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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après les visites des présidents angolais, congolais de Brazzaville, gabonais et celle du président Joseph Kabila en Zambie, c’est aujourd’hui le tour de la visite en République démocratique du Congo de 48 heures, du président Zimbabwéen, M. Emerson Mnangagwa. Décidément, ce mois est celui d’intenses activités diplomatiques qui prouvent  à suffisance et à la face du monde que la Rdc, qui a brisé l’isolement diplomatique depuis sa conduite par le président Joseph Kabila, démontre par des preuves éloquentes, que son président, ses institutions et son peuple sont toujours crédibles à la face du monde et restent bien fréquentables.

En effet, le nouveau président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa séjourne à Kinshasa depuis ce mardi 27 février 2018 à 13 heures pour une visite de travail de deux jours. Il a été accueilli à l’aéroport international de N’Djili par le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Après son installation dans la suite présidentielle du Kempisky Fleuve Congo Hôtel, Emmerson Mnangagwa s’est rendu au mausolée de M’zee Laurent-Desiré Kabila pour s’incliner devant sa mémoire. Le chef de l’État zimbabwéen a marqué son passage en ce lieu par quelques mots dans le livre d’Or.

Il s’est ensuite rendu au Palais de la Nation, où il a été accueilli par son homologue congolais Joseph Kabila Kabange après les honneurs militaires. Les deux chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête de deux heures. La teneur de leurs échanges n’a pas été livrée à la presse. Ces entretiens vont se poursuivre aujourd’hui mercredi en fin de matinée après une visite du président zimbabwéen au Collège des hautes études de stratégies et de défense sur l’avenue des forces armées, ex-Haut commandement. Son retour au Zimbabwe est prévu à 15 heures après un bref arrêt au monument de Patrice Emery Lumumba, pour dépôt d’une couronne de fleurs.

Soulignons que le  Président de la République du Zimbabwe, Emerson Nmangagwa, est arrivé mardi à Kinshasa pour une mission d’Etat auprès de son homologue congolais Joseph Kabila Kabange. L’agenda de cette visite d’ayant pas été dévoilé, d’aucuns pensent cependant que les questions des liens de coopération bilatérale entre ces deux pays  membres de la SADC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe), pourraient faire l’objet de discussions entre les deux Chefs d’Etats.

Kinshasa et Harare entretiennent depuis ces deux dernières décennies, notamment avec l’avènement du feu le Président de la République M’zée Laurent Désiré Kabila  en 1997, de bons rapports de coopération multisectorielle. A cette époque-là, des troupes zimbabwéennes étaient venues au secours de la RDC qui était confrontée à une rébellion du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) mué actuellement en un parti politique.

(JMNK)

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En le reconnaissant officiellement comme une association privée de l’église, la Cenco s’engage ainsi à répondre des faits et gestes du Clc… Dans sa déclaration du 17 publiée le 19 février 2018, la Cenco a demandé aux autorités compétentes d’«Annuler les édits interdisant les manifestations pacifiques» (…) et de  «prendre des dispositions appropriées pour encadrer les marches pacifiques, comme cela se fait sous d’autres cieux». Elle sait pourtant que sous d’autres cieux, l’un des préalables essentiels à l’organisation des manifestations publiques est la fixation de l’itinéraire. Comme preuve, pour sa marche du 11 février dernier à Rome, l’Aumônerie catholique congolaise s’est pliée à cette exigence en soulignant que «La marche partira de l’église de l’aumônerie congolaise de Roma, Plazza di Pasquino, 2, près de Plazza Novona, après la messe qui sera célébrée à 9h00. Elle chutera à la Place Saint Pierre avec la bénédiction papale à l’Angelus» ! Par quoi faut-il alors expliquer l’exception congolaise si ce n’est la volonté délibérée de braver l’Autorité de l’Etat !

Après les marches du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018, le Comité laïc de coordination (Clc) annonce pour le 25 février prochain une nouvelle manifestation. Depuis, les forces politiques et sociales associées aux deux premières se mobilisent pour la troisième. Dans ce cadre Rfi a approché le 20 février dernier l’abbé Donation Nshole, secrétaire général de la Cenco, à qui elle a posé la question simple de savoir si «L’interdiction de ces marches est illégale, illégitime pour vous». Réponse du prélat : «Justement, il y a une note de recommandation, c’est demander aux gouverneurs qui ont émis les édits contre les manifestations de les annuler parce que c’est contre les dispositions de la Constitution. Et, sinon, on ferme la bouche à la population. Si la population ne sait plus revendiquer ses droits, on ne sera plus dans la démocratie».

Par cette réponse voulue évasive, l’abbé a carrément botté en touche, comme on dit. Il y a de quoi, car il sait pertinemment bien que la Constitution à laquelle il fait allusion prévoit une loi d’application. L’article 26 dispose : «La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente. Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation. La loi en fixe les mesures d’application».

Pour l’heure, les membres de la Cenco, comme ceux du Clc, savent que le texte légal en vigueur est le décret-loi 196 du 29 janvier 1999. Son article 1 est ainsi libellé : «Tous les Congolais ont le droit d’organiser des manifestations et des réunions pacifiques et d’y participer individuellement ou collectivement, publiquement ou en privé, dans le respect des lois, de l’ordre public et des bonnes mœurs».

Pour l’alinéa 1 de l’article 3, «Sont considérées comme publiques les manifestations et réunions organisées sur la voie publique ou dans les lieux publics ouverts, non clôturés ou celles auxquelles le public est admis ou invité».

L’article 4 a deux alinéas. Le libellé du premier alinéa est : «Sans préjudice des dispositions de l’article 1er du présent décret-loi, les manifestations et réunions visées à l’article 3, alinéa 1, sont soumises à une déclaration préalable auprès des autorités politico-administratives compétentes». Le second est : «Toutefois, les manifestations et les réunions organisées sur le domaine public peuvent être subordonnées à l’autorisation préalable».

L’article 5 qualifie les autorités compétentes. Notamment, «pour la province, les chefs-lieux de province et la ville de Kinshasa : le gouverneur de province ou celui de la ville de Kinshasa».

L’article 6 précise qu’«II est imparti à l’autorité compétente ou son délégué un délai de 3 jours pour prendre acte de la déclaration préalable, à dater de son dépôt. Dans le cas qui requiert, outre la déclaration préalable visée à l’article 4, alinéa 2, l’autorité précitée dispose de 5 jours, à dater du dépôt de la déclaration, pour répondre à la requête. Dans l’un et l’autre cas, le dépassement de délai emporte respectivement la prise d’acte et l’octroi d’office de l’autorisation».

L’article 7 dispose : «Les autorités compétentes saisies de la déclaration préalable ont l’obligation de veiller au déroulement pacifique des manifestations ou réunions publiques organisées dans leur ressort territorial ainsi qu’au respect de l’ordre public et des bonnes moeurs sans tenter de les entraver. Toutefois, elles peuvent, de commun accord avec les organisateurs ou leurs mandataires, différer la date ou modifier l’itinéraire ou le lieu des manifestations ou réunions publiques envisagées».

Et l’article 8 : «Les forces de l’ordre n’interviennent pour disperser les manifestants qu’en cas de débordements ou de troubles graves». C’est cela, la loi.

Il est connu de l’opinion publique qu’une nouvelle loi est en chantier. Lors de sa conversation avec la Presse le 26 janvier 2018, le Président Joseph Kabila y a fait allusion. Appelée à se prononcer avant sa promulgation, la Cour constitutionnelle l’a renvoyée au Parlement. «…par conséquent, le Sénat et l’Assemblée nationale doivent une fois de plus la revoir. Je pense qu’à la session du mois de mars – vu que c’est une session extraordinaire qui est en cours – on aura une loi qui va recadrer tout ça», a-t-il déclaré en exhortant les organisateurs au devoir de s’assumer, eux aussi.

Est finalement pris qui croyait prendre…

Or, à partir du moment où le Comité laïc de coordination, d’un côté, intègre dans ses manifestations des forces politiques et sociales qui ne jurent que par le schéma «burkinabé» ou celui du «printemps arabe» au motif d’instaurer la «Transition Sans Kabila» et, de l’autre, refuse non seulement d’obtenir des autorités politico-administratives l’autorisation préalable mais aussi de leur indiquer l’itinéraire des manifestations, l’association privée reconnue uniquement par la Cenco crée elle-même, et en plus à dessein, une situation susceptible de dégénérer au travers des débordements et troubles graves.

D’ailleurs, les prises de position du Clc depuis le 31 décembre 2017 traduisent la volonté délibérée  d’en découdre avec les Pouvoirs publics. Ce n’est alors pas le fait de brandir la Bible, le chapelet et le rameau qui garantit le caractère pacifique des manifestations. Les propos de Jean-Marc Kabundu, selon lesquels il y a co-organisation, c’est-à-dire cogestion desdites marches à raison de 50 % des catholiques et 50 % des combattants de l’Udps constituant les 100 % des participants ôtent toute dimension pacifique à ces manifestations.

Maintenant qu’il annonce la prochaine manifestation pour le 25 février 2018, le Clc sait qu’il ne pourra pas ne pas en fixer l’itinéraire. Mieux, en déclarant librement le 20 février 2018 sur Rfi que «Maintenant cela devient clair que l’assemblée plénière reconnaît au CLC le droit de manifester comme association privée de l’église», l’abbé Donatien Nshole a conscience d’avoir solennellement engagé la responsabilité de la Cenco dans la gestion des marches.

En d’autres termes, si le Clc – structure non reconnue par l’Etat congolais – s’entête à ne pas communiquer aux autorités politico-administratives l’itinéraire des marches à venir ni à solliciter l’autorisation de manifester conformément au décret-loi 196 du 29 janvier 1999 (en attendant de la session ordinaire de mars 2018 la nouvelle loi), la Cenco – structure reconnue par l’Etat congolais – va devoir le faire à sa place.

Et puisque le Clc  finira bien pour s’y plier, il ne restera plus qu’à constater que son refus de le faire pour les deux premières manifestations est pour beaucoup dans les débordements et les troubles constatés,  et tout naturellement déplorés. Est finalement pris qui croyait prendre…

(Omer Nsongo die Lema/Cp)

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A l’audience foraine du Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu, un prévenu, Pascal Kabangu Shambuyi a craqué, au moment où il a fondu en larmes. L’audience de ce jour a tourné tout autour de la réunion qui s’est tenue chez lui, parce que c’est de cette réunion que sont parties les attaques contre les édifices publics. L’affaire a été renvoyée au 1er mars 2018.

Comme c’est le cas depuis l’instruction de l’affaire qui oppose le Ministère public à près de 36 présumés miliciens Kamwina Nsapu, devant le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui siège en audiences foraines dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo, les prévenus se perdent dans des contradictions. M. Pascal Kabangu Shambuyi ne pouvait échapper à la règle qui veut que le prévenu rejette tous ses propos consignés dans les procès verbaux. Et pourtant, le 16 mai 2017, des occupants de la parcelle appartenant au prévenu n’ont pas fait nuit en cet endroit, parce qu’il y avait un mouvement suspect. C’est-à-dire, des personnes qui ne ressemblaient pas aux combattants de l’UDPS s’y étaient donné rendez-vous, afin de préparer les attaques de différents points chauds et de la prison de Makala.

Devant l’insistance de la défense qui demandait des preuves supplémentaires, le Ministère public a précisé qu’il y a un procès verbal d’audition et de constat. A l’en croire, celui-ci renseigne autour de la réunion tenue le 16 mai 2017, soit la veille de l’attaque de la prison de Makala. En dehors de ça, il y a le procès verbal d’audition qui contient les aveux. Et d’expliquer que les moyens de preuve se présentent sous forme d’une structure pyramidale et au sommet il y a les aveux (article 75 du Code pénal). En plus, il y a des cotations et des images qui ont été présentées. Il y a même des rapports médiaux et les attestations de décès.

Pour Me Kabengele, avocat de la défense, le droit pénal est différent de la sociologie. Quand il y a des faits, il faut apporter des preuves tangibles, notamment rapporter  le lien d’imputabilité. « Vous avez noté que le Ministère public dans ses procès verbaux d’audition a déclaré avoir  entendu mon client en Tshiluba, langue de son choix et qu’il a avait traduit en Français. Mais le Ministère public est incapable de parler un seul mot en Tshiluba. Nous pensons que ces procès verbaux n’ont pas une seule valeur probante », dit-il, avant d’ajouter que parce qu’il y a des contre-vérités, dès lors qu’il est établi que celui qui a dressé le procès verbal ne parle pas Tshiluba. Nous avons exigé le relevé téléphonique, parce que cette technologie va situer si chaque individu se trouvait au moment des faits  à l’endroit indiqué où les faits se sont déroulés. Nous avons exigé que ça soit produit et comme ça, on va voir si en ces dates-là, nos clients étaient dans les endroits indiqués.

Et d’insister sur le fait que nous avons dit, déjà le 22 mai 2017, notre client était à sa disposition. Comment peut-il expliquer l’imputabilité des faits postérieurs à cette date, notamment le 09, le 10 et le 11 juin et le 14 juillet, alors que l’individu était déjà aux arrêts ? Là le Ministère public manque de réponse et se débrouille à sa manière. Le Tribunal peut déjà comprendre que M. Kabangu qui était en deuil, ne pouvait pas commettre ces infractions mises à sa charge.

Pour sa part, Me Mpasi Mazowa de la partie civile Rdc justifie que tout a tourné sur la réunion qui s’est tenue chez lui, c’est qui est tout à fait naturel et normal, parce que tout est parti de la réunion qui s’est tenue en sa résidence. « Il ne faut pas perdre de vue qu’une des grandes préventions qui a été retenue, c’est l’association des malfaiteurs. C’est cette réunion qui a conduit à l’attaque des différents points chauds et de la prison de Makala. La réunion a été organisée en sa résidence et ils ont pris l’option d’aller attaquer la prison de Makala. C’est pourquoi toute l’attention  pendant son audition tourne autour de cette réunion », dit-il.  Et de préciser qu’en droit, sur la pyramide des preuves, les aveux constituent un moyen de preuve par excellence. A la question de savoir si le prévenu a craqué, et l’avocat de souligner qu’il ne lui revient pas d’estimer qu’il a craqué. L’audience a été publique. Et pour preuve, il a même versé des larmes.

Arrêté avant, comment peut-il répondre des faits postérieurs ? Sur cette question, l’opinion doit être fixée. « On ne poursuit pas le prévenu sur base de flagrance, article 6 du Code de procédure pénale. Ils sont poursuivis sur base des dénonciations qui se font au fur et à mesure.  Vous arrêtez un prévenu aujourd’hui, quelque temps plus tard, on dénonce une autre personne.  Et la personne qu’on arrête, cite une  autre personne. Les dénonciations se faisaient au fur et à mesure », martèle-t-il. A l’en croire, l’opinion doit  comprendre qu’on n’arrête pas sur base de flagrance.

(JMNK)

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Drame dans la province du Mai Ndombe, le territoire de Mushi est endeuillé. Pour cause, un vent violent accompagné d’une forte pluie a fait chavirer deux baleinières qui étaient attachées en convoi de trois autres lundi à 23h00 à Epulu à 45 kilomètres de Kwamouth. D’après les informations rapportées par le député national Didas Pembe, il y aurait plusieurs centaines de disparus. L’élu de Mushi parle d’un petit groupe de rescapés retrouvés à Brazzaville au Congo d’en face et un autre à Epulu. Les deux baleinières transportaient environs 500 personnes et de nombreux sacs de manioc. Les embarcations qui quittaient Mushi pour Kinshasa, auraient reçues, selon lui, l’autorisation des forces navales de Kwamaouth pour naviguer la nuit. Le député Didas Pembe lance un SOS et appelle à une intervention rapide du gouvernement pour secourir les rescapés et rechercher les éventuels survivants.

« Il y a un convoi de trois baleinières attachés qui a quitté le territoire de Mushi, dans la ville de Mushi pour arriver à Kwamouth à 17 heures, alors qu’il devait accoster. Apparemment ce convoi a eu l’autorisation des marins pour pouvoir quitter et naviguer nuitamment. Aux alentours de 23 heures, c’est-à-dire à 40 à 50 Km de Kwamouth, principalement au niveau du village Epulu, ce convoi de baleinières a connu un vent violent, ainsi qu’une forte pluie. C’est ainsi que dans ce convoi qui comptait, comme je n’ai pas tous les chiffres, 500 personnes à bord, sont portées disparues », explique le député national, qui ajoute que selon les dernières informations, une toute petite partie, c’est-à-dire, les rescapés on les aurait retrouvés du côté de Brazzaville, et d’autres du côté de Epulu. Mais la grande partie des passagers sont portés disparus.

Donc, c’est pour vous dire que la province de Mai-Ndombe, principalement le territoire de Mushi est meurtri à travers ce naufrage. C’est ainsi qu’il demande aux autorités de la République, particulièrement au Premier ministre pour qu’il apporte le soin et l’assistance nécessaire à ces naufragés qui sont livrés à eux-mêmes. De telle sorte que les premiers soins puissent leur arriver vite, pourquoi pas les rescapés puissent se retrouver dans les meilleurs conditions et surtout de retrouver les disparus, car c’est un cas qui est même très grave. Voilà pourquoi il en appelle aux autorités de la République d’apporter l’assistance nécessaire.

Signalons que M. Thoms Mwanza, chargé de communication et presse du Gouverneur de la province du Mai-Ndombe parle de 14 disparus et 108 rescapés dont 63 hommes, 44 femmes et 1 enfant.

(JMNK)

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La 23e réunion du conseil des cardinaux (C9) a commencé le matin du 26 février 2018, au Vatican, en présence du pape François, annonce le Saint-Siège. Les travaux se poursuivront jusqu’à ce mercredi 28 février 2018. Un point de presse devrait avoir lieu mercredi.

Le « C9 » a été institué par le pape François le 28 septembre 2013, pour l’aider dans la réforme de la curie romaine et dans le gouvernement de l’Église. Les participants de la précédente réunion du conseil des cardinaux (du 11 au 13 décembre 2017) se sont penchés sur les initiatives de la section « Migrants et réfugiés » du Dicastère pour le service du développement humain intégral.

Les cardinaux ont également « approfondi des questions relatives à quatre dicastères : les Congrégations pour le clergé, pour l’évangélisation des peuples, pour l’éducation catholique et le Conseil pontifical de la culture », a noté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, le 13 décembre 2017.

Le C9 est composé de neuf cardinaux représentant tous les continents : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Vatican), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O’Malley (États-Unis, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie, absent pour assurer sa défense devant la justice australienne) et Pietro Parolin (Secrétaire d’État).

(JMNK)

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Un nouveau barème salarial en faveur des fonctionnaires a été fixé de commun accord entre le gouvernement et les fonctionnaires représenté par l’INAP. Il sera appliqué de manière progressive à partir de 2019. Les conditions préalables ont été définies et acceptées par les parties prenantes. Le Gouvernement vient ainsi de réaliser un volet important de son programme approuvé par  l’Assemblée nationale, le 16 mai 2017. Il vient là de remplir sa mission, celle d’amélioration des conditions de vie de la population, notamment en ce qui concerne les fonctionnaires et agents de l’Etat.

« La contribution et le portage politique de ces négociations témoignent autant votre sollicitude, le sens d’engagement et la détermination à matérialiser le sacro principe consacré par l’OIT, relatif au salaire décent pour une vie décente, en faveur des agents des carrières des services publics de l’Etat », a indiqué Kiyangi, avant d’ajouter que l’INAP reste convaincu que les travaux de cette commission paritaire démontrent le sens du sacrifice du partenaire à promouvoir le dialogue social. Cependant, explique-t-il, les agents et fonctionnaires ayant  appris la nouvelle du barème fixé en leur faveur, applaudissent de deux mais, mais restent encore sceptiques. Et animé par l’opinion et l’attitude Saint Thomas devant le Christ ressuscité, ils ont accepté et pris acte, mais ils attendent l’application de ce barème et se refusent cette fois-ci d’être bernés comme par le passé. Par ailleurs, l’INAP demande à tous les agents et fonctionnaires d’être vigilants quant à ce. Quant aux obligations des parties arrêtées comme préalables, l’INAP s’impatiente déjà à accomplir sa part.

Bientôt une mission de contrôle des fonctionnaires

« Sans fonctionnaires de l’Etat, il n’y a pas d’Etat Congolais. C’est pourquoi je tiens à rendre un hommage à tous les fonctionnaires pour les services inestimables qu’ils rendent, dans les conditions de fois pénibles. Comme vous le savez, l’une des missions confiées au gouvernement d’union nationale dans l’accord de la Saint-Sylvestre, est de rechercher les voies et moyens en vue d’améliorer les conditions de vie des Congolais », a indiqué le Premier ministre, Bruno Tshibala, qui présidait ces travaux, qui ajoute que quatre mois après mon investiture, une commission paritaire a été mise en place le 02 octobre 2017. Cette commission a eu pour mission d’élaborer un nouveau barème salarial en faveur du fonctionnaire de l’Etat, après une légère augmentation décidée par le gouvernement. Elle a travaillé pendant quatre mois et vient de terminer ces travaux par un accord judicieux et cohérent qui honore le peuple congolais.

Un nouveau barème salarial en faveur des fonctionnaires a été fixé de commun accord entre le gouvernement et les fonctionnaires représenté par l’INAP. Il sera appliqué de manière progressive à partir de 2019. Les conditions préalables ont été définies et acceptées par les parties prenantes. A travers ce barème, le Gouvernement vient ainsi de réaliser un volet important de son programme approuvé par  l’Assemblée nationale, le 16 mai 2017, en replissant sa mission, celle d’améliorer les conditions de vie de la population, notamment en ce qui concerne les fonctionnaires et agents de l’Etat.

Bruno Tshibala a profité de l’occasion pour présenter au nom du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, les félicitations aux ministres sectoriels compétents aux dirigeants de l’INAP pour le travail de grande qualité qu’ils viennent d’accomplir. « L’application du nouveau barème exige la mobilisation de tout le monde pour lutter contre la corruption, la fraude fiscale et douanière, ainsi que la contrebande pour améliorer la collecte des recettes publiques. Il faut lutter contre les taxes illégales, améliorer le climat des affaires pour encourager les investissements productifs », martèle-t-il, tout en insistant en particulier sur le dégraissage de l’effectif de la fonction publique, pour permettre au gouvernement de respecter ses engagements.

Il a pour ce faire demandé au ministre de la Fonction publique de mettre sur une place une mission de contrôle à travers le pays, dans le but de nettoyer l’administration publique de tous les fonctionnaires fictifs qui alourdissent l’enveloppe salariale. Le gouvernement compte sur l’INAP et tous les fonctionnaires pour la réussite de cette mission de contrôle. L’INAP doit faire preuve de rigueur pour que tus les fraudeurs soient écartés.

(JMNK)