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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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C’est le salon Salonga de l’Hôtel Memling qui a servi de cadre hier jeudi 26 octobre 2017, à l’atelier de formation des chefs des Petites et Moyennes Entreprises, et Petites et Moyennes Industries, sur l’expérience de DHL sur un programme qui s’étant en ce mois d’octobre sur les pays subsahariens d’Afrique. En République Démocratique du Congo, la Direction générale, à travers son DG Cheikh Mbacke Ndoye, a lancé ce programme intitulé : « Etendre ses activités au-delà des frontières », sous la supervision des MM. Franck Tombongo (analyste commercial régional) et Sylvain Mwandulo (Directeur des opérations).

L’objectif de l’atelier est d’aider les PME et PMI à développer leurs affaires en toute confiance et à accéder au commerce international.

DHL, une des grandes entreprises de renommées mondiales, née en 1969, par la volonté des trois grands partenaires, à savoir Adrian Dasley, Harry Hilblom et Robert Lynn, à San Francisco, aux Etats Unis d’Amérique, s’étend aujourd’hui dans 220 pays de la planète terre, sur les sept continents que comptent le globe terrestre. De ce point de vue, DHL n’a pas de concurrent dans son domaine, du fait de son espace géographique et le nombre d’emplois générés. Avec un flot aérien imposant, en plus des bateaux et véhicules, l’entreprise qui excelle dans l’import et export compte partager son expérience de commerce international, au-delà des frontières aux autres PME et PMI, du fait de leurs apports dans les économies informelles des pays respectifs.

La stratégie focus est de regarder l’avenir, s’adapter aux mutations en ce que DHL a un programme dénommé Spécialiste de l’International Certifié qui consiste à apprendre et suivre la formation de ses agents.

Peu avant d’entrée dans le vif de l’atelier, les participants ont bénéficié d’un jeu de 20 questions-réponses sur la connaissance générale, globalement reposées sur la maîtrise de la géographie mondiale, les 10 grandes puissances économies mondiales membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), question de préparer les participants à bénéficier de l’expérience de DHL dans le commerce transfrontalier.

Quatre sessions

Quatre sessions ont été animées au cours de l’atelier, respectivement par Franck Tombongo (Analyste commercial régional) et Sylvain Mwandulo (Directeur des opérations), qui consiste à faire venir les partenaires dans le monde du commerce international. A ce sujet, une projection de l’origine du commerce à partir de l’Assyrie jusqu’à l’émergence du commerce mondial qui se développe rapidement par le génie créateur d’un noyau d’entrepreneur jusqu’à étendre leur business aux quatre coins du monde, a été projetée à l’intention des participants. En résumé, il fallait penser grand, penser mondialement, se concentrer sur la valeur ajoutée en ayant une vision claire de miser les bonnes personnes, les bons clients et les bons fournisseurs en ce que le commerce international peut accélérer la croissance. Ceci dit, les PME sont le moteur le plus concentré, le plus florissant et le plus innovateur au monde pour le commerce international et la croissance de l’économie.

Pour ce faire, la première session a été ouverte par une projection de l’histoire du commerce international, son impact, le rôle de la croissance des entreprises dans l’économie internationale et les priorités à identifier permettant de développer l’activité internationale.

La deuxième session était axée sur les questions de planifier son succès. Il s’agit de surmonter les activités, chercher les informations et escamoter les obstacles. Ici, le commerce a facilité la diffusion des produits, des idées et de la culture en ce que les petites sociétés sont au centre du commerce international. Ce dernier se développe rapidement depuis la seconde guerre mondiale. D’où, les opportunités qui s’offrent à tout le monde, puisque le commerce est au cœur du développement d’un pays.

La troisième session a été axée sur les clients, la concurrence et la culture. Ici, il s’agit de faire le choix des partenaires en plus de comprendre les défis culturels et trouver les bons partenaires car, sans un bon fournisseur, c’est impossible d’écouler les produits pour fournir les activités dans le monde. Ceci, il faut avoir un avantage sur le potentiel concurrent qui implique le bon partenaire dans les chaines d’approvisionnement. Donc, il faut trouver les bons fabricants, fournisseur et distributeurs, en ce que les partenaires constituent une extension de la marque de l’entreprise en ce qu’ils sont essentiels pour le succès de l’entrepreneur. Donc, un accès au marché est un chemin ou pipeline à travers lequel les marchandises circulent dans une direction (du fournisseur vers le consommateur) et le paiement généré par ceux-ci circulent dans la direction opposée.

Il faut dire que dans le commerce international, la différence culturelle peut faire le succès et/ou l’échec du business. Donc, chaque culture est façonnée par les croyances qui influencent nos différences et les communications et comprendre ce qui peut influencer les autres. Donc, il faut avoir l’information et savoir les différences culturelles, puis éviter les stéréotypes habituels. En somme, la culture influence les gouts et les préférences, elle influence les produits et les processus commerciaux.

Pour cette session, il faut savoir choisir le partenaire, avoir l‘avantage concurrentiel par la voie d’accès au marché par voie directe ou indirecte, en plus de tenir compte de la sensibilité culturel du milieu.

Enfin, la quatrième et dernière session se résume à l’engagement et cohérence, à l’adaptation au changement permanent, à la marque solide avec une seule voix par une excellente équipe et des excellents partenaires par des nombreuses opportunités sans aucune limite.

L’atelier a connu son dénouement par un mot de remerciements de M. Cheikh Mbacke Ndoye, aux participants qui ont pris part à la session de formation. Il les a encouragé à étendre leur commerce au-delà des frontières à l’image de DHL. Pour ce faire, il a été procédé à la remise d’attestions aux participants en reconnaissance de leur présence audit  atelier, par le DG de DHL Cheikh Mbacke Ndoye et enfin une prise de photo souvenir a sanctionné la journée du jeudi 26 octobre consacrée à cette formation.

( Pius Romain Rolland)

L’ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies, Nikki Haley est arrivée hier jeudi 26 octobre à  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour une visite de 48 heures. Et ce, après l’Ethiopie et le Soudan du Sud. A peine arrivée, elle s’est rendue à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où elle a rendu visite aux casques bleus à Goma, et a rencontré la population victime de l’activisme des groupes armés dans ce coin de la République. Son programme prévoit de rencontrer aujourd’hui vendredi dans la capitale  Kinshasa le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat,  sans oublier certains acteurs politiques de la Majorité Présidentielle et de l’opposition, pourquoi pas de la société civile. Mais bien avant, elle aura une séance de travail avec le bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Quels messages ?

De quoi sera-t-il question lors de son face-à-face avec le Chef de l’Etat? C’est à ce sujet que des commentaires fusent de partout.  Et pourtant, les messages sont clairs là-dessus, parce qu’il ne s’agira pas d’un colonisateur et d’un colonisé. Le premier message, est celui de Trump, Républicain de son état, qui avait renversé les démocrates lors des dernières élections. Sachant que les Démocrates ont un très mauvais passé avec le régime de Kinshasa, Trump et Kabila ont intérêt à intensifier leur coopération. Il sied de souligner que cette visite arrive au moment où c’est la Chine qui l’emporte, en termes des échanges commerciaux avec la Rd Congo. Peut-être que le message sera donné à Mme Nikki afin d’encourager les investisseurs américains à venir investir en Rdc. Ceci, après le départ de la firme Firts Quantum.

Le deuxième message, à notre avis, sera le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre qui aligne l’élection  présidentielle, les législatives et provinciales au 31 décembre 2017. Ici, l’occasion sera donnée à Joseph Kabila d’expliquer à ses interlocuteurs qu’au vue des difficultés techniques de la CENI, il lui sera difficile de respecter ce timing. Raison pour laquelle l’idée de 504 jours a été émise, dans l’objectif pour la CENI de parachever toutes les opérations y afférentes et offrir des élections paisibles, crédibles et transparentes aux Congolais.

Comme pour dire qu’à l’échéance telle que fixée par l’accord, personne ne peut rassurer du respect de la date, d’autant plus que l’enrôlement est en cours dans le Kasaï et le Kasaï Central, sans oublier les territoires de Luilu et Kamiji dans la province de Lomami. Au-delà de l’enrôlement, la CENI a besoin qu’elle soit dotée par le Parlement des lois essentielles pour l’organisation des élections. La loi portant révision de la loi électorale, peut-être examinée maintenant au Parlement, mais celle portant répartition des sièges devra attendre le mois de janvier 2018, soit 90 jours après l’enrôlement dans le Kasaï. Ceci est clair comme l’eau d’une roche et il n’y a pas à chercher les poux sur la tête d’un chauve !

L’ambassadrice américaine à l’ONU ne manquera pas de revenir sur le respect des droits de l’homme, y compris les manifestations publiques. Mais elle n’oubliera pas le contexte dans lequel vit la République démocratique du Congo. Il s’agit d’un contexte qui peut exploser à tout moment, à cause d’une mauvaise interprétation de l’accord de la CENCO. Devant ceux qui tiennent mordicus à l’organisation des scrutins le 31 décembre 2017, il faut veiller à ce que les manifestations ou autres mouvements ne mettent en péril la sécurité, et/ou ne mettent en mal les acquis engrangés jusque-là. Au sujet des droits de l’homme, il est vrai que la Rdc ne pourra pas se venter d’être un bon élève, bien sûr, mais elle va démontrer que même si beaucoup reste encore à faire, la volonté de mieux faire est présente.

Au cours de son tête-à-tête présidentiel, Nikki Haley devrait évoquer aussi évoquer la mort des deux experts de l’ONU, dont Michael Sharp de nationalité américaine. Ici encore, la Rdc va démontrer sa bonne foi, en démontrant qu’elle a tout fait, en jugeant toutes les personnes présumées coupables. Surtout que les audiences ont été publiques et contradictoires à Kananga et à Mbuji-Mayi, en ce que le Gouvernement de la République n’est ni impliqué de loin, ni de près dans l’assassinat ignoble des experts onusiens. A ce sujet, plusieurs acteurs politiques malveillants à la recherche de l’instabilité du régime Kabila, occasionnent de cas de violation des Droits de l’Homme, meurtre et assassinat dans le but de fragiliser le pouvoir en place et de l’indexer.

C’est ici le lieu de rappeler à tous ceux qui fondent espoir de l’ingérence de l’Amérique dans les affaires internes du Congo, qu’il y a  divergence et approche politique opposée des Républicains par rapport aux démocrates qui portent en eux, les différents assassinats des leaders congolais, tels Patrice Emery Lumumba et ses compagnons de lutte pour la liberté et l’indépendance du Congo, sous l’administration de Kennedy ; en plus de l’assassinant de M’Zée Laurent Désiré Kabila, sous l’administration de Bill Clinton. Ce dernier, par son épouse Hilary Clinton et Barack Obama, tous démocrates, l’Est de la République Démocratique du Congo a été le théâtre des invasions de ses voisins sous leur silence coupable.

Qui est Nikki Halay ?

L’Ambassadeur Nikki R. Haley est la Représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies et membre du Cabinet du Président Donald Trump. Avant son service aux Nations Unies, l’ambassadeur Haley a servi en tant que gouverneur de la Caroline du Sud et chef de l’exécutif du gouvernement de l’État avec plus de 67 000 employés et un budget annuel de plus de 26 milliards de dollars. Sous le leadership de Haley, l’économie de la Caroline du Sud a prospéré. Haley a visité des pays étrangers comme l’Inde, la Suède, la France, l’Allemagne et le Japon dans le cadre de missions de développement économique visant à créer des emplois et des investissements pour les Carolingiens du Sud. Elle a négocié avec certaines des plus grandes sociétés dans le monde et les a convaincus de faire de la Caroline du Sud leur maison.

Née à Bamberg, en Caroline du Sud, fille d’immigrants indiens, le premier emploi de Nikki Haley a été de garder la tenue de la comptabilité pour le magasin de vêtements de sa famille à l’âge de 13 ans. Elle est fière d’être diplômée de l’Université Clemson. Haley et son mari, Michael, capitaine de la Garde nationale de l’armée et ancien combattant qui a été déployé dans la province d’Helmand en Afghanistan, ont deux enfants, Rena, 19 ans, et Nalin, 15 ans.

Ayant le sang oriental dans ses veines, proche de la culture africaine, Nikki Haley se rendre compte de l’évidence et équation électorale difficile dans le contexte actuel, de rassurer les nostalgiques du chaos et adversaires politiques de Joseph Kabila, que la Ceni a toute la technicité et expertise dans ce qu’elle avance comme délai des opérations des activités électorales essentielles.

L’Avenir

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En séjour en République Démocratique du Congo, la délégation  du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine conduite par Dieudonné Ndabarushimana, s’est entretenue avec  les membres du Conseil National se suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral (CNSA),  le mercredi 25 octobre 2017 dans son cabinet de travail. De leurs échanges, il résulte que l’Accord du 31 décembre 2016 est une base, un socle sur lequel doit se bâtir la paix en République démocratique du Congo.

« Nous sommes au siège du CNSA, on a discuté sur tous ce qui relève de sa mise en œuvre pour veiller à ce que cet accord soit mis en application de façon effective. Je pense que nous avons eu des assurances que le conseil est entrain de bien jouer son rôle et c’est cela nous appelons de tous nos vœux  en consultation avec la tripartite Ceni-Gouvernement. Donc, nous partons rassurés que les Congolais ne doivent craindre, les Congolais doivent garder l’espoir. Je pense que le Conseil national de suivi de l’Accord est entrain de bien faire son travail», dit-il.

Ayant visité la ville de Kananga le même mercredi 25 octobre 2017 après les atrocités de Kamwina Nsapu, la délégation du conseil de paix et de sécurité  de l’Union Africaine  ramène l’image de tristesse, mais surtout d’espoir. «D’abord Kananga n’est plus comme il était avant des jours passés suite aux conflits, la population commence à respirer et à vaquer à leurs occupations. Bien que cette région reste sous le choc,  mais il a y a un espoir qui commence à se relever et à espérer. L’enrôlement a repris, nous avons même visité un centre d’enrôlements, les gens viennent parce qu’il y a beaucoup d’espoir ; les solutions et les défis restent », insiste Dieudonné Ndabarushimana, chef de la délégation du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, avant de renchérir que nous les avons pris à bras le corps pour faire les plaidoiries pour que la communauté internationale, en commençant par nous-mêmes les Africains, pour venir au chevet de cette population qui a beaucoup souffert, a conclu.

(Nephtalie Buamutala Usseni/Rtga World)

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Dr Djibril Diallo, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Malgré les progrès louables accomplis à l’échelle mondiale pour mettre fin au Sida, le besoin urgent d’accélérer le rythme de l’action en Afrique de l’Ouest et du Centre était évident au moment où la « Déclaration politique 2016 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida » a été adoptée en juin 2016. Avec seulement 28% des personnes vivant avec le VIH bénéficiant d’ une thérapie antirétrovirale dans la région à la fin de l’année 2015, contre 54% en Afrique orientale et australe, les dirigeants politiques de la région étaient déterminés à élaborer un Plan pour aider l’Afrique de l’Ouest et du Centre à rattraper son retard sur d’autres parties du monde.

L’ambition d’atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020 devait être maintenu afin que90% des personnes vivant avec le VIH fassent un test de dépistage et connaissent leur statut sérologique, 90% de celles qui connaissent leur statut soient placées sous une thérapie antirétrovirale et 90% de celles qui suivent une thérapie antirétrovirale durable parviennent à une charge virale supprimée.

En étroite collaboration avec le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) et d’autres partenaires clés, la région a élaboré un Plan de rattrapage qui contribue à accélérer la riposte au VIH pour atteindre ces objectifs ambitieux d’ici 2020. Les Chefs d’État et de gouvernement l’ont approuvé lors de la réunion AIDS Watch Africa qui s’est tenue en juillet 2017 sous la direction du Président en exercice de l’Union africaine et Président de la Guinée, Alpha CONDE, afin de remettre sur les rails la riposte au VIH dans la région, dans moins de deux ans.

Ce Plan complète d’autres plans existants dont les pays se servent pour lutter contre le VIH et le Sida.

Ce nouveau Plan donne à l’Afrique de l’Ouest et du Centre l’occasion de s’approprier la riposte au VIH grâce à un leadership plus fort aux niveaux national et infranational. Il offre également de nouvelles opportunités pour améliorer la prestation des services et obtenir le financement nécessaire auprès des gouvernements, des partenaires au développement et des chefs d’entreprises du secteur privé.

Nous avons maintenant l’opportunité de combler toutes les lacunes en matière de traitement en plaçant immédiatement sous thérapie antirétrovirale les 850. 000 personnes qui avaient été testées positives au VIH, mais qui n’étaient pas encore enrôlées pour les soins. Les 250.000 autres personnes vivant avec le VIH – dont 60.000 enfants – peuvent désormais faire le dépistage au VIH et suivre immédiatement une thérapie antirétrovirale soutenue. Il est important de noter qu’une autre tranche de 100.000 femmes enceintes vivant avec le VIH peut bénéficier d’une thérapie antirétrovirale qui les protège du sida et permet ainsi à leurs enfants de naître sans le VIH.

Les signes indiquant que les dirigeants politiques tiennent leur promesse de redoubler d’efforts pour parvenir à la « Déclaration politique 2016 des Nations Unies sur la fin du sida » d’ici à 2030 sont désormais lisibles. Le 21 septembre, par exemple, six chefs d’État et de gouvernement ont rejoint le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, lors de l’événement HIV Fast Track organisé par le Président ougandais Yoweri Museveni en marge de la 72ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, pour partager des messages d’engagement renouvelé et espérer que la riposte au VIH a pris l’élan dont elle avait besoin pour faire l’histoire du sida.

Dans notre région, par exemple, le Nigéria – le plus grand pays de la région qui se classe au deuxième rang mondial en ce qui concerne le fardeau du VIH/sida – a déjà réussi à mettre plus d’un million de personnes vivant avec le VIH sous ce traitement qui sauve. Le pays a profité de l’occasion qui lui était offerte, lors de cette rencontre, pour s’engager à traiter chaque année 50.000 autres personnes vivant avec le VIH, en utilisant les ressources nationales.

Le leadership politique nous a donné des orientations qui peuvent nous rassurer que la plupart des 6,5 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre vont connaître leur statut et recevoir le traitement vital dont elles ont besoin, en moins de deux ans. Le rythme de la riposte au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre s’accélère. Nos actions communes sur le terrain, associant les autorités, les communautés, le secteur privé, les Nations Unies et les partenaires dans les 25 pays de la région, sont essentielles pour soutenir ce nouvel élan.

(Dr Djibril Diallo de l’Onusida)

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Bientôt il sera organisé une conférence sur la paix dans la province du Maniema. Cette annonce a été faite par les notables de Kabambaré après l’audience leur accordée par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary. Et ce, suite à l’insécurité créée dans ce territoire depuis plusieurs mois par des groupes armés. Occasionnant des affrontements entre les forces régulières et les rebelles, aux conséquences incalculables contre la population de ce coin de la République.

Les notables du territoire de Kabambare et les présidents des Assemblées provinciales présents à Kinshasa ont échangé hier jeudi avec le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary sur l’éventuelle conférence sur la paix  qui sera bientôt organisée à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema d’une part, et les conditions de travail des Assemblées provinciales d’autre part.

Comme on peut s’en rendre compte, depuis son avènement à la tête de ce ministère, Ramazani Shadary a carrément changé d’approche, voulant privilégier le dialogue à la force, partout où la violence était considérée comme mode d’expression. C’est ainsi que les bantous et les pygmées ont fumé le calumet de la paix à Tanganyika, sans oublier la fin de la guerre dans l’espace Kasaien, obligeant la CENI à pouvoir enrôler la population congolaise.

 « Nous sommes ici une délégation du territoire de Kabambare, certains résident à Kinshasa. Depuis quelques mois, le territoire souffre des affrontements entre les groupes armés et les forces régulières entrainant des pertes en vies humaines et des biens matériels. Aujourd’hui, les écoles et les dispensaires sont fermés, les gens sont en brousse », a expliqué Pierre Muzyumba, Député national élu de Kabambaré, au sortir de l’audience avec le VPM.  Et de renchérir que nous avons pensé que la situation était suffisamment grave  et qu’il fallait rencontrer le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité pour échanger avec lui sur sa vision et voir comment il peut apporte sa contribution pour  une paix durable. Quant à la réponse réservée par Ramazani Shadary, Pierre Muzyumba  a dit qu’il a été très attentif, parce qu’il connait la situation mieux que nous.  Et de soutenir qu’il est allé dans le même sens que nous, tout en optant pour le dialogue. A l’en croire, si nous suivons la voie des affrontements, il y aura des décès inutiles.

Au-delà des notables de Kabambare, le Vice-Premier ministre a aussi échangé avec  19 membres des Assemblées provinciales de la République démocratique du Congo. M. Augustin Kamwitu, président de l’Assemblée provinciale du Kasaï et chef de la délégation, a souligné à la presse que les Assemblées provinciales ne prennent pas part aux travaux de la conférence des gouverneurs, alors que les deux institutions gèrent  ensembles les provinces. C’est pourquoi, dit-il,  nous sommes venus lui remercie pour ça.

A l’occasion, les présidents des Assemblées provinciales ont aussi relevé les problèmes qui minent leur  bon fonctionnement. C’est ici qu’il a remercié président de la République qui va de l’amélioration en amélioration. « Aujourd’hui, il y a l’entrée des Assemblées provinciales dans la conférence des gouverneurs, afin de voir ce qui n’a pas marché et prendre des résolutions relatives aux gouvernements et aux Assemblées », dit-il, avant de soutenir qu’il a trouvé le VPM très réceptif et connait en détail le fonctionnement de chaque Assemblée provinciale, le problème qui se pose dans chaque Assemblée. Il nous a émerveillés. Pour lui, les Assemblées provinciales et les exécutifs provinciaux sont appelés à servir la population. Et ce, même si les Assemblées provinciales ont pour mission de contrôler les exécutifs.

(JMNK)

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Décidément, le ministre de l’Urbanisme et Habitat et Secrétaire général adjoint de la Majorité Présidentielle  (MP), Joseph Kokonyangi, ne compte pas reculer, aussi longtemps que Félix Tshilombo s’illustrera par des contre-vérités et autres procès d’intention. C’est dans cette perspective qu’il a foulé le sol katangais, afin d’effacer dans la mémoire collective tout ce que Félix a dit, et qui risque de semer la confusion au niveau de la population katangaise.

Devant les journalistes et les communicateurs de la Majorité Présidentielles, le Secrétaire Général Adjoint de la Majorité Présidentielle, Joseph Kokonyangi, a mis en garde Félix Tshisekedi qu’il accuse de prévoir l’élimination directe de Joseph Kabila Kabange, en évoquant une transition sans ce dernier, contrairement, a-t-il dit, au prescrit de l’arsenal juridique congolais qui garantit notamment la continuité de l’État.

Au cours de cette conférence de presse tenue hier jeudi 26 octobre au Pullman Hôtel de Lubumbashi, Kokonyangi accuse Félix Tshisekedi de manque de professionnalisme dans les propos qu’il a récemment tenu dans le cadre de sa visite dans la ville cuprifère. « Nous reprochons à Félix Tshisekedi le manque de professionnalisme et d’honnêteté. Il est signataire de l’Accord et ne peut renier sa signature dans l’accord de la Saint sylvestre. Ceci n’est pas  normal d’un leader politique de son rang », a déclaré le Secrétaire général adjoint de la MP.

Envisager une transition sans Joseph Kabila est une folie, soutient Joseph Kokonyangi, qui voit dans les propos du numéro 1 du Rassemblement des intentions pures et simples d’élimination physique du président Joseph Kabila Kabange. « L’arsenal juridique de la RDC ne prévoit pas de transition sans Joseph Kabila. Envisager cette possibilité, c’est que le Rassop veut ensorceler ou tuer physiquement le Président », a-t-il tonné. En séjour dans la ville de Lubumbashi, Joseph Kokonyangi se dit en mission de sensibilisation de la population sur l’Accord de la Saint-Sylvestre.

Pour rappel, le 17 octobre dernier, Joseph Kokonyangi avait attaqué une fois de plus Félix Tshisekedi, qui s’était hasardé sur un terrain qu’il ne maitrisait pas, disant que la situation socio-économique était grave dans le pays. Et le ministre de rétorquer : C’est comme si lui, si on le nommait Premier ministre, il peut maîtriser la situation socio-économique en un jour. Il a par la suite insisté sur le fait que le monde entier traverse une situation économique très complexe et personne ne parvient à comprendre comment la Rdc maîtrise ses paramètres macro-économiques.  D’abord, explique-t-il, notre économie est tournée vers les ressources minérales, particulièrement le cuivre et le cobalt et lorsque ça chute, naturellement il s’ensuit une crise.

Mais aujourd’hui, précise le ministre de l’Urbanisme et Habitat, grâce aux mesures économiques d’urgence que le président de la République, Joseph Kabila Kabange a initié, nous avons maitrisé notre monnaie, les cours des métaux sont entrain de galoper, soit plus de 25% pour le cobalt. Dans cette ligne-là aussi, renchérit-il, votre Monsieur a menti à la population congolaise. « On ne peut pas faire de la politique avec les mensonges », soutient-il.

Au sujet de la grève, Félix Tshisekedi s’est aussi trompé et a menti à la jeunesse. Sinon, le droit à la grève est garanti dans la Constitution du pays. Donc, s’il devient président ou quoi, il va interdire les grèves ! «  C’est un droit garanti et les solutions ont été trouvées. Les enseignants ont retrouvé le travail. Nous avons résolu le problème de manière substantielle », informe-t-il, tout en soulignant que le pays spécialiste en grève, c’est la France, qui est le modèle de la démocratie. Si c’est ça son argument pour appeler sa fameuse transition, encore là, il a menti à la population, parce que le droit de grève est garanti par la Constitution. « Il a encore menti en disant que la rentrée scolaire a été bâclée. Je ne sais pas quel parent dont les enfants ne vont pas à l’école ! Lundi dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire  a lancé la rentrée académique. Et les rentrées scolaire et académique sont effectives dans notre pays. Voilà comment les politiciens en perte de vitesse peuvent manipuler la population congolaise », dit-il.

(JMNK)