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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

« A l’heure actuelle, la publication d’un calendrier électoral réaliste, l’établissement d’un budget pour la tenue des élections, la mise en œuvre des mesures de décrispation et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales sont les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique », insiste Maman Sidikou, chef de la MONUSCO, intervenant hier mercredi 11 octobre à New York, lors de la séance consacrée au débat du rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la Mission onusienne en Rdc.

Dans un discours qu’il a prononcé hier au Conseil de sécurité de l’ONU, Maman Sidikou, chef de la Monusco, a peint la situation de la République démocratique du Congo, dominée par une incertitude politique, sans oublier une situation sécuritaire qui s’est davantage détériorée dans plusieurs régions, avec une augmentation des attaques ciblées contre les forces nationales de sécurité par les groupes Maï-Maï. « Au Nord-Kivu, des attaques à répétition des groupes Maï-Maï contre les positions des FARDC se déroulent dans un climat de tensions entre les communautés Hutu et Nande. Les Forces Alliées Démocratiques ont également tenté de s’emparer de plusieurs positions des FARDC », dit-il, avant d’ajouter qu’au Sud-Kivu, les groupes Maï-Maï mènent des attaques contre plusieurs emplacements stratégiques des FARDC depuis la fin du mois de juin. Et de rappeler qu’il y a moins de deux semaines, les Maï-Maï Yakutumba ont attaqué Uvira, la deuxième ville du Sud-Kivu, et ont pu être repoussés uniquement grâce à une intervention rapide et robuste de la MONUSCO et à une coordination exemplaire avec les FARDC. Selon Maman Sidikou, la complexité de la situation actuelle au Sud-Kivu a été illustrée, de manière tragique, par les évènements survenus à Kamanyola le 15 septembre, lorsque des affrontements ont éclaté entre des demandeurs d’asile burundais et les forces de sécurité congolaises, ces dernières ont recouru à un usage excessif de la force, qui s’est traduite par la mort de 37 d’asile burundais tués et 117 blessés. Un soldat des FARDC a également été tué et six soldats des FARDC ainsi qu’un officier de la PNC ont été blessés. Cette tragédie n’aurait jamais dû se produire. Il convient de noter que deux membres des FARDC ont été arrêtés à la suite de cet incident, et la MONUSCO a diligenté une enquête sur la réponse des casques bleus au cours de cet évènement.

L’ex-province du Katanga est aussi en danse

Au-delà des Kivu, explique Maman Sidikou, dans la province du Tanganyika, les affrontements entre les milices Twa et Luba ont repris sur fond de recrudescence des activités des Maï-Maï Kata-Katanga et de clivages émergents entres plusieurs milices Twa. A l’en croire, la situation sécuritaire dans la partie occidentale du pays reste volatile à la suite des affrontements majeurs entre la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala et les forces sécuritaires à Kinshasa et au Kongo Central. Les incidents violents se poursuivent dans la région du Kasaï : ils sont caractérisés par des affrontements entre les milices Kamuina Nsapu et les forces de sécurité et aussi des conflits interethniques.

« Je condamne fermement les attaques par les milices Kamuina Nsapu, le recrutement d’enfants, et le ciblage d’écoles, d’églises et autres sites protégés. Je dénonce également l’usage disproportionné de la force et le ciblage délibéré de civils attribués aux forces armées congolaises. La violence doit cesser, et ses auteurs tenus responsables », dit-il.

Le chef de la Monusco d’expliquer que l’impact de la détérioration de la situation sécuritaire sur la vie des populations civiles sont clairement visibles. Entre les mois de juin et août de cette année, la MONUSCO a relevé 1,329 cas de violations et d’abus des droits de l’homme. Les groupes armés en ont perpétré 533, alors que les acteurs étatiques sont responsables de 769 violations, dont 27 pour cent attribués aux forces armées et 24 pour cent à la police nationale.

La dégradation de la situation humanitaire démontre aussi clairement l’impact du conflit sur la population civile. « Nous comptons environ 8,5 millions de personnes – y compris 5,5 millions d’enfants – ayant actuellement besoin d’assistance humanitaire. Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du territoire a atteint 3,8 millions de personnes, et plus de 621,000 congolais ont cherché refuge dans la sous-région. Dans la seule région du Kasaï, quelques 2,8 millions de personnes sont confrontés à des niveaux critiques d’insécurité alimentaire, et plus de 1,5 millions d’enfants continuent de subir les risques de violence, de déplacement et de perte de l’accès à l’éducation et aux services médicaux », précise-t-il.

Cependant, malgré les importants défis auxquels nous sommes confrontés dans cette situation changeante, la MONUSCO n’a cessé d’ajuster son dispositif et sa présence, afin de mieux adapter son empreinte aux priorités énoncées dans la résolution 2348, en vue de maximiser son efficacité et faire face aux réductions budgétaires. La mission a modifié les limites de secteurs afin de permettre à la force de redéployer ses troupes dans les provinces orientales et d’intervenir avec plus de flexibilité à travers le pays. La mission a également amélioré la mobilité de la brigade d’intervention et la présence de la MONSUCO dans la région du Kasaï a été renforcée, notamment grâce au redéploiement du personnel civil, militaire et de la police. Afin de respecter l’effectif maximum du personnel militaire autorisé par la résolution 2348 et satisfaire les nouvelles exigences budgétaires, la mission achèvera bientôt le rapatriement de 1,687 membres du personnel militaire. La MONUSCO est également en train d’introduire et de mettre à l’essai une nouvelle stratégie de «protection par  projection», en particulier dans les zones affectées par la fermeture des bases de la MONUSCO – stratégie conçue pour offrir à la mission une plus grande flexibilité dans la réalisation de son mandat de protection des civils.

La nécessité de travailler en synergie

S’adressant au président du Conseil de sécurité, Maman Sidikou souhaite souligner l’engagement de la MONUSCO à soutenir, à travers ses bons offices, les principes de l’Accord du 31 décembre; principes qui représentent la seule voie viable de créer les conditions nécessaires à la tenue d’élections crédibles et apaisée en République démocratique du Congo. « A l’heure actuelle, la publication d’un calendrier électoral réaliste, l’établissement d’un budget pour la tenue des élections, la mise en œuvre des mesures de décrispation et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales sont les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique », insiste-t-il.

À cet égard, le soutien des Nations Unies, tout en étant essentiel, ne sera pas suffisant. En effet, les acteurs de la région, notamment l’Union africaine, la Communauté de développement de l’Afrique australe, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Communauté économique des États d’Afrique centrale, ont un rôle essentiel à jouer pour aider toutes les parties prenantes en République démocratique du Congo à relever les défis auxquels elles sont confrontées et soutenir les progrès réalisés dans le processus politique en vue de la tenue des élections. Dans ce contexte, la récente visite du Président de la Commission de l’Union africaine représente un précieux renforcement des efforts collectifs de la communauté internationale afin d’aider les acteurs congolais à avancer vers la tenue des élections. Ce n’est qu’en travaillant ensemble et de manière solidaire et en synergie que les obstacles auxquels la République démocratique du Congo se heurte maintenant pourront être surmontés.

(JMNK)

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La salle des spectacles du Palais du Peuple a servi de cadre d’échange hier mercredi 11 octobre 2017, du Comité de liaison Ceni-partis politiques. Dans une  salle presque pleine, Corneille Nangaa s’est évertué au même exercice d’établir l’Etat des lieux et perspectives du processus électoral en République Démocratique du Congo. Et ce, une  année après la dernière rencontre de la Ceni-partis politiques. Après la lecture du dernier procès-verbal, Corneille Nangaa a indiqué aux délégués des partis politiques la mission de la Ceni, en tant qu’arbitre devant officier la rencontre entre acteurs politiques. En plus de cette mise au point, le patron de la Centrale électorale a signifié qu’une élection est un conflit sain, conflit bien organisé aux termes des résultats qui seraient acceptés par tous.  Les délégués des partis politiques présents ont été signifiés de la poursuite et identification des électeurs et l’organisation des élections en une seule séquence.

Partant de ces éléments, Corneille Nangaa a présenté  l’état du fichier électoral à ce jour, le traitement et la consolidation du fichier électoral, mais aussi des activités critiques du processus électoral, en plus de l’optimisation du processus électoral assorti des propositions, notamment la loi électorale à voter et la machine à voter. « Il ne faudrait pas que les finances soient un blocage pour qu’on arrive aux élections que nous attendons », a-t-il indiqué. A ce sujet, les défis sont énormes pour y parvenir, parmi lesquels, financier, sécuritaire, etc.

De l’identification et enrôlement des électeurs

S’agissant de l’état du fichier électoral, les délégués des partis politiques ont appris qu’à ce jour, la Ceni a enrôlé 42.119.380 électeurs, sur les 45 millions d’électeurs attendus. Avec 53% d’hommes enrôles, soit  22.120.040 sur 47% des femmes enrôlées, soit 19.999.340.

A ce sujet, il faut dire que des 26 provinces, 23 ont clôturé officiellement les opérations d’enrôlement, à l’exception du Kasaï, Kasaï Central et deux territoires de la province de Lomami,  dont les opérations ont débuté le 12 septembre. Dans d’autres provinces, certes y a clôture, mais la Ceni se trouve dans la phase de récupération des données et deux centres ouverts à Kinshasa qui sont localisés dans Kinshasa-rural. Une précision, ce que toutes les provinces vont bénéficier d’un même délai de 90 jours sans exception, donc janvier 2018 sera la dernière date d’identification et enrôlement dans les trois provinces.

Après enrôlement, la Ceni va procéder au traitement et consolidation des données, mais les provinces ayant clôturé le processus d’enrôlement, la Ceni a déjà commencé le procédé par un système AFIS/ABIS qui est un système automatique d’identification biométrique susceptible de détecter les inciviques se faisant enrôler plus d’une fois ; la proportion des enrôlés et les mineurs. Au regard du débat sur les irrégularités, la Ceni estime que ce débat est prématuré, et fait cette mise au point.

« Ce traitement par machine détecte les doublons potentiels. Nous avons enregistré des cas où quelqu’un s’est fait enrôler 46 fois, dans 46 centres d’inscription. Cela n’est pas un problème parce que la Ceni a mis un procédé pour détecter automatiquement ce cas au traitement de données. Dès lors que la Ceni dispose de ces données, elle va procéder à la comparaison des empreintes digitales et la photographie dans la base de données. Donc, la Machine nous permet de détecter le nombre de fois que Monsieur X s’est enrôlé dans tel ou tel autre Centre, avec l’heure précise et la date », a indiqué Corneille Nangaa.

Après ce nettoyage du fichier par le traitement des données, une décision doit être prise, laquelle qui consiste de radier la personne pour ne laisser que le dernier enrôlement, la dernière inscription. Donc, effacer les autres données pour avoir, le nombre exact d’enrôlés susceptible d’obtenir la loi sur la Répartition des sièges par circonscription électorale. « Avant de le radier, il faut l’intervention de l’homme. On ne dit pas à la machine de le radier directement. La  machine nous aide à le détecter, il faut donc une confirmation visuelle du doublon. C’est l’adjudication de l’opérateur de la Ceni », a souligné Corneille Nangaa en faveur de consolider l’unicité du fichier électoral.

Il faut dire que ce travail est un produit de la Ceni, par le simple fait que s’il s’agissait de lancer un appel d’offre, il ne sera pas possible d’acquérir ce procédé dans six, ce malgré le temps que va mettre les fournisseurs pour déployer le système. « Sans violer la loi, il y a des discussions avec la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics pour que cette acquisition se fasse en mode urgence. En même temps, nous avons commencé à mettre le test de laboratoire d’échantillonnage. Nous avons pris la province de Sankuru et de la Tshuapa où nous avons commencé ce traitement, je puis vous dire que rien qu’avec les données textuelles sans entrée dans les données biométriques, c’est-à-dire les empreintes digitales et la photographie, on a déniché dans le Sankuru plus de 170.000  personnes qui se sont fait enrôler deux fois », a-t-il relevé, tout en précisant que le système est tellement performant qu’il donne même l’âge de l’enrôlé et le système va aider à radier tous ceux l’âge est en décans de 16 ans. « Le débat soulevé sur les mineurs, les nombres de doublons etc. est un faux débat par ce que le système de la machine va résoudre tous ces problèmes par un système AFIS/ABIS.

C’est aux termes de ce traitement, que la Ceni va présenter au Parlement le fichier électoral traité et consolidé qui sera soumis à l’audit, avant l’examen, l’adoption et le vote de la loi portant répartition des sièges par circonscription électorale, mais aussi la révision de la loi électorale.

Avantages de la machine électo-manuelle

La Ceni par ses ingénieurs informaticiens a inventé la machine qui a recueilli l’approbation même de la Communauté internationale à la dernière réunion à Bucarest, en Roumanie. La machine présente beaucoup d’avantages économique, sécuritaire et financière en ce que qu’elle facilite la rapidité, la fiabilité des données, la crédibilité du scrutin.

Au lieu d’un bulletin syllabus de plus de 52 pages comme dans les deux cycles électoraux précédents, Corneille Nangaa soumet aux délégués des partis politiques un procédé électro-manuel qui réduit sensiblement les coûts. Au lieu d’un dispositif aérien imposant d’avions gros porteurs susceptibles de transporter, déploiement autant de tonnes de bulletins dans les Bureaux de vote, la Ceni a pensé en termes de la facilité en mettant au point trois sorte de bulletins ( vert, rouge et bleu) et chacun joue son rôle de l’ouverture de la machine, au vote puis à la clôture du vote, dont la machine. Il s’agit d’insérer tous les candidats par circonscription électorale dans la machine, introduire le bulletin, appuyer sur le candidat de son choix, et la machine imprime la photo du candidat voté. Au lieu d’avoir un bulletin syllabus de plus de 28 milles candidats dans toutes les circonscriptions avec difficultés faciales à reconnaitre son candidat. La machine présente également les avantages de voter à partir du numéro de son candidat si seulement si, il y a plus de candidats.  Dans moins d’une minute, le vote peut se dérouler et à la fin des opérations, la Ceni est en même d’avoir les résultats par procès-verbal électronique et manuelle à contre-vérifier par les témoins et observateurs. Une fiabilité en ne point douter.

Au sortir de cet échange, certains délégués des partis politiques ont tari d’éloge Corneille Nangaa pour avoir mis en place un système de vote moins couteux qui épargne à la République qui peine, de financer seule les élections. Avec ce système, le vote est fiable, crédible, transparent et rapide.

Toutefois, les professionnels de bourrages d’urnes voient d’un mauvais œil ce procédé qui ne facilite jamais cette pratique anti-électorale. C’est eux qui font ombrage à ce système moins couteux en faveur de bulletin syllabus de 52 pages. Le leitmotiv de ces professionnels de bourrages est simple : moins sûr d’être élus, ils préfèrent ne pas aller aux élections et créer ainsi de tensions du type, au 31 décembre coute que coute les élections. Avec quel moyen ? Avez-vous cerné les montagnes de contraintes à escalader ? Nombreux sont les délégués des partis politiques en sont sortis convaincus de la fiabilité de la machine à vote électro-manuelle. Qui à eux de sensibiliser leurs militants à l’utilisation. Du côté de la Ceni, la porte est ouverte est garantie à tout le monde quant à ce procédé.

(Pius Romain Rolland)

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L’Office National des Transports, ex-Onatra transformé en Société Commerciale des Transportset Ports, risque son implosion si l’Etat congolais n’intervient pas. Ce géant des entreprises du patrimoine national est asphyxié au regard du nombre de son personnel à comparer à l’enveloppe salariale des agents réellement actifs.

Il faut dire avant tout, que c’est l’une des entreprises instables dans sa gestion, tout comme en dirigeants depuis des lustres. Pour les uns, il faille privatiser SCTP, pour les autres la déclarer tout simplement en faillite.  De Daniel Bikundu, en passant par Tito Umba, Jean-Baudouin Kimbembe, aujourd’hui c’est Daniel Mukoko Samba, ministre honoraire du Budget, au Gouvernement Matata, qui assure la direction de cette grande entreprise. Grâce à ce professeur d’Economie, la société respire un peu ; on n’attend plus de mouvements de grève, ni d’appels à manifestation syndicale.

Dès sa nomination à la tête de cet éléphant qui se voulait mourir, le Professeur Daniel Mukoko Samba hérite des mouvements de grève à la Société Commerciale des Transports et Ports, en plus des arriérés des salaires de plus de huit mois à Kinshasa ; de trois mois à Matadi et Boma.

En bon manager, Daniel Mukoko Samba a commencé par le paiement en début du mois de septembre des frais scolaires à l’ensemble du personnel sur tous les réseaux de l’Onatra. Il faut dire que ces arriérés ce sont étalés entre novembre 2016 et juin-juillet 2017, a-t-il indiqué sur une station de la Radio de Kinshasa captée hier mercredi.

Sa mission, dit-il, est de rétablir rapidement la paie régulière des agents de la Société Commerciale des Transports et Ports et plus accumuler les arriérés de salaire. A ce jour, l’ex-Onatra compte 20. 916 agents qui sont payés par cette entreprise. Sur les 20.916 agents, 7783 agents sont réellement ceux qui travaillent régulièrement, qui sont dans les ateliers et bureaux ; tandis que 13.135 sont les pensionnés. Deux catégories de pensionnés se présentent dans cette entreprise. Une catégorie de ceux ayant perçu leurs décompte final, mais qui continuent à toucher la rente à la société commerciale des Transports et Ports, plutôt d’être payés à l’INSS se compte au nombre de 12.157 personnes ; 978 pensionnés débout, retraités qui restent à la maison, qui n’ont pas encore perçu leur décompte final, qui touchent l’indemnité d’attente, ou salaire d’attente. Cette catégorie touche régulièrement son salaire comme s’il est en fonction, pourtant passif.

Ce qui asphyxie l’Onatra, c’est cette catégorie des pensionnés qui continuent à toucher leur rente à la société au lieu de le faire par l’Institut National de Sécurité Sociale. Ces pensionnés, a dit Mukoko Samba, accusent également des arriérés de l’ordre de 6.400.000 dollars de pensionnaires entiers ; et ceux qui attendent les décomptes finals s’élèvent à 21.000.000 de dollars.

Donc, pour réellement régler les problèmes de cette société, en vue de son redressement, il est anormal qu’une pléthore d’agents passifs continue à être payée, alors que les actifs sont deux fois moins que les passifs. D’où, la nécessité de renvoyer tous les pensionnés à l’INSS, les payer et se débarrasser des pensionnés qui attendent leurs décomptes finals de 21.000.000 de dollars.

En plus de la situation salariale, la Société Commerciale des Transports et Ports accuse la vétusté des matériels, avec un personnel vieillissant. En l’absence de la voie ferrée, des équipements flottants ; des wagons, il n’y a rien à espérer de l’éveil de cette Société, poumon économique et social des plusieurs ménages.

Pour y remédier, l’actuelle équipe dirigeante dirigée par le Professeur Daniel Mukoko Samba dispose d’un plan salvateur devant désengorger la Société Commerciale des Transports et Ports.

Cependant, l’opinion ne cesse de s’interroger sur le fait que la société se laisse spolier par les inciviques le long de la voie ferrée. Où en sommes-nous avec son patrimoine immobilier disséminés dans l’ancienne province Orientale, l’ancienne province de l’Equateur, le Kongo Central et Kinshasa ? Somme toute, une pilule amère est en même de guérir la Société Commerciale des Transports et Ports.

(Pius Romain Rolland)

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Le monde serait 100% meilleur s’ils n’étaient pas assassinés

La montée en puissance du terrorisme inquiète de plus en plus le premier citoyen américain. Dans une interview accordée sur une chaine de télévision de son pays, Donald Trump verse les larmes et déplore l’assassinat de Mouammar El Kadhafi et de Saddam Hussein en ce que, de leur vivant le monde se porterait mieux et le terrorisme ne connaitrait pas l’apogée. Aujourd’hui, la Libye, l’Irak et la Syrie sont des désastres en ce qu’ils constituent des camps d’entrainement de terroriste. Pour Donald Trump, au lieu de verser plusieurs milliards aux rebelles pour déstabiliser leurs pays, autant les verser pour la construction des routes, écoles, hôpitaux et aéroports. C’est un Donald Trump qui pointe du doigt ses prédécesseurs et d’autres dirigeants européens responsables de la décadence du monde.    

Verse-t-il les larmes de crocodile ou exprime-t-il simplement une amertume de la disparition tragique des leaders africain et moyen oriental, des dirigeants accusés à tort par la bande d’envahisseurs affairistes occidentaux?

Dans une interview accordée à Miami, l’un des Etats des Etats Unis d’Amérique, Donald Trump successeur de Barack Hussein Obama a déploré et se plaint de la sauvagerie de ses prédécesseurs américains et autres dirigeants européens qui ont favorisé l’émergence et la montée en puissance du terrorisme à travers la planète. L’Irak et la Libye devenus le bastion de l’insécurité mondiale, Donald Trump estime que le monde se porterait mieux avec Kadhafi, Saddam Hussein et Assad.

La disparition de ces deux dirigeants progressistes  est la conséquence tragique de la montée en puissance du terrorisme et atteinte à la vie des personnes innocentes. Le terrorisme, une guerre asymétrique, anonyme difficile à cerner le contour des acteurs fait autant de victimes à cause de l’intolérance occidentale à vouloir assujettir les Etats africains riches en potentialités, pour leurs propres intérêts. A l’origine, le pillage des ressources naturelles, tel le pétrole du Koweït, de l’Irak, de la Libye, du Nigéria, du Soudan et même la République Démocratique du Congo qui a vu ses minerais pillés de fond en comble dans la partie Est, à travers une guerre d’invasion préméditée, orchestrée par l’impérialisme occidental. Ces frustrations des peuples sont les conséquences logiques de la vengeance anonyme dit terrorisme.

Donald Trump, successeur de Barack Obama l’a si bien compris et déplore la méchanceté des dirigeants des pays occidentaux, en l’occurrence la France de Nicolas Sarkozy, la Grande Bretagne de Tony Blair, les Etats Unis de Clinton, George W. Bush et Barack Obama qui ont déstabilisé la Libye, l’Irak et la Syrie en imposant des guerres qui financent énormément d’argent aux rebelles pour leurs propres intérêts. Ainsi, le monde devient ingouvernable, en insécurité à cause de la recherche effrénée des richesses.

L’Afrique victime par la destruction de la Libye, ses dirigeants complices et silencieux devant le crime commis par Nicolas Sarkozy contre Mouammar El Kadhafi ; les pays du Moyen Orient divisés, assistent impuissant à la destruction de l’Irak et de la Syrie.

Que faut-il faire pour y remédier ? Donald Trump que tout le monde croyait être paranoïaque, est réellement tourmenté par la situation d’insécurité que travers le monde.

A la question : Mais vous avez aussi dit récemment que le Moyen Orient se porterait mieux avec Kadhafi, Saddam Hussein et Assad. Le Président américain Trump : avec Assad, nous n’avons certainement rien gagné. Avec Kadhafi, vous avez vu ce qui est arrivé ? Regardez la Libye, regardez l’Irak. Il n’y avait pas de terroristes avec l’Irak. Saddam Hussein les aurait anéantis immédiatement. Maintenant, l’Irak c’est le repère du terrorisme. Si vous regardez l’Irak d’il y a quelques années, je ne dis pas que c’était un brave gars ; c’était une horrible personne, mais il (Saddam Hussein) valait bien plus que ceux que nous avons aujourd’hui. L’Irak d’aujourd’hui est un camp d’entrainement pour les terroristes. Plus personne ne reconnait la Libye, il n’y a plus d’Irak ou de Libye. Tout est ravagé, il n’y a plus d’Etat, plus de contrôle.

Est-ce que le monde serait meilleur avec Saddam Hussein et Mouammar El Kadhafi ?

Pour Donald Trump, le monde serait à 100% meilleur avec ces deux dirigeants.

A la question relative aux entorses aux Droits de l’Homme, il répond : Est-ce que vous croyez qu’on les respecte maintenant ? C’est bien pire que ça ne l’a jamais été. Des gens sont décapités, noyés, c’est bien pire aujourd’hui qu’ils n’ont jamais connu de pareil  sous Kadhafi ou Saddam Hussein. Regardez, la Libye est une catastrophe. Rappelez- vous  ce qui est arrivé à notre Ambassadeur ? La Libye est un désastre, l’Irak est un désastre, la Syrie est un désastre. Tout le moyen Orient a été en sang sous Hilary Clinton et sous Barack Obama.

Maintenant une chose sur Assad. Ce n’est pas un brave type, j’en ai conscience. Mais on dépense des millions pour soutenir des rebelles sans trop savoir qui ils sont. Et beaucoup de gens pensent que c’est l’Etat islamique. Je ne le crois pas pour ma part, mais qui sait ? On a dépensé des milliards pour mettre Assad dehors avec l’aide de gens dont nous ne savons pas qui sont-ils. Je ne crois pas que ce soit intelligent.

Pour Donald Trump, au lieu de dépenser de l’argent pour soutenir des rebellions, ces milliards d’argent devrait être affectés à la construction d’un monde plus meilleur. « Nous devons construire notre pays. Notre pays tombe en miettes, nous avons une dette de 19 milliards. Nos infrastructures sont un désastre ; nos routes, nos écoles, nos aéroports. Nous devons penser à nous, nous avons dépensé des milliards au Moyen Orient et nous n’avons rien en retour », a conclu le premier citoyen du monde.

Au regard de ce tableau révélateur des crimes commis par ses prédécesseurs, en ce y compris le Français d’origine hongroise Nicolas Sarkozy, crimes commis en Afrique et Syrie, il y a lieu que l’Afrique, les Africains et les pays du Moyens Orient se liguent et pactisent avec ce nouveau locataire de la Maison Blanche en vue de mettre fin à la guerre ; au terrorisme à travers le mécanisme de reconstruction des pays détruits, aussi bien des familles victimes. En d’autres termes, laisser l’Afrique aux africains ; le Moyen Orient aux orientaux, comme l’Amérique aux américains, ainsi l’a dit le Président Donald Trump qui pense à la construction des routes, des écoles, des aéroports américains en désastre.

Les Africains s’interrogent sur la nécessite d’une éventuelle poursuite judiciaire contre tous ces criminels occidentaux, à l’instar des africains enfermés à la Cour Pénale Internationale. Le monde ne peut évoluer en perpétuelle injustice, de la politique de deux poids deux mesures. Il est temps que les crimes commis par l’Occident soient réparés et compensés par les arrestations et condamnations de criminels cachés sous la casquette de dirigeants des pays civilisés.

(Décrypté pour vous par Pius Romain Rolland )

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De sources crédibles, l’on apprend que le gouvernement de la République a interdit à la SICOMINES d’exporter le cuivre et le cobalt non transformés. Cette dépêche développée par  l’Agence de presse britannique Bloomberg indique que 68 camions de la compagnie avaient été empêchés de décharger leurs marchandises prêtes à l’exportation. Cette mesure consiste à créer une valeur ajoutée par leur transformation en vue d’une augmentation des bénéfices liés à l’exportation, indique la même source.

Au moment où il est constaté des inquiétudes susceptibles de limiter les  investissements des entreprises chinoises en Afrique, cette décision souveraine du gouvernement de la République risque d’être mal perçue, si elle n’est pas bien expliquée. Surtout qu’elle risque de se situer dans le lot des points faibles reprochés aux pays africains : instabilité politique, manque d’infrastructures, discontinuité des politiques économiques et le faible niveau de développement du pays.

En effet, cette compagnie a été établie en 2007, dans le sillage d’un accord entre la Chine et la RDC, stipulant que le premier pays financerait la construction d’infrastructures, notamment les routes, en échange des matières premières dont le cuivre et le cobalt. La SICOMINES a exporté le quart des concentrés de cuivre et 5% des cathodes de cuivre produit au pays l’an dernier, signale-t-on. Selon les termes de la convention  ayant abouti à la création de Sicomines, cette dernière devait produire 200.000 tonnes de cathodes de cuivre au terme de sa première année d’activités et fournir un tonnage équivalent de cobalt transformé.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la mesure gouvernementale interdisant l’exportation des minerais non transformés, appelant la SICOMINES à se conformer à la convention», a déclaré le ministre des Mines, Martin Kabwelulu cité par la même source. De son coté, Moïse Ekanga qui dirige le département congolais en charge de la supervision du projet, a indiqué que la compagnie n’a pas respecté ses obligations en raison du manque d’électricité qui empêche SICOMINES de tourner à plein régime. La compagnie a besoin de 170 mégawatts supplémentaires, a-t-il fait savoir.

Soulignons que les actionnaires principaux de SICOMINES ont récemment initié un financement de 660 millions d’USD pour la construction d’un barrage hydroélectrique susceptible de fournir 240 MW à la société. Cependant cette société se trouve en retard sur ses homologues exerçant en terre congolaise, notamment  Glencore Plc et China Molybdenum Co. Qui transforment déjà localement le cuivre qu’elles exportent. Tenke Fungurume qui est le plus grand producteur de cobalt du pays, exporte de l’hydroxyde de cobalt plutôt que le métal brut. La même source relève que la SICOMINES n’a commencé l’exportation de l’hydroxyde de cobalt qu’en juin dernier. «Nous sommes actuellement en contact avec le ministère pour débloquer la situation, il n’y a pas de problème majeur», a affirmé Jean Nzeng, Directeur général adjoint de la compagnie.

Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la RDC interdit les exportations de cuivre et de cobalt non transformés. Cette mesure avait été reportée  plusieurs fois en raison des difficultés rencontrées par les compagnies dans l’approvisionnement en électricité. Le pays est le principal producteur de cuivre d’Afrique et le premier producteur de cobalt du monde, rappelle-t-on.

(JMNK)

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La Banque mondiale a présenté hier à partir de Washington, la nouvelle édition d’Africa’s Pulse, un rapport qui analyse l’état de l’économie africaine, qui reste fragile et la reprise est modeste. Cette édition porte sur « Investir dans les compétences pour diversifier et renforcer les économies africaines ». Des journalistes de plusieurs pays africaines interagissaient par vidéoconférence avec l’équipe que conduisait M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.

Selon le rapport, la région dans son ensemble devrait enregistrer une croissance de 2,4% en 2017, en hausse par rapport au taux de 1,3% de l’an dernier. Les perspectives économiques s’annoncent difficiles cependant  inférieure au rythme de l’expansion démographique, cette croissance modérée ne suffira pas pour faire reculer la pauvreté dans la région. « La reprise économique est là, mais il reste beaucoup à faire pour conforter durablement l’assise de cette croissance », souligne Albert Zeufack, qui ajoute que sur plusieurs dimensions clés, les progrès sont timides, signe qu’il faut accorder davantage d’importance aux réformes structurelles.

Réagissant à ce rapport, M. Daniel Dekasse de L1 Economie-Mathématique à l’Université de Kinshasa, a souligné que le principal message de l’édition de ce rapport, était axé sur la reprise de la croissance du continent africain, avec 2.4% en 2017. Cette reprise est timide, parce que le taux projeté est en deçà du taux de croissance de la population qui est de 3.5% en Afrique. Pendant que le principe veut que le taux de croissance soit supérieur à la croissance démographique.

Pour lui, cette reprise de la croissance est dictée par plusieurs facteurs. Il s’agit du regain de la confiance au niveau des investissements, la stabilisation des cours des matières premières, la sortie de la récession de deux locomotives africaines : l’Afrique du Sud et le Nigeria. Soulignons qu’au deuxième trimestre, les deux locomotives du continent, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont renoué avec la croissance après respectivement deux et cinq mois de performances négatives, entrainant dans leur sillage la croissance régionale.

Par ailleurs, l’amélioration de la conjoncture internationale, à la faveur notamment de la hausse des cours des produits issus des industries extractives et du retour des flux de capitaux, a contribué à ce relèvement. Malgré des perspectives positives, le rapport met en garde contre la mollesse persistante de cette embellie, insuffisante pour accroitre le revenu par habitant en 2017.

Au regard de cette situation, l’étudiant à l’UNIKIN qui corrobore les propos d’Albert Zeufack pense qu’il faut réduire les incertitudes politiques qui pèsent sur l’économie et qui peuvent avoir des incidences sur l’ensemble de l’économie dans le long terme. Dans le court terme, il conseille la signature par la Rdc et les institutions de Bretton Woods d’un programme formel. « Nous sommes dans la bonne voie, il y a de l’espoir. La situation actuelle ne va pas perdurer, c’est juste un problème de volonté politique », termine-t-il.

Accroître la marge budgétaire

Dans un communiqué de presse rendu public à cet effet, M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique affirme que la plupart des pays africains n’ont pas de marge de manœuvre suffisante pour faire face à la  volatilité de la conjoncture et doivent s’efforcer d’élargir un espace budgétaire, souvent restreint, grâce à des politiques de finances publiques judicieuses. Ils doivent également mettre en place des mesures structurelles pour résister aux chocs, stimuler la productivité, renforcer les investissements et favoriser la diversification de l’économie.

Voulant adapter ce rapport à la situation congolaise, Moïse Tshimenga, Economiste à la Banque mondiale estime que la Rdc est secoué par la crise comme un certain nombre des pays d’Afrique. Elle souffre d’un certain nombre des mots qui tiennent à la marge budgétaire faible pour pouvoir financer les investissements. Pour faire face à cette situation, il conseille de mettre en œuvre les réformes fiscales pour accroitre les recettes publiques, parce que sans recettes, toute politique à mettre en œuvre serait difficile à envisager. Il faut aussi cibler ou promouvoir les investissements capables de soutenir la résistance de l’économie congolaise face aux chocs de la conjoncture internationale.

Alors qu’ils sont en quête de nouveaux moteurs de croissance garants d’un essor économique durable et partagé, les pays africains s’intéressent de plus en plus à la question du renforcement des compétences. Avec la taille de sa population en âge de travailler, la région possède en théorie une carte maîtresse pour réduire la pauvreté et favoriser une meilleure répartition des richesses. Néanmoins, le niveau de qualification de la main-d’œuvre, le plus faible du monde, est un sérieux obstacle à la croissance et ce, en dépit d’investissements publics considérables dans l’éducation.

Et selon le rapport, qui consacre un chapitre entier à ce sujet, la meilleure stratégie pour favoriser simultanément l’accroissement de la productivité, l’insertion de tous et l’adaptabilité consiste à investir dans les compétences fondamentales des enfants, des jeunes et des adultes. Les pays doivent donc privilégier le renforcement des compétences de base de leur main-d’œuvre active et celles des prochaines générations.

(Jean-Marie Nkambua)