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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Face à la presse, le Secrétaire général de l’Udps, Jean-Marc Kabund-A-Kabund a livré quelques vérités cachées à l’opinion publique, un an depuis le décès inopiné d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l’Udps. En quelque sorte, il a donné raison au chef de l’Etat qui, en connaissance de cause, avait jeté son dévolu sur Bruno Tshibala, au poste de Premier ministre, conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre. Ce dernier à qui tout le monde voudrait succéder, alors que Joseph Kapika pense qu’il faille 50 ans, et même un siècle pour avoir un leader politique comme « Ya Tshitshi ».

Devant la journaliste Sylvie Bongo, Jean-Marc Kabund n’a pas gardé sa langue en poche. Concernant d’abord le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement dans son ensemble, avant le décès de son président du Conseil des Sages, et qui a pris part active au dialogue national politique et inclusif, le Secrétaire général de l’Udps a parlé du choix de son président quant à la personne qui devait conduire la délégation du Rassop à ces assises. Non seulement comme chef de la délégation, mais aussi comme futur Premier ministre au gouvernement de  transition voulu par l’Accord du 31 décembre 2016.

Pour cet ancien président fédéral de l’UDPS/Kamina, dans l’ex-province du Katanga, Félix Tshilombo Tshisekedi, Secrétaire national de son parti en charge de l’extérieur et fils biologique du sphinx « n’était pas le premier choix du président Etienne Tshisekedi » pour représenter le Rassemblement au gouvernement de transition, conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre.

« En tant que deuxième personnalité du parti du vivant d’Etienne Tshisekedi, il est normal que je sache ce que le patriarche avait laissé comme nom du futur Premier ministre. Ce document existe vraiment et je reconnais que le nom de Felix s’y trouve. Mais la vérité est qu’au départ, Félix Tshisekedi n’était pas pointé par le président comme futur Premier ministre. C’était Valentin Mubake. Mais ce choix a été rejeté par les 8 plateformes membres du Rassemblement qualifiant cet ancien conseiller deTshisekedi de conflictuel », a révélé JM Kabund.

Poursuivant que le nom de Félix comme Premier ministre n’avait pas été décidé pas Etienne Tshisekedi, mais par les 8 plateformes qui menaçaient de quitter le Rassemblement si Mubake était nommé Chef du Gouvernement.

« Le Président a eu beaucoup de peine avant d’accepter de proposer Félix Tshisekedi comme Premier ministre. Il n’a en aucun cas voulu proposer son propre fils comme candidat Premier ministre. Malheureusement, en tant que démocrate, il s’est soumis au choix de ces 8 plateformes. Et finalement, ce n’était pas la volonté du président Tshisekedi, mais plutôt de l’ensemble des plateformes du Rassemblement », a ajouté Kabund lors de l’émission Pona Ekolo.

Et eu égard à ces révélations, l’opinion se demande pourquoi le patriarche avait beaucoup de peine à choisir son fils comme candidat Premier ministre proposé par le Rassemblement ?

Peut-être puisqu’il connaissait bien son fils biologique et ses capacités pour assumer les charges gouvernementales pour un si grand pays comme la République Démocratique du Congo au cœur de l’Afrique. Les assoiffés du pouvoir qui voulaient bien partager le gâteau avec Félix plutôt que Mubake, ont mis le patriarche dans un état de suspense. Des choses qui ont aussi contribué à la mort de ce grand baobab qui, vu son âge, ne pouvait plus supporter de stress. Et lorsqu’on demanda la liste de trois noms au Rassemblement pour que le Président de la République, dans son pouvoir discrétionnaire, choisisse le futur Premier ministre, les alliés de Fatshi, en l’occurrence tous les partis membres du G7, n’ont même pas voulu adopter cette hypothèse. Ainsi, Kabila a choisi la voie des consultations avant la nomination du futur premier ministre. Félix et son G7 de son principal bailleur Moïse Katumbi, se sont retirés. Chose qui a ainsi favorisé une scission au sein du Rassop, avec le départ de Joseph Olenghankoy (l’actuel président du conseil des sages), Bruno Tshibala, alors porte-parole du Rassemblement laissé par le sphinx, est jusque-là non remplacé. Et à la suite, ce sera ce même Bruno Tshibala Nzenzhe, qui va prendre la tête du gouvernement d’union nationale.

Des questions autour de ce déchainement de Kabund

Partout dans les réseaux sociaux, l’opinion veut savoir le bien-fondé de ces révélations de JM Kabund, alors que ce dernier ne veut même pas être candidat à la succession d’Etienne Tshisekedi . S’opposerait-t-il encore à la candidature de Félix Tshisekedi Tshilombo comme successeur de « yaTshitshi » ? Si Tshisekedi ne voulait pas que son fils soit Premier ministre, accepterait-il si bien vivant, que ce dernier lui succède à la tête du parti ? L’Udps est-il un patrimoine familial ou du  Grand Congo ? Est-ce que les combattants à leur tour, sont convaincus du leadership et du charisme du fils Tshisekedi ? Les réactions sur ces questions sont nombreuses,  car certains combattants reviennent sur le combat de Valentin Mubake et pensent que c’est l’homme qu’il faut comme le voulait leur mentor Tshisekedi wa Mulumba. Malheureusement, Fatshi et complices ont perdu inutilement du temps, puisqu’ils ne voulaient pas révéler aux combattants de l’Udps et aux Congolais en général le choix légitime du Premier ministre qui devait être nommé par Joseph Kabila jusqu’à ce jour.

Eglise catholique-Rassemblement : 50/50

Le face à la presse de Jean-Marc Kabund-A-Kabund n’a pas eu seulement le nom de Felix Tshisekedi comme sujet principal. Par ailleurs, le Secrétaire général de l’Udps a révélé des choses cachées sur leur partenariat avec l’Eglise chrétienne catholique de la RDC. Un partenariat qui a donné des ailes au Comité Laïc de Coordination, de lancer des appels aux chrétiens, afin de manifester contre la loi électorale et les autorités démocratiquement élues en place. Malheureusement, plusieurs de ces manifestants qui ont brutalisé les forces de l’ordre ont trouvé la mort.

Au sujet de ces marches dites souvent pacifiques, le Secrétaire général de l’Udps affirme que la majorité des marcheurs sont les combattants de l’Udps. « Nous sommes des associés. Nous avec l’Eglise catholique, c’est 50/50. L’église catholique nous offre le cadre que sont les paroisseset nous, nous offrons nos combattants, après nous allons tous à la marche », a-t-il fait savoir.

En quelque sorte, ces révélations de Kabund mettent à nue les stratégies de chaos et de prise du pouvoir dans la rue que l’église entretient avec le Rassemblement/Limete. Ce qui charge même le CLC qui doit répondre devant la justice du pays, car plusieurs Congolais ont trouvé la mort au cours de ces précédentes marches. Dossier donc à suivre.

Le congrès se précise

L’heure est proche. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) est à la recherche du successeur du patriarche Etienne Tshisekedi Wa Mulumba à la tête de ce grand parti de l’Opposition congolaise. Avec la division qui règne au sein de l’Udps après le décès de son président, déjà à l’aile Tshibala, le successeur du lider maximo est connu. Et c’est Bruno Tshibala Nzenzhe qui est à ce jour le nouveau patron de ce premier parti de l’Opposition.

Du côté de Limete, le Secrétaire général Jean-Marc Kabund-A-Kabund qui a animé un point de presse hier jeudi 8 février, a annoncé la tenue du congrès extraordinaire du 26 au 27 février 2018, afin d’élire le successeur d’Étienne Tshisekedi à la tête de l’Udps.

Tout en se déclarant non partant dans la course, Kabund souhaite bonne chance aux futurs candidats. Les participants à ce congrès sont les 617 délégués des organes et structures du parti, en plus de 100 invités externes.

« Etre membre de l’UDPS, détenir une carte de membre ou une quittance d’achat de la carte de membre, être en règle de cotisation pour l’exercice 2017, être sur la liste des délégués », sont là les critères de participation à ce congrès extraordinaire.

Ensuite pour les candidats présidents, selon Kabund, 9 conditions sont à respecter, notamment celui d’être de nationalité congolaise, être membre de l’UDPS depuis au moins 20 ans, avoir la carte de membre, justifier d’un niveau d’études égal au moins au graduat ou d’une expérience professionnelle et politique éprouvée à travers un parcours régulier au sein du parti, être en règle des cotisations depuis 2011, être de bonne moralité, faire preuve d’une constance politique avérée au sein du parti, n’avoir pas été sanctionné par les instances du parti pour vagabondage politique et avoir un domicile connu en RDC. Le budget global pour la réussite de ces travaux est évalué à 176.370 USD, a dit Kabund.

(Bernetel Makambo)

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Le Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’est réuni du 1er au 2 février 2018 à Paris à l’invitation de la section française et de M. François de Rugy, Président de l’Assemblée nationale française. Cet événement a réuni une trentaine de parlementaires francophones issus des quatre continents, sous la présidence de M. Jacques Chagnon, Président de l’APF, Président de l’Assemblée nationale du Québec.

Lors de ce Forum, le speaker de la chambre basse du parlement de la RDC a présenté la synthèse de la situation générale de la ROC marquée notamment par l’évolution positive du processus électoral devant aboutir en 2018 à l’organisation des élections générales en RDC.

Aubin Minaku Ndjalandjoko a réaffirmé la volonté sans faille des institutions de la RDC à veiller à la bonne tenue des dites élections, faisant allusion au point de presse du président de la République Joseph Kabila, chef de l’état, garant du bon fonctionnement des institutions. Il a par ailleurs indiqué qu’il serait salutaire que toutes les tendances politiques, de bonne foi, s’inscrivent dans le processus en cours.

Son homologue français M. François de Rugy, qui a salué la publication du calendrier électoral, s’est dit satisfait de cette volonté affichée par les autorités congolaises. Il a émis le souhait de voir toutes les forces politiques s’impliquer dans le processus. Ce, dans le respect des principes de libertés publiques.

Aubin Minaku lui a rassuré que la ROC demeure respectueuse des libertés individuelles et collectives mais que celles-ci doivent s’exercer dans le respect des règles et des lois de la République.

La rencontre s’est déroulée dans une ambiance empreinte de courtoisie et d’amitié. Ont pris part à l’audience, Rémy Massamba, 2e vice président de l’Assemblée nationale, Geneviève Inagosi, rapporteur de la commission politique de l’APF, lIeka Atoki, Ambassadeur de la RDC à Paris ainsi que Jean Pierre Lihau, Directeur du cabinet du président de l’Assemblée Nationale.

Les travaux de la réunion du Bureau de l’APF ont débuté à Paris sous la présidence de Mr Jacques Chagnon, Président de l’Assemblée nationale du Québec en présence de son prédécesseur Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, président de la Section congolaise et président d’Honneur de l’APF.

En marge de ces travaux, François de Rugy, président de l’Assemblée nationale française, a réservé un accueil chaleureux à son Homologue de la ROC Aubin Minaku dans le cadre des relations bilatérales entre leurs deux institutions législatives.

Le fait marquant

Plusieurs sujets ont été traités dont principalement la situation politique en RDC. Et parmi les faits marquants de cette assemblée parlementaire, il faut noter la réaction musclée d’Aubin Minaku au pamphlet adressé sur la RDC par le chef de la Délégation belge à ces assises.

Réagissant avec véhémence, le président de la Chambre basse du parlement de la RDC a démenti énergiquement les allégations non fondées de la délégation belge sur la situation politique en RDC, présentant bien au contraire la situation socio-économique et politique réelle de son Pays. Cette mise au point, convainquant, a été très appréciée et applaudit par l’assistance. Tel a été le cas de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal qui a indiqué à l’intention du Bureau que le cas de la RDC est complexe et mérite un accompagnement spécifique de la Communauté internationale.

Faisant d’une pierre deux coups, le président Aubin Minaku a été reçu cette fois, par le président du Sénat Français Mr Gérard Larcher au palais de Luxembourg. Avec ce dernier, le président de la Chambre basse du Parlement congolais a présenté la situation générale de la RDC en partant de l’Accord politique de la Saint Sylvestre à l’organisation des élections en passant par la situation économico-sociale du pays.

Aubin Minaku a démontré que toutes les institutions de la République veillent à la tenue des élections prévues le 23 décembre 2018. Ceci, a-t-il précisé, dans le respect de l’Accord du 31 décembre après évaluation en mi-parcours par la tripartite Gouvernement-CENI-CNSA. A son tour, convaincu par les détails produits par le président de l’Assemblée nationale congolaise, Gérard Larcher a émis les vœux de voir aboutir le processus électoral conformément au calendrier publié par la Commission électorale Nationale Indépendante. Désormais, contrairement aux autorités du Royaume de Belgique, celles de la République française ont une idée parfaite de la situation politique de la RDC grâce à cette diplomatie parlementaire.

(JMNK)

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Le choc des ambitions et des divergences d’opinions mal gérées, les luttes de positionnement teintées de tribalisme, les coups fourrés, le rôle ambigu à l’esprit de liquidation de la fille ainée de l’opposition congolaise après la disparition du Patriarche Etienne Tshisekedi, mais aussi la conflictualité permanente et dangereuse au sommet du Parti, ayant favorisé le laxisme, l’irresponsabilité, l’indiscipline sur fond de disfonctionnement sont autant de maux qui ont rongé l’Udps.

Martin Ngenda Kapuku, Président  fédéral de l’UdpsTshikapa, très connu au Kasaï pour son activisme politique aux idéaux de Tshisekedi qui fait ce constat à sa sortie de la prison où il a été jeté et transféré à Kinshasa pour ses prises de position contre le pouvoir en place, dit avoir été très préoccupé par la situation malheureuse de l’Udps caractérisée par les divergences et l’émiettement du Parti au sommet. Il a alors participé à des différentes rencontres de réconciliation et harmonisation de points de vue, jusqu’à participer au Congrès extraordinaire du parti, tenu en Décembre 2017 dans la capitale congolaise.

Au cours d’une matinée politique à laquelle de centaines de personnes, combattantes et combattants, sympathisants et curieux ont participé lundi 05 février 2018 au quartier Samy dans la commune de Kanzala, Ville de Tshikapa au Kasaï, Martin Ngenda a expliqué et convaincu les militants au sujet de l’élection de Bruno Tshibala à la Présidence de l’UDPS.

Selon Ngenda, conformément aux dispositions des anciens statuts du Parti  (articles 19 et 26), un nouveau Président du parti est élu en remplacement de Tshisekedi, il s’agit de Bruno Tshibala Nzenzhe. Que des applaudissements frénétiques. Tshibala est l’homme utile, capable de relever les défis et fédérer les fils et filles de l’Udps autour de lui, grâce aux qualités et compétences dénichées en lui. Epris de changement et de liberté, les militantes et militants de l’Ups Tshikapa ont accepté l’actuel Premier ministre comme le véritable remplaçant de Ya Tshitshi pour avoir joué franc jeu, en travaillant durement pour sauvegarder les idéaux du Parti et l’intérêt supérieur de l’Udps. A en croire Ngenda Kapuku, l’UDPS faisait déjà l’objet de monnayage et marchandage de la part des jeunes gens n’ayant pas d’expériences politiques qui voulaient profiter de la disparition de Tshisekedi pour s’improviser et se comporter en potentat  et aller jusqu’à brader le Parti entre les mains d’un millionnaire qu’ils ont promis de soutenir sa candidature aux présidentielles. C’est donc une insulte pour plus de 35 ans de lutte menée par Dr Etienne Tshisekedi et ses compagnons dont Bruno Tshibala, mais aussi une manière de cracher sur la mémoire de vaillants combattantes et combattants tombés sur le champ des batails. Selon le Président fédéral, par naïveté d’aucun croyait que c’est le fils qui devait succéder à son Père, alors que Tshilombo et Kabund ont joué autant pour indisposer les cadres du Parti et les contraindre à quitter les rangs de l’UDPS pour qu’ils puissent s’en accaparer afin d’assouvir leur business.

A la question des participants à cette matinée politique de savoir si Bruno Tshibala est pro-Kabila, Martin Ngenda explique et convainc la foule. Tshibala Nzenzhe est au Gouvernement sur base des accords de la Saint-Sylvestre, il n’a jamais était pro-Kabila. Par aigreur, Félix Tshilombo voulait s’accrocher à ce poste pour faire cadeau à Moïse Katumbi. Bruno Tshibala, au nom de l’unité au sein du parti et de la cohésion a déjoué la carte, il a donc tous les atouts pour gérer le parti sur les traces du symphex de Limete.

Par cette matinée politique réussie, Ngenda Kapuku a relevé le morale des militants de l’UDPS  Tshikapa découragés par une campagne de diabolisation menée par les pro-Tshilombo et pro-Kabund, qui voulaient embarquer les combattants dans un bateau dont la destination n’était connue que par eux, explique un cadre de la fédération présent à la matinée.

La présence d’une foule nombreuse à cette activité politique est une preuve  de confiance renouvelée en Martin Ngenda Kapuku et à travers lui, à Bruno Tshibala qui incarne l’idéologie de l’homme de « Mougneré », constate un autre militant.

Et puis l’UDPS n’étant pas une mutualité ni moins un patrimoine familial pour être récupérée par le fils à la disparition du Père, ajoute Ngenda. Bruno Tshibala tient à combattre cet esprit pour libérer le Parti de la peur du sommet à la base  et c’est notre lutte à nous tous.

Au sujet des élections, le Président fédéral réélu de l’Udps Tshikapa a appelé les combattants de son parti à se préparer aux élections, étant donné que la Centrale électorale a déjà publié le calendrier et l’Udps ne tient pas à jouer le fiasco de 2006. Les élections restent l’unique voie pour obtenir l’alternance dans notre pays, soutient-il. Les marches sont bonnes, pourvu qu’elles  n’aient pas pour objet de perturber le processus électoral. Nous suspecterons toutes les marches des vendeurs d’illusions  et les combattrons. Nous devons aller aux élections dans un climat de paix et soutenir Bruno Tshibala Nzenzhe, l’image et l’incarnation de Tshisekedi wa Mulumba pour qui une minute de silence a été observée en sa mémoire avant la matinée.

(Laurent Lukengu /Tshikapa)

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Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo poursuit l’instruction  de ce dossier qui oppose le Ministère public à près de 36 présumés terroristes Kamwina Nsapu, aile de Kinshasa. Pour Me Tshitembo, avocat de la partie civile Rdc, l’instruction se base sur les procès verbaux dans lesquels il y a eu les aveux. Il constate que même s’ils nient tout en bloc, les prévenus se contredisent. Et de penser que cette façon de faire de la défense, c’est un système qu’elle a adopté de tout nier, pour mettre en difficulté le Tribunal. Qu’à cela ne tienne, les aveux sont établis et consignés dans les procès verbaux et au moment venu, le juge ne pourra que s’en servir.

Pour la journée d’hier jeudi, trois prévenus sont passés à la barre. Il s’agit de Edo Kashama Kabatusuila, le Commissaire de police Mpoyi et Kabasele Kaluila. Pour le 1er prévenu, M. Edo Kashama, qui a tout rejeté en bloc, la défense a fait observer que toutes les questions posées au prévenu n’ont porté que sur le point chaud en face de le permanence de l’UDP, et non par rapport à l’attaque de la prison de Makala, du commissariat urbain de la police ou du marché central de Kinshasa. Lorsque la défense a voulu savoir l’attitude du policier en fraction, le Ministère public a rétorqué que la défense a recouru à la jurisprudence d’un magistrat qui dit sue lorsqu’un policier est en fraction, il doit avoir l’attitude de la méfiance. C’est non, répond-t-il, avant d’ajouter que le sens de la réforme, c’est d’avoir une police de proximité, soit proche de la population. Toujours elle, la défense a posé une question à la partie civile Rdc.

Fait qui a étonné l’organe de la loi qui a été surpris de constater qu’on pose une question à une personne morale. Par la suite, l’Auditeur militaire a exigé un minimum de respect, d’autant plus qu’on en peut pas se permettre de dire que les photos et les listes ont été ramassés. Et de continuer, la défense nous demande de disqualifier, c’est-à-dire de retenir une prévention autre que ce qui est là. C’est comme si ils reconnaissent les faits et ils voudraient une prévention autre. Il a insisté sur le fait qu’il appartient au Greffier de mettre par devant le Tribunal les éléments saisis. Pour lui, Edo Kashama n’a jamais été à l’hôpital le 28 octobre 2017 pour se faire soigner de la conjonctivite. Il y a été seulement le 0 décembre 2017 pour le paludisme.

Un renseignant dépose

Policier de son état et garde du corps de Mme l’Administratrice du marché central, M. Falo Useni a expliqué comment ils ont été attaqués en pleine journée et comment il a reçu des coups de couteau. A voir les membres du mouvement Kamwina Nsapu, il a cru que c’était les vendeurs du marché qui venaient protester. Il a fait 45 jours à l’hôpital général de référence de Kinshasa. Pour M. Limbaya, Ministère public, le policier fait état d’une attaque surprise et du caractère soudain du préjudice qu’il a subi. Il a rappelé que la prévention d’assassinat de Mme l’Administratrice du grand marché est à la charge de M. Kalewu qui a été reconnu par le policier au milieu de tous les autres prévenus. Le Commissaire Mpoyi n’a pas pu plaider, ses conseils étant absents. Ils ont été invités à se présenter à l’audience du 13 février 2018. Quant au prévenu Kabasele Kaluila, l’affaire va se poursuivre prochainement.

Par rapport au déroulement du procès, Me Tshitembo du Barreau de Kinshasa/Gombe, avocat de la République explique qu’on ne peut pas disqualifier les faits. « La disqualification, ce qu’ils demandent que l’on requalifie. Ils veulent dire qu’on ne retienne pas ces infractions. Ce sont les infracteurs qui sont allés contre la loi, voilà pourquoi ils sont poursuivis. La République poursuit la réparation des préjudices subis. Le Tribunal a répondu à cette question et a retenu ces procès verbaux pour avoir été régulièrement établis », dit-il, avant d’ajouter qu’il n’y a pas eu de preuves de ce qu’ils ont été torturés. Ils sont tous passés aux aveux. Nous nous basons sur les procès verbaux dans lesquels il y a eu les aveux. Même s’ils nient tout, il y a des contradictions. C’est un système qu’ils ont adopté de tout nier, les Procès verbaux sont là. Les aveux sont établis et consignés dans les procès verbaux.

Quant au  Bâtonnier Diamano, de la même partie civile, réagissant à la question selon laquelle le ministre de la Justice avait dit que l’attaque de la prison de Makala était les faits de Bundu dia Kongo, s’est posé la question de savoir, est-ce que vous seriez vous-même satisfait si on vous disait que tel ou tel est coupable et qu’on ne juge plus et qu’on s’arrête là ? Est-ce que vous seriez content qu’un membre  du gouvernement puisse dire que c’est tel et tel qui est coupable et  qu’on distribue des peines sans juger ? En d’autres termes, qu’est-ce que nous faisons ? Nous ne faisons que vérifier les faits. Et de soutenir que le ministre a eu des informations et a donné une opinion, tout est à vérifier. Sinon, à quoi servirait ce procès ? Ces prévenus sont tous présumés innocents par la constitution. On doit rechercher leur culpabilité à travers ce procès comme celui-ci. La Rdc a subi d’énormes préjudices du fait des actes posés par les prévenus, c’est une personne morale, qui ne cherchera que réparation.

Me Bernard Tshituakadi de la défense pense que d’une manière générale, les audiences se déroulent bien, à la seule différence que ça nous prend beaucoup de temps. Au lieu de quatre personnes par audience, c’est deux. « Je suggère que le Tribunal répartisse le temps par personne, ça peut nous profiter à nous tous. Dans le chef de mon client, je n’ai entendu pas de contradiction, il est resté constant. Jusqu’à ce niveau, je n’ai aucune inquiétude, sauf là où l’Officier du Ministère public voulait lui faire dire ce qu’il n’a pas dit », dit-il, avant de préciser que je ne peux pas prédire l’issue d’un procès judiciaire, parce que l’instruction est ce qu’elle est et la plaidoirie sera tout autre et le secret du délibéré, il n’y a que le juge qui en connaisse. Un bon avocat dira qu’il attendra de la juridiction une décision équitable.

Jean-Marie Nkambua

 

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La neuvième édition du Forum urbain mondial (WUF9) du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) a ouvert ses portes mercredi à Kuala Lumpur. Réunis dans la capitale malaise pendant une semaine, des ministres, autorités locales, urbanistes, représentants de la société civile, du secteur privé, universitaires et journalistes partageront leurs expérience et réflexions sur le développement durable des villes.

Le WUF9 constitue « une chance pour les parties prenantes du monde entier – de contribuer à la conversation mondiale sur nos villes et nos établissements humains », a déclaré la Directrice exécutive d’ONU Habitat, MaimunahMohd Sharif. « Avec son ouverture sincère et sa nature inclusive, le Forum urbain mondial est unique sur le circuit des conférences des Nations Unies », a souligné Mme Sharif qui a pris les rênes d’ONU-Habitat il y a trois semaines.

Pour la nouvelle chef d’ONU-Habitat, la conférence de Kuala Lumpur permettra aux gens de tous les horizons de partager leurs expériences et défis sur le développement durable urbain : trouver un logement, obtenir des emplois ainsi que les difficultés rencontrées par les personnes les plus marginalisées d’avoir accès aux avantages que procurent les villes. Pour les partenaires actuels et futurs, WEF9 est l’occasion de présenter les idées et les solutions innovantes aux défis rencontrés dans les établissements humains urbains et ruraux, a souligné la chef d’ONU-Habitat mais aussi d’apprendre des experts dans ce domaine.

Pour celle qui fut auparavant maire du Conseil municipal de l’île de Penang, en Malaisie, le WUF9 est « la plate-forme idéale pour débattre de la contribution que le développement urbain positif apporte à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’objectif 11, et le Nouvel Agenda Urbain “, qui a été adopté en 2016 lors de la Conférence des Nations unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) qui s’est déroulée à Quito en Équateur.

Les récents débats et études ont montré que l’urbanisation durable est un outil essentiel pour relever les défis mondiaux de la pauvreté, de l’exclusion, des conflits et du changement climatique. « Le Nouvel Agenda Urbain arrive à un moment critique où, pour la première fois dans l’histoire, plus de la moitié de la population mondiale réside dans les villes », a rappelé Mme Sharif. Bien planifiées et gérées, les villes peuvent être « le principal outil pour le développement durable et une solution à de nombreux défis auxquels notre planète est confrontée aujourd’hui », a ajouté la chef d’ONU-Habitat.

(JMNK)

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C’est hier qu’a été lancé officiellement  la deuxième phase du projet Renforcement de l’Observation Citoyenne des Elections en République démocratique du Congo (PROCEC): le Consortium EISA et DRI et les 11 organisations bénéficiaires du projet, réunis dans la Synergie des Missions d’Observation Electorale – SYMOCEL. C’était en présence du chef de la délégation de l’Union Européenne et du président de la CENI.

Dans son mot, le Chef de Délégation de l’Union européenne en RDC, l’Ambassadeur Bart Ouvry, a indiqué que la genèse de ce projet date du lendemain des dernières élections législatives et présidentielles de 2011 quand la Mission d’Observation électorale de l’Union européenne avait émis comme une de ses recommandations principales l’appui à la société civile tant en matière d’éducation civique que d’observation électorale.

C’est ainsi qu’une première phase du projet s’est déroulée entre juin 2015 et décembre 2017 avec comme principe de base la transmission des connaissances et la professionnalisation des observateurs citoyens. Le processus d’enrôlement des électeurs qui a pris fin il y a quelques jours a servi d’exercice pratique aux observateurs. Les rapports d’observation successifs publiés par la SYMOCEL ont démontré leur professionnalisme, méthodologie et rigueur. Les différents analystes ont échangé, analysé, décortiqué les arrêts, les projets des lois, le calendrier électoral et les articles parus dans les médias et nous ont raconté objectivement et techniquement, comment se déroule le processus électoral et comment il pourrait être amélioré. Votre présence dans les provinces à enrichi davantage ces analyses.

« La société civile, soutenue, organisée et financée, représente un mécanisme de vérification efficace qui s’organise autour du plaidoyer pour des élections transparentes et équitables. Votre observation, articulée autour d’une solide méthodologie, contribue ainsi à la crédibilisation du processus, et cette crédibilisation contribue à son tour à apaiser le processus. Je crois que nous sommes tous conscients dans cette salle de l’importance de ce principe, surtout dans le contexte actuel », dit-il, avant d’ajouter que le calendrier électoral et maintenant la législation électorale sont à votre disposition afin de suivre les étapes décisives : La CENI a conclu la semaine passée l’enrôlement des électeurs.

Et de renchérir que vous avez déjà annoncé votre intention de procéder à un audit du fichier. La CENI s’est toujours déclarée ouverte et disposée à cet exercice qui sera déterminant pour la crédibilisation aux yeux des parties prenantes et de la population congolaise, enrôlée massivement. Les prochaines étapes seront déterminantes : la détection des doublons, la Loi de répartition de sièges, le dépôt des candidatures, le contentieux de candidatures… enfin la convocation des élections, la campagne électorale, les scrutins et le dépouillement et compilation de résultats des élections. Votre suivi contribuera de façon décisive à la transparence et à la crédibilité de ces étapes.

« Vos actions et vos propos futurs doivent être strictement conformes aux valeurs et exigences de la neutralité politique, d’indépendance et de professionnalisme promues par la Déclaration des principes internationaux pour l’observation et la surveillance impartiales des élections par les organisations citoyennes. Nous vous encourageons à travailler conjointement avec ceux qui partagent les mêmes principes et standards et les promouvoir davantage », précise le Chef de Délégation de l’Union européenne en RDC.

Soulignons que l’appui de l’Union européenne au processus électoral se veut global et a comme unique objectif de contribuer à la consolidation de la démocratie en République démocratique du Congo. Nous appuyons la société civile, dans l’observation mais aussi dans l’éducation civique et électorale avec un large programme qui rassemble 12 organisations de la société civile dans toute l’étendue du pays et qui a comme objectif principale la promotion de la participation des femmes et des jeunes. « Comme nous l’avons dit aussi à plusieurs reprises, nous sommes prêts à accompagner la CENI, ici représentée ce jour par son Président, Corneille Nangaa Yobeluo, dans ses efforts pour mener à bien ces élections », rappelle-t-il, tout en réitérant sa volonté, en tant qu’ambassadeur de l’Union européenne, d’encourager et appuyer les initiatives visant à mobiliser davantage encore les énergies en faveur d’élections libres, démocratiques et transparentes. Celles-ci sont le meilleur garant d’une société stable et apaisée, d’un développement durable et la prospérité de tous les congolais.

(JMNK)