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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

A la suite d’une motion d’information qui a été initiée par le député Henri-Thomas Lokondo, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko vient de recueillir des avis et éléments techniques de la CENI sur le processus d’enrôlement des Congolais de l’étranger. C’était à l’issue d’une séance de travail qu’il a eue samedi matin avec le bureau de la CENI, avec à la tête son président Corneille Nangaa. Il n’est pas évident de respecter le calendrier électoral tel que présenté par la CENI, si la République doit attendre l’enrôlement des compatriotes vivant à l’étranger. D’où, nécessité pour le Parlement congolais de lever les options.

Comme ce n’est plus un secret, la loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales a déjà été votée par les deux chambres du Parlement de la République.  Cependant, l’on se souviendra que lors des travaux à l’Assemblée nationale au cours de la séance plénière du 30 avril 2018, consacrée à l’examen et adoption du projet de cette loi, le député national-Henry Thomas Lokondo avait soulevé une motion d’information pertinente.

C’était sur la problématique de la faisabilité des opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais de l’étranger. Ce, au regard du calendrier électoral publié en novembre dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). A cette occasion, l’assemblée plénière avait levé une option. Celle qui consiste, pour le président de l’Assemblée nationale, à engager des consultations techniques avec le bureau de la CENI autour de cette problématique.

C’est donc dans ce cadre qu’Aubin Minaku Ndjalandjoko a eu une séance de travail avec le bureau de la CENI, samedi 05 mai 2018 matin au Palais du peuple. Le président de la commission PAJ (Politique, administrative et juridique) de l’Assemblée nationale, François Bokona a été associé à ces pourparlers.  Le but de la réunion était justement pour le président de l’Assemblée nationale de recueillir les avis et éléments techniques de la centrale électorale sur le processus d’enrôlement des Congolais de l’étranger. Au sortir de l’entretien, le président de la CENI, Corneille Nangaa s’est confié à la presse.

Il a expliqué que cette séance de travail fait suite à une motion soulevée par le député Lokondo, au sujet de l’inscription des Congolais de l’étranger sur les listes électorales. C’est la première réunion que le président de l’Assemblée nationale a tenue pour consulter la CENI, a-t-il indiqué, afin de donner les avis de la centrale électorale conformément à la loi organique sur la question.  « Nous avons été invités et lui avons présenté des éléments techniques liés à cette opération que nous avons prévue à partir du 1er juillet 2018, dans notre calendrier électoral. Les informations techniques, les éléments techniques ou les détails techniques ont été présentés au président de l’Assemblée nationale et nous nous attendions, au fait, à un travail de consultation encore au niveau de la plénière pour donner de plus amples détails aux députés nationaux », a expliqué Corneille Nangaa.

Et il a poursuivi en signifiant que « La Ceni exécute les lois mais ne légifère pas. La loi stipule que les Congolais de la diaspora doivent voter. En conséquence, nous nous préparons pour ce faire. Nous avons préparé des kits d’enrôlements. Nous les préparons pour les déployer quant à ce ». Cependant, le président de la CENI estime qu’il y a certaines contraintes auxquelles il faille faire face. Lesquelles ont été présentées au président de l’Assemblée nationale.

Corneille Nangaa rassure que tous les détails seront donnés au niveau de la plénière de l’Assemblée nationale. « Ceci pourra nous permettre d’éclairer la religion de tout le monde sur la question. Mais nous tenons à notre calendrier électoral qui est en train de s’exécuter tel que nous l’avons prévu à un seul objectif : l’organisation des élections à la date du 23 décembre 2018 », a-t-il dit.

Notons, par ailleurs, que la CENI, en tant qu’organe technique, est chargée de l’application de la loi en vigueur sur l’identification et l’enrôlement des électeurs. Elle s’en tient donc au calendrier électoral déjà publié. Au regard de certaines contraintes, il reviendra au Parlement de la République de lever une option politique à cet égard. Pour sa part, l’Assemblée nationale pourra agir dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.

Les députés informés du point de vue de la CENI pour l’enrôlement des Congolais de l’étranger

Avant de lever la séance, le président de l’Assemble nationale a fait part à ses collègues députés nationaux de ce qu’il a recueilli à l’issue de la séance de travail dans la matinée du samedi avec le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec à la tête son président Corneille Nangaa. Ce, à la suite d’une option levée dernièrement au niveau de la plénière de l’Assemblée nationale, concernant l’enrôlement et le vote des Congolais de l’étranger.

« J’ai invité le président de la CENI, quelques membres du bureau, afin que nous soyons éclairés sur la problématique de l’enrôlement et du vote des Congolais vivant à l’étranger. Aussi, pour être informés sur des considérations techniques. Ce qui nous permettrait d’agir dans le cadre de nos prérogatives. Ce qui permettrait aussi, en principe, au Gouvernement de son côté de s’assumer en tant qu’organe disposant du pouvoir de déterminer la politique de la nation en concertation avec le Président de la République. Sans oublier nos prérogatives en tant que députés nationaux ». C’est en ces termes que le premier des députés nationaux a introduit sa mise au point.

Et d’ajouter : « Cependant, il fallait nous éclairer sur la question de ce qu’on appelle la diaspora.  Sur le plan technique, ils nous ont rappelé quelques dispositions de la Constitution et de la loi dite électorale. Dispositions exigeant que pour qu’un Congolais (celui qui bénéficie de la nationalité congolaise) puisse être enrôlé, il doive présenter en l’occurrence deux documents : le passeport congolais, puisqu’il est Congolais, et la carte de résidence, puisqu’il vit dans un Etat tiers. Celui qui bénéficie de la double nationalité « n’est pas Congolais ».

Aubin Minaku a fait savoir à ses collègues élus du peuple que la CENI estime que l’enrôlement et le vote des Congolais de l’étranger est une donne technique importante, « parce qu’ils ont (membres de la CENI) procédé à un certain sondage et que ce n’est pas évident dans la plupart des Etats. Et pourtant, le principe de la non-discrimination est capital. On ne va pas enrôler seulement les Congolais vivant à Kigali ou au Congo-Brazzaville. Il faudra enrôler aussi ceux qui vivent  à Bruxelles, à Londres, et jusqu’au Cambodge. Donc, il faut la non-discrimination dans cet enrôlement des étrangers, mettre tous les moyens afin que, partout où il y a des Congolais, on puisse les enrôler. C’est aussi une contrainte technique majeure selon la CENI, au-delà d’autres considérations sur le plan notamment financier et de la gestion du temps ».

Et pour terminer, le speaker de la Chambre basse du Parlement a souligné qu’« en tout cas, la conclusion telle qu’elle apparaissait, n’est pas évidente quant au respect du calendrier électoral tel que présenté, si la République doit attendre l’enrôlement de nos compatriotes vivant à l’étranger, sans discrimination. Voilà le point de vue technique de la CENI ».

Il affirme en effet avoir pris bonne note de ce point de vue technique de la CENI. « Mais, en tant que bureau, nous vous exhortons effectivement à vous assumer de manière républicaine. Il y a des moments où nous avons des débats, chacun défendant son camp, peut-être avec beaucoup de passions, c’est normal dans une institution délibérante, mais il y a des moments où nous devons lever des options dans l’intérêt de la République. Surtout qu’à gauche comme à droite, nous voulons aller aux élections le 23 décembre », a-t-il confié à ses collègues.

(Lepetit Baende)

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Le Congrès National Congolais (CNC), parti politique membre de la Majorité présidentielle (MP) et cher au député national Pius Muabilu Mbayu Mukala, se dit déjà prêt pour affronter, à tous les niveaux et sur le plan national, les prochaines élections qui pointent  déjà à l’horizon. Et pour mieux affûter ses armes, cette formation politique d’obédience nationale vient de renouveler son bureau politique ainsi que ses autres départements. Plus concrètement, Pius Muabilu a nommé les membres des différentes structures du parti. Il s’agit du Comité provincial de la jeunesse, du Comité provincial des femmes, de la Central électorale du parti, du Comité de discipline du parti, du porte-parole du président national, du Groupe national d’animation du parti et le Protocole du parti.

Les différentes décisions prises quant à ce par le président nationale du parti, ont été rendues publiques samedi dernier par le Secrétaire nationale en charge de la Communication et presse et porte-parole du CNC, M. Harold Badibanga. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée dans la commune de la Gombe.

Faisant d’une pierre deux coups, cet ancien célèbre journaliste a profité de l’occasion pour également livrer à la presse la position de son cher parti face aux enjeux politiques de l’heure, en répondant aussi aux questions ayant trait à l’actualité politique. D’abord, il a tenu à souligner que son parti CNC est et reste membre de la Majorité présidentielle (MP).

Quant au référendum, Harold Badibanga a indiqué que cette question n’est pas encore à l’ordre du jour au sein de la famille politique du Président de la République. De même pour la question autour du prochain candidat à la présidentielle de la MP. Dans ses réponses aux préoccupations soulevées, le porte-parole du CNC a affirmé que la Majorité présidentielle se prépare déjà avec des stratégies pour une victoire totale aux prochaines élections du 23 décembre 2018. Et le nom du candidat Président de la République sera rendu public au moment venu.

Pour Harold Badibanga, en effet, la MP et le CNC ont un bilan à défendre. D’autant plus qu’il y a eu beaucoup de réalisations ces dernières années, de ce que le Président de la République Joseph Kabila avait promis au peuple congolais. Par rapport aux foules que des formations politiques ou certains leaders politiques peuvent drainer aujourd’hui, la bouche autorisée du CNC estime que c’est un débat de caniveau. Puisque drainer les foules ne veut rien dire ; ce qui compte c’est l’urne, a-t-il dit. « C’est l’urne qui l’emporte… Nous, nous sommes dans le firmament des élections », a-t-il insisté.

Avant, avant de répondre aux questions des journalistes, M. Badibanga a lu les différentes décisions signées en date du 20 avril dernier par le président national du parti, portant modification et désignation des membres du bureau politique du CNC, ainsi que d’autres départements du parti, entre autres le Comité provincial de Kinshasa, le Comité des femmes, la Centrale électorale, etc. Il a indiqué que plusieurs critères ont concouru à la désignation de ces membres, dont notamment l’abnégation, la compétence, l’ancienneté, etc.

Ci-dessous, ces différentes décisions :

(Lepetit Baende)

DECISION N°009/01/PN/PMMM/04-18 PORTANT MODIFICATION ET DESIGNATION DES MEMBRES DU BUREAU POLITIQUE DU CONGRES NATIONAL CONGOLAIS «CNC»

Le Président National ;

Vu les Statuts, tels que modifiés, spécialement l’article 16.i ;

Vu le Règlement Intérieur en son article 14;

Le Secrétariat Général entendu,

DECIDE

Article 1 : Sont désignés en qualité de Secrétaires nationaux, membres du Bureau Politique aux fonctions ci-dessous en regard de leurs noms, les Camarades ci-après:

- Elections et contentieux: Paul NAYABA

- Porte-Parole, Presse, Information et Communication: Harold BADIBANGA

- Idéologies, Etudes et Prospective: Célestin MUSAO

- Justice et Droits humains: Jean MABITA

- Etudes et Stratégies du Parti: Clément KITENGYE

- Finances et Budget: Rhodes KADIMA

- Mobilisation et Propagande: Alexis TSHIAMALA

- Genre, Famille et Enfant: Marie-Josée IFOKU

- Secteur agricole, Développement rural et Paysannat : Serge KASONGO

- Restructuration de l’Etat et Management territorial: Jeannot KIKANGALA

- Partis et Institutions politiques : IIdefonse KIBAMBE

- Questions foncières et domaniales: Ali KALOMBO

- Questions sociales et Problèmes de société : Pétillon BINENE

- Organismes associés et socio-professionnels : Brigitte MUABILU

- Questions économiques et Commerce: Richard MBANGU

- Petites, Moyennes entreprises et Artisanat: René LlNGOMBA

- Economie de la Ressource humaine: Jérôme MALULU

- Environnement, Développement durable et Conservation de la Nature: Philippe KANYAMA

- Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication: Olivier PENGONGO

- Transports et Voies de Communication: Samy ADUBANGO

- Relations Internationales et Nouvel Ordre mondial: Christelle MUABILU

- Habitat et Urbanisme: Faustin RISASI

- Défense et Sécurité: Papy MBUYULU

-Relation avec les Confessions Religieuses: Jean-Louis MUBIAY

- Jeunesse, Sports et Loisirs: Junior KIPULU

- Enseignement Supérieur et universitaire et Recherche scientifique: François LEW’OKEDI

- Mines, Hydrocarbures et Energie : Gabriel ZENG

- Accueil, Culture et Arts: Betty KANJINGA

Article 2 : Sont désignés en qualité de Secrétaires nationaux adjoints, membres du Bureau Politique aux fonctions ci-dessous en regard de leurs noms, les Camarades ci-après:

- Elections et contentieux: Freddy IMPOTE

- Idéologie, Etudes et Prospectives: Sylva TSHITUKA

- Justice et Droits humains: Innocent MUSENGYE

, - Porte-Parole, Presse, Information et Communication: Francis KABENGELE

- Secteur agricole, Développement rural et Paysannat: Mamie WANGOIE

- Finances et Budget: Noushka KIBAMBE

- Etudes et Stratégies du Parti: Gaby NLANDU

- Mobilisation et Propagande: Ben BONGA

- Partis et Institutions politiques : Guylain MAKILA

- Genre, Famille et Enfant: Flore ASSULI

- Questions sociales et Problèmes de société : Patrick TANZI

- Défense et Sécurité: Alain MBONGO

- Organismes associés et socio-professionnels : Matthieu MBONDU

- Jeunesse, Sports et Loisirs : Patrick ESHIBA

- Environnement, Développement durable et Conservation de la Nature: Boniface NTWA

- Relation avec les Confessions religieuses: Faustin TSHIEBUE

- Questions foncières et domaniales: KANYAMA-MUTAMBA

- Habitat et Urbanisme: René BANZA

- Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication: Freddy MENGA

- Mines, Hydrocarbures et Energie: Jolie YAMA

- Petites, Moyennes entreprises et Artisanat: Alexis LUKAMBA

Article 3 : Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires à la présente décision.

Article 4 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente décision qui sort ses effets à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 20/04/2018

Honorable Pius MUABILU MBAYU MUKALA

Président National

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C’est ce samedi 05 mai 2018 que le Parlement de la République a terminé sa délibération de la loi sur la répartition des sièges. Les deux chambres ont harmonisé leurs vues par rapport aux légères différences constatées dans les textes votés autour de la disposition de l’entrée en vigueur de la loi. Les divergences ont été aplanies et la loi a été votée finalement. Et de droit, elle est transmise au Président de la République pour promulgation.

Nul n’ignore que les deux Chambres du Parlement de la République ont voté tour à tour, la Loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription pour les élections législative, provinciale, municipale et locale ; mais en des termes différents. D’autant plus qu’il y a eu divergences sur la disposition qui fixe l’entrée en vigueur de la loi.

L’Assemblée nationale prévoyait trente jours après la publication de la loi dans le Journal officiel, et pour le Sénat, l’entrée en vigueur de la loi devrait intervenir dès la publication de la loi dans le Journal officiel. C’est ainsi que cette loi sur la répartition des sièges a fait l’objet d’une commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat.

Laquelle commission avait pour mission de dégager les divergences de forme et de fonds contenues dans les textes adoptés à l’Assemblée nationale et au Sénat. Et aussi, examiner les articles adoptés en des termes différents.

Cette commission mixte paritaire n’a eu que quelques heures de travail après le vote de la loi ce vendredi au Sénat. Puisque déjà samedi 05 mai 2018, son rapport y relatif a été présenté au cours de la séance plénière de l’Assemblée nationale. Selon les conclusions du rapport, c’est la version du Sénat qui a été adoptée. C’est-à-dire que la loi sur la répartition des sièges entrera en vigueur dès sa publication dans le Journal officiel.

Dans son intervention à la tribune de l’hémicycle du Palais du peuple, le député national François Bokona Wiipa Bondjali, co-président de la commission mixte, a signifié que cela fait gagner 30 jours par rapport à la version de l’Assemblée nationale, et permet de respecter la Constitution avec la version du Sénat. C’est pour que la loi soit opposable à tous, et que le principe « Nul n’est censé ignorer la loi » soit appliqué, a-t-il fait remarquer.

Après la présentation de l’économie générale du rapport de la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat, l’assemblée plénière s’est prononcée quant à sa recevabilité. Après avoir déclaré recevable ledit rapport, elle l’a approuvé tel quel avant de procéder à l’adoption finale du projet de loi. Le quorum n’étant pas atteint, l’Assemblée nationale a donc voté finalement ce texte de loi au cours d’une séance subséquente. Il est de droit transmis au Président de la République pour promulgation.

Ravi du vote final de cette loi qui contribue à l’avancement du calendrier électoral pour la bonne marche du processus électoral, le député national Pius Muabilu Mbayu Mukala, président national du Congrès national congolais (CNC), a déclaré que « Les carottes sont cuites avec le vote de cette loi ». Et il a invité les leaders à descendre dans leurs bases respectives pour sensibiliser la population aux élections, comme le fait déjà son parti le CNC. « C’est un travail formidable de fourmi. Nous qui avons des partis nationaux, le CNC est un parti national, c’est ce que nos fédéraux et interfédéraux passent leur temps à faire », a-t-il dit.

(Lepetit Baende)

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La République démocratique du Congo a abrité, le vendredi 04 mai 2018, l’atelier du comité des services de renseignement et de sécurité africaine (CISSA). Ceci, dans le but de réfléchir sur les stratégies à proposer aux Etats membres, confrontés aux défis sécuritaires, et dans un contexte de la prolifération des armes légères et de petits calibres.  C’est le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Henry Mova Sakanyi qui a ouvert cet atelier, en présence du représentant du président et le secrétaire exécutif de CISSA. « Les observateurs avisés que vous êtes comprennent qu’en dépit de la multiplicité des défis dont le pays est confrontés, défis qu’il  relève et qu’il relèvera avec efficacité, parmi lesquels celui de sauvegarder la paix, la sécurité et la stabilité sur l’ensemble du territoire national ; Défi aussi d’organiser le processus électoral jusqu’à son terme, la Rdc ne s’est pas dérobée à ses obligations de mériter de la crédibilité placée en elle par le CISSA », a-t-il  indiqué dans son discours.

A quelques différences près, cette situation n’est pas l’apanage des seuls Congolais, c’est devenu le lot commun dans tous les pays africains. « Sans nulle doute, cette menace traversera  les estimations du renseignement dans la région, qu’ils nous incombent de produire en pareille circonstance assorties des recommandations grâce auxquelles nos Etats contiendront les menaces de sécurité d’où qu’elles viennent », dit-il, tout en insistant sur le fait qu’il nous faut ensemble des stratégies pour sortir de l’insécurité dans lequel on voudrait renfermer nos Etats, distrait de s’occuper du progrès social de nos populations. Et ces stratégies, le gouvernement les attend des services des renseignements.

Trois contextes significatifs

Bien avant le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, la parole a été accordée à M. Kalev Mutond, Administrateur général de l’Agence Nationale des renseignements (ANR), qui a situé le contexte 3 contextes significatifs) dans lequel s’est tenue la réunion de Kinshasa.  Le premier contexte, dit-il,  est d’ordre général. Il se traduit par le fait que cette réunion se tient au moment où la CENI, toutes les institutions de la République et toute la population congolaise se préparent pour les élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et locales qui auront lieu le 23 décembre 2018 sur l’ensemble du territoire national.

Le deuxième contexte, explique-t-il,  est d’ordre spécifique.  Il se justifie par le fait que cette réunion dont la substance a été préparée par la rencontre des experts le jeudi 03 mai 2018 fait suite à un atelier régionale de la région africaine centrale organisée le mercredi 02 mai 2018 dans un même cadre.  Ledit atelier a été consacré à la thématique suivante : « La prolifération des armes légères et de petit calibre et son impact sur la paix et la sécurité en Afrique ».  « Je saisi cette opportunité pour une lecture horizontale de ce phénomène », indique-t-il, avant de soutenir que la prolifération des armes légères et de petit calibre est une menace de tous les jours certes à intensité variables, selon les zones et les périodes, …

Pour une lecture verticale, le responsable du CISSA pour la région africain centrale explique que la prolifération des ALPC s’appréhende comme un phénomène devenu courant dans nos Etats. Fort malheureusement, faute d’information, il y a une opinion qui croit que des ARPC sont à la fois des armes légères et de petits calibres et d’autres considèrent les armes légères comme lourdes. Les confusions à ce propos sont telles que l’Assemblée général de Nations Unies a eu à statuer que les armes légères sont collectives, conçues pour être utilisées par une ou deux personnes.

« Ainsi, si l’on ne peut accepter la prolifération des armes de petits calibre dans nos Etats, à plus forte raison l’on ne pourrait y tolérer la circulation des armes légères hors des forces armées et de la Police. C’est pour dire que l’initiative prise par le CISSA sur cette menace est venue à point nommé et je tiens à vous en féliciter », s’est ainsi exprimé M. Kalev Mutond, avant d’apprécier dans la foulée,  le rapport issu dudit atelier qui a mis à jour la prolifération des ARPC dans les différents Etats et a débouché sur une batterie des recommandations dont la mise en œuvre aura le mérite de devenir la forteresse des armes légères et de petit calibre en Afrique.

Le 3ème contexte, termine-t-il,  est d’ordre organique. En effet, dans le fonctionnement du comité des services de renseignements et de sécurité africaine, il est prévu une organisation tournante des réunions régionales. C’est pourquoi, les chefs des services des renseignements et de sécurité de la région Afrique centrale s’étaient réunis le 23 juin 2017 à Brazzaville. C’est dans le même contexte qu’ils se réunissent aujourd’hui à Kinshasa.

(JMNK)

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Suite à la grève déclenchée par les professeurs de l’Université de Kinshasa depuis le 20 avril 2018 du fait de la non application dans la paie du mois d’avril d’un deuxième palier d’augmentation convenu et ce, sans qu’ils en aient été préalablement avisés, le Conseil des ministres a chargé les ministres concernés de se concerter immédiatement, le 04 mai 2018 autour du Premier ministre pour envisager une décision idoine. De cette concertation, nous apprenons que le gouvernement a accepté de revenir sur l’accord, ce qui a réjoui les professeurs et du coup, la grève qui a commencé le 20 avril prend fin. A en croire le président de l’APUKIN, le professeur Antoine Kitombole, le gouvernement a accepté de répondre à leurs revendications en revenant à l’exécution du protocole-d’ accord signé le 13 octobre 2017 qu’il avait interrompu.

(JMNK)

 

COMPTE-RENDU DE LA 9èmeREUNION ORDINAIRE

DU CONSEIL DES MINISTRES

Le Conseil des Ministres a tenu sa neuvième réunion ordinaire le 04 mai 2018 sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. M. Joseph KABILA KABANGE au Bâtiment du Gouvernement à Kinshasa – Gombe.

Les Points inscrits à l’ordre du jour étaient les suivants:

  1. Points d’informations
  2. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres
  • Examen et adoption d’un dossier
  1. Examen et adoption des textes
  2. Points d’informations
  3. Etat et Administration du Territoire

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a ouvert ce chapitre par un large tour d’horizon d’où il ressort que la situation du pays est relativement calme en relevant quelques inquiétudes suscitées dans l’opinion par la hausse des prix du carburant à la pompe et ses corollaires. Il a signalé l’adoption par l’Assemblée Nationale de l’annexe de la Loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales qui se trouve en débat à la chambre haute du parlement ainsi que la poursuite de la sensibilisation à travers le pays de différentes couches de la population sur la machine à voter, un mécanisme de rationalisation du processus électoral mis en œuvre conformément à l’accord du 31 décembre 2016 par la CENI.

Il a fait part à l’exécutif de la reprise de l’agitation par quelques groupes informels qui ont brillé récemment par des tentatives de déstabilisation sans grande conséquence et qui excipent du prétexte irrationnel et fallacieux de l’éventualité de la non tenue des élections le 23 décembre prochain pour relancer une agitation sans fondements que les autorités locales compétentes et les forces de l’ordre ont été instruites de gérer conformément aux lois de la République.

La poursuite de l’offensive des forces de défense et de sécurité contre les groupes armés dans certaines zones de l’Est et du Centre du pays, l’arrestation début mai d’un chef terroriste se revendiquant du mouvement Kamuina-Nsapu au Kasaï et des cas de violences dans les grandes villes comme Kinshasa, Matadi et Goma dont une attaque à main armée contre un officiel de la CENI à Kinshasa ont été également portés à la connaissance du Gouvernement. Les mesures appropriées pour le rétablissement de l’ordre dans ces sites perturbés ont été approuvées par le Conseil des Ministres.

Le rapport sur l’état du territoire a en outre épinglé l’apparition d’une épidémie de rougeole infantile dans les provinces de la Tshopo et de Lualaba ainsi que les dommages causés par des inondations de certaines localités au Sud, à l’Est et au Centre du pays suite aux dernières pluies diluviennes qui ont laissé plusieurs familles sans abris.

Les Ministères de la Santé Publique, des Affaires Sociales et des Affaires Humanitaires ont reçu des directives pour y pallier avec promptitude.

Complétant ce rapport, le Ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion a indiqué que quelques espaces de la partie Est du pays était encore en proie à l’activisme des groupes armés étrangers ADF et FDLR et de certains groupes locaux Maï-Maï qui leur servent de supplétifs. La pression des FARDC a d’ores et déjà permis de réduire les capacités de nuisance de ces forces négatives.

Le Ministre de la Défense nationale a signalé la reconquête de quelques anciens campements des terroristes ADF par les FARDC notamment à Mwalika et Mapobu. Le Gouvernement a pris acte de ces avancées significatives. Il appelle la population de Beni à appuyer les FARDC pour la localisation et la neutralisation de ces criminels avant de réitérer sa position consistant à exiger le rapatriement sans condition des FDLR et de leurs dépendants.

Ensuite, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports et Communication a présenté les grandes lignes du projet de construction par l’OGEFREM d’un Port sec de 62 hectares à Kasumbalesa, 2ème point d’entrée des marchandises de la RDC dont les engorgements, la désorganisation, les délais trop longs imposés aux usagers et la non maîtrise des opérations logistiques entraînent le coulage des recettes, douanières, le ralentissement de l’activité économique, des risques d’insécurité et l’apparition d’épidémies diverses.

Il a en outre fait rapport sur le Sommet de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) tenu à Brazzaville du 27 au 29 avril 2018 dans le but d’assurer la coordination et le suivi des actions et initiatives concourant à la lutte contre les changements climatiques et contribuant au développement économique des Etats membres de ladite Commission à travers l’élaboration des plans d’investissement climat.

Après débats et délibérations, mandat a été donné par le Gouvernement aux Ministres compétents de se joindre aux deux autres pays poumons de la planète que sont le Brésil et l’Indonésie en vue d’harmoniser les vues pour des programmes plus efficients et réalistes à cette fin.

  1. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres
  2. Relevé des décisions de la 11ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du lundi 16 avril 2018 au cours duquel avaient été adoptés le projet de construction et d’aménagement de la corniche de la Ville de Kinshasa présenté par le Ministère des Transports et Communications, le Projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales présenté par le Ministère de l’Intérieur, le Projet de Décret portant mesures d’application de la Loi n°17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé et le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé.
  • Examen et adoption d’un dossier

Le Ministre de l’ESU a commenté sa Note d’information portant sur la grève déclenchée par les professeurs de l’Université de Kinshasa depuis le 20 avril 2018 du fait de la non application dans la paie du mois d’avril d’un deuxième palier d’augmentation convenu et ce, sans qu’ils en aient été préalablement avisés. Le Conseil des Ministres a chargé les Ministres concernés de se concerter immédiatement, c’est-à-dire aujourd’hui 04 mai 2018 autour du Premier Ministre pour envisager une décision idoine.

  1. Examen et adoption de 03 textes. Il s’agit :
  2. d’un Projet de décret portant fixation du salaire minimum interprofessionnel garanti, des allocations familiales minima et de la contre-valeur du logement, (SMIG) en sigle présenté par le Ministère du Travail, Emploi et Prévoyance Sociale ; d’un Projet d’ordonnance portant approbation de l’Accord de conversion de dettes entre le Royaume d’Espagne, la République Démocratique du Congo et le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et d’un Projet de décret fixant les modalités d’émission et de remboursement des bons et obligations du Trésor présentés par le Ministre des Finances. Ces projets ont été adoptés.

 

Commencée à 11H00’, la réunion s’est terminée vers 14H30’.

 

Je vous remercie.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias,

Porte-parole du Gouvernement

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Les députés nationaux ont poursuivi Le vendredi 04 mai 2018 les travaux relatifs à l’examen et vote de la proposition de loi portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes, mais aussi à l’examen et vote de la proposition de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°13/011 du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire.

A l’issue de leurs travaux, les élus du peuple ont voté le premier texte en séance subséquente, faute de quorum. Il est ainsi transmis à la Chambre haute du Parlement pour une seconde lecture. Quant au vote du second texte, il est renvoyé à la prochaine séance plénière de l’Assemblée nationale. La Loi votée a été initiée conjointement par deux députés nationaux. Il s’agit du président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko (Majorité présidentielle), et Jean-Marie Bamporiki Manegabe (Opposition). Elle fait partie des arriérés législatifs dans le calendrier de cette session ordinaire de mars 2018.

Rappel de la loi sur la Cour des comptes

Par sa structure, cette proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes comporte des dispositions générales ; de la compétence, composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes ; de la procédure devant la Cour des comptes ; du statut des magistrats de la Cour des comptes ; des dispositions transitoires et finales.

A en croire ses initiateurs, cette loi organique vise à remplacer l’ordonnance-loi n°87-005 du 06 février 1987 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes ; l’ordonnance-loi n°87-031 du 22 juillet 1987 réglementant la procédure devant la Cour des comptes ; l’Ordonnance-loi n°87-032 du 22juillet 1987 portant statut des magistrats de la Cour des comptes ; ainsi que l’Ordonnance n°87-275 portant organigramme de la Cour des comptes.

Cette proposition de loi organique apporte plusieurs innovations, dont les plus importantes sont : l’adoption des terminologies courantes dans des Cours des comptes et les organisations internationales de contrôle des finances et biens publics ; la détermination du nombre et des attributions des chambres, laissée à l’appréciation du Conseil supérieur de la Cour des comptes ; la création en provinces, des chambres des chambres des comptes déconcentrées ainsi que du ministère public y rattaché.

Egalement, la création de la fonction du Rapporteur général et des Rapporteurs généraux adjoints autrefois exercée par le Secrétaire général et les Secrétaires généraux adjoints ; l’institution de la formation inter-chambres, pour statuer sur les appels formés contre les arrêts rendus définitivement en premier jugement des comptes et de discipline budgétaire et financière ; l’obligation à chaque premier président de la Cour des comptes de requérir l’avis des membres de la Cour des comptes avant d’arrêter les prévisions budgétaires définitives ou le programme annuel de la Cour des comptes ; l’instauration des vacances judiciaires de la Cour des comptes.

Mais aussi, la reconnaissance, en faveur du personnel administratif et technique de la Cour des comptes, d’un statut particulier ; la consécration de la prépondérance de la Cour des comptes en matière de contrôle des finances publiques ; et le renforcement du pouvoir de contrôle des comptes. Donc, cette loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes reformule en un texte unique, l’ensemble du dispositif légal qui doit régir la Cour des comptes, ont fait savoir ses initiateurs.

(Lepetit Baende)