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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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L’audience d’hier au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe était dédiée à l’exploitation des relevés téléphoniques. Pour ce faire, les experts des sociétés, notamment Orange, Africell, Vodacom et Airtel étaient invités pour éclairer la religion du Tribunal. Mais bien avant, le Tribunal a d’abord exploité les rapports médicaux des prévenus Mpoyo et Kabasele, internés au Camp Kokolo le 21 mai 2017 et Ngaliema le 27 mai de la même année pour blessures par balles et après l’attaque de la prison de Makala. Ici, il est question de savoir, qui étaient réellement autour de la prison de Makala,  le jour où l’attaque a eu lieu et si les prévenus nient, le Tribunal tirera toutes les conséquences.

L’audience d’hier au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui siège en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, avait un caractère spécial, d’autant plus qu’elle devait enfin permettre d’exploiter les relevés téléphoniques des sociétés de télécommunication, notamment Orange (Teven Mukendi, expert), Africell (Patrice Mamba, Manager Planing Optimization), Vodacom (Roger Musepu et Guylain Kisonia, respectivement ingénieur et responsable Corporate Security) et Airtel (Bob Kipoyongo, chargé de l’interconnexion et validation des produits). Mais bien avant, le Tribunal a appelé les prévenus Mpoyo et Kabasele pour lesquels les rapports médicaux sollicités par le Tribunal ont été fournis successivement par l’hôpital militaire de Camp Kokolo et Ngaliema. Au cours de l’instruction, les deux prévenus ont continué à aligner une version de faits qui ne tient pas compte de la réalité. L’un reconnait avoir été au Camp Kokolo, pendant que l’autre rejette carrément.

La défense qui a pris la parole, a fustigé le fait que le rapport médical ne contient pas la date d’entrée des blessés, leur provenance, les raisons de leurs blessures, la date de leur sortie de l’hôpital, etc. Selon elle, le médecin ne donne pas sa qualité. Et de se demander, où sont les déclarations de ceux qui avaient amené le Major Mpoyi et Kabasele à l’hôpital ? Le Tribunal peut-il le faire venir ? Cette prise de parole de la défense a provoqué la réaction musclée  du Ministère public, qui pense que la défense n’a pas saisi son raisonnement. Et de démontrer que Mpoyi et Kabasele habitent tous Nsele, ils se retrouvent le 17 mai vers 4 heures à 5 heures autour de la prison de Makala et s’y retrouvent à la même date où la ville province de Kinshasa a été mise à feu et à sang, sont tous deux ‘’ba postolo’’.

Et d’ajouter, tous les deux sont atteints par balles et acheminés à l’hôpital du camp Kokolo. Preuve, selon lui qu’ils avaient participé à l’attaque de la prison de Makala et où ils ont été blessés. Il a, à l’occasion contredit la défense, en lisant le rapport du médecin qui écrit : « …avoir subi des blessures par balles vers 4 heures du matin dans les environs de la prison de Makala, alors qu’ils revenaient de l’UPN ». Et d’insister que le médecin n’est pas un enquêteur pour qu’il donne d’autres précisions… L’Organe de la loi souligne que la défense, faisant preuve d’honnêteté, aurait dû lire le 2ème rapport qui indique : « … à noter que les patients avaient séjournés 10 jours avant dans une autre formation médicale avant la consultation à Ngaliema ».

La partie civile éclairée par les experts

Pour le Bâtonnier Matadiwamba, de la partie civile Rdc, l’analyse des rapports médicaux, des relevés téléphoniques, …, il s’agit là des éléments qui devraient mettre tout le monde  d’accord. Parce que ça ne vient pas de l’accusation, mais des tiers. « Les prévenus sont en droit de les contester. Il reviendra au Tribunal de dire si oui ou non ça éclaire sa religion. Personnellement, j’ai beaucoup aimé les dires de Vodacom et de l’autre société. Aussi, d’apprendre que par les points géodésiques, l’attitude longitude, il est indiscutable de dire à quelqu’un qu’à tel jour, à telle date, vous étiez à tel endroit. C’est confirmé que par l’attitude longitude, on sait vous dire qu’à ce jour-là, à cette heure-là, vous étiez à tel endroit », dit-il, avant d’ajouter que par rapport au GPRS, nos villes ne sont pas encore bien limitées cadastralement pour qu’on exploite ces données-là. Ailleurs, c’est faisable et c’est indiscutable. Et de renchérir que vous n’allez pas discuter avec le satellite qui vous donne la position exacte où vous vous retrouver. Il y a des prévenus qui ont dit lors de l’instruction préjuridictionnelle qu’à cette heure-là, ils étaient à Nsele, à Mont Ngafula. Avec les données téléphoniques, on pourra dire où était tel prévenu à cette heure-là.

Il ajoute en disant que le contenu des SMS, des  conversations, ne sont pas difficiles à reproduire. Les compagnies des télécommunications ne les donnent pas pour des raisons  commerciales. « Allez-vous continuer à utiliser le téléphone, si vous êtes convaincu que votre société peut mettre sur le marché le contenu de votre intimité ? En tout état de cause, nous n’en avons pas besoin ici. Nous voulons seulement savoir, qui était autour de la prison de Makala  le jour où l’attaque a eu lieu ? Si vous avez nié, on peut tirer toutes les conséquences », explique-t-il.

Et d’insister sur le fait que les rapports médicaux ne sont pas anonymes, ils sont signés. Il y a le nom du médecin. Ils concernent aussi la nature des blessures. Si un prévenu dit que la blessure, c’est suite à la chute de sa moto et si le rapport dit le contraire, le Tribunal tirera toutes les conséquences.

La défense dans le doute

De son côté, Me Kabengela, avocat de la défense a indiqué, en ce qui concerne les rapports médicaux, que l’objectif est de savoir quel lien nous pouvons faire entre ces rapports et les faits  dont les juges est saisi ? Quant aux relevés téléphoniques, il dit que nous sommes d’avis que ce sont les preuves techniques et sont péremptoires lorsqu’ils prouvent un fait, notamment par la présence. « Mais nous reviendront au moment venu pour critiquer la fiabilité (quand, quelle date ?, après combien de temps). Avec les relevés téléphoniques, on situe un individu à telle part, il n’y a pas à discuter. Mais maintenant le problème est que si l’individu se trouvait telle part, c’était pour quel fait ? Est-ce que les sociétés téléphoniques peuvent produire les relevés téléphoniques de toutes les personnes se trouvant au même endroit et prouver que c’était pour perpétrer la criminalité ? », se demande-t-il. Et de dire qu’il est content que l’un des experts ait affirmé que six mois après, les relevés ne sont pas fiables. Parce que ce n’est pas la première fois que l’on recourt aux relevés téléphoniques pour prouver quelque chose.

Les Congolais qui ont vécu ces moments troubles de leur existence n’attendent que les rapports médicaux et les relevés téléphoniques soient exploités dans le sens d’éclairer la religion du Tribunal et de lui permettre d’asseoir sa conviction sur des faits réels. Le procès se poursuit ce jeudi, toujours au même endroit, soit à la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu.

(JMNK)

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A travers cette nouvelle branche qui sera basée à Qingdao, province de Shandong, l’ambition est de canaliser les investisseurs vers la République démocratique du Congo, et faire ainsi de celle-ci l’un  des partenaires économiques importants de la Chine. Et ce, en perspective de l’ouverture en septembre prochaine à Beijing  du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC), où la Rdc veut jouer un rôle majeur.

Ce bureau inauguré avec pompe le lundi 2 juillet par l’ambassadeur de la Rdc en Chine, Jean-Charles Okoto Lolakombe, se veut une plateforme de conseils et d’orientations utiles aux potentiels investisseurs chinois. C’est un nouveau cap que l’ambassade de la Rdc vient de franchir dans le domaine économique, indique notre source.

A Qingdao, province du Shandong, le diplomate congolais a connu une intense activité diplomatique avec en toile de fond des échanges fructueux avec des investisseurs chinois présents à la cérémonie d’ouverture de ce bureau économique. Les responsables de «  Belt and Road collaborative innovation center (BRCIC), le centre qui abrite les locaux de cette branche économique, ont également honoré de leur présence à la cérémonie d’ouverture.

Le décor ainsi planté, l’ambassadeur Okoto prendra la parole. Son  discours clair et pragmatique  s’est résumé en une phrase : faire  de son pays l’un  des partenaires économiques importants de la Chine. Il revient de dire que son appel a fait l’unanimité au sein de la crème des crèmes des investisseurs chinois. De quoi avoir le cœur net quant à l’avenir économique radieux de ce grand pays de l’Afrique centrale au sol et sous-sol riches.

Le caractère urgent

Bien évidemment, les activités du Bureau économique de Qingdao s’inscrivent dans la durée, mais il y a lieu de souligner que l’un des aspects qui donnent à ce bureau le caractère urgent,  c’est l’ouverture prochaine en septembre à Beijing  du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC).

Pour cette grand-messe de la coopération sino-africaine, insiste notre source, la Rdc s’amène avec des ambitions fortes, portées par l’élan d’un pays qui vise l’émergence d’ici à l’horizon 2030. Côté congolais, le dossier est bien ficelé. Rien n’a été laissé de côté. Tout est scruté au moindre détail.

Si la Rdc ne s’était contenté que d’un infime financement, faute de projets bancables, lors du précédent Focac qui s’est tenu en 2015 à Johannesburg, où la Chine avait débloqué la bagatelle de 60 milliards USD, cette année à Beijing, la Rdc n’entend pas être aux abonnés absents. C’est entre autres le travail de titan qu’est en train d’abattre la nouvelle branche économique de son ambassade à Qingdao.

L’idée consiste pour Jean-Charles Okoto, de faire bénéficier son pays d’une part importante des financements chinois lors du Forum de septembre. Et pour cela, l’itinérance de l’ambassadeur semble être sans fin. L’homme est toujours entre deux avions et plusieurs réunions.

L’Ogefrem, témoin de l’évènement

Egalement présent à cette cérémonie d’ouverture, le Directeur général de l’Office de gestion de frets maritimes (OGEFREM), Patient Sibaya Ntambwe, a jugé cette perspective tout à fait possible en pratique et n’a eu de cesse à la saluer. Le numéro un de l’OGEFREM a même fait la promesse à Okoto de revenir chaque mois à Qingdao pour se rendre compte lui-même de l’évolution du travail qu’abat la branche économique à travers ce projet, murement réfléchi, de l’ambassadeur Okoto.

Si les visites mensuelles du DG de l’OGEFREM peuvent s’avérer difficiles dans une certaine mesure, au fond, l’engament de numéro un de cette office a valeur de témoignage de ce qu’il a vu et aussi du soutien inconditionnel qu’il affiche à ce projet qui, selon lui, aura le mérite de booster l’économie de la RDC notamment dans les domaines minier et agricole.

Au personnel congolais affecté à ce bureau, l’ambassadeur Okoto leur a exhorté au sens élevé de lucidité dans la gestion des investisseurs chinois à la recherche des débouchées en RDC.

Pour le diplomate congolais, pas besoin de rester embrigadé dans des considérations tribalo-ethniques qui n’apportent rien au pays. « L’heure est venue où ce genre de pratiques doivent être bannies pour laisser place à l’intelligence et à la méritocratie », leur disait-il avec témoin en se servant de ses propres exemples lorsqu’il faisait encore ses débuts dans l’administration publique. De Rutshuru à certains districts du pays, partout où, il est passé, Jean-Charles Okoto, à l’époque encore trop jeune, a servi de modèle et incarné l’espoir de toute une génération. Un message profond qui aura sans nul doute galvanisé ses collaborateurs commis à cette tâche. De quoi s’attendre à de jours meilleurs.

(JMNK)

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Le Programme d’aide humanitaire mondial de « Development Initiatives » de Londres a publié son Rapport mondial sur l’aide humanitaire de 2018, au mois de juin dernier. Selon le rapport qui contient des données mondiales pour l’année 2017, la Turquie est classée comme le premier pays avec 8,07 milliards de dollars américains d’aide humanitaire. Les Etats-Unis (6,68 milliards de dollars américains), l’Allemagne (2,99 milliards de dollars américains), le Royaume-Unis (2n52 milliards de dollars américains) et l’Union Européenne (2,24 milliards de dollars américains) suivent la Turquie.

Le rapport indique que la Turquie a conservé sa position de leader avec un taux de 0,85% entre son revenu national et l’aide humanitaire, entant que « nation la plus généreuse » du monde. La Norvège et le Luxembourg suivent la Turquie avec un ratio de 0,17%.

Avec ce rapport, le pouvoir de la diplomatie humanitaire de la Turquie, mis en œuvre sans discrimination, a été une fois de plus confirmé au niveau mondial. La Turquie est déterminée à poursuivre ses politiques humanitaires dans ‘intérêt de toute l’humanité.

(JMNK)

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La plateforme, Majorité présidentielle, pouvait-elle se passer d’un élargissement vers ses alliés dans le gouvernement d’union nationale pour espérer conserver le pouvoir? La réponse est doublement non. Premièrement, en gérant avec la Majorité présidentielle la chose publique, l’opposition signataire, tant de l’Accord de la Cité de l’OUA que celui de la Saint-Sylvestre, est devenue coresponsable de toutes les actions menées par les gouvernements auxquels elle a activement participé depuis 2016. Deuxièmement, à la faveur de cette cogestion et de l’exercice au quotidien des responsabilités, il s’est dégagé une connivence de vue sur les questions essentielles du pays.

Une seule politique crédible

Les membres de l’opposition participant au gouvernement d’union nationale, ont découvert, avec un certain sentiment de culpabilité, que la Majorité avait la même appréciation qu’eux sur la question de l’intérêt supérieur du pays et des Congolais. Dès lors, tout à fait naturellement, une dynamique s’est constituée autour de toutes ces composantes pour battre campagne ensemble lors des prochaines élections. Toute autre stratégie serait suicidaire pour les partis politiques d’opposition participant au gouvernement et pour la Majorité présidentielle. Ainsi, sur initiative du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, le Front Commun pour le Congo, est né officiellement le 1er juillet 2018, avec la signature d’une charte, aux termes de laquelle les fondateurs, que sont le MP, la société civile et les partis politiques d’opposition, signataires de deux Accords précités, se sont engagés à soutenir un candidat commun et le projet politique que ce dernier défendra à la présidentielle.

FCC doit faire ses preuves

Ce rassemblement hétéroclite sur le fond doit maintenant faire ses preuves pour conserver la majorité aux prochains scrutins.

Pour André Alain Atundu, qui a tenu, hier, à Kinshasa, un point de presse, au siège de la Majorité présidentielle : « les modalités de fonctionnement, en vue de cette ambition, seront déterminées par le Règlement d’Ordre Intérieur ». Mais  il n’y a pas de secret, cette méga plateforme va se positionner sur un véritable programme motivé par la nécessité de « préserver les intérêts majeurs de la Nation congolaise à savoir, la liberté, la souveraineté, le droit à la paix et  au développement ».Tout le combat du Front Commun pour le Congo sera celui-là : la social-démocratie, idéologie incarnée par Kabila, avec des inclinaisons dictées par les réalités de la RDC, reste la meilleure voie pour une politique susceptible de continuer à améliorer les conditions de vie des Congolais pour les cinq ans à venir.

C’est à cet objectif que Joseph Kabila est décidé à conduire son camp, en rassemblant le plus largement possible. S’appuyant sur son aura et son bilan, il a personnellement favorisé les conditions d’éclosion d’une dynamique de rassemblement capable de garder le pouvoir en faveur de son idéologie. En cela, il donne un sens profond à son futur et à sa lutte pour un Congo émergent et souverain. Il reste aux autres, qui défilent à la signature de la charte, de ne pas trahir le Congo en se battant, en parole et par actions, contre  tous ceux qui veulent s’emparer gratuitement des richesses du Congo en créant le chaos pour empêcher le peuple d’aller aux élections afin d’imposer plutôt un de leurs pions, au travers d’un énième dialogue, qui leur serait totalement redevable.

(Jules Kidinda)

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Le sommet de l’Union Africaine qui s’est clôturé lundi dernier à Nouakchott, en Mauritanie, a marqué une avancée substantielle du Maroc sur la question nationale. En effet, le Président de la Commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat, a soumis dimanche aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA réunis à Nouakchott en session à huis-clos, le rapport qu’il a été mandaté à réaliser selon la décision 653 adoptée par la session de juillet 2017.

Le rapport consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara. Ainsi le paragraphe 20C stipule que : « La nécessité pour l’UA d’inscrire sa démarche dans le cadre d’un appui renforcé aux efforts des Nations unies, pour accroitre leur chance d’aboutissement. En d’autres termes, il ne s’agirait pas pour l’UA de développer un processus parallèle à celui des Nations unies », indique une source proche de ce sommet.

De même, la recommandation 21B précise que « Le rôle de l’UA devrait viser à accompagner et à soutenir les efforts des Nations Unies, dont le Conseil de Sécurité demeure saisi de la question. Au demeurant, l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies conduit, depuis sa prise de fonction, des consultations intensives avec les parties, lesquelles ont exprimé leur engagement à coopérer avec lui ».

L’unique référence dans le traitement de la question sera les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En effet, la recommandation 21C souligne que « Conformément à ce rôle d’accompagnement et de soutien, la Conférence de l’Union devrait apporter un appui efficace au processus conduit par les Nations Unies, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité. Celles-ci ont, de façon constante, demandé aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire Général, de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies ».

Les autres organes de l’UA et notamment ceux qui étaient instrumentalisés par les adversaires du Maroc tel le CPS se trouvent dessaisis du traitement de cette question. La recommandation 21D souligne que « pour assurer la cohérence requise, la question du Sahara ne serait évoquée que dans ce cadre et à ce niveau » en faisant référence à la Conférence de l’Union Africaine et au niveau des Chefs d’Etats.

Le rapport reflète fidèlement la position marocaine. Il rappelle ainsi dans le paragraphe 12 que « Les autorités marocaines ont réaffirmé le rôle central des Nations unies dans la conduite du processus de négociation. Elles ont mis en garde contre les risques d’un processus parallèle, estimant qu’en reconnaissant la pseudo rasd, l’UA s’était d’elle-même exclue des efforts de recherche d’une solution : selon le Maroc, l’Union a, par ce fait, tranché le débat sur le statut du territoire que les Nations unies s’emploient à déterminer. Il est précisé dans le rapport que les autorités marocaines ont marqué leur appui aux efforts du nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations unies et leur attachement au processus de négociation conduit sous les auspices des Nations unies et que tout règlement du conflit requiert l’implication effective de l’Algérie.

L’Algérie et la Mauritanie interpellés

Le rapport insiste dans le para 17 sur le rôle crucial que les autorités algériennes et mauritaniennes peuvent jouer dans la recherche d’une solution. Le Président de la Commission de l’Union africaine a exhorté les deux pays à soutenir activement les efforts déployés pour la relance du processus de négociation, en ajoutant que le conflit n’avait que trop duré et que la situation actuelle entravait les efforts d’intégration dans le cadre de l’UMA et ceux visant à promouvoir plus efficacement la sécurité régionale.

Le mécanisme de suivi requis dans le paragraphe 21C a été mis en place par la Conférence sous forme de troïka composé des présidents sortant, entrant et en cours avec le Président de la Commission de l’Union Africaine. Ce mécanisme présente l’avantage des principes de la continuité dans la position de l’UA et celui de l’équilibre dans ses approches basées sur les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité.

(JMNK)

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Les sénateurs ont levé l’option, réfutant ainsi la demande d’étendre la loi à d’autres personnalités. Ainsi ont-ils unanimement décidé, par le vote à main levée, que la loi  concerne seulement les anciens Présidents de la République élus. L’option étant levée, la commission spéciale qui travaille sur cette loi dispose de 24 heures pour aménager le texte pour son vote final qui aura lieu ce mercredi 04 juillet 2018 à la Chambre haute du Parlement, avant d’être transmis à la Chambre basse pour une seconde lecture.

Seulement deux points étaient inscrits à l’ordre du jour de la séance plénière de ce mardi 03 juillet 2018 au Sénat. Le premier concernait l’option à lever par rapport à la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus, initiée par le sénateur Modeste Mutinga. Ce, à la suite de la demande spéciale pour que cette loi s’étende également aux statuts d’autres hautes personnalités du pays.

Le débat général était lancé pour ce faire. L’auteur de la loi a d’abord suggéré que la plénière puisse discuter d’abord sur la recevabilité de ladite demande spéciale. Il a insisté quant au respect de la procédure législative.  Pour lui, il vaudrait mieux lever l’option sur la forme avant d’entamer le débat sur le fond. Ainsi, il a balayé l’avis de son collègue Innocent Kongo qui a estimé qu’il vaudrait mieux joindre la forme au fond, et la réponse aux questions devra être tirée des textes légaux.

A la suite de ce débat, le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo a convié ses collègues à statuer sur l’option à lever, si la loi ne doit concerner seulement  que les anciens Présidents de la République élus, ou doit-elle s’étendre à d’autres personnalités. A l’issue du vote à main levée, il n’y a pas eu photo, la plénière a opté à l’unanimité des sénateurs, que la loi concerne seulement les anciens Présidents de la République élus.

Les sénateurs ont ainsi donc rejeté la demande spéciale d’étendre la loi à d’autres personnalités. L’option levée, la commission spéciale qui travaille sur cette loi dispose de 24 heures pour aménager le texte. Et le vote final de ce texte par la Chambre haute du Parlement interviendra, sauf imprévu, ce mercredi 03 juillet 2018 comme annoncé par le président du Sénat, Léon Kengo.

Après quoi, procédure parlementaire exige, la proposition de loi de Mutinga sera transmise à l’Assemblée nationale pour une seconde lecture, avant d’être envoyée au Président de la République pour promulgation.

Du Congrès de ce mercredi

Quant au deuxième point de la séance plénière de ce mardi au sénat, c’était la présentation de l’état d’avancement des travaux de la session extraordinaire de juin 2018 en cours, pour les commissions ECOFIN (Economique, financière et bonne gouvernance) et PAJ (Politique, administrative et judiciaire).

Pour ce faire, les honorables sénateurs ont pu auditionner d’abord, les conclusions du rapport de la commission ECOFIN présentées par son président professeur Mabi Mulumba. Notamment, autour de la loi instituant un nouveau tarif du taux des droits et taxes à l’importation.

Puis, suivra les conclusions du rapport de la commission PAJ présentées par le sénateur Adambu autour de l’examen de deux propositions de loi. La première relative à la protection et la responsabilité des défenseurs des droits humains, et la deuxième, portant modification du Code pénal.

L’on se souviendra que la première loi a été votée par les deux Chambres du Parlement. Mais, il y a eu des divergences dans les deux textes de l’Assemblée nationale et du Sénat. Par conséquent, les bureaux des deux Chambres du Parlement doivent se réunir parce que les deux textes restent fondamentalement et diamétralement opposés.

Pour clôturer la séance plénière de ce mardi au Sénat, le Rapporteur du Sénat Flore Musendu, a fait part à ses collègues de la correspondance de la Présidence de la République, faisant état de la cérémonie de prestation de serment des membres de la Cour constitutionnelle et du Parquet général. Ça sera lors d’un congrès qui va réunir les deux Chambres du Parlement ce mercredi 03 juillet 2018 au Palais du peuple.

C’est après ce Congrès que se tiendra la séance plénière du Sénat pour le vote de la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus.

(Lepetit Baende)