Les ambitions du pouvoir pour le pouvoir: La stratégie du chaos contre la RDC

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Les Congolais dépourvus de conscience ont accéléré la machine de déstabilisation de leur propre pays, en complicité avec le néocolonialisme et le capitalisme sauvage, juste pour accéder au pouvoir et servir les intérêts de leurs maitres.

L’Etat congolais est violé de part et d’autre, en ce que l’Occident qui ne désarme pas, l’affaibli à travers des foyers de tension crée de toute part.

Jamais de mémoire de Congolais, l’insécurité s’est généralisée à travers le territoire national. Des évasions de prisons aux attaques contre les symboles de l’Etat, aux meurtres des responsables de structures de l’Etat, constitue un signe avant-coureur que l’Occident continue à convoiter le sol, sous-sol et autres potentialités du Congo-Kinshasa.

Les stratégies mises en place par les multinationales pour parvenir à s’emparer des richesses de l’Afrique, consiste à se servir des africains de petit esprit, acculturés prétextant le droit de l’Homme comme droit d’ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain.

Depuis la nuit des temps, la République démocratique du Congo a connu la déstabilisation à partir des territoires d’outre-mer, et en particulier la Belgique, ancienne métropole. De la colonisation sauvage sans respect des droits de l’Homme à l’accession à l’indépendance dans la douleur, au meurtre de Patrice Emery Lumumba et ses compagnons, à l’instauration de la dictature, à la création et financement de sécessions, particulièrement dans le Katanga, au meurtre de Laurent Désiré Kabila, la Belgique ne désarme pas dans sa course effrénée de piller les ressources du sol et sous-sol congolais. Ce, malgré le pillage durant 80 ans de colonisation.

La triste réalité qui constitue la pilule amère difficile à avaler par les néo-nostalgiques de la colonisation au Congo, ce que le Royaume de Belgique est en déclin. Et l’histoire des conquêtes des Royaumes nous renseigne que lorsqu’un Royaume ou un empire est en déclin, il y a nécessité de créer des guerres et imposer l’instabilité dans l’objectif de piller les Royaumes puis soumettre les rois à payer le tribut au roi soumis. Cette figure de style est semblable au style que les petits-fils de nos bourreaux impérialistes veulent rééditer au pays de leurs victimes Patrice Emery Lumumba et M’Zée Laurent Désiré Kabila.

La stratégie pour y parvenir consiste à inoculer la notion des pratiques contraires aux mœurs africaines, notamment l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la pratique occulte, sous couvert de Droits de l’Homme.

Pour réussir le coup d’imposer à l’Afrique ce que les Africains considèrent comme une abomination, l’Occident se sert de certains fils africains pour réaliser ses mauvais desseins, dont les agendas cachés ne sont que piller les ressources qui servent d’usines de technologie et aéronautique occidentale. Dans le cas de la République Démocratique du Congo, le dernier épisode est celui de la convocation d’un important Rassemblement des congolais à Genval. Objectif : mettre en place le plan machiavélique derrière la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel. Les conclusions de travaux de l’acte II de l’opposition, après les enseignements reçus sur l’île de Gorée, ont été remises au vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères belges, Didier Reynders. Ce dernier dans les diatribes et escalades verbales contre les autorités de la République démocratique du Congo, a défrayé la chronique diplomatique entre les deux Etats. L’opinion nationale congolaise, africaine et internationale de certains milieux belges a compris pour quel camp roule le patron de la diplomatie belge, hostile au régime de Joseph Kabila. Il est évident que l’occident se range derrière l’organisation des élections devant à tout prix consacrer le départ de Joseph Kabila, potentiel obstacle aux intérêts belges en particulier et occidentaux en général au Congo. Malgré les richesses amassées sur le sol congolais, la Belgique se fait l’avocat du Congo, contre les intérêts du Congo.

A ce sujet, les analystes et observateurs de questions des relations internationales ne cessent de demander qui a fait de la Belgique l’avocat du Congo ? Peut-on être avocat d’un client pour lequel on est en éternelle divergence politique, économique et sécuritaire ? Pour le praticien de Droit, l’avocat défend les intérêts de son client. Pas le contraire, estimons-nous ! Le cas de la Belgique est atypique aux mœurs politiques et à la diplomatie d’un Etat souverain qui doit traiter d’égale à égale avec un autre Etat souverain.

L’acharnement des officiels belges à l’organisation des élections et ingérences dans les affaires internes de la République Démocratique du Congo cache l’arbre dans une forêt. Pour qui le Congo doit-elle organiser les élections ; pour quel objectif les élections et pour quel intérêt et de l’intérêt de qui ? Est-ce que les élections ont pour finalité le développement du pays ?

Comment organiser les élections dans un climat d’insécurité crée par les tireurs de ficelles protégés à partir de l’occident, sans le Grand Kasaï et autres territoires de la Lomami?

Vouloir à tout prix pousser la Ceni à la publication de son calendrier pendant le processus d’identification et enrôlement, revient à préparer les esprits de politiques véreux à la contestation et blocage du processus. L’on se souviendra que deux de calendriers ont été rejetés par la même classe, estimant que lesdits calendriers sont indigestes, provocateurs, conflictuels, incohérents et non consensuels.

En tout état de cause, l’impatience du Royaume de Belgique à pousser sur l’accélérateur du processus électoral de la République Démocratique du Congo, constitue une violation de la liberté et souveraineté d’un Etat. Les élections étant une question qui relève de la souveraineté d’un Etat, il est inadmissible que les nostalgiques néocolonialistes deviennent aujourd’hui de donneurs de leçon, eux qui ont entretenu, alimenté, financé la dictature durant 32 ans de règne du Maréchal Mobutu.

Pendant ce règne qui a paupérisé les zaïrois de l’époque, la notion de Droits de l’Homme n’avait jamais été évoquée, du fait que le Royaume des Belges tirait ses dividendes minières, qui a fait d’Anvers, le plus grand marché de diamant mondial. Pourtant, la Belgique n’en dispose jamais sur son sol. Si seulement si la culture de tomates, patates douces et choux pommés. Et Dieu dans sa bonté a disposé ces richesses au belges et aux congolais les leurs.

Cette exploitation sauvage du temps colonial est révolue. Et si la Belgique ne veut pas l’admettre, elle doit traiter avec la République Démocratique du Congo selon les conventions et autres textes internationaux, c’est-à-dire le rapport d’Etat à Etat.

La RDC est dans le cas de la « syrianisation », « soudanisation » et « libyanisation » face au danger qui n’épargne personne, dont l’Occident est l’architecte. Cependant, les congolais sont exhortés de traiter le cas de l’insécurité dans l’unité, dans la souffrance, face au silence coupable de l’opposition au service de l’Occident qui encourage le terrorisme à peine voilée.

L’Etat congolais suscite beaucoup d’interrogations sur les questions politiques, sociales, économiques et sécuritaires, certes. Mais le pouvoir occidental qui alimente le terrorisme en profite pour justifier l’incapacité de Kinshasa à sécuriser les citoyens de son pays.

La convoitise que suscite la RDC, la place au cœur et l’expose à toute attaque venant de l’extérieur et voir de l’intérieur. Il y a lieu de travailler sur la décrispation de la vie politique du pays pour ramener toutes les filles et tous les fils égarés à la raison face aux menaces qui planent et guettent leur propre pays. Les Congolais ont pour nation la République démocratique du Congo. Un bien et patrimoine commun à défendre à n’importe quel prix face aux prédateurs impérialistes sauvages, sans cœur, ni amour envers les congolais, sinon leur attachement aux potentialités du sous-sol de la Patrie de Patrice Emery Lumumba et M’Zée Laurent Désiré Kabila.

Dans sa souveraineté, la République démocratique du Congo a la liberté et le choix sur les scrutins à organiser, et même à convoquer le Référendum, car la Constitution ne l’interdit pas. Vouloir surveiller l’applicabilité des lois qui relèvent de la compétence d’un Etat souverain, telle la République démocratique du Congo, constitue une violation de liberté et des droits d’un Etat de disposer de sa souveraineté, de son indépendance et de jouir de sa liberté.

(Pius Romain Rolland )

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