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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Quatre jours après la publication du calendrier électoral par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Gouvernement de la République se devait de donner sa position, par la bouche de son ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga. Le rendez-vous était pris hier, et qui a permis au Gouvernement  de réitérer son engagement, sachant  l’argent est le nerf de la guerre. C’est ici que L. Mende a affirmé que le Gouvernement fera sa part, avant de rappeler que si ce processus a pu démarrer, si aujourd’hui on a pu afficher cet exploit que constitue le fait que sur les 45 millions à enregistrer, déjà 43 ont été enregistrés, c’est grâce à l’apport du Gouvernement et de la Monusco. A l’en croire, l’apport essentiel est venu du Gouvernement et il va continuer à le faire. Un exercice qui n’est pas du tout facile, surtout qu’il faut sacrifier beaucoup de programmes sociaux, beaucoup de frais de fonctionnement du gouvernement, etc.  

« Mais nous sommes déterminés à faire notre part. C’est ce que je viens de réitérer ici. Nous avons fait pour le processus d’enrôlement des électeurs, nous allons  continuer à le faire  et nous avons invité les autres à faire preuve de la même bonne volonté, du même sérieux que le gouvernement, c’est-à-dire, d’appliquer les engagements  que l’on prend », dit-il, avant d’ajouter que nous sommes engagés à le faire, nous le faisons dans la mesure du possible. D’autres se sont engagés, nous sommes curieux de savoir quand est-ce qu’ils doivent mettre la main à la poche.  « C’est aussi le moment et l’opportunité pour ceux de nos partenaires extérieurs de bonne foi (il en existe) qui auraient eu à douter à un moment ou à un autre de la volonté des institutions nationales congolaises de rendre possible la tenue des élections et qui ont pour cela conditionné leur accompagnement à la publication d’un calendrier électoral, de démontrer désormais que leur solidarité maintes fois déclarée avec la République Démocratique du Congo n’est pas factice ni intéressée ou conditionnée par l’abandon par notre peuple de tout ou partie de sa souveraineté », a indiqué le ministre Lambert Mende, dans sa communication.

Soulignons par ailleurs que ce point de presse du porte-parole du Gouvernement était une réponse par rapport aux contraintes soulevées par la CENI. Sinon, concernant les contraintes légales, le Gouvernement a la responsabilité de publier et de mettre à la disposition de la CENI la liste actualisée des parties politiques agréés (art. 12 LE) ; Publication et mise à la disposition de la CENI de la liste actualisée des regroupements politiques agréés (art. 12 LE), ainsi que la mise à la disposition de la CENI de la liste actualisée des autorités coutumières en vue des préparatifs de la cooptation.

Au sujet des contraintes financières, le Gouvernement va s’occuper de l’actualisation du plan de décaissement des fonds pour l’organisation des opérations électorales présidentielle, législative, provinciales, urbaines, municipales et locales ; Respect de l’exécution du plan de décaissement des fonds : Mise à la disposition de la CENI des fonds suivant le planning financier mensuel arrêté. Quant aux  contraintes logistiques, il y a l’autorisation de la Constitution de la Centrale d’achat des matériels et équipements électoraux ; Mise à la disposition de la CENI des moyens logistiques adéquats pour le déploiement des matériels électoraux ; Début de Déploiement des matériels électoraux jusqu’aux sites de formation.

(Jean-Marie Nkambua)

 

Ci-dessous l’intégralité du point de presse :

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

(Mercredi 08 Novembre 2017)

Mesdames et Messieurs de la presse,

Un seul point fera l’objet de notre communication de ce jour: la récente publication du calendrier électoral.

Le dimanche 05 novembre 2017, la Commission Électorale Nationale Indépendante a rendu public le calendrier intégral des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, fixant ainsi le cap et l’état de la démocratisation des institutions publiques  de notre pays, la République Démocratique du Congo.

C’est pour le Gouvernement de la République une étape décisive du processus électoral qui vient ainsi d’être franchie par la CENI que d’aucuns, dans leur impatience, ont longtemps accusée de mauvaise foi, de duplicité, de double langage ou de faire le jeu d’un pouvoir soupçonné, à tort, d’avoir une inclinaison viscérale au glissement. Ce calendrier qui a bel et bien vocation à rencontrer les attentes légitimes du peuple congolais ainsi qu’à mettre fin aux démangeaisons des acteurs politiques et à certaines exigences de quelques décideurs étrangers peut compter sur un soutien sans faille du Gouvernement, et ce, bien qu’il fasse l’objet de commentaires en sens divers, de critiques acerbes voire d’attaques en règle.

Comme la grande majorité de nos compatriotes, je voudrais, au nom du  Gouvernement, saluer ce calendrier tant réclamé et tant attendu.

Quelques acteurs politiques, notamment de l’opposition dite radicale, ceux-là même qui exigeaient à cor et à cris avec force menaces, la publication sans délais du calendrier électoral ont été vent debout lorsque ce fut chose faite, contre ledit calendrier qu’ils ont affublé, sans même se donner le temps de l’examiner, de toutes sortes de qualificatifs qui sont en réalité la manifestation d’un certain désarroi. Pour les uns ce calendrier serait « fantaisiste », pour d’autres, il est « irréaliste » ou encore « non consensuel ».

Quelques uns appellent les Congolais qui ont massivement coopéré  avec la CENI pour lancer le processus électoral en participant à la réussite de l’opération de révision du fichier électoral à saborder ledit processus par un boycott du calendrier électoral aussitôt publié. Ils proposent à la place des projets creux de publication d’un calendrier dit « alternatif ». D’autres ont déclaré le plus sérieusement du monde que l’initiative de la CENI n’était pas conforme à la Constitution. Au sujet de cette grave  accusation de non conformité à la Constitution lancée contre la centrale électorale, et pour autant que ses auteurs ne prétendent pas eux-mêmes s’être substitués à la Cour Constitutionnelle, ils devraient prendre au moins la peine de s’adresser, dans les formes requises, à cette dernière qui est, du reste, à notre connaissance, la seule instance compétente pour dire le droit en l’espèce.

Le Gouvernement tient à rappeler que, contrairement aux élucubrations répandues aux quatre vents par les falsificateurs de notre histoire, en démocratie, la fonction première d’une élection n’est pas de congédier un (ou des) dirigeant(s). La fonction essentielle d’une élection demeure de permettre au peuple, souverain primaire de se choisir librement un (des) dirigeant(s). En cela, les élections que nous attendons doivent être perçues avant toute chose comme une apothéose démocratique, une véritable « fête populaire ». Ceux qui y voient comme on l’a entendu ici et là une occasion de régler des comptes ou de priver de sommeil leurs adversaires ou les animateurs de l’administration électorale ont tort.

Les élections ne sont pas non plus comparables à un devoir scolaire ainsi que l’a suggéré étourdiment un acteur politique de l’opposition qui a qualifié sur les ondes d’un média français le calendrier rendu public par la CENI de « devoir de mauvais écolier » ; comme si notre centrale électorale était en quête de bonnes notes auprès d’on ne sait quel instituteur à l’instar de l’acteur politique en question et ses amis qui passent le plus clair de leur temps à quémander le satisfecit de leurs maîtres.

Pour notre part, nous sommes satisfaits que la CENI se soit assumée en toute responsabilité et qu’elle ne se soit pas laissée infantilisée en dépit des multiples pressions tant internes qu’externes dont elle a fait état tout en les prenant en compte dans la mesure du possible.

Devant ce torrent de commentaires, de prises de position parfois irrationnelles et de tentatives de remise en cause de l’indépendance de la CENI pourtant consacrée par la Constitution et les lois de la République ; tout en réaffirmant le principe de la liberté d’opinion reconnue à tous les Congolais, le Gouvernement entend faire sa part pour que ce calendrier électoral réaliste élaboré par la seule instance habilitée en tenant compte de toutes les exigences et contraintes qui ont été rappelées de manière honnête et transparente soit scrupuleusement respectée.

A ce sujet, nous ne pouvons accepter de gaieté de cœur de voir notre pays, la RDC faire pratiquement seule l’objet d’une véritable avalanche de pressions extérieures dans son processus électoral ; des pressions dont nous savons qu’elles sont essentiellement dictées par la convoitise que suscitent, entre autres, ses immenses ressources naturelles stratégiques. Après le caoutchouc, le cuivre et le coltan respectivement, ce sont nos réserves en cobalt qui nous valent ces intrusions malveillantes et incapacitantes dont nous ne demandons qu’à être dispensés une bonne fois pour toutes. Les analystes congolais que vous êtes, chers amis de la presse devraient consacrer certaines de leurs réflexions vers ce réel dysfonctionnement des relations inter

Etats qui ont toujours placé notre pays dans le collimateur des maîtres autoproclamés du monde.

Un scrutin électoral comme celui qui est en gestation dans notre pays doit être considéré comme le pendant d’une nouvelle naissance : la perspective de faire arriver ou maintenir aux affaires des dirigeants qu’un peuple se choisit en toute liberté. D’où l’intérêt qu’il y a d’y aller avec sérénité et enthousiasme.

Le Gouvernement exhorte toutes les parties prenantes au processus électoral à plus de responsabilité en ce moment précis où notre pays se trouve à la croisée des chemins. Nous avons bien compris qu’après avoir pris les avis des uns et des autres dans le pays et écouté ses partenaires extérieures, la Commission a décidé de s’inscrire dans un schéma optimiste qui se traduit par un assouplissement du chemin critique qui appelle une loyale collaboration de toutes les parties impliquées dans ledit processus.

La mise en œuvre intégrale de ce calendrier va dans le sens des intérêts légitimes du peuple congolais qui a su démontrer sa maturité politique tout au long de ces dernières années au cours desquelles il a eu à triompher de défis autrement plus éprouvants et douloureux. Une maturité qui contraste malheureusement avec l’aveuglement réel ou de composition de quelques acteurs politiques dont le projet de société peut se résumer en une constellation d’ambitions égocentriques démesurées qui les pousse à des provocations déstabilisatrices à tout bout de champ en lançant des querelles byzantines sur tout et sur rien, même sur des problèmes pour lesquels des solutions existent.

Ils marquent une préférence morbide pour des réponses conflictuelles à des problèmes de société qui nécessitent des solutions consensuelles et s’illustrent par une fuite en avant dans des postures pyromanes et apocalyptiques sous l’influence d’agents d’influence dont l’objectif à peine voilé est d’affaiblir notre pays en se servant de l’inconséquence politique de certains parmi nous.

Le Gouvernement engage le peuple congolais à faire preuve de vigilance face à ces égarements suicidaires pour conserver et consolider les acquis de la jeune démocratie congolaise en dépit du rythme de son évolution jugé trop lent au goût de certains. Ainsi que nous l’apprend un vieux dicton chinois, un voyage de 1.000 kilomètres commence toujours par le premier pas.

Nos compatriotes de l’opposition dite radicale et leurs amis dans la société civile ne devraient jamais perdre de vue les hécatombes où nous ont conduit les tensions internes provoquées à l’instigation d’agents d’influence étrangers mal intentionnés depuis les périodes d’esclavage, du colonialisme et même après l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. Notre devoir à tous, au-delà de nos divergences est d’adopter une attitude citoyenne et républicaine face aux difficultés auxquelles notre nation se trouve confrontée.

Dans le cas d’espèce, plutôt que d’instruire un véritable procès d’intention contre la CENI qui a la charge d’organiser les opérations électorales dans notre pays, la classe politique et la société civile dans leur ensemble se doivent de lui apporter dans la mesure du possible l’appui dont elle a besoin pour mener à bien sa mission car depuis 2006, nous avons librement résolu que seule la voie des urnes confère l’onction populaire et la légitimité nécessaires pour participer à la gestion de la chose publique. Nul n’a le droit de jeter aux oubliettes cet acquis fondamental de notre histoire tumultueuse.

Il est difficile de comprendre en effet qu’après avoir fait de la publication du calendrier électoral son cheval de bataille durant des mois, l’annonce de ce calendrier puisse devenir pour quelques uns l’objet de contestations aussi acerbes et du reste totalement injustifiées. Les manœuvres tendant à mettre à mal le calendrier électoral publié dimanche par la CENI entreprises par ceux-là même qui s’étaient véhémentement opposés aux deux précédents peuvent être à cet égard considérés comme une tentative illégitime de confiscation de la souveraineté du peuple au profit d’interminables arrangements particuliers pour un schéma de partage équitable et équilibré du pouvoir dont la plupart des Congolais ne veulent plus entendre parler.

C’est aussi le moment et l’opportunité pour ceux de nos partenaires extérieurs de bonne foi (il en existe) qui auraient eu à douter à un moment ou à un autre de la volonté des institutions nationales congolaises de rendre possible la tenue des élections et qui ont pour cela conditionné leur accompagnement à la publication d’un calendrier électoral, de démontrer désormais que leur solidarité maintes fois déclarée avec la République Démocratique du Congo n’est pas factice ni intéressée ou conditionnée par l’abandon par notre peuple de tout ou partie de sa souveraineté.

La feuille de route assortie des contraintes objectives que la CENI a livré à l’opinion dimanche soir a besoin d’un accompagnement sans faux fuyants de toutes les parties prenantes.

Il importe que chacun accomplisse sa part pour que, pour la première fois, grâce à des élections libres, transparentes et apaisées, un passage de pouvoir pacifique et  civilisé se fasse dans ce pays qui n’entend plus revivre le drame atroce de la neutralisation politique suivie de l’assassinat de Patrice Emery  Lumumba, élu légitime des Congolais en 1961.

C’est la raison pour laquelle le Gouvernement prend acte du communiqué plein de bon sens publié à cet effet par le Département d’Etat américain qui a salué la publication du calendrier électoral de la CENI et invité toutes les parties prenantes ainsi que le peuple congolais tout entier à l’union sacrée en vue de faire aboutir ce processus historique.

Un communiqué qui, soit dit en passant, va naturellement dans le même sens que la déclaration forte de l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU que certains dans certains groupes politiques politiquement inconséquents avaient naïvement pris pour la mère-fouettarde il y a quelques semaines encore lorsqu’avait été annoncée sa visite dans notre pays.

On ne le dira jamais assez, Le destin collectif de ce pays est entre nos mains, et nos mains seules, et à défaut d’être comptables de nos propres responsabilités, nous serons tous, tant que nous y sommes, collectivement jugés à l’aune de notre patriotisme.

Je terminerai mon propos de ce jour en confirmant que la publication par la CENI d’un calendrier global rationnel pour la tenue de l’ensemble des scrutins à bonne date dont il est question aujourd’hui est l’expression de la forte détermination d’un homme, le Président de la République Joseph Kabila Kabange, Garant de la Constitution qui, contre vents et marées, a su rester légaliste jusqu’au bout. Ce calendrier constitue en lui-même un cinglant démenti aux oiseaux de mauvais augure qui prédisaient un recul de la RDC sur la voie de la démocratisation de ses institutions publiques qu’il aurait délibérément planifié. Force est de se rendre à l’évidence qu’il n’en est rien.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

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La République Démocratique du Congo est, pour sa troisième fois depuis son accession à la souveraineté nationale, dans une période très importante de son histoire. Cette phase se résume par l’organisation des élections démocratiques, paisibles et apaisées. Il est vrai, comme tout le monde le sait, que ces élections ont eu du mal à se tenir dans le délai qui était prévu. Un report occasionné par une période dont l’économie tant nationale que mondiale était vivement menacée. Ce qui a fait que le financement de ces élections, comme d’autres contraintes qu’elles soient logistiques que juridiques, ont empêché aux Congolais d’aller vers les urnes en 2016. L’Accord du 31 décembre 2016 signé par toute la classe politique, même celle dite opposition radicale, est venu à la rescousse de cette problématique d’organisation des élections jusqu’à accorder un sursis d’une année, soit au plus tard en décembre 2017. Mais ! Tout le monde est témoin. Malgré la volonté politique du pouvoir en place d’organiser ces élections, plusieurs contraintes n’ont pas permis encore une fois de plus que les Congolais votent dans au plus tard décembre 2017. Face à cette situation, la communauté internationale comme l’Union Européenne et les Etats-Unis, tout le monde a voulu connaitre les problèmes de fonds qui empêchent la tenue des élections dans le délai arrêté par l’Accord du 31 décembre 2017. A cet effet, la RDC a reçu les diplomates de toutes races, dont la dernière était l’ambassadrice des USA à l’Onu, Mme Nikki Haley. Cette dernière qui croyait que le président de la République voulait s’éterniser au pouvoir, est rentrée, après sa visite de quelques jours à Kinshasa, avec des assurances que les élections auront bel et bien lieu au pays de Joseph Kabila Kabange, en vue d’assurer une alternance politique pacifique. Et après sa visite, la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) a publié, sans pression extérieure, le calendrier électoral global. Ce dernier qui fixe les élections au 23 décembre 2018. Ce, à la satisfaction de tout le peuple congolais, mais aussi d’une grande partie de la classe politique. Ajouter encore de la grande communauté internationale, qui, hier croyait que l’organisation des élections devenait un rêve des sourds.

A l’heure où le monde entier a salué la publication de ce calendrier électoral dont le Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) affirme d’être consensuel et réaliste, il est permis de constater fort malheureusement qu’une opposition dite radicale constituée du Rassemblement/Limete, le MLC et l’UNC le boude. Au lieu de rester là, comme il est de coutume dans chaque opposition, tous ces opposants  procèdent à des appels à  l’insurrection dans toute l’étendue du territoire national. Les cas récents sont de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) et d’un mouvement citoyen dirigé par un congolais de la diaspora vivant en Angola, dénommé Sindika Dokolo. Ce dernier, le bureau de sa mère venait d’être saccagé par des inconnus à Kinshasa.

L’Udps, ce grand parti de l’opposition congolaise qui se meurt puisqu’ayant en sa tête un Secrétaire général Jean-Marc Kabund, mais aussi de son adjoint qui manque de charisme politique Felix Tshisekedi, appelle à une mobilisation populaire. Kabund, qui a affirmé dernièrement avoir tenu une dernière matinée politique, a violé sa propre déclaration. Au cours d’une matinée organisée hier au siège de l’Udps à Limete, ce monsieur a demandé aux militants et sympathisants de son parti de sortir dans les rues « afin de contraindre le président Joseph Kabila à la démission avant le 31 décembre 2017.

« Je lance officiellement la campagne de mobilisation générale à tous les militants et militantes de l’UDPS, chacun dans son coin avec des mégaphones, sifflets, rameaux sans craindre qui que ce soit pour pousser définitivement Joseph Kabila à la porte de sortie avant le 31 décembre », a dit Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS.

Outre, Kabund qualifie de “distraction” la position de la communauté internationale soutenant le calendrier électoral publié par la Ceni.

Il parvient même à critiquer la Communauté internationale qui hier était comme leur partenaire incontournable, pouvant soutenir leurs projets machiavéliques. Divorce consommé !

« Nous avons appris que les États-Unis, l’Union européenne soutiennent le calendrier électoral publié par Nangaa. Mais l’UDPS n’a rien à voir avec cette décision de la Communauté internationale, c’est une distraction (…) de la même manière que Barack Obama avait demandé que les élections soient organisées  au plus tard le 31 décembre 2016 et que la constitution devrait être respectée. Aujourd’hui, ils acceptent le calendrier qui prévoit les élections en 2018, ils sont juste en train de nous distraire et nous n’allons pas tomber dans leur piège », a-t-il signalé.

Dokolo, que veux-tu ?

Outre Kabund, un certain Dokolo, qui a quitté la RDC il y a plusieurs années et qui ne connait rien de ce pays, a aussi, autour de deux jeunes garçons, lancé son appel à l’insurrection. Cette vidéo enregistrée dans un lieu inconnu comme le faisait « Al Qaïda » ou l’ « Etat Islamique », a fait le tour des réseaux sociaux. Dans ses propos, le fils Dokolo, initiateur du mouvement citoyen « Les congolais débout », invite le peuple congolais à faire retentir tous les samedis des concerts de casseroles, des sifflets, des klaxons et des vuvuzelas jusque, dit-il, à « l’écoulement des murs de la dictature qui s’installe  en RDC ».

C’est qu’il appelle opération «Trompette de Jéricho», allusion faite à l’histoire des Hébreux en errance dans le désert et qui s’apprêtaient à prendre possession de la ville située en Terre promise.

Depuis le lancement en août 2017 à Paris (France) du mouvement citoyen « Les congolais debout », Sindika Dokolo, homme d’affaires congolais, multiplie des appels à la résistance du peuple congolais pour reconquérir le pouvoir que tente de lui confisquer le régime de Kinshasa, comme le dit actualite.cd. Très actif sur la toile, il se déploie sur tous les fronts pour sensibiliser davantage ses compatriotes à s’approprier leur destin.

Au moment où, dans le pays, le débat politique est focalisé sur le calendrier électoral, rendu public le 5 novembre 2017 par la Céni, Sindika Dokolo accuse le pouvoir de vouloir compliquer le jeu démocratique. Son plan va de la désobéissance civile jusqu’à la mobilisation générale de toute la population congolaise à l’échéance du 31 décembre 2017, date prévue pour la tenue d’élections conformément à l’accord du 31 décembre.

Qui vivra verra si même un Congolais sortira pour obéir à ce mot d’ordre de cet homme d’affaire marié à une fille de l’ancien président angolais.

Le gouvernement s’assumera

Au cours de son point de presse d’hier, le porte-parole du gouvernement de la République, Lambert Mende Omalanga  a, comme la grande majorité des congolais, salué au nom du  Gouvernement, ce calendrier tant réclamé et tant attendu.

Concernant les opposants de la haine, Mende s’exprime : « Quelques acteurs politiques, notamment de l’opposition dite radicale, ceux-là même qui exigeaient à cor et à cris avec force menaces, la publication sans délais du calendrier électoral ont été vent debout lorsque ce fut chose faite, contre ledit calendrier qu’ils ont affublé, sans même se donner le temps de l’examiner, de toutes sortes de qualificatifs qui sont en réalité la manifestation d’un certain désarroi. Pour les uns ce calendrier serait « fantaisiste », pour d’autres, il est « irréaliste » ou encore « non consensuel ». Quelques-uns appellent les Congolais qui ont massivement coopéré  avec la CENI pour lancer le processus électoral en participant à la réussite de l’opération de révision du fichier électoral à saborder ledit processus par un boycott du calendrier électoral aussitôt publié. Ils proposent à la place des projets creux de publication d’un calendrier dit « alternatif ». D’autres ont déclaré le plus sérieusement du monde que l’initiative de la CENI n’était pas conforme à la Constitution. Au sujet de cette grave  accusation de non-conformité à la Constitution lancée contre la centrale électorale, et pour autant que ses auteurs ne prétendent pas eux-mêmes s’être substitués à la Cour Constitutionnelle, ils devraient prendre au moins la peine de s’adresser, dans les formes requises, à cette dernière qui est, du reste, à notre connaissance, la seule instance compétente pour dire le droit en l’espèce. Le Gouvernement tient à rappeler que, contrairement aux élucubrations répandues aux quatre vents par les falsificateurs de notre histoire, en démocratie, la fonction première d’une élection n’est pas de congédier un (ou des) dirigeant(s). La fonction essentielle d’une élection demeure de permettre au peuple, souverain primaire de se choisir librement un (des) dirigeant(s). En cela, les élections que nous attendons doivent être perçues avant toute chose comme une apothéose démocratique, une véritable « fête populaire ». Ceux qui y voient comme on l’a entendu ici et là une occasion de régler des comptes ou de priver de sommeil leurs adversaires ou les animateurs de l’administration électorale ont tort. Les élections ne sont pas non plus comparables à un devoir scolaire ainsi que l’a suggéré étourdiment un acteur politique de l’opposition qui a qualifié sur les ondes d’un média français le calendrier rendu public par la CENI de « devoir de mauvais écolier » ; comme si notre centrale électorale était en quête de bonnes notes auprès d’on ne sait quel instituteur à l’instar de l’acteur politique en question et ses amis qui passent le plus clair de leur temps à quémander le satisfecit de leurs maîtres.

Pour notre part, nous sommes satisfaits que la CENI se soit assumée en toute responsabilité et qu’elle ne se soit pas laissée infantilisée en dépit des multiples pressions tant internes qu’externes dont elle a fait état tout en les prenant en compte dans la mesure du possible ».

(Bernetel Makambo)

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A en croire le ministre de l’Urbanisme et Habitat et Secrétaire général adjoint de la Majorité Présidentielle (MP), Joseph Kokonyangi, Olivier Kamitatu, actuel porte-parole du gouverneur de l’ex-Katanga en exil, qui se permet de qualifier le régime Kabila de dictatorial et de sanguinaire, a détourné et vendu  toute une cargaison  de riz  envoyée  au peuple congolais par le gouvernement japonais. Il aurait aussi vendu, au cours de son mandat, une cargaison de ciment. Il   promet de porter plainte contre l’ex-ministre Kamitatu pour mettre fin  à  la barbarie qu’il a fait preuve pendant ses années passées au pouvoir. Le ministre qui n’est pas du tout d’accord avec des tels agissements, invite le peuple congolais à s’interroger sur ces opposants qui aujourd’hui prétendent vouloir diriger le pays.

Le Secrétaire général adjoint de la Majorité Présidentielle  (MP), Joseph Kokonyangi a recadré Olivier Kamitatu, opposant et membre du G7 qui, lors de son passage sur TV5 Monde,   le dimanche 5 novembre dernier,  a qualifié le régime Kabila de dictatorial et de sanguinaire. Comme si cela ne suffisait pas, il s’est attaqué au pouvoir en place sur cette chaîne internationale, en appelant à la dissolution de la CENI. Et ce, au moment où  Corneille Nanga, président de cette institution d’appui à la démocratie, publiait  le calendrier électoral depuis Kinshasa la capitale congolaise.

Joseph Kokonyangi qui revenait d’une mission d’Etat  en Afrique du Sud  et qui s’est donné  depuis un certain temps la charge de vulgariser l’Accord de la Saint-Sylvestre dans l’objectif de propager la vérité que cache par mauvaise foi le Rassemblement/Limete sur ce compromis politique, n’est pas allé derrière le dos de  la cuillère pour  réagir aux propos malveillants tenus par le porte-parole de Moïse Katumbi depuis l’international.

A peine descendu  de l’avion mardi   tard dans la soirée  à l’aéroport international  de Ndjili, Joseph Kokonyangi a balayé d’un revers de la main ces déclarations d’Olivier Kamitatu. Il  a d’abord commencé par  saluer  la publication  du calendrier électoral par  la CENI, en disant joindre sa voix au porte-parole de la Majorité Présidentielle André-Alain Atundu, qui a pris acte de la publication du calendrier de la CENI, tout en estimant que cet organe habilité à organiser les élections  devra intérioriser le  chemin critique qu’ils ont discuté avec la classe politique lors  du  dialogue  de la Cité de  l’Union Africaine (UA).

Le Secrétaire général adjoint de la MP  estime que  la CENI a été suffisamment  responsable de  réduire les 504 jours proposés il y a peu. Il  précise que la MP ne gobe pas tout ce que la CENI  propose au peuple congolais. Il s’agit d’un détail de taille étant donné que la CENI est accusée à tort d’être  au service de la MP.

Des propos irresponsables d’Olivier Kamitatu

Revenant sur les déclarations de l’ex-ministre honoraire du Plan Olivier Kamitatu, qui du reste de ses compagnons du G7 cherche à  se blanchir depuis qu’il est opposant, Joseph Kokonyangi a du mal à comprendre qu’une personne qui a voté Joseph Kabila en 2011, puisse le qualifier aujourd’hui de sanguinaire et de dictatorial. Le Secrétaire général adjoint de la MP n’a pas mâché ses mots face à de tels propos tenus par Olivier Kamitatau. Le ministre de l’Urbanisme et Habitat a qualifié ses propos d’irresponsables et  d’impolis de la part de quelqu’un qui a été servi par le régime en place.

Le SGA de la MP estime que cette façon de parler n’est pas seulement une injure  à l’endroit de Joseph Kabila, mais également à l’endroit  du peuple congolais. Il a mis au grand jour les actes de détournement posés par Olivier Kamitatu pendant son mandat à la tête du ministère du Plan. Selon lui, Olivier Kamitatu, actuel porte-parole du gouverneur de l’ex-Katanga en exil, a détourné et vendu  toute une cargaison  de riz  envoyée  au peuple congolais par le gouvernement japonais. Cet opposant a posé tellement des actes contraires à la loi et il aurait aussi vendu, selon toujours  Joseph Kokonyangi, une cargaison de ciment pendant  son règne sur ce ministère. Joseph Kokonyangi estime  qu’Olivier Kamitatu et sa bande sont des irresponsables à la manière de l’ex-gouverneur fugitif Moise Katumbi. il poursuit en précisant qu’Olivier Kamitatu logé par le ministère de l’Urbanisme et Habitat sur  l’avenue Oranger n° 6 dans la commune de la Gombe,  aurait aussi à son tour logé des blancs pour prendre des commissions sans rien verser dans la caisse de l’Etat.

Sur ce dossier, Joseph Kokonyangi  promet de porter plainte contre l’ex-ministre Kamitatu pour mettre fin  à  la barbarie qu’il a fait preuve pendant ses années passées au pouvoir. Le ministre qui n’est pas du tout d’accord avec des tels agissements, invite le peuple congolais à s’interroger sur ces opposants qui aujourd’hui prétendent vouloir diriger le pays.

Dissolution de la CENI, une folle idée

Toujours sur les antennes de TV5, Olivier Kamitatu a exigé la dissolution de la CENI pendant que celle-ci était en train  de publier le calendrier électoral à Kinshasa.  A ce sujet, le SGA de la MP qui fustige ce genre de propos,  pense que cette idée reviendrait à reprendre tout le processus électoral, soit une proposition folle, qui ne trouvera jamais gain de cause. « Le vice-président du G7 et son patron Moïse Katumbu ne sont pas responsables de l’opposition congolaise », précise   Joseph Kokonyangi,  qui exhorte les autres membres de l’opposition à ne pas suivre les gens qu’il qualifie des aventuriers et des escrocs  qui font la politique du malin et du mensonge.

Toujours dans ses déclarations dimanche dernier, Olivier Kamitatu a encore dit que le calendrier de la CENI ne respecte pas l’Accord de la CENCO. Il demande par ailleurs  à la CENCO de désigner un  président intérimaire pour la transition contre Kabila. Joseph Kokonyangi estime que cette option relève de la folie, parce que tous ces gens et Kamitatu sont signataires de l’Accord du 31décembre 2016. Il se pose la question de savoir, comment une personne qui a paraphé un document peut  facilement oublier la valeur de sa  signature? Il qualifie ce geste de lâcheté et de la trahison  de tout un peuple. Considérant que la Rdc est un pays laïque et que la CENCO ayant été impliquée dans le processus à cause de la magnanimité du président de la République, le ministre qui a brandi l’article 1er de la constitution, ne trouve pas  la voie qui permet  à la CENCO de désigner un président intérimaire  .Aucune loi de la République, encore moins l’accord de la saint sylvestre ne permet cela martèle Kokonyangi  qui laisse entendre qu’il ya qu’une seule possibilité qui peut offrir à de tel scenario c’est seulement lorsque le président décède . Le Secrétaire général adjoint de la MP  accuse Olivier Kamitatu et son président Moïse Katumbi de vouloir éliminer physiquement  le président Kabila en cherchant à instaurer une chose pareille «Transition sans Kabila ». Il promet de saisir la justice congolaise pour que ces hors la loi soient rapidement maitrisés  avant qu’ils ne mettent en pratique  leur  plan machiavélique  contre la République et son président. Il entend voir de quelle manière Kamitatu et le Rassemblement vont éliminer le président de la République pour accomplir leur sale mission.

Olivier Kamitatu a, dans ses déclarations sur cette même chaine internationale, appelé la population à la désobéissance civile, tout en évoquant l’article 64 de la constitution. Pour  Joseph Kokokyangi, ce membre de G7  a oublié que  c’est lui qui était président de l’Assemblée nationale lorsque cette constitution  fut élaborée bien qu’il est tombé bien bas en devenant  porte-parole d’un gouverneur fugitif. Selon lui, Olivier Kamitatu oublie que cet article n’invite pas la population à la désobéissance, mais plutôt à combattre toute personne qui veut prendre le pouvoir par la force. Par là, il s’interroge sur le camp qui a pris le pouvoir par la force  étant donné que Kabila a été élu démocratiquement par le peuple. Le Secrétaire général adjoint de la Majorité Présidentielle annonce que le camp au pouvoir va poursuivre  le Rassemblement aile radicalisé et Katumbiste sur base du  même article,  mais dans l’alinéa 2 qui dit que « toute personne qui veut renverser un régime constitutionnel est punissable ». Ce haut-cadre de la MP conclut qu’Olivier Kamitatu et tous ceux qui lancent des tels appels doivent être arrêtés carrément, afin que les lois de la République soient respectées par tous. Pour lui, être opposant ne signifie pas qu’on devient inattaquable par la loi, renchérit le Secrétaire général adjoint de la MP.

(Crhioni Kibungu/Rtga World)

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Durant trois jours, près de 20 professeurs d’universités de la Rd Congo et du Congo-Brazzaville, qui enseignent le Droit International Humanitaire (DIH), ont réfléchi et échangé leurs vues pour notamment avoir un plan de cours uniforme. L’occasion était indiquée pour les professeurs d’explorer les méthodes et les moyens pour assurer ce cours de DIH efficacement, sensibiliser ainsi les étudiants qui sont les futurs étudiants et qui  auront, entant que parlementaires, à voter les lois de mise en œuvre du droit international humanitaire ; Entant que juge, de qualifier les faits et de juger, surtout de réprimer les violations graves du droit international humanitaire ; Entant que fonctionnaire ou agent de l’Exécutif pour ce qui concerne le respect des conventions du droit international humanitaire.

A l’ouverture de cette table-ronde, Mme Christine Cipolla, Cheffe de délégation du CICR en Rdc, s’est adressée aux professeurs, en leur disant qu’en leur qualité d’enseignant et chercheur, ils sont étroitement associés à la diffusion, la promotion et le développement du Droit international humanitaire (DIH). « Vous avez l’avantage d’être là où les futurs décideurs découvrent et peaufinent leurs connaissances en la matière. Vous formez des futurs magistrats, avocats, diplomates, législateurs, enseignants, agents humanitaires, etc. », dit-elle, avant de saluer le dynamisme des universités et instituts supérieurs de la Rdc qui ne ménagent pas leurs efforts pour susciter des réflexions sur le développement du DIH et ses défis actuels, dans un contexte où des conflits armés d’un nouveau genre voient le jour et touchent sévèrement les populations civiles, et au cours desquels des violations du DIH sont commises autant par les Etats que par les groupes armés.

« Les Etats ont donné mandat aux CIRC de promouvoir et de développer le Droit International Humanitaire. Le DIH, c’est cet ensemble des règles qui s’appliquent en cas de conflit armé, qu’il soit international ou pas », a indiqué Mme Claudine Mushobekwa, Conseillère juridique régionale du CICR, avant de soutenir que nous menons les activités de sensibilisation sur le DHI, et c’est ainsi que nous avons organisé pour les enseignants de la Rdc et du Congo Brazzaville, cette table-ronde de trois jours pour explorer les méthodes et les moyens pour assurer ce cours efficacement, sensibiliser ainsi les étudiants qui sont les futurs étudiants et qui  auront, entant que parlementaires, à voter les lois de mise en œuvre du Droit International Humanitaire ; Entant que juge, de qualifier les faits et de juger, surtout de réprimer les violations graves du Droit International Humanitaire ; Entant que fonctionnaire ou agent de l’Exécutif, pour ce qui concerne le respect des conventions du droit international humanitaire.

Le DIH s’impose à tout le monde

Disons que cette table-ronde est organisée par la délégation du CICR en Rdc à l’intention des professeurs qui enseignent le DIH dans leurs universités respectives et ils se sont  retrouvés à Kinshasa avec leurs collègues de Brazzaville, de l’Université de Goma, de l’Uninkin, de Kinsangani. «  Ici à Kinshasa, je ne connais pas les collègues qui enseignent  la même matière dans d’autres universités de la ville province de Kinshasa. C’est un regret. C’est la même matière dont nous nous occupons, il est important de savoir comment on le fait. Il ne faut pas qu’elle soit enseignée de manière diversifiée. Il faut trouver une certaine harmonisation dans les méthodes et dans la compréhension », a expliqué le professeur Balanda Mikuin Leliel de l’Unikin.

Et de renchérir, chaque fois qu’il y a  des conflits armés, il y a des journalistes qui courent derrière pour faire des reportages. Ils doivent savoir ce que vise le DIH. Soit un cours qui vise la protection de la vie humaine. Cette protection est identique, que ça soit chez les combattants, la population civile ou les belligérants. Et d’insister sur le fait que quand il y a un conflit, il faut d’abord le qualifier. Pour cela, il y a les règles pour les conflits armés internationaux et non internationaux.  Quand les gens protestent contre le chronogramme proposé par la CENI, cela peut aller jusqu’à des débordements. Comment les membres des forces armés ou de la police devront se comporter ? Voilà pourquoi le DIH demeure un droit qui concerne tout le monde.  En plus, la population civile est-elle protégée pour quoi ? Le combattant doit utiliser quels moyens ? Est-ce que toutes les méthodes de combat ou toutes les armes sont permises pour gagner la guerre ?  D’autant plus que le but de la guerre, c’est d’affaiblir la défense, puisque l’ennemi qui a pris les armes, s’il n’est plus armé, il devient prisonnier de guerre. Vous devez donc le protéger.

Soulignons qu’il était prévu hier dans la soirée, à l’Université protestante au Congo (UPC), une conférence publique sur « la guerre dans les villes » et qui devait s’atteler sur la problématique des conflits armés en milieu urbain, en Rd Congo. Un événement qui vise à tirer des enseignements de ces situations, réfléchir sur la portée et la nature du phénomène des conflits armés urbains dans la région Afrique centrale et tenter d’influencer d’autres acteurs clés en ce qui concerne les positions juridiques et opérationnelles du CICR en ce qui concerne les problèmes humanitaires rencontrés dans la région.

(JMNK)

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C’est le dimanche 05 novembre 2017 que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a publié le calendrier électoral en vue de l’organisation des élections en Rd Congo. A scruter de prêt,  ce calendrier prend en compte l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa du 31 décembre 2017 en son Chapitre IV, point 2, ainsi  que les réunions d’évaluation tenues respectivement à Kananga du 28 au 31 août 2017 et à Kinshasa du 14 au 18 octobre 2017 entre le Gouvernement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus électoral ainsi que la Commission électorale nationale indépendante, CENI.

L’Union Africaine dont le président de la Commisison, Moussa Faki Mahamat, a effectué une visite dernièrement à Kinshasa, ne pouvait pas manquer de saluer ce geste, mais aussi à prendre  note avec satisfaction de la publication, par la Commission électorale nationale indépendante de la République démocratique du Congo, du calendrier électoral pour les scrutins jumelés présidentiels, législatifs et provinciaux, maintenant prévus pour le 23 décembre 2018. Il rappelle que l’Union africaine a constamment appelé à la publication rapide d’un calendrier électoral crédible et aussi consensuel que possible, en application de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Président de la Commission souligne le devoir et l’obligation qui incombent aux institutions et acteurs concernés, y compris les partis politiques, la société civile et les dirigeants religieux, d’œuvrer résolument ensemble  pour que ce nouveau calendrier soit scrupuleusement respecté. Il souligne également la nécessité de tout faire pour que les scrutins prévus soient organisés dans les conditions requises de transparence, de crédibilité et de régularité,  conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, y compris la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.

Le Président de la Commission exhorte tous les acteurs politiques à faire preuve d’esprit de responsabilité et de s’abstenir de tout propos ou acte de nature à générer des tensions. Il rappelle l’importance que revêt la prise urgente de mesures de nature à rétablir la confiance entre les acteurs en présence et à décrisper l’atmosphère politique, dans l’esprit de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

Moussa Faki Mahamat réitère l’engagement de l’Union africaine, en étroite collaboration avec les organisations régionales compétentes, les Nations unies et d’autres partenaires, à accompagner et à soutenir le processus électoral en République démocratique du Congo, pour aider le Congo à franchir avec succès cette étape démocratique importante, en conformité avec sa Constitution. A cet effet, l’UA ne ménagera aucun effort pour la mobilisation des ressources requises tant auprès des États membres que de la communauté internationale dans son ensemble.

Soulignons que le calendrier publié dans ce Journal reprend, du 03 novembre 2017 au 31 janvier 2018, la finalisation de l’identification des électeurs dans les derniers centres d’inscription du Kasaï, Kasaï Central, Luilu et Kamiji ; du 01 juillet 2018 au 28 septembre 2018 : enrôlement des Congolais de l’étranger ; le 8 mai 2018 : promulgation de la loi sur la répartition des sièges ; 23 juin 2018 : convocation de l’électorat : dimanche 23 décembre 2018 : jour des scrutins directs combinés présidentielle, législatives nationales et provinciales et le 12 janvier 2018 : prestation de serment du président élu.

(JMNK)

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La Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo prend l’engagement de soutenir le respect du calendrier électoral rendu public par Corneille Nangaa, président de la CENI depuis dimanche dernier.

La Monusco a organisé sa conférence de presse hebdomadaire  ce mercredi 8 novembre  en son  siège de la Commune de la Gombe à Kinshasa. Il a par ailleurs invité les acteurs politiques à prendre l’engagement en vue de travailler ensemble pour l’intérêt du pays. Compte tenu de la polémique tournant autour de la publication du calendrier par la CENI, cela continue à susciter des tensions néfastes chez ceux de l’opposition, ainsi que d’une partie de la population.

Au cours de cette conférence de presse, le représentant du secrétaire général de l’ONU en RDC, le nigérien Maman Sidikou a promis qu’il aura pour mission d’accompagner la CENI dans son processus d’organiser les élections d’ici la fin de l’année 2018.

Il a aussi exhorté tous les acteurs politiques à se mettre ensemble pour une bonne collaboration afin que ce nouveau calendrier soit scrupuleusement respecté.

S’agissant de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 qui prévoit une transition en RDC; la Monusco appelle à une transition pacifique.

En outre, autre sujet a été évoqué au cours de ce face-à-face avec la presse. C’est la question des manifestations des tendances confondues et des  journées villes  mortes. Concernant cette préoccupation, la porte-parole de la Monusco Florence Marshall  a insisté sur les acteurs politiques congolais à faire preuve d’esprit de la responsabilité et que ces derniers doivent s’abstenir de tout propos de nature à générer des tensions.

Madame Florence s’est référée aux cas de meurtre, d’enlèvements et des viols qui se sont succédés dans la province du Sud-Kivu. Il sera ouvert dès demain jeudi 09 novembre, le début du procès des crimes contre l’humanité, meurtre et participation à un mouvement insurrectionnel de 18 accusés, dont un député provincial. Ce procès se déroulera dans le cadre d’audiences foraines qui va se clôturer en date du 26 novembre.

D’un sujet à un autre ; A Tshikapa, un exercice de vérification de l’âge de nouvelles recrues à la carrière militaire a été mené  par les forces armées congolaises et des membres de l’équipe spéciale des Nations Unies pour les enfants et les conflits armées en RDC. Cette opération vise à prévenir le recrutement de personnes n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans au sein des FARDC.

Toujours dans  le compte rendu de l’actualité des Nations-Unies au pays, la semaine du 1er au 8 novembre : à BUNIA, la MONUSCO continue à soutenir des enfants ex-associés à des groupes armés et de survivants des violences sexuelles durant leur réintégration socio-économique à travers un projet de réduction de la violence communautaire.

Bref, la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC reste fragile en raison des fréquentes attaques perpétrées par différents groupes armés contre les forces de défense et de sécurité. La force de la Monusco approuve qu’elle continue à remplir son mandat  de protection des populations dans les  zones en proie à la violence avec la mise en œuvre d’un dispositif sécuritaire fondé sur la flexibilité des troupes.

(Nephtalie Buamutala/Rtga World)