Le Club 1325 déterminé à vulgariser la Résolution 1325 de l’ONU
Le cadre permanent de concertation de la femme congolaise est déterminé à renforcer les capacités des professionnels des médias pour une large diffusion dans l’opinion des résolutions 1325 et 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Des experts en la matière, on retiendra que la Rdc est avancée en la matière. Un guide pratique pour l’intégration de ces résolutions dans les plans de développement local en Rdc à la portée de l’opinion. Les journalistes formés ayant reçu différents documents et explications sur la 1325 ont formé un club dénommé « club 1325 « pour communiquer non seulement avec leurs rédactions sur cette résolution, mais aussi expliquer à la population progressivement sur tous les contours de cette résolution.
Mme Annie Matundu, experte en la matière, a édifié les professionnels des médias sur la question en les invitant à rendre leurs productions attrayantes pour attirer l’attention de la masse et des décideurs dans la mise en œuvre de la 1325. Adine Monkoko, Secrétaire nationale du Cafco souligne que les chevaliers de la plume et du micro sont des véritables partenaires pour appuyer sa structure dans la vulgarisation de la 1325. Les partenaires ont interpellé les journalistes quant à leur mission d’informer à aider les femmes congolaise à quitter le second rang et devenir véritables actrices au service de la nation.
Voilà qui justifie le soucie de la Rdc de prendre à bras le corps la question des femmes. Pour se conformer aux exigences d’autres nations, elle a ratifiée plusieurs instruments internationaux et régionaux qui garantissent les droits humains en général et ceux des femmes et petites filles en particulier. La RDC a souscrit à ces conventions internationales en sa qualité de signataire de la Charte des Nations Unies, notamment la Convention des Nations-Unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (Cedef) de 1979 et les 4 conventions de Genève, les statuts de Rome de la Cour Pénale Internationale et de la Convention africaine des droits et du bien-être de l’enfant, la résolution 1325 et 1820 du Conseil de sécurité des Nations -Unies.
Bien que les deux résolutions soient favorables à la cause de la femme, celles -ci sont différentes dans certains points. La 1325 accorde beaucoup d’importance à la contribution des femmes partenaires des hommes à la paix, autant qu’à la cohésion nationale. Elle intègre cette vision à une multitude d’opportunités et des chantiers offerts par le processus de paix et de reconstruction post conflit visant la réhabilitation socio-économique. Quant à la 1820, elle demande aux Etats membres de prendre des mesures spéciales pour protéger les femmes et les filles contre la violence sexuelle durant les conflits armés et leur garantir l’accès à la justice, ainsi qu’à l’assistance aux victimes des violences sexuelles. Elle met en outre un accent particulier sur le rôle du personnel de maintien de la paix dans la protection des civils, particulièrement les femmes et préconise un nombre accru des femmes dans leurs rangs.
Suzy Kibira Omari