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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

C’est dans un climat électrique dominé par les chants et autres slogans à l’honneur du PPRD et de son président national, le président de la République Joseph Kabila Kabange, que la remise et reprise est intervenue, au siège de ce premier parti de la Majorité présidentielle, entre Henry Mova et Emmanuel Ramazani Shadary. Ceci, en présence du Professeur Evariste Boshab, représentant personnel de l’initiateur du PPRD, de son Directeur de cabinet, le Professeur Néhémie Mwilanya, des membres du bureau politique et du conseil national du PPRD ainsi que sur comité exécutif national sortant.

Après lecture du procès verbal de remise et reprise, sa signature par le Secrétaire général sortant et le secrétaire permanent entrant, Evariste Boshab a officiellement  présenté Emmanuel Ramazani aux cadres et militants du parti avant de lui remettre le drapeau du parti, symbole du pouvoir.  « Au nom de l’initiateur du parti, je vous transmet cet étendard, symbole du pouvoir. Cet étendard dont vous défendrez jusqu’au sacrifice suprême, je vous remercie », dit-il.

Dans son mot de circonstance,  l’homme de ‘’coup sur coup’’, Emmanuel Ramazani  Shadary n’a pas caché sa fermeté.  Aux cadres et militants du parti, il a exigé l’unité et la cohésion.  Aussi a-t-il invité ses camarades à bannir la peur, à exiger dans les prochains jours  par tous les moyens pacifiques la tenue des élections. Ce, avant de mettre l’accent sur l’universalité de l’Église catholique qui est un patrimoine commun et non un bien privé de l’opposition et de quelques personnalités ecclésiastiques. Allusion ouvertement faite au Comité laïc de coordination.  Il a exhorté les militants du PPRD à aller aux cultes chaque dimanche dans les paroisses prier Dieu pour que les élections se tiennent.  Par la même occasion, il a annoncé la formation de son Comité exécutif national dans 48h en tenant compte de la représentativité de toutes les provinces.

« Le travail qu’il nous a donné est très capital. Merci au représentant de l’initiative. Merci à Henry Mova pour le conseil et ont a échangé pour que le parti aille de l’avant. 1ère chose, unis, nous vaincrons. PPRD n’appartient à personne, il appartient au président Kabila et nous sommes derrière lui. Nous insistons sur l’unité. Il connait pourquoi il m’a placé ici et j’ai peut-être la chance d’être ‘’Muana ndaku’’, entendez ‘’fils-maison’ ’ », dit, avant de souligner que c’est Kabila qui a la vision et qui sait où l’on va.

Pour l’instant, dit-il, il s’agit des élections en décembre 2018, peut-être avec un petit report d’un mois. C’est pourquoi nous avons besoin de tout le monde. Il a demandé aux militants de commencer désormais à penser ce qu’il faut faire pour que le PPRD gagne à tous les niveaux aux élections qui pointent à l’horizon. De même, il leur a demandé de réfléchir sur qui sera le candidat. « C’est pourquoi nous disons que dans le cadre de ces élections, et du fonctionnement normal du parti, le président du parti nous a reçus hier et vous me donnerez les noms, fédérations par fédérations pour qu’il désigne le comité exécutif national.

A en croire un cadre du  PPRD interrogé sur le lieu, c’est le parti porte-étendard de la Majorité présidentielle. C’est le parti du chef de l’Etat actuel. Et comme grand parti, il a toujours gardé son ambition, celle de conserver le pouvoir le plus longtemps possible. Pour le conserver démocratiquement, il faut se préparer au pouvoir. Voilà pourquoi de manière tactique, il s’est mis à la tête du PPRD et a nommé un Secrétaire permanent avec un enjeu clair : gagner les élections. « L’homme qui a toujours travaillé dans la stratégie électorale a été nommé à la tête du parti pour remporter les élections. Voilà pourquoi on est là, ce qui marque la conscientisation des membres du PPRD pour gagner les élections », précise-t-il.

 

(JMNK)

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  1. augustin Kabuya, Porte parole de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de l’Opposition dont le siège est basé dans la commune de Limeté à Kinshasa, parti cher à feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, a conduit une délégation de ce parti au siège de la CENI ce jeudi 1er mars à 17h. Cette visite rentre dans le cadre des contacts directs initiés par Corneille Nangaa avec les différentes parties prenantes au processus électoral dont les partis et regroupements politiques.

Après avoir suivi religieusement l’état des lieux du processus présenté par le Président de la CENI, qu’entouraient les autres Membres de l’Assemblée Plénière de l’Organe de gestion des élections, l’UDPS a remis à la CENI, par le truchement de son Président, un questionnaire écrit comprenant 45 questions qui se rapportent sur le processus électoral, principalement sur la Machine à voter.

Sur demande express de ce parti, la CENI a été invitée à répondre par écrit au questionnaire lui transmis ce jour. L’occasion a été propice pour Corneille Nangaa d’échanger directement avec cette délégation sur les activités déjà réalisées par la CENI, les activités en cours, les activités en attente, les défis et autres préoccupations spécifiques du processus électoral.

Disons tout de suite que les échanges entre les deux parties se sont déroulés dans une ambiance de convivialité remarquable. Comme tous les autres partis ou regroupements politiques reçus au siège de la CENI, la délégation de l’UDPS a expérimenté la Machine à voter, visité la salle des serveurs de la CENI et assisté aux opérations de traitement qualitatif et de consolidation du fichier électoral qui s’effectuent au Centre National de Traitement de la CENI. Auparavant, les Membres de la CENI ont échangé, tour à tour, avec la délégation du Rassop, aile Kasa Vubu et de la Dynamique de l’Opposition conduite par M. Ingele Ifoto.

Les membres de la CENI ont saisi cette occasion pour partager des informations sur le processus électoral avec le RASSOP, aile Kasa Vubu et la Dynamique de l’Opposition, notamment les activités déjà réalisées par la CENI dont la finalisation de la cartographie opérationnelle et la production de l’Atlas électoral, la publication le 05 novembre 2017 du calendrier électoral, le lancement le 25 novembre 2017 du processus administratif et technique d’acquisition du système ABIS/ABIS de déduplication des électeurs en vue de la consolidation et de traitement qualitatif du fichier électoral, la promulgation le 24 décembre 2017 de la Loi électorale et la clôture le 31 janvier 2018 de l’opération de révision du fichier électoral sur l’ensemble du territoire national avec 46.057.894 électeurs inscrits dont 52% d’hommes et 48% de femmes, statistiques brutes.

Au sujet des activités en cours, le Président et le Vice-président de la CENI ont informé le RASSOP et la Dynamique du traitement et consolidation des données des électeurs enrôlés afin de garantir le respect strict du principe universel de l’unicité de l’électeur dans le fichier électoral, le lancement depuis le 19 janvier 2018 de la campagne nationale d’éducation civique électorale et de sensibilisation des électeurs sur le calendrier électoral, la Loi électorale et la Machine à voter, l’élaboration et l’adoption des mesures d’application de la loi électorale, l’élaboration des Termes de référence et la prospection des sites devant abriter les Centres d’inscription des espaces consulaires et diplomatiques pour l’enrôlement des Congolais  résidant à l’étranger.

(JMNK/Ceni)

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Plusieurs objectifs sont au menu des assises qui réunissent depuis hier jeudi  1er mars à Kinshasa tous les acteurs du secteur foncier, pour faire une évaluation sans complaisante de la gestion de ce secteur capital pour le développement du pays. C’est notamment, faire parler tous les acteurs du secteur foncier à savoir : les directeurs chef des services centraux, les CTI et les CDC aux fins de déceler certaines erreurs ou anomalies et les corriger s’il y a lieu ; lutter contre le désordre foncier et hémorragie de spoliations des patrimoines fonciers (privés et publics) ; satisfaire tant soit peu les besoins réels de la population dans le domaine foncier…

Intervenant à ces assises, le ministre des Affaires foncières Lumeya-Dhu-Maleghi, pense que l’importance de la rencontre s’explique du fait qu’à mi-parcours ou au bout du trajet, tout voyageur conscient, s’arrête et jette le regard par derrière pour avoir une idée sur la distance parcourue et le temps consommé. « La finalité de ces assises est la mise en valeur rationnelle des terres pour le développement du pays », dit-il. Pour lui, la gestion rationnelle des terres est une responsabilité qui implique tous les acteurs de son secteur, du simple agent de l’administration foncière au ministre.

Ainsi, les acteurs du secteur foncier s’attèlent à faire l’autopsie sur la mission confiée au ministère, celle d’appliquer la politique de l’Etat en matière d’affectation et de distribution des terres, ainsi que leur mise en valeur. Les matières d’évaluation portent sur l’administration qui requiert notamment la qualité, l’effectif requis au regard du cadre organique des emplois des services. A cette étape, les participants travaillent pour s’assurer de la viabilité des circonscriptions foncières créées après le découpage administratif des circonscriptions foncières. Les titres immobiliers avec notamment les procédures d’émission, la problématique des biens sans maître, etc., les cadastres, les contentieux fonciers et immobiliers qui reprend notamment les origines des conflits, les délais d’examen des recours, l’exécution des décisions judiciaires et les contraintes éventuelles, sont également passés en revue.

Soulignons que cette évaluation a lieu dans un contexte où la mauvaise gestion des terres participe largement à l’insécurité juridique et judiciaire des concessionnaires et constitue un frein majeur à l’afflux des capitaux d’investissements du secteur foncier pour le décollage économique du pays. Par conséquent, les investisseurs s’abstiennent de placer leur argent dans un pays où l’application de la Loi foncière est jugée insécurisante.

Au regard de cette réalité et dans le but de répondre aux attentes de la population et aux investisseurs intéressés du secteur, une action urgente à mener est plus qu’une obligation nationale de commencer dès à présent à réfléchir sur les stratégies susceptibles de guider les activités par l’évaluation de la gestion du secteur foncier sur l’ensemble du territoire national, en commençant principalement par la ville province de Kinshasa.

(JMNK)

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Une vue du ministre d’Etat en charge du Plan/Ph. d’archives

Du 01er au 03 mars 2018, sous l’impulsion du président de la République, l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) organise trois journées portes-ouvertes, afin de présenter au public les différentes réformes mises en œuvre par la République démocratique du Congo à travers ses différents services pour assainir le climat des affaires et des investissements. Des structures correspondant aux dix indicateurs Doing Business ont érigé des stands, dans l’enceinte même de l’ANAPI, avec pour mission d’expliquer à toutes les couches de la population les efforts enclenchés jusque là. Il s’agit, entre autres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), le Journal officiel, le Tribunal de commerce de la Gombe, le Centre d’arbitrage, l’accès au crédit (BCC), le ministère de l’Intérieur et Sécurité, la Banque mondiale à travers CFEF, la Sonas, le ministère de l’urbanisme et Habitat, la Régideso, la Banque africaine de développement (BAD) à travers PADSP-CE, le Raccordement à l’électricité, le Transfert de propriété, le Commerce transfrontalier, le SEGUCE, le paiement des taxes et impôts. C’est Modeste Bahati Lukwebo, ministre d’Etat en charge du Plan qui a coupé le ruban symbolique, en présence de plusieurs membres du Gouvernement intéressés par l’amélioration du climat des affaires.

Plusieurs discours ont ponctué cet événement,  notamment ceux du président du Conseil d’administration de l’ANAPI, du Directeur général de l’ANAPI, du représentant du Gouverneur de la ville province de Kinshasa et du ministre d’Etat en charge du Plan, Modeste Bahati. Dans son discours, le ministre du Plan a noté que cela fait bientôt une décennie depuis que la Rdc s’est engagée dans l’amélioration du climat des affaires. Et ce, pour assurer une protection judiciaire et juridique aux investisseurs. Il a toutefois constaté un déficit en termes de communication, qui empêche l’exécution des réformes. Ce qui fait que les bénéficiaires sont exposés aux tracasseries de tout genre.

Quid des réformes mises en œuvre

Il a par la suite donné les grandes réformes mises en place jusque-là. Il a cité la création d’entreprises (1), à travers la mise en place d’un guichet unique de création d’entreprises, l’informatisation du registre de commerce, etc. Concernant le permis de construire (2), il a mis l’accent sur la simplification du calcul dans la délivrance du permis de construire, la délégation de signature au Secrétaire général, l’institution du contrôle qualité, etc. Au niveau du transfert de propriétés (3), il cite l’augmentation des circonscriptions foncières de 5 à 10, la redynamisation du service contentieux des Affaires foncières, … Du côté de l’accès à l’électricité (4), il parle de la mise en place d’un guichet unique, la délivrance du permis d’extravasion dans les 5 jours ouvrables, … S’agissant du paiement des taxes et impôts (5), il a mis en exergue l’institution d’un formulaire unique de payement, la réduction du taux de l’IPB, etc. A propos du Commerce transfrontalier (6),  il a épinglé la mise en place du guichet unique, la dématérialisation des procédures, … De même pour l’exécution des contrats (7), il a cité la mise en place des Tribunaux de commerce, l’adhésion à la convention de new York, … Il a terminé par l’obtention des prêts (8), en insistant sur la mise en place d’un logiciel par la Banque centrale du Congo (BCC).  « Ces réformes ne représentent qu’une infime partie et les réels efforts consentis ne sont pas reflétés. C’est depuis que plus de 5 ans que la Rdc occupe la 184ème place. Heureusement qu’elle vient d’améliorer dans le Doing Business 2018, soit de la 184ème à 182ème place », s’est félicité le ministre Modeste Bahati Lukwebo.

Soulignons par ailleurs que dans son mot de bienvenue, le président du Conseil d’administration de l’ANAPI a indiqué que cette action s’inscrivait dans le cadre de la sensibilisation des réformes mises en œuvre, afin de faire de la Rdc une destination des investissements. Selon lui, les différentes réformes témoignent de la détermination des autorités de faire de la Rdc un pays émergent à l’horizon 2030. De son côté, Antony Nkinzo, Directeur général de l’ANAPI a insisté qu’il est important pour les Congolais de jeter un coup d’œil sur les efforts qui ont été faits, même si beaucoup reste encore à faire. D’où la nécessité pour son institution de mettre à la disposition du public toutes les réformes, et récolter les doléances pour leur prise en charge. D’autant plus que les réformes sont initiées pour la promotion de la classe moyenne congolaise. Tout s’est terminé par un point de presse animé conjointement par le ministre d’Etat en charge du Plan, le Directeur général de l’ANAPI et l’Administrateur délégué de la FEC, respectivement Modeste Bahati, Antony Nkinzo et M. Bononge.

(JMNK)

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Le Colonel Mwanamputu, porte-parole de la Police

Beaucoup de choses se sont dites au sujet de l’homicide, dimanche 25 février 2018,  de l’activiste des droits de l’homme et membre des mouvements sociaux, Rossy Kadima Mukendi. Il revenait alors à la Police, à travers son porte-parole, Pierrot Mwanamputu, de faire une mise au point, et mettre ainsi un terme à la polémique qui ne faisait que prendre des proportions inquiétantes. C’est ainsi qu’une mise au point a été faite hier sur les circonstances qui ont conduit à l’homicide de l’infortuné Rossy Kadima Mukendi à Kinshasa et Erick Boloko à Mbandaka. A Kinshasa, explique le Colonel Mwanamputu, pour le cas de Rossy Kadima Mukendi, domicilié sur l’avenue Manzengele n°70, dans la commune de Ngaba est parti de sa paroisse où le curé avait demandé aux chrétiens de regagner leurs domiciles, pour Saint Benoit à Lemba en vue de manifester, non content de la décision du dit curé. Lors de l’affrontement avec les forces de l’ordre, M. Rossy Kadima sera mortellement atteint d’une balle en caoutchouc, acheminé à l’hôpital Saint Joseph, il va succomber de ses blessures.

Et de renchérir que le Brigadier en chef  Kumbo a été mis aux arrêts pour avoir tiré les coups de balles en caoutchouc en moins de 20 mètres sur M. Rossy Mukendi, blessé et acheminé quelques minutes après vers l’hôpital Saint Joseph où il succombera de suite de ses blessures. « Ce policier, en agissant ainsi, voulait à tout prix défendre son commandant d’unité, en la personne du Commissaire supérieur adjoint, Lokeso Koso Carine, qui avec le sous-commissaire Mutampa Willy, étaient agressés par une foule très hostile », dit-il. Et d’ajouter que le sous-commissaire Mutampa Willy s’en est sortie avec une blessure grave à la tête. Pour le cas d’espèce, le Brigadier en chef Tokis Kumbu a agi  afin de sécuriser son chef directe et le sous-commissaire Mutampa dont les vies étaient en danger.

A ce stade, insiste Mwanamputu, nous souhaitons  que toute confusion portant sur la  responsabilité de cet homicide sur la personne  du commissaire supérieur adjoint Lokeso soit écartée. En effet, le présumé hauteur a bel et bien était identifié et déféré à l’Auditorat militaire Garnison de la Gombe. « Nous profitons de cette occasion pour mettre en garde tout ce qui continuent à emballer la toile en diffusant  les propos outrageants à l’endroit de l’officier de police susmentionné. Ces derniers s’exposeront à des poursuites judiciaires, conformément à la législation pénale en la matière », souligne-t-il.

A Mbandaka, dans la province de l’Equateur, comme indiqué dans le tableau synthèse, on a enregistré 13 blessés, soit 4 agents de l’ordre et 9 manifestants. Et d’expliquer que M. Boloko que l’on comptait parmi les 9 manifestants  blessé a succombé de ses blessures. « Le Policier de l’unité fluviale hauteur de la bavure, a été mis aux arrêts et déféré à l’Auditorat militaire.  Jugé en procédure de flagrance, il sera condamné à perpétuité. Ce policier donc détourné le canon de la police, a soutiré l’arme, a déserté son travail est monté à la Cité pour ériger un barrage illicite au croisement des avenues UPECO et Révolution », martèle-t-il, tout en soulignant que ledit policier s’attaquera aux manifestants regagnant leurs domiciles. C’est alors en ce moment qu’il y aura affrontement. Les coups de balles létales fairont des victimes parmi les manifestants. Pour Mwanamputu, la Police a tenu a faire cette mise au point pour éviter  toute spéculation de nature à jeter un discrédit sur le commandant de l’escadron mobile d’intervention Mont Amba, très dynamique et professionnel, n’ayant rien à envier à son collègue masculin.

Toutefois, il n’y a que le Tribunal, à l’issue d’un jugement, qui pourra éclairer la religion de tout le monde et apaiser ainsi la tension perceptible non seulement dans la ville province de Kinshasa, mais aussi sur les réseaux sociaux et à l’étranger.

(JMNK)

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Une fois de plus, c’est le septuagénaire Pascal Kabangu qui était hier devant la barre, dans le cadre de l’instruction de son dossier, au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine dans la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu.  L’attention était focalisée sur les appels téléphoniques avec un mystérieux Prince Kalebe, que personne ne connait, mais aussi le lieu, mieux la parcelle de Pascal Kabangu où se seraient préparées toutes les attaques. A l’issue d’une confrontation entre le prévenu, Manzanga Mazarin et Fatou, ils n’ont cessé de s’illustrer et de se plonger dans les contradictions, au risque même de perdre le Tribunal.

Dans ses observations intervenues avant de poser des questions au Ministère public via le Tribunal, Me Kabengele, avocat de la défense a indiqué que l’âge emporte la capacité de son client et c’est dernier a la difficulté en ce qui concerne les dates et les chiffres. Au sujet du téléphone, il explique qu’il s’agissait d’un numéro non enregistré et il appartient au Ministère public de tirer toutes les conséquences de droit. A l’en croire, Manzanga Mazarin n’est pas de la section UDPS/Lingwala et il n’était venu que pour consoler Pascal Kabangu, ayant perdu certains membres de sa famille. « Lorsque demande les preuves de al scarification, le Ministère public fuit les débats », dit-il, avant d’expliquer qu’il y a Tshizaba lorsque 2 ou 3 tribus ne s’entendent pas. Tshizaba est une calebasse contenant de l’eau que l’on donne aux deux parties protagonistes. Et quiconque reviendrait sur le litige, serait laissé à la disposition des ancêtres.

Toutes ces affirmations de la défense ont été balayées d’un revers de la main par le Ministère public, qui a expliqué que tout au long de l’instruction, le prévenu Kabangu a fait preuve de lucidité. « A l’audience d’aujourd’hui, il a confondu Manzanga et a confirmé ses affirmations faites à l’audience du 11 février passé. Il a confirmé avoir vu Mazanga et Fatou. De même pour la location des chaises et l’achat des pains, etc. », dit-il, avant d’enchainer que nous avons connu des présidents de la République plus âgés qui ont dirigé sans problème des Nations. Il a cité Nelson Mandela, Robert Mugabe, etc. Dans sa réplique, le Ministère a fait acter que le prévenu a confirmé que c’est chez lui que se tenait le Tshizaba et c’est aussi le lieu par excellence où a eu lieu la réunion du 16 mai 2017 où il y a eu la scarification. D’ailleurs, même les gens qui vivent avec lui étaient scandalisés par cette cérémonie.

Soulignons qu’une liste des témoins fournis par la défense a été déposée devant le Tribunal. A l’occasion, le président de ce dit Tribunal a noté que c’est à lui qu’il convient d’apprécier au cas par cas de la nécessité de citer telle ou telle autre personne. Cette décision du Tribunal a été salué à sa juste valeur par le professeur Nyabirungu, avocat de la partie civile Rdc. « C’est une décision sage tant que le débat  sur le fond n’est pas terminé, à tout moment, les personnes peuvent être citées, y compris les accusés et leurs témoins. Tant que le débat n’est pas clos sur le fond, le président a pris une bonne décision d‘apprécier au cas par cas », dit-il.

Cité au cours du procès par la défense, le professeur Nyabirungu a préféré éclairer l’opinion quant à ce. « Il ne faut pas confondre mon rôle entant qu’auteur d’ouvrages ou doctrinaire et mon rôle entant qu’avocat de la République. Mon sentiment quand on invoque nos publication, c’est le sentiment d’un homme public qui a écrit pour le public, pour les citoyens, pour les justiciables et tous ceux qui ont envie de défendre leurs intérêts quelque soit la position occupée dans l’enceinte du Tribunal. Quant à la partie civile que nous représentons, nous pensons que ses intérêts ne sont pas menacés, d’autant plus que la charge de la preuve incombe au Ministère public qui le fait très bien. Au moment venu, nous exprimerons nos prétentions quant aux réparations auxquelles elle droit », dit-il, avant d’ajouter que le moment de plaider viendra, le moment du réquisitoire viendra et à ce moment là  nous allons donner toute notre appréciation et accorder la valeur qui convient aux moyens de preuves qui sont entrain d’être produit. C’est trop tôt de dire ce que nous ressentons, rétorque-t-il.

(JMNK)