La consommation abusive de l’alcool cause de plusieurs maladies

L’alcoolémie est le taux (ou concentration) d’alcool dans le sang. Elle s’exprime en programme d’alcool pur par litre de sang et elle varie en fonction de la quantité d’alcool consommée, de la corpulence, du sexe, de la vitesse de consommation mais également par le fait d’avoir mangé ou non. Si l’abstinence est recommandée dans certaines situations à risque (conduite, grossesse, travail…) les boissons alcoolisées sont, à petites doses, une source de plaisir souvent synonyme de partage et de convivialité.
« Mais lorsqu’il il y a consommation abusive, les effets sur l’organisme sont multiples : du simple effet désinhibant à la maladie en passant par les troubles du comportement. L’usage abusif des boissons alcoolisées peut entrainer un processus de détérioration générale de l’organisme et du psychisme. L’ingestion de la quantité d’alcool ingérée et des caractéristiques physiologique du consommateur. L’alcool affecte aussi les organes et peu présenter des risques pour la sante.
La consommation excessive peut aboutir à diverses maladies et, en cas de dépendance, à l’alcoolisme. L’alcool passe directement dans le sang par conséquent, les principaux organes vitaux sont touchés et risquent, en cas de consommation abusive et répétée, de développer de maladies. Le cœur (troubles cardiovasculaires), l’estomac et l’appareil digestif (ulcères, cancers, hépatites), le foie (cirrhose) et le cerveau(les neurones sont atteints) », explique le Docteur Roddy Kabamba.
L’alcool agit aussi sur le sens. Le fait que le cerveau et le système nerveux soient touchés peut entrainer de nombreuses conséquences : trouble de la vision, de l’audition, de la coordination motrice… Les capacités de réaction et de concentration sont altérées. Bref, l’alcool influe sur tout le comportement, l’équilibre et les réflexes mais aussi sur l’humeur tantôt l’alcool désinhibe et rend triste, voire dépressif. Dès qu’il y a surconsommation, l’individu est en état « d’hypnose » ou d’euphorie et il ne ressent plus la douleur. Si la personne est ivre (ce que l’on appelle l’état d’ébriété), l’excitation nerveuse apparait. Avec une forte ivresse (plus de 3 g d’alcool par litre de sang), la perte de conscience ou même, le coma sont à craindre quels que soient l’heure ou l’endroit, les boissons alcoolisées sont à consommer avec modération pour sa propre sécurité et celle des autres.
Dans le cadre d’un travail à risque
« La consommation d’alcool entraine une augmentation de la probabilité d’accident, d’autant plus que la plupart des métiers sont mécanisés et automatisés et demande toujours plus de vigilance et de précision dans les moindres gestes. Gare à la fausse manœuvre !elle pourrait couter des vies. 80 pourcents environ des accidents mortels sur la route liés à l’alcool sont dus à des buveurs occasionnels. Et, à certains moments de la journée, les risques sont plus élevés. La nuit, entre 22h et 6h du matin, le conducteur court 12 fois plus de risques que le jour. Le risque d’accident mortel augmente considérablement avec le taux d’alcoolémie ».
En période de grossesse
« Chez la femme enceinte, l’alcool traverse facilement la barrière placentaire, touchant ainsi le fœtus. Les conséquences d’une alcoolisation régulière pendant la grossesse peuvent entre graves : accouchement prématuré, baisse du poids du bébé à la naissance, retard dans le développement physique ou psychique de l’enfant. Il est donc recommandé à la femme enceinte de ne pas consommer d’alcool pendant la durée de la grossesse », renchérit le Docteur.
En période d’allaitement, « l’alcool passe dans le sein maternel. L’alcool diminue le réflexe d’éjection du lait. Il modifie la saveur du lait qui reste « alcoolisé » pendant une durée de 4 heures après l’ingestion. Attention ! Le mélange médicaments/alcool peut être un cocktail redoutable. De nombreux médicaments comme les somnifères, les tranquillisants, certains antibiotiques, anti inflammatoires ou anti histaminiques amplifient les effets de l’alcool. Comme le bricolage à la maison mais aussi les activités sportives, notamment celles qui demandent un effort intense. La consommation régulière, quand elle est excessive(ou au-delà des seuils de 2 à 3 verres par jour), augmente le risque de nombreuse pathologies : cancers (notamment de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, entre autres), maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies su système nerveux, et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement) ».
Au-delà de ses effets immédiats, consommé fréquemment, l’alcool a des conséquences néfastes sur la santé.
(Shamy Amisi Betty/stagiaire)