Polémique autour du retour des militaires belges en mission à Kindu

Kinshasa dément la version belge. C’est donc un litige qui n’en est pas un du tout, à en croire le ministre congolais de la Communication et Médias Lambert Mende Omalanga. Une polémique alimentée inutilement entre Bruxelles et Kinshasa. Les Belges ont sollicité 50 visas, au lieu d’une vingtaine nécessaires aux manutentionnaires en vue du démontage et du chargement de leur matériel actuellement à Kindu, Province du Maniema. Ce, après avoir achevé leur mission de formateurs. Un trop plein, entend-on des sources officielles !
Mais il sied de se rappeler qu’en avril dernier, les autorités congolaises avaient dénoncé le programme belgo-congolais de partenariat militaire dont un bon nombre est encore au camp Kasuko.
D’ores et déjà, de folles rumeurs : leur évacuation a été retardée par l’indisponibilité d’une partie de la flotte de C-130 Hercules S de la force aérienne belge, avarie due, semble-t-il, à une erreur intervenue lors de l’entretien des moteurs, d’une part ; leur départ serait différé en raison d’une tracasserie administrative imposée par les autorités congolaises de l’autre.
Kinshasa affirme cependant ne pas s’opposer au retour de ces éléments chez eux, après une mission d’instruction déjà achevée en Rdc. “La RDC ne peut en aucun cas accorder cinquante visas pour des Belges censés ne venir en RDC que pour faire de la manutention de ce matériel“, a-t-il conclu.
Emmanuel Badibanga