ont, en plus de faire évader des détenus, massacré une policière dont le tort était de se trouver à son poste de travail.

S’ensuivirent les attaques de la Prison Centrale de Kinshasa où des terroristes Kamwina Nsapu armés, conduits par un certain Major Kaseki et Prince Kalebe, ont pris de court la garde et réussi à faire évader plus d’un millier des prisonniers parmi lesquels des criminels de grand chemin, puis la maison communale de Kalamu, avant de chuter au Marché central de Kinshasa où ces criminels, dirigés par Tshimanga Tshimanga Ben et Mukadi Matembo, tous combattants de l’UDPS, ont massacré sauvagement à coups de couteau, Mme Chantal Mboyo Mombi, l’Administratrice du Marché, avant de l’achever par un coup de balle alors qu’elle gisait déjà dans le sang.

Une cruauté d’une telle barbarie ne pouvait laisser insensibles les forces de sécurité qui, déjà à pied d’œuvre, ont mis le bouchée double pour dénicher, un à un, chacun de ces terroristes en dépit du fait que certains autres courent encore les rues.

L’ouverture de ces procès à la Cour militaire, passe aux yeux de certains observateurs, pour une occasion de donner toute la lumière, notamment sur l’odieux assassinat des experts onusiens, la Suédoises Zaida Catalan et l’Américain Michaël Sharp, intervenu en mars 2017 dans la province du Kasaï-Central par ces terroristes.

Quid du phénomène Kamwina Nsapu

Pour la petite histoire, le phénomène Kamwina Nsapu est parti du territoire de Dibaya, en province du Kasaï-Central où un chef coutumier dénommé Jean-Paul Pandi Kamwina Nsapu, au centre de la controverse au sujet d’une succession au trône non acceptée par certains de ses congénères avant d’être entériné par l’Etat, a décidé de soumettre, par la force, tout individu qui s’opposerait à son règne en utilisant des pratiques fétichistes qui droguent des jeunes acquis à sa cause en les incitant à tuer sans vergogne et à défier les forces de l’ordre.

A la mort du chef Pandi Jean-Paul Kamwina Nsapu, au terme d’un affrontement armé avec les forces de l’ordre, son venin fut perpétué par le terroriste Bakenga Ferdinand, secondé d’un autre terroriste dénommé Mputu Kongolo, qui, après avoir organisé des attaques à divers endroits dans le centre du pays en perpétrant des assassinats des agents de l’ordre et des paisibles citoyens, ont décidé d’atterrir à Kinshasa où les complicités se sont révélées dans les instances de l’UDPS, dont le siège a servi de sanctuaire pour la préparation des attaques de divers sites dans la ville capitale.

Dans la foulée, le terroriste Bakenga, aujourd’hui en état d’arrestation a, à en croire les indiscrétions de l’instruction du dossier, révélé avoir été accueilli en triomphe à la résidence du feu Etienne Tshisekedi où des cadres du parti s’étaient donnés rendez-vous à l’occasion  de son arrivée à Kinshasa, et ce, devant certains leaders à la tête dudit parti. Comme qui dirait, ce procès sera riche en rebondissement.

L’Avenir

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En présence du Président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le Révérend docteur André bokundoa BO-Likabe et de son prédécesseur Monseigneur Marini Bodho, des Messeigneurs Présidents provinciaux et les membres du staff  de l’ECC réunis au Lycée Monseigneur Shaumba en session extraordinaire du Comité exécutif national restreint de l’Eglise du Christ au Congo, le Vice-président de la CENI a successivement livré des informations sur l’évolution de l’opération de la Révision du fichier électoral dans la 5ème aire opérationnelle comprenant les provinces du Kasaï, Kasaï Central et les territoires de Kamiji et Luilu dans la province de Lomami.

A cette occasion, des informations relatives aux grandes lignes du calendrier électoral et à la machine à voter ont été partagées. Avec plus de 44 millions d’électeurs enrôlés déjà, c’est plus de 9 fois l’électorat de la République de Côte d’Ivoire, près de 80 fois celui du Gabon ou encore de la Gambie. Ceci est un motif de fierté pour l’ensemble des parties prenantes qui ont chacune mobilisé la population.

Au sujet de la mise en œuvre du calendrier électoral publié le 05 novembre 2017, le Vice-président de la CENI Norbert Basengezi a sollicité de ses interlocuteurs à mener le plaidoyer auprès de différents acteurs pour la matérialisation de sa mise en œuvre face aux contraintes qui ont été décelées et qui sont d’ordre légal, financier, logistique et politique.

Des explications sur le fonctionnement de la machine à voter et ses avantages ont été fournies aux bergers de l’Eglise du Christ au Congo qui, visiblement satisfaits de cette séance d’échanges directs avec la CENI, ont affirmé par la bouche du Président de l’ECC que les explications données sur l’état d’avancement du processus électoral ne pourraient pas faire l’objet de controverses tant que tout s’articule de façon rationnelle.

(JMNK/CENI)