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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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A moins de quatre mois de la date du 23 décembre et après la réunion du Bureau de la CENI consécutive à la publication des listes provisoires des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales,   pas de repos pour les autorités de la CENI. Les réunions se succèdent tous les deux jours en vue d’examiner les défis opérationnels relatifs à la poursuite du calendrier électoral.

C’est dans ce cadre que ce mercredi 29 août 2018 sous la conduite du Vice-président de la CENI, une réunion opérationnelle des membres du bureau élargie au Secrétariat Exécutif National  a été convoquée.

Une occasion pour Norbert Basengezi  d’évoquer  quelques points opérationnels notamment la question d’affichage  des listes  électorales, la quincaillerie électorale ainsi que l’actualisation du plan  opérationnel  de déploiement  des matériels  attendus pour bientôt dans les principaux hubs de la CENI. Au dire du rapporteur de la CENI qui a fait la restitution de cette réunion à la presse, ces plans ont été adoptés  avec  leurs contingences.

Plusieurs autres questions ont été également abordées, notamment celle du repérage des sites de vote et de dépouillement, l’identification du personnel opérationnel temporaire, la sécurisation du processus électoral ainsi que la question de la sensibilisation de la population sur la machine sécurisation du processus électoral. Une occasion pour Jean-Pierre Kalamba d’informé l’opinion d’une tenue dans les tout prochains jours d’une grande réunion opérationnelle entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral.

A l’issue de cette réunion, le Rapporteur de la CENI, M. Jean Pierre KALAMBA, a déclaré ce qui suit : ‘’Après la publication des listes provisoires, nous avons eu des activités intenses qui nécessitent qu’à l’intervalle d’au moins deux jours si pas chaque jour, le Bureau doit se réunir pour examiner les défis opérationnels à relever. Ce matin, nous venons d’examiner les points opérationnels ci-après: Adoption du prototype des listes électorales provisoires à produire et à afficher dans nos antennes. Mais le Bureau a estimé que l’on peut aller loin  jusqu’aux secteurs et chefferies et là on pourra résoudre le problème de l’exigence de la loi et le problème de la recommandation de l’Organisation internationale de la Francophonie qui voulait qu’on affiche les listes provisoires des électeurs pour résoudre le problème des électeurs sans empreintes ; Nous venons de résoudre le problème de l’arrivée des cargaisons de la quincaillerie électorale en termes de premier bateau qui arrive le 30 avec les encres indélébiles et autres matériels à déployer dans l’axe sud-centre et le plan venait d’être adopté avec ses contingences ; Nous venons aussi d’adopter le guide méthodologique de repérage des sites de vote avec le mécanisme approprié pour l’identification, le recrutement et la formation des membres qui travailleront dans les bureaux de vote ; Nous avons abordé la question de la sécurisation du processus.

La machine n’est pas grippée

A la question de savoir si la machine électorale était grippée, Jean-Pierre Kalamba, affirme que la machine n’est pas grippée. Par ailleurs, le Rapporteur de la CENI annonce que d’ici 4 jours, la CENI invitera les Partis phares en raison de 10 de chaque côté en vue d’examiner le problème d’affichage des listes avec ce que cela peut comporter comme conséquence. L’intensité des réunions qui se poursuivent montre que la CENI est déterminée à tenir son calendrier, cap donc vers la date du 23 décembre 2018.

JMNK

 

Si on ne s’en tient qu’aux décisions n°027, 028, 029 et 030 /CENI/BUR/18 du 24 août 2018 de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans lesquelles elle a déclaré respectivement recevables et irrecevables les listes de candidats indépendants, de Partis et Regroupements politiques à l’élection du Président de la République et à l’élection des Députés nationaux, et a publié les listes provisoires de candidatures recevables et irrecevables auxdites élections prévues le 23 décembre 2018, le recours interjeté par les avocats de Jean-Pierre Bemba à la Cour Constitutionnelle n’a aucune chance d’aboutir.

Et ce, contrairement à des rumeurs qui ont circulé hier dans la ville province de Kinshasa, très alimentées par les réseaux sociaux, selon lesquelles le sénateur Jean-Pierre Bemba serait acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI) qui le poursuit pour subornation des témoins. Il n’en est pas le cas, car la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (“CPI” ou “Cour”) a coupé court à cette rumeur, en programmant une audience le 17 septembre 2018 à 15:00 (heure locale de La Haye) pour rendre sa décision sur les peines à l’encontre de M. Jean-Pierre Bemba Gombo, M. Aimé Kilolo Musamba et M. Jean-Jacques Mangenda Kabongo.

D’où sont venues toutes ces rumeurs ? C’est la question que n’importe qui est en droit de se poser, lorsqu’on sait les conséquences liées à l’exploitation par la population d’une telle information. Qu’à cela ne tienne, les yeux sont maintenant rivés vers la Cour Constitutionnelle qui n’aura pas d’autre choix que de confirmer la décision de la CENI. Même s’il est acquitté le 17 septembre prochain par la CPI, entre-temps, la Cour Constitutionnelle aura déjà rendu son arrêt rejetant la candidature du sénateur du MLC. Le Sénateur serait disqualifié sur base de l’article 10  de la loi électorale, aux termes desquels « Les personnes condamnées par un jugement irrévocable du chef de… corruption … sont inéligibles ».

Soutenant que la subornation de témoins est une corruption de témoins, c’est-à-dire une altération de la volonté et de la conscience du témoin dans la recherche de la manifestation de la vérité, la Majorité présidentielle souhaite, a dit Atundu, dans une de ses conférences de presse, avant d’ajouter « que le Sénateur prenne un engagement clair à  ce propos par une déclaration solennelle qu’il ne se présenterait pas, s’il s’avérait qu’il se trouvait dans un de cas d’inéligibilité prévue par la loi électorale ».

Du contexte

Le 8 juin 2018, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a décidé, à la majorité, d’acquitter Jean-Pierre Bemba Gombo des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité prétendument commis en République centrafricaine (RCA).

Suite à cet arrêt, la Chambre d’appel a estimé qu’il n’y avait pas lieu de maintenir M. Bemba en détention dans le cadre de l’affaire concernant les crimes allégués en RCA et qu’il revenait à la Chambre de première instance VII de déterminer si sa détention demeure justifiée en vertu de sa condamnation pour des atteintes à l’administration de la justice.

Le 19 octobre 2016, la Chambre de première instance VII avait déclaré Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido coupables de plusieurs atteintes à l’administration de la justice, en lien avec la subornation de témoins et la sollicitation de faux témoignages de témoins de la Défense dans l’autre affaire concernant M. Bemba devant la CPI. Le 22 mars 2017, la Chambre de première instance VII a rendu sa décision relative aux peines dans cette affaire. Le 8 mars 2018, la Chambre d’appel a confirmé les condamnations pour la plupart des accusations mais a acquitté M. Bemba, M. Kilolo et M. Mangenda de l’accusation consistant en la production d’éléments de preuve faux en connaissance de cause. Les condamnations et acquittements concernant les cinq accusés sont désormais définitifs.

Concernant les peines, la Chambre d’appel a confirmé les peines infligées à M. Babala et à M. Arido, qui sont désormais définitives. La Chambre d’appel a cependant annulé les peines prononcées à l’encontre de MM. Bemba, Mangenda et Kilolo et envoyé cette question à la Chambre de première instance pour une nouvelle décision.

Six candidats irrecevables

S’agissant de l’élection du Président de la République, sur un total de 25 candidatures enregistrées, 19 ont été déclarées recevables et 6 irrecevables, pour non-conformité aux conditions d’éligibilité, en violation des dispositions des articles 72 de la Constitution, 9 et 10 de la loi électorale. Sont déclarées recevables, les candidatures de Seth Kikuni, Kazadi Lukonda Pierre Honoré,  Ngoy Ilunga Théodore, Maluta Joseph, Tchiani Kabamba Noël, Mabaya Gizi,  Kin Kiey Mulumba Tryphon, Matungulu Mbuyamu Freddy, Tshisekedi Tshilombo Félix, Shekomba Okende Alain Daniel, Radjabo Sobolabo, Kamerhe Lwa Kaningini Vital, Fayulu Madidi Martin, Mpunga Yves, Mokia Mandembo Gabriel, Masheke Sylvain Maurice, Ramazani  Shadary,  Luntadila Diavena Charles  et Vemba Francis.

Six candidatures sont déclarées irrecevables pour plusieurs motifs.  Défaut de Nationalité d’origine. Après avoir perdu sa nationalité d’origine, le recouvrement de cette dernière ne donne droit qu’à une nationalité d’acquisition: (Marie-Josée Ifoku, Samy Badibanga) ; Paiement des frais de dépôt non rétractable et non confirmé par la DGRAD (Jean-Paul Moka) ; Il est aussi joint au dossier une lettre de prise d’acte de sa suspension par le PALU. Il y a conflit d’intérêt avec le PALU qui conteste sa candidature ‘’article 15 LE’’ (Adolphe Muzito) ; Défaut de qualité du signataire des formulaires des fiches requis au niveau des BRTC ‘’C5, C6, C7 et C8. (Antoine Gizenga) ; Condamnation par la Cour Pénale Internationale à 1 an de prison et au paiement de 300.000 euros pour subornation des témoins ‘’extrait du casier judiciaire produit au dossier et arrêt de la Cour pénale internationale du 08 mars 2018’’ (Jean-Pierre Bemba Gombo).

JMNK

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Après le geste qu’il a posé, en ne voulant pas torpiller la constitution comme la plupart de ses collègues présidents Africains, Joseph Kabila est devenu un modèle. Les hommages viennent de partout. Des Etats-Unis d’Amérique en passant par l’Europe, l’Asie et l’Afrique, tout le monde salue à sa juste valeur l’acte posé par le président congolais. Ainsi, il aura déjoué les plans diaboliques concoctés par les ennemis du Congo à partir de l’étranger. Le choix opéré sur Ramazani Shadary ne manque pas de lui attirer des hommages et autres reconnaissances.

C’est dans cette optique que le mardi 28 août 2018, l’espace Roméo Golf à Kinshasa a accueilli les filles et fils de l’espace Katangais venus sur invitation  de la Dynamique  pour l’Eveil de la Conscience Katangaise.   Ce rendez-vous avait un grand sujet au menu à savoir, le soutien au choix du chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange qui a désigné l’honorable Emmanuel Ramazani Shadary,  candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) à la présidentielle 2018.

En présence du candidat du FCC, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité,  Henri Mova Sakanyi, natif du Katanga, a tenu un discours touchant détaillant les années passées avec celui qu’il appelle affectueusement Ramz. S’exprimant en Swahili, il a démontré combien Ramazani  Shadary qui est  natif du Maniema n’est pas moins un Katangais à bien d’égards  pour avoir été forgé à l’espace Katangais avec un diplôme obtenu  à Kalemie, des études universitaires faites à l’Unilu, sans parler du fait qu’il  a même été délégué de la Société Civile du Katanga à la conférence nationale souveraine. Prenant à son tour la parole, dans un Swahili très lushois, Ramazani Shadary a remercié ses hôtes qui, rendant hommage au Chef de l’Etat, le Président Joseph Kabila Kabange, lui ont assuré le soutien des 5.000.000 d’électeurs de l’espace Katangais.

JMNK

En dépit du respect par la CENI de son calendrier électoral publié le 05 novembre 2017, nombreux sont les sceptiques au pays et à l’étranger qui ont du mal à croire en la tenue des élections combinées le 23 décembre 2018. Au conseil de sécurité où était attendue l’intervention de Corneille Nangaa, Kinshasa n’a pas du tout apprécié cette attitude, mieux ce complexe de colonisé qui reçoit les injonctions du colonisateur. C’est ainsi qu’après la publication de ses décisions du 24 août 2018, relatives aux listes provisoires des candidatures recevables et irrecevables aux élections présidentielle et à la députation nationale, le Bureau de la CENI au complet s’est réuni ce lundi 27 août 2018 sous la présidence de M. Corneille Nangaa, pour entamer les préparatifs des autres phases du calendrier.

La réunion a tourné autour de grandes orientations suivantes : attention soutenue pour le suivi des recours auprès de la Cour constitutionnelle, génération et impression des listes provisoires des électeurs pour affichage dans les Antennes, identification et repérage des Membres des Bureaux de vote et de dépouillement (MBVD), poursuite de la sensibilisation à grande échelle dans tous les secteurs et chefferies.

Au cours de cette réunion, il a été aussi question d’examiner le niveau d’avancement des activités opérationnelles qui s’effectuaient en parallèle aux opérations de réception et traitement des candidatures. Il s’est agi également d’évaluer les défis opérationnels liés aux activités électorales à venir dont le repérage des bureaux de vote, l’identification et le recrutement du personnel devant travailler dans les bureaux de vote, de dépouillement, aux Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR), le déploiement de différents matériels électoraux, la formation électorale ainsi que la sensibilisation de la population sur la machine à voter.

C’est dans ce cadre que deux équipes d’experts de la CENI séjournent depuis plusieurs mois en Corée du Sud et en Chine pour, respectivement, procéder au contrôle qualitatif et quantitatif des machines à voter et à la production, au conditionnement et au déploiement de la quincaillerie électorale.

Toujours au niveau opérationnel, le Président de la CENI a rendu compte aux autres Membres du Bureau des orientations transmises, le jeudi 23 août 2018, aux Secrétaires Exécutifs Provinciaux (SEP) venus déposer au siège de la CENI à Kinshasa les dossiers physiques des candidats députés nationaux. La réunion de ce lundi témoigne à suffisance la détermination de la Centrale électorale à tenir sans faille le calendrier électoral.

Les peurs non justifiées

Si à partir de Kinshasa les signaux sont rassurants quant à la tenue des élections à la date convenue, c’est au sein de la communauté internationale que l’on veut trouver les poux sur la tête d’un chauve. Maintenant que le chef de l’Etat, ayant compris le plan de balkanisation de la Rdc, a désigné son dauphin, la cible pour l’instant devient subitement la CENI. Ici, on veut convaincre la CENI à accepter l’appui logistique, à chercher un consensus sur la machine à voter, etc.

Et pourtant, le Gouvernement a été ferme en levant cette option selon laquelle, comme les élections relèvent de la souveraineté d’un pays, leur financement est de la compétence de la Rd Congo. Kinshasa a donc promis de se couper en mille morceaux pour le financement des élections, ce qui est tout à fait normal. Les partenaires qui sont intéressés à appuyer la Rd Congo sont les bienvenus, surtout à travers l’aide au développement ou contre la lutte de certaines maladies (Ebola, paludisme, etc.). A ce niveau, force est de souligner que Kinshasa n’a jamais refusé l’appui extérieur, d’autant plus qu’on ne peut vivre en vase clos. Le pays de Joseph Kabila a tout simplement voulu que l’appui des partenaires soit affecté à autre chose, pour plus d’impact au niveau de la population. Sinon, quelle serait la sanction pour un pays qui refuse l’aide extérieure ?

Comme nous avons déjà eu à le souligner, à ce jour, la CENI ne s’est jamais lamentée du manque de financement et le Gouvernement de la République n’a pas retiré sa volonté de financer les élections. Pourquoi alors des partenaires de la Rd Congo peuvent-ils penser que la CENI ne tiendrait pas la date du 23 décembre 2018 ?

Au regard de ce qui vient d’être avancé, il est permis de se demander ce que cache réellement l’appui logistique de la Monusco, dans un pays où ces forces de l’ONU arrivées en appui aux FARDC peinent à présenter un bilan convaincant. Plusieurs années de présence en Rdc se soldent par l’insécurité dans l’Est, où des populations sont au rendez-vous avec la mort presque chaque jour.

Un autre dossier qui crée la polémique, c’est l’utilisation de la machine à voter. A ce jour, tous les arguments avancés peinent à convaincre les sceptiques, surpris des avancées engrangées par le processus électoral en Rdc. Sinon, le rejet de la machine à voter aura comme conséquence  de repousser la date pour l’organisation des élections. Chose qui est contraire à la détermination de la CENI, qui veut offrir aux Congolais des élections grâce à cet outil de la nouvelle technologie.

S’il est avéré que c’est l’opposition qui est toujours venue à la charge pour accuser le pouvoir en place de ne pas faire preuve de volonté d’organiser les élections, qui pourra cette fois-ci assumer la responsabilité, au moment où les candidatures à la présidentielle et aux législatives nationales sont déjà déposées et n’attendent que le début du contentieux électoral à la Cour Constitutionnelle ?

Que cache alors cette propension à repousser à tout prix les élections ? Ceci risque d’être analysé comme l’attitude de ceux qui n’ont jamais voulu des élections et cherchent d’autres raccourcis anti-démocratiques pour arriver au pouvoir. Ceux-là rencontreront sur leur route le peuple congolais déterminé comme jamais, ainsi que  ses institutions, à vivre une alternance dans la paix. Cela dans la perspective de continuer les efforts de la reconstruction et du développement de la Rdc. Aux uns et aux autres de respecter les choix de la CENI, une institution d’appui à la démocratie qui a reçu du législateur congolais la compétence d’organiser les élections.

JMNK

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Malgré les « progrès tangibles » enregistrés en République démocratique du Congo, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays, Mme Leila Zerrougui, a estimé lundi que le niveau de confiance en devait encore être consolidé pour assurer la tenue paisible et crédible des élections du 23 décembre et une transition pacifique du pouvoir, ce qui serait une première dans l’histoire de ce pays.

« Alors que les préparatifs se poursuivent en vue de la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives nationales et provinciales, des progrès tangibles ont été enregistrés pour respecter les étapes critiques inscrites dans le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », a indiqué la Représentante spéciale qui s’adressait de Kinshasa par vidéoconférence au Conseil de sécurité.

Selon elle, alors qu’il ne reste que quatre mois avant la tenue des élections, il est clair que les niveaux nécessaires de confiance et de consensus autour des questions clefs doivent être consolidés. Leila Zerrougui a plaidé pour la participation libre de tous les Congolais à toutes les étapes du processus électoral.  Elle a demandé que les élections du 23 décembre soient crédibles et pacifiques, en vue de permettre la transition pacifique du pouvoir en RDC.

La cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fait valoir que l’ensemble des partis politiques et groupements - de la majorité présidentielle et de l’opposition - ont déposé des candidatures pour les trois scrutins dans les délais prévus, alors que les élections sont prévues le 23 décembre prochain.

La MONUSCO prête à fournir un soutien logistique

« La MONUSCO continue d’apporter un appui technique et se tient prête à fournir un soutien logistique en cas de demande,» a-t-elle dit, ajoutant que «les autorités congolaises ont formulé le souhait d’organiser les élections sans appui extérieur». La Représentante spéciale a rappelé que le Président Kabila a respecté son engagement de ne pas se présenter pour un troisième mandat.

La Cheffe de la MONUSCO a souligné que six des 25 candidats à l’élection présidentielle ont été disqualifiés pour des raisons variées, dont le sénateur M. Jean-Pierre Bemba.  Malgré les progrès observés, la période à venir sera marquée par des contestations, a déclaré Mme Zerrougui.

La publication de la liste provisoire des candidats aux élections a suscité des questionnements, la CENI se voyant accusée d’avoir outrepassé ses prérogatives en excluant des candidatures sur la base d’interprétations de la loi électorale, ce qui relèverait de la compétence de la Cour constitutionnelle.

Machines à voter et fichier électoral

« L’absence de consensus sur l’utilisation de la machine à voter et la non publication de la liste définitive du fichier électoral demeurent deux sujets de discorde majeurs», a-t-elle déclaré. La crédibilité du processus demeure une source de préoccupation, a indiqué la Représentante spéciale, ajoutant qu’un manque de confiance envers la CENI ou les décisions prises par la Cour constitutionnelle ne pourra qu’aviver les tensions.

Leila Zerrougui a aussi appelé à la levée de l’interdiction générale des manifestations publiques et à la promotion de la liberté de réunion.  Par ailleurs, la Représentante spéciale a jugé préoccupante la détérioration sécuritaire dans l’est de de la RDC, les groupes armés ayant le potentiel de perturber les préparatifs des élections ainsi que le jour des élections. «Si la sécurité des élections est de la responsabilité première des autorités, la MONUSCO restera pleinement engagée pour appuyer les autorités congolaises en vue de remédier aux activités de ces groupes», a-t-elle dit.

JMNK/Un

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Un mort, plusieurs blessés et des personnes disparues, tel est le bilan provisoire d’un accident de travail survenu mardi dans une usine de fabrication de farine dénommée «FAB Congo», à la 5ème rue dans la commune de Limete, a confié à l’ACP le bourgmestre de cette municipalité, Douglas Nkulu Numbi.

Selon lui, un réservoir de grande capacité contenant plus de 1.000 tonnes de blé et suspendu en hauteur, a cédé en provoquant l’écroulement des murs des concessions voisines, à savoir un centre médical et une autre usine de fabrication des papiers hygiéniques.

Les  éléments de la Croix-Rouge dépêchés sur  les lieux ont, avec l’aide de la population, repêché quelques blessés qui ont été immédiatement acheminés à l’hôpital St Joseph pour des soins appropriés, a-t-il déclaré.

Mais selon d’autres sources,  le bilan des dégâts causés par le silo de la Société Fab Congo, société de fabrication de blé, qui est tombé ce mardi 28 août 2018 sur le Centre Médical Moyi Ya Ntongo à Limete (4e rue), n’est toujours pas connu. La situation réelle du personnel médical et malades ensevelis n’est pas encore clairement connue.

« D’autres malades en vie et blessés graves ont été transférés en urgence vers les hôpitaux les plus proches. Pour le moment, l’urgence est de sortir les personnes qui seraient encore dans les décombres et accompagner les familles affectées », a dit dans un communiqué le médecin directeur, Arthur Ngoy.

Plusieurs personnes seraient encore sous les décombres.  « Ce Silo contenant plusieurs milliers de tonnes de blé a enseveli quelques personnels et les malades du Centre Médical Moyi Mwa Ntongo. En ce moment (il est 18 heures quand nous rédigeons ce communiqué », certaines autres personnes seraient encore dans les décombres », a ajouté le médecin. Il rapporte aussi des dégâts matériels importants du centre médical.

JMNK