404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 1170

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Face à l’exigence de justifier, pour être candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo, de la détention d’un diplôme d’études supérieures ou universitaires, de nombreux candidats auraient recouru à l’établissement de faux diplômes. Si cela peut s’avérer payant, dans certaines hypothèses, cette pratique pourrait coûter très cher aux candidats qui en ont eu recours. Quelle devrait être l’attitude du bon citoyen, si les dossiers de certains candidats étaient invalidés, pour ce motif-là, par la CENI ? Condamner l’usage de faux diplômes ou en tolérer la pratique ? Analyse.

Les réseaux sociaux qui, généralement, participent à la diffusion des rumeurs répandent depuis quelques jours, l’information selon laquelle, les diplômes que M. Félix Tshilombo Tshisekedi aurait présentés à l’appui de sa candidature à la Présidence de la République seraient des faux.

D’aucuns avancent même que cette personnalité politique congolaise qui vise la plus haute charge de l’État, n’aurait jamais terminé ses études secondaires. Certains n’hésitent pas à affirmer clairement que l’Athénée Royal du Centre (Bruxelles), où il prétend avoir terminé ses humanités, n’existerait pas. Dieu sait que même si cet Athénée avait existé, la Belgique ne délivre pas un parchemin qualifié de diplôme d’État ; titre que mentionne paradoxalement le curriculum vitae du candidat. Faut-il préciser que ce titre « Diplôme d’État » est une trouvaille congolaise datant de 1967 que la Belgique n’a jamais adoptée.

Même le diplôme de gradué qu’il affiche est contesté, au motif que la section qui y figure n’existait pas à l’époque où il aurait fréquenté l’ICC Bruxelles. Il s’agit ici d’accusations extrêmement graves. Si elles devaient se révéler exactes, elles décrédibiliseraient complètement l’homme et démontreraient à la nation toute entière le manque de sérieux  minant l’UDPS, une organisation qui se prêtent la fille aînée de l’opposition congolaise.

Hier encore, dans ce même journal, nous mettions en avant l’importance pour un pays de respecter les règles établies. Nous soulignions l’exigence répétée par les uns et les autres d’ancrer notre pays dans l’État de droit. C’est dans ce même cadre que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a mis en place, récemment, une commission ad hoc chargée d’enquêter sur les faux diplômes de certains professeurs de nos universités.  À observer ce qui se passe sur la scène politique ces derniers temps, nous devons constater que beaucoup parmi les plus grands pourfendeurs du  pouvoir actuel sont encore incapables d’adhérer aux  exigences élémentaires tant de l’éthique que des règles de l’État de droit.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nul n’est certain que les documents présentés par M. Tshilombo Tshisekedi sont des faux. Au contraire, bénéficiant jusqu’ici de la présomption d’innocence, seul l’intéressé ainsi que les autorités compétentes peuvent dire clairement au peuple congolais de quoi il en retourne.

Ça serait compromettre l’État de droit que de fermer les yeux, sur des violations aussi graves de la loi pour des raisons prétendument politiques, de compromis ou d’inclusivité des élections. Les diplômes sont des documents sérieux qui attestent du parcours estudiantin du détenteur. S’ils ne constituent pas la preuve tangible d’un quelconque niveau intellectuel ou de maîtrise de la compétence alléguée, ils attestent néanmoins que le possesseur a suivi un parcours d’apprentissage et qu’il en est sorti avec un niveau jugé satisfaisant par des examinateurs objectifs.

Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’être un savant pour présider aux destinées d’une République. L’histoire nous l’a démontré à de nombreuses reprises. Et pourtant la gestion d’un État moderne en ce XXIème siècle dominé par la technologie, exige non seulement des connaissances de base certaines et certifiées mais aussi une morale, un attachement à une éthique reconnue. Dès lors, présenter de faux documents ne répond manifestement pas à ces exigences.

Sans diplôme et sans expérience

Ambitionné de gouverner aujourd’hui en 2018 un pays de plus de 2.000.000 Km2 et habité par plus ou moins 80.000.000 d’habitants, non seulement sans diplôme mais surtout dépourvu de toute expérience professionnelle solide, présente un risque considérable. Qui plus est, fait insulte à ceux que l’on a la prétention d’aller diriger.

Le Congo mérite un peu plus d’égards. Il serait bon que ses enfants le comprennent. Agir autrement nous condamnerait nous-mêmes à tourner en rond. Loin de nous enfermer dans une fixation obsessionnelle de culte aux diplômes - car même sans diplôme on peut apprendre -, ne serait-ce qu’en autodidacte. Il suffit, pour cela, de se faire modeste et d’accepter les positions conformes à son véritable niveau d’instruction et d’expérience.

La République Démocratique du Congo, est en retard sur de nombreux plans. La Présidence ne saurait servir d’école ou de lieu d’apprentissage à qui que ce soit.  Dans les conditions d’aujourd’hui, pour atteindre ce niveau, il est impérieux de donner la preuve de ce que l’on est réellement capable de faire. Il ne suffit pas de savoir contester, moins encore de lire un programme politique conçu et préparé par des tiers, pour prétendre diriger une nation. Il importe plutôt de savoir concevoir, organiser, instruire, en suivre l’exécution, contrôler la qualité du résultat et parfois se remettre en cause.  Je demeure donc convaincu qu’un métier  ne s’improvise pas, il s’apprend, a fortiori celui de diriger un Etat. On est  même certain que tout cela peut s’apprendre sans diplôme pourvu que l’on se plie, pendant une période, à la discipline assidue de l’apprentissage. Malheureusement, dans le cas qui nous occupe ici, cet apprentissage n’a jamais eu lieu et  n’a même jamais été envisagé.

Si au-dessus de la faiblesse de n’avoir pas accompli un cursus scolaire normal, on y ajoute le mal de présenter de faux documents dans une attitude d’arrogance justifiée par aucune expérience avérée, on se condamne soi-même.  Le mépris que l’on afficherait ainsi à l’égard de son pays, serait inacceptable. Par égard et pour l’intérêt du peuple congolais, ses élites se doivent d’être exigeantes face à ceux qui ambitionnent de diriger le pays. C’est là, la condition même de l’émergence que nous appelons, tous, de nos vœux.

Il faut donc combattre l’usage de faux papiers en République Démocratique du Congo. A bon entendeur, salut !             

(KM/CP)

par -
0 103

« C’est avec gravité que je viens porter à la connaissance de mes compatriotes et à la face du monde, ma ferme résolution de quitter le processus électoral en cours en signe de protestation pour plusieurs raisons », indique un communiqué de Me Michel Okongo parvenu à L’Avenir, avant d’épingler les quelques raisons: absence de lisibilité, de traçabilité, de visibilité et d’inclusivité dans le processus électoral, etc.

Le désistement de ce candidat du reste inconnu du grand public, a laissé les Congolais perplexes. Car plus d’un n’ont pas manqué de se tourner la tête pour comprendre comment quelqu’un, jouissant de la présomption d’avoir toutes ses facultés morales et psychiques, pouvait en arriver-là. Sans subir de pression outre mesure,  l’intéressé  s’est livré en spectacle en jetant la bagatelle de cent mille (100.000) dollars américains ‘’par la fenêtre’’. Sinon, toutes les raisons avancées par le candidat devraient, en amont, lui permettre de ne pas postuler à la plus haute fonction de l’Etat (machine à voter, la disponibilité des avions, des pilotes, etc.).

Voilà pourquoi certaines personnes avisées, surprises quand même de cet acte, voudraient se référer à la CENI, afin de savoir si Michel Okongo avait réellement versé sa caution ; pourquoi n’a-t-il pas attendu que la CENI délibère sur les candidatures, avant que la Cour constitutionnelle ne se penche sur le contentieux ?; De quoi cet illustre ‘’inconnu’’ a-t-il peur ?

Cependant, dans les raisons avancées pour son désistement, Me Michel Okongo souligne que personne ne sait exactement à quand la livraison de 7 hélicoptères, 7 avions, 130 camions et 195 pick-up auxquels le président Corneille Nangaa a fait mention lors de son dîner de presse du 14 août 2018, étant donné que pour atteindre le jour du scrutin, les élections exigent deux éléments essentiels à savoir : les moyens et le temps.

Ce candidat ayant abandonné la barque, ne devrait donc pas oublier que le Gouvernement de la République a levé une option, celle de financer les élections sur fonds propres. Ses craintes seraient justifiées s’il avait appris que la CENI éprouvait des difficultés de financement. Malheureusement, sachant que le Front Commun pour le Congo (FCC) a aligné un candidat non des moindres, en la personne d’Emmanuel Ramazani Shadary  et que l’opposition n’a pas assez de chance de l’emporter faute de cohésion, il s’illustre par de faux-fuyants.

C’est quand même utopique de croire que le bateau des élections va s’arrêter à la première gare pour s’intéresser à celui qui aura déboursé la caution exigée par la CENI, pour faire du marketing politique. Et ce, pendant que la CENI a reçu du législateur le pouvoir d’organiser les élections et de chercher comment réduire le coût des opérations électorales. Oui, qui peut le plus peut le moins, renseigne un adage. Peut-être notre humble avocat qui ne manque pas d’ambition, aurait-il préféré la voix de la sagesse qui conseille de reculer pour mieux sauter.

JMNK

 

par -
0 76

Le président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé hier à l’Immeuble du Gouvernement, la 16ème réunion extraordinaire du conseil des ministres. Un seul point était à l’ordre du jour, à savoir : la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola présenté par le ministre de la Santé Publique. Il a, à l’occasion présenté 9 mesures constituant les composantes de la riposte à savoir. Toutefois, le Budget de la riposte s’élève à 43 millions USD couvert respectivement par un reliquat de 13 millions USD affectés préalablement à la stabilisation après la riposte à la précédente épidémie à l’Equateur et les fonds propres du Gouvernement à travers le programme PDSS financé par la Banque mondiale et les partenaires (Chine, Japon, DIFID, USAID, Canada), ce qui a permis à ce qu’il n’y ait pas de gap de financement. 

COMPTE RENDU DE LA 16ème REUNION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

Sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Joseph Kabila Kabange, le Conseil des Ministres a tenu sa 16ème réunion extraordinaire ce 22 août 2018 à l’Immeuble du Gouvernement.

Un seul point était inscrit à l’ordre jour :

Examen et adoption d’un dossier

Il s’agit en l’espèce du dossier relatif à la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola présenté par le Ministre de la Santé Publique qui a signalé que c’est en date du 27 juillet 2018 que ses services ont été alertés par des décès groupés survenus dans l’aire de santé de Mangina, Zone de Santé de Mabalako avec un tableau clinique de fièvre, diarrhées, vomissement et autres signes hémorragiques. Une équipe d’investigation envoyée sur place le 30 juillet a prélevé et expédié vers Goma et Kinshasa 6 échantillons parmi lesquels 4 se sont révélés positifs à Ebola Zaïre (Likati). La déclaration de l’épidémie est intervenue le 1er août. Dès le lendemain 2 août, le Ministre de la Santé Publique est descendu à Mangina avec le Gouverneur du Nord-Kivu afin d’y déployer la première équipe composée de spécialistes en épidémiologie, laboratoire et prise en charge.

Cette épidémie dont l’épicentre a été localisé à la lisière de deux provinces à forte densité de population,  le Nord-Kivu et l’Ituri de même que la grande mobilité de la population présente un grand défi de santé publique. En effet, des décès probables y relatifs ont été signalés dans les zones de santé de Beni, Oicha, Mabalako, Butembo, Musienene et Mandima alors que celles de Beni, Oicha, Mabalako et Mangina ont fait état de cas confirmés.

Le Ministre de la Santé Publique a présenté 9 mesures constituant les composantes de la riposte à savoir :

  • La surveillance épidémiologique ;
  • La surveillance des points d’entrée et de sortie vers les autres provinces et vers les pays voisins ;
  • La prévention des infections dans les lieux publics comme les marchés, les parkings, les lieux de culte et les écoles surtout à Mangina ;
  • La vaccination ;
  • La prise en charge psychologique et sociale des victimes et leurs proches ;
  • La sensibilisation psychosociale ;
  • L’installation de centres de traitement Ebola à Mangina, Goma et Beni ;
  • La gratuité des soins dans toutes les zones de santé affectées ;
  • Le remplacement de tout le matériel de l’Hôpital de Mangina.

Il convient de noter que la coordination de cette riposte a été faite sous le leadership du Gouvernement dont le Ministère de la Santé publique a mis en œuvre une stratégie mixte avec des cercles concentriques autour de l’épicentre pour ne pas disperser les forces et des équipes d’avance pour les investigations.

Le Budget de la riposte s’élève à 43 millions USD couvert respectivement par un reliquat de 13 millions USD affectés préalablement à la stabilisation après la riposte à la précédente épidémie à l’Equateur et les fonds propres du Gouvernement à travers le programme PDSS financé par la Banque mondiale et les partenaires (Chine, Japon, DIFID, USAID, Canada), ce qui a permis à ce qu’il n’y ait pas de gap de financement.

La riposte a bénéficié de l’expertise de la Center of Deseases Control (CDC) d’Atlanta (USA) dont quelques experts ont collaboré avec leurs homologues congolais. Elle a reçu l’appui technique et logistique de la Monusco, du système des Nations-Unies, de l’OMS, de l’UNICEF, de OCHA et Alima. Les FARDC à travers son Unité Militaire de Réaction Rapide (UMIR) présente à Beni et la Police Nationale Congolaise ont contribué à sécuriser toutes ces opérations dans ces zones où subsistent encore quelques forces négatives.

Quant à la situation épidémiologique, sur 102 cas signalés, 75 cas ont été confirmés avec 27 probables. Sur un total de 59 décès, 27 probables et 32 confirmés.

41 personnes ont été hospitalisées dont 33 confirmés surtout à Mangina.

Sur 308 analyses effectuées, 91 se sont avérées positives.

La vaccination, élément déterminant pour briser la chaîne de contamination, est en cours.

Le Ministre de la Santé Publique a indiqué que 7.000 vaccins ont été acquis et acheminés sur place et que plus de 2.000 personnes ont d’ores et déjà été vaccinées.

5 molécules thérapeutiques expérimentales approuvées par les comités éthique et scientifique, notamment le mAb 114 développées par le professeur congolais Muyembe de l’INRB en collaboration avec le NAH aux Etats-Unis, ont été utilisées. 10 patients l’ont déjà reçue et se portent bien.

Après débats et délibérations, le Gouvernement a approuvé ces mesures. Il a en outre, sur proposition du Ministère des Transports et Voies de Communications décidé d’initier une campagne de sensibilisation et de prévention contre l’épidémie à virus Ebola dans tous les corridors de transports de la Sous Région d’Afrique dont la RD Congo fait partie ainsi que la mise en place des mécanismes de surveillance, protection, suivi et évaluation avec les services connexes à travers la CEPCOR, une structure spécialisée du Gouvernement pour la mise en œuvre des programmes et de la gestion des Corridors de transport au niveau africain.

Commencée à 10 Heures, la réunion du Conseil des Ministres s’est terminée vers 12 Heures.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

par -
0 51

Suite au conflit dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri, il existe de forts besoins humanitaires qui peuvent freiner le retour et la réintégration des déplacés. Telle est la conclusion d’une évaluation réalisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) avec son partenaire INTERSOS, auprès de 73 villages en territoire de Djugu.

La mission a trouvé plus de 16 000 maisons détruites, soit 39 % des abris. Même si le retour des déplacés est en cours, 82 % des villages visités par la mission abritaient toujours des déplacés internes. Les plus grands besoins mentionnés par les personnes affectées par la crise sont, d’après l’évaluation : la nourriture, les matériaux pour construire des abris, les médicaments et les articles ménagers de base.

Le HCR fait un effort pour mobiliser le maximum de ressources disponibles, pour répondre à l’urgence et améliorer la situation de la population déplacée et retournée à Djugu. L’agence onusienne intervient notamment en faveur de la protection de ces populations, dont de nombreuses personnes vulnérables. En plus, elle soutient les autorités locales dans la gestion de sites de déplacés. Une autre priorité du HCR est l’abri, avec un programme qui cible les zones de retour.

La mission effectuée a également démontré l’importance des mécanismes de cohabitation pacifique. Dans plus de la moitié des villages qui n’avaient pas de mécanisme communautaire de cohabitation, des tensions se faisaient sentir entre les déplacés et les populations hôtes. C’est pourquoi l’une des priorités du HCR et de ses partenaires est de mettre en place ces types de mécanismes en Ituri et ailleurs, afin d’assurer la paix et la sécurité dans des situations de déplacement. Le HCR souligne néanmoins que ces programmes ne répondent qu’à une partie des besoins humanitaires, pour cause de sous-financement.

13 déploiements

Lors du point de presse hebdomadaire de la Monusco, le Porte-parole militaire, le Lieutenant-colonel Serge Bruno Chabi a indiqué que les troupes de la MONUSCO continuent d’effectuer leurs missions sur toute l’étendue du territoire congolais. Elles maintiennent à ce jour environ 13 déploiements en attente de combat dans l’ensemble des secteurs. Ces déploiements préventifs, activés sur renseignement, permettent d’éviter aux populations des exactions et autres actes de violence ou vandalisme de la part aussi bien des groupes armés que d’autres individus mal intentionnés.

Des opérations spéciales sont également en cours et à ce niveau, je voudrais citer les opérations « Recherche de la stabilité » et « Scorpion ». Il s’agit pour la Force d’intensifier les patrouilles de sécurité tout en sensibilisant les populations à la culture de la paix. La Force espère ainsi contribuer à la création d’un climat qui favorisera le retour des déplacés dans leurs villages d’origine et qui permettra aux organisations humanitaires d’effectuer leur travail en toute sécurité.

La situation sécuritaire n’en est pas pour autant calme en raison de multiples attaques de groupes armés contre les FARDC ou de rivalités entre groupes armés pour le contrôle du terrain. Ainsi, dans l’après-midi du 20 août, la Force a dû fournir un appui aérien aux FARDC du camp de Mapobu au sud-est de Mayimoya afin de repousser une attaque lancée par des éléments de l’ADF contre leur camp.

Du côté des activités d’assistance aux populations civiles (CIMIC), le deuxième bataillon indien de la MONUSCO, stationné à Kitchanga, province du Nord-Kivu, appuyé par les sapeurs du contingent bangladeshi et sous la supervision du l’unité de génie de la Force, a entrepris de réparer un pont dans la ville. Ce pont est une infrastructure vitale pour les populations qui l’utilisent au quotidien pour l’écoulement de leurs denrées et autres marchandises. C’est le seul moyen de relier cette ville au reste du monde par voie routière. Le pont avait été détruit par les fortes pluies de saison durant le mois de juillet. Près de 2 000 usagers utilisent journellement cette infrastructure qui permet, en plus, de relier le camp des FARDC de Kitobo et le camp des déplacés de Mungote. Cette initiative de la MONUSCO a été largement appréciée des populations.

En plus de ce pont, les troupes de la MONUSCO ont remis aux populations de Nyanzale le 10 août 2018 un hall à usage multiple. Ces deux ouvrages viennent s’ajouter aux actions permanentes comme la distribution quotidienne d’eau potable aux populations dans tous les lieux de stationnement et devraient permettre de renforcer davantage l’estime des populations vis-à-vis de la Force.

(JMNK)

par -
0 52

Le monde a célébré le dimanche 19 août 2018, la Journée mondiale de l’aide humanitaire. Cette année marque le 15è anniversaire de l’attentat contre le Canal Hôtel, siège des Nations Unies à Bagdad en Irak, qui a fait 22 morts dont le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Irak, M. Sergio Vieira de Mello, ainsi que 165 blessés parmi le personnel de la mission.

La Journée mondiale de l’aide humanitaire est l’occasion pour les citoyens du monde entier de s’unir dans un élan de solidarité en soutien aux personnes vivant dans les pays en conflit et aux travailleurs humanitaires qui leur portent secours, parfois au prix de leurs vies, indique le communiqué de presse parvenu à L’Avenir. Le Secrétaire général des Nations Unies en ce jour rend hommage « à tous ceux qui ont donné leur vie au service de la paix, du développement et des droits humains ». Ceci cadre avec le thème de l’année, qui est celui retenu depuis l’année passée, qui est ‘’ …Pas une cible’’. Ce thème a été retenu dans le souci de renforcer le plaidoyer mondial pour la protection des personnes civiles, dont les humanitaires, souvent pris pour cibles sur les terrains de conflits.

En termes d’actions menées, la communauté humanitaire de la RDC, avec en première ligne les organisations non gouvernementales nationales, a déployé des efforts considérables pour accompagner l’action du Gouvernement et apporter l’appui nécessaire aux personnes affectées par ces crises. Le 17 février 2018, la famille humanitaire et la nation congolaise ont perdu deux collègues et compatriotes, tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu.

Le ministre de la Solidarité et Actions humanitaires et la Coordonnatrice humanitaire en RDC saisissent l’opportunité de cette journée pour renforcer le partenariat entre les autorités congolaises et les partenaires humanitaires avec l’objectif commun d’appuyer les populations les plus vulnérables pour les aider à reconstruire leur vie dans un environnement de paix et de développement.

En marge de la célébration de cette journée, les acteurs humanitaires vont développer des activités de vulgarisation de l’action humanitaire auprès de différentes couches de la population. Ceci vise à améliorer la perception des activités humanitaires en vue d’obtenir une coopération et collaboration à tous les niveaux pour une action humanitaire réussie et efficace.

Quid du plan humanitaire

Il sied de souligner que tout ce que les partenaires apportent comme assistance, est défini dans un programme, dans un plan, ce que nous appelons le plan de réponse humanitaire qui est élaboré au début de chaque année. C’est sur base de ce plan que la plupart des activités et la plupart des actions humanitaires sont menées à travers le pays. Mais il arrive aussi des fois que devant certaines circonstances, certaines situations qui arrivent subitement, qui n’avaient pas été prévues, les humanitaires élaborent des plans d’urgence, pour définir des actions qui peuvent être menées.

Mais dans tout cela, il y a des activités qui sont définies, des projections qui sont faites en termes d’assistance à apporter, mais tout cela ne peut être concrétisé que si on réunit les moyens nécessaires. Si les plans qui sont définis ne sont pas exécutés à la lettre, c’est quand on n’a pas encore réuni les financements tels que requis. Donc s’il y a du retard, s’il y a des petits soucis, s’il y a une assistance insuffisante jusqu’à présent, c’est parce qu’on n’a pas encore réuni les fonds conséquents pour pouvoir apporter de l’assistance mais on y travaille jour et nuit pour pouvoir réunir le minimum et apporter l’assistance autant qu’on le pourra.

(JMNK)

par -
0 53

184 condamnés du hirak, dont 11 détenus à la prison de Oukacha (Casablanca), ont été graciés par le Roi Mohammed VI, indique Médias24. Et la source de souligner que ces détenus ont été graciés à l’occasion de Aïd Al Adha. La liste des 11 détenus de Oukacha est la suivante, selon des sources proches de la défense: Mohamed Mehdali, Mohamed Naaimi, Ahmed Hakimi, Ahmed Hazzat, Fahim Ghattas, Mohamed Mkouh, Jaouad Belali, Mohamed El Hani, Badreddine Boulahjal, Badr Akraf et Aziz Khali.

Disons que cette liste est communiquée n’est pas officielle, même si elle provient de sources proches de la défense. Le chiffre de 11 détenus est par contre officiel. Le CNDH s’est chargé du transport de ces 11 détenus et a suivi avec les autorités, le transport des 173 autres de différentes prisons (Nador, Fès, TAza, Taounate…).

Au total, 184 détenus du hirak ont été graciés, selon les chiffres publiés par Mostafa Ramid, ministre des Droits de l’Homme sur sa page Facebook. A l’occasion de l’Aïd Al Adha, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 889 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.

Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 844 détenus se répartissant comme suit : Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit de 188 détenus ; Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 646 détenus ; Commutation de la peine de mort à la peine perpétuelle au profit de 04 détenus ; Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 06 détenus.

Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 45 personnes se répartissant comme suit : Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 03 personnes ; Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 02 personnes ; Grâce sur la peine d’amende au profit de 40 personnes.

A l’occasion de la Fête de la Jeunesse, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 522 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.  Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 453 détenus se répartissant comme suit: Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit de 01 détenu ; Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 449 détenus ; Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 03 détenus.

Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 69 personnes se répartissant comme suit: Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 07 personnes ; Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 02 personnes ; Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 01 personne ; Grâce sur la peine d’amende au profit de 59 personnes.

A l’occasion de la Révolution du Roi et du peuple, grâce royale au profit de 450 personnes, dont 22 condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme. A l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 428 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, ainsi qu’à 22 personnes parmi les condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué: Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 329 détenus se répartissant comme suit: Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 325 détenus ; Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 04 détenus.

Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 99 personnes se répartissant comme suit: Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 29 personnes, Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 02 personnes, Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 04 personnes et Grâce sur la peine d’amende au profit de 64 personnes.

Le Roi a accordé sa grâce également à 22 personnes parmi les condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la deuxième édition du programme “Réconciliation” (Moussalaha), visant la réinsertion de ces détenus et leur réconciliation avec la société.

Ce programme a été établi en partenariat entre la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, le ministère d’Etat chargé des Droits de l’Homme, le ministère de la Justice, le ministère des Habous et des Affaires islamiques, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, la présidence du ministère public, le Conseil national des droits de l’Homme, la Rabita Mohammadia des Oulémas et la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus.

Les bénéficiaires de cette haute initiative royale sont répartis comme suit: Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit de 17 détenus, Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 03 détenus et Remise de la peine d’emprisonnement au profit de 02 détenus.

(JMNK)