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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Depuis qu’une motion incidentielle est venue paralyser celle de défiance dirigée contre deux membres du Gouvernement, les députés nationaux de l’opposition boycottent les travaux parlementaires, exigeant le bureau de l’Assemblée nationale de respecter la Constitution. En réalité, les opposants accusent le président de l’organe délibérant de manque d’équilibre dans la direction des débats et d’empêcher l’examen des motions de censure récemment adressées aux deux membres du gouvernement.

Fait que la Majorité Présidentielle qualifie de fuite en avant,  et constate que la suspension de la participation aux travaux de l’Assemblée nationale par les députés de l’opposition est dictée par l’objectif d’empêcher l’Assemblée nationale d’adopter les lois essentielles au parachèvement du processus électoral, en vue de la réalisation de leur agenda consistant à accéder au pouvoir par des voies non démocratiques.

Qui dit vrai, et pourquoi les uns et les autres ne mettraient-ils pas un peu d’eau dans leur vin, afin de privilégier l’intérêt suprême du pays ? Pourquoi ne pas avantager ce qui nous réunit que ce qui nous divise ? La Rdc demeure un pays aux défis multiples qui doivent être abordés par tous les Congolais, chacun en ce qui le concerne. Des divisions et autres conflits ne peuvent qu’empêcher le pays de viser l’émergence, au moment où la Chine, plus d’1,3 milliards d’habitants, vise l’élimination de l’extrême pauvreté d’ici 2020.

S’il est vrai que les conflits armés à répétition ont englouti les millions pour « l’effort de guerre », sans oublier leurs conséquences sur la destruction du tissu économique du pays, ceci devrait interpeller les Congolais de tout bord à se souder et poser des actes qui avancent leur pays.

C’est dans cette logique que le président de la République, Joseph Kabila Kabange a adressé une correspondance au bureau de l’Assemblée nationale, mardi 10 octobre dernier, pour demander aux députés nationaux d’examiner à priori un certain nombre de lois. Le président de la chambre basse Aubin Minaku a lu la correspondance du chef de l’Etat à l’ouverture de la plénière d’hier jeudi au parlement.

« Je pense ici à la loi portant révision du Code minier, la loi pratique à la réforme du système fiscal, la loi sur le partenariat public et privé, la loi portant révision du Code  forestier, la loi portant ratification de l’accord de Paris, la loi portant ratification de l’accord-cadre sur le rapport entre l’Etat congolais et le Saint siège, la loi sur le Conseil National de Suivi de l’Accord et de Processus électoral, la loi électorale, la loi sur la stabilité publique. Je vous prie d’apporter l’intelligence voulue aux traitements de ces matières lors de vos sessions », a déclaré Aubin Minaku, lisant la lettre de Joseph Kabila aux députés. Certaines matières figurant dans la requête de Joseph Kabila devraient contribuer à l’évolution du processus électoral en cours. Il s’agit notamment de “la loi sur le Conseil national de suivi de l’accord et de processus électoral et la loi électorale”.

(JMNK)

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Depuis que la CENI a expliqué qu’elle a avait besoin de 504 jours pour assurer l’ensemble des activités électorales, elle est au centre de la polémique et ne manque pas d’essuyer quelques tires à peine voilés. Nombreux sont les Congolais qui veulent savoir pourquoi la CENI, jouissant de son indépendance bien sûr s’est-elle précipitée à décider de la sorte ? De même, pourquoi n’a-t-elle pas attendu la convocation de la tripartite pour annoncer cette nouvelle ? Certains vont jusqu’à penser qu’il s’agit des étincelles lancés afin de savoir comment la population va réagir.

Loin de là, la CENI, confrontée à plusieurs défis, voudrait tout simplement responsabiliser les différents partenaires, pour que chacun en ce qui le concerne mette la main à la pate. Pour le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende Omalanga, le gouvernement que dirige le Premier ministre Bruno Tshibala attendra l’évaluation du processus électoral par la tripartite avant de se prononcer sur les 504 jours dont aurait besoin la CENI pour organiser les élections prévues cette année.

«Le gouvernement n’a pas encore été saisi à propos. Nous attendons donc la tripartite de la semaine prochaine et on verra ce que sera la suite. Le président de la CENI a fait cette déclaration devant les structures de la société civile et nous attendons », a-t-il dit ce jeudi 12 octobre 2017 à ACTUALITE.CD le porte parole du gouvernement Lambert Mende.

Il sied de sire que la probabilité de voir la tripartite ne pas entériner la proposition de la CENI est faible, étant donné que déjà le 11 juillet 2017, le ministre de la Communication et des Médias, avait déclaré, dans une interview accordée à actualite.cd, que le gouvernement prenait acte de la position du président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sur la probabilité de renvoyer les élections au-delà du 31 décembre 2017.

« Le gouvernement ne peut que prendre acte de ce constat bien qu’il n’ait pas encore été officiellement informé de cette position de la CENI qui est indépendante. Donc nous ne pouvons pas porter un jugement de valeur sur une position que prend une institution dont la constitution a consacré l’indépendance. Nous ne pouvons que prendre acte », avait dit Lambert Mende.

La tripartite CNSA-Gouvernement-CENI repoussée de 8 jours

La tripartite CNSA, gouvernement, et CENI en vue de l’évaluation de l’accord de la Saint-Sylvestre initialement prévue du 12 au 16 octobre est reportée pour le 17 au 20 octobre prochain, indique un communiqué du Conseil national de suivi de l’accord rendu public ce jeudi 12 octobre 2017. Selon le Rapporteur du CNSA, Valentin Vangi, le report des assises est entre autres dû aux problèmes logistiques. A l’heure actuelle, aucune précision sur le lieu de l’organisation de la tripartite n’est donnée. Il y a une semaine, la CENI a présenté au CNSA des informations préliminaires relatives à l’évolution du processus électoral.

Disons que c’est en vue d’une organisation réussie de cette tripartite que le Premier ministre Bruno Tshibala a visité hier le ministère des Affaires étrangères, et dont le salon bleu a été choisi pour abriter les travaux. Du constat fait, il s’avère que cette salle n’est pas prête et il faille que le Gouvernement débloque les moyens conséquents pour permettre à cette salle d’être prête.

(Jean-Marie Nkambua)

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Au cours de la séance plénière d’hier, l’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a  fait part à l’Assemblée plénière, de la teneur des deux correspondances parvenues au Bureau de la Chambre basse du Parlement. La première du 10 octobre courant, lui est adressée par la composante Opposition, et la seconde du 11 octobre courant, lui envoyée par des députés de la Majorité présidentielle.

Les deux correspondances tournent autour du dossier brûlant concernant la motion incidentielle de l’honorable Zacharie Bababaswe qui avait bloqué, à la séance plénière de vendredi dernier, le débat sur deux motions de défiance initiées contre deux membres du Gouvernement. Lesquelles ont été par conséquent, rejetées, et les députés de l’Opposition mécontents, avaient quitté la salle des plénières.

Dans leurs correspondances, les deux parties reviennent sur cet incident. Les députés de l’Opposition quant à eux, stigmatisent cette procédure de la conduite des débats et posent des conditions du respect de la Constitution dans le débat à l’Assemblée nationale, avant de retourner dans l’hémicycle.

Leurs collègues de la Majorité Présidentielle ont à leur tour fustigé ce comportement de l’Opposition de quitter délibérément l’hémicycle et de suspendre toute sa participation aux travaux parlementaires. Pour la Majorité Présidentielle, à cause de cette divergence d’interprétation, elle a émit le vœu que le président de la Chambre basse du Parlement puisse saisir de nouveau la Cour Constitutionnelle afin qu’elle interprète son propre Arrêt du 14 janvier 2015 qui a posé problème.

Les députés de la Majorité demandent également au Bureau de l’Assemblée nationale de se soumettre à l’Assemblée plénière le rapport relatif aux absences injustifiées et non autorisées, aux fins de l’invalidation des députés qui brillent par leur absence à l’hémicycle du Palais du peuple.

En réaction à ces deux correspondances, le speaker de la Chambre basse du Parlement a rassuré d’être toujours neutre dans les débats, et de n’épouser aucun point de vue, ni de l’Opposition, ni de la Majorité, comme dans tous les parlements démocratiques. « Pour cette question (dernière motion incidentielle de Zacharie Bababaswe), j’ai deux correspondances, deux points de vue contradictoires. Je vais désormais appliquer les principes démocratiques en pareilles circonstances. Et bien évidemment, nous allons le faire avec beaucoup de tact parce que, l’essentiel, ce qu’ensemble 500 députés, nous puissions adopter les lois importantes pour organiser des élections dans ce pays. Parce que c’est là le problème », a rassuré le premier des députés nationaux.

Les derniers hommages d’Aubin Minaku à Joseph Mbenza Thubi

L’Assemblée nationale est endeuillée. Elle a perdu deux de ses membres importants. Il s’agit des députés nationaux Léonard Mashako Mamba et Joseph Mbenza Thubi. Ce dernier, décédé le samedi 23 septembre dernier, a reçu hier les derniers hommages du président de l’Assemblée nationale.

D’abord, Aubin Minaku Ndjalandjoko est allé hier jeudi matin à la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire pour se recueillir devant la dépouille de l’illustre disparu, avant la levée du corps. Il ne s’est pas limité là, le speaker de la Chambre basse du Parlement, en bon père de famille, a aussi accueilli le corps du patriarche Mbenza Thubi à l’esplanade du Palais du peuple.

Ici, l’honorable Minaku a déposé sa gerbe des fleurs devant la dépouille mortelle de ce président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale en 2006, député national huit fois élu, ancien gouverneur de l’ancienne Province Orientale et du Kongo Central (ex-Bas-Congo).

(Lepetit Baende)

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Le débat à la Ceni doit être dépassionné et des questions analysées de manière objective. Il s’agit de débattre sur toutes les questions sans tabou, mais en face de techniciens électoraux, plutôt que devant les néophytes et autres  acteurs politiques  de mauvaise foi. C’est en technicien que Corneille Nangaa dit la vérité à la population congolaise. Comme pour dire que la Ceni est restée cohérente avant, pendant et après les deux dialogues, que les contraintes électorales ne peuvent amener l’organisation des élections en décembre 2017.

Jamais, la question des élections n’a soulevé autant de vagues et implications, parfois extérieurs et pressions de part et d’autre. La Ceni, organe technique, est tiraillée de part et d’autre, et est poussée à la publication du calendrier. Comment peut-elle rendre public le calendrier pendant qu’elle procède à l’identification et enrôlement des électeurs ? Le dernier lancement des opérations dans les provinces sortant de violences date du mardi 12 septembre 2017. Ceci dit, tous les centres d’inscription doivent bénéficier d’un délai égal, soit 90 jours pour tous. Donc, à dater du lancement dans le Kasaï, Kasaï Central et les deux territoires de Luilu et Kamiji, dans la province de Lomami, la clôture interviendra fin janvier 2018.

Dans sa mission lui conférée par la loi organique en son article 26, le Président de la Ceni anime un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus, dans le but de la sensibilisation et échange sur les questions y relatives. La société civile a pour mission de vulgariser les textes, et les partis politiques veillent à la signature du Code de bonne conduite.

Au cours de cet échange avec les sensibilités de la société civile, Corneille Nangaa a un tout petit peu dévoilé ce que sera le calendrier électoral, partant des contraintes et autres activités liées au processus électoral après clôture totale de la Révision du Fichier Electoral.

A ce jour, le Fichier électoral indique que la Ceni est à 42.119.380 électeurs enrôlés, sur le 45 millions d’électeurs attendus. Avec 53% d’hommes enrôles, soient  22.120.040 sur 47% des femmes enrôlées, soient 19.999.340.

Des activités essentielles après la clôture de la Révision du Fichier Electorale

Toutes les activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante sont liées au temps et au délai. Au total 8 activités importantes, partant de la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale ; inscription des candidatures ; commande, production et livraison des matériels sensibles ; déploiement du matériel ; recrutement, formation et déploiement des agents électoraux ; scrutins ou vote et dépouillement ; ramassage et  agrégation des résultats et contentieux.

C’est à l’issue de la clôture des opérations d’identification et enrôlement, qu’on va procéder au nettoyage du Fichier électoral. C’est aux termes du nettoyage du fichier électoral, que la Ceni va présenter l’avant-projet de la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale qu’elle va soumettre au Gouvernement. Ce dernier à son tour convoque la commission des lois qui va travailler  et adopter cet avant-projet, qui sera envoyé au Conseil des ministres.  Au Conseil des ministres, le Gouvernement l’adopte et devient « Projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale ». Au total, deux semaines de la Ceni à la Commission des lois, puis à l’adoption au Conseil des ministres. Ici, l’on ne compte pas le temps de la convocation du conseil des ministres qui, parfois se tient une fois le mois. Donc, un défi pour la Ceni.

Lorsque ce projet de loi sera transmis au Parlement, il faut un débat général pour déclarer recevable la loi, puis vint examen, l’adoption articles par articles et le vote, le temps minimum est de 20 jours à répartir entre les deux chambres. Et le travail technique se fait au niveau de la Commission PAJ qui doit nettoyer le texte, avant de le soumettre au vote final. Même exercice au Sénat, pour seconde lecture.  A ce niveau, s’il y a divergences, une commission mixte de deux chambre est mise en place pour adopter le texte unique. Au cas où les divergences persistent, c’est l’Assemblée nationale qui prime sur le Sénat. Donc, le délai est un défi à relever également par la Ceni.

Du Parlement après vote du projet de loi, il sera soumis à la promulgation. Et la loi indique 15 jours pour que le Chef de l’Etat promulgue la loi. Mais peu avant la promulgation, elle sera transmise à la Cour Constitutionnelle pour conformité à la Constitution. « Pour cette activité, il nous faut 50 jours à un niveau compressé, seule activité avec la répartition des sièges », a indiqué Corneille Nangaa.

De la répartition des sièges, à l’inscription des candidatures avec trois scrutins : Présidentiel, législatif national et législatif provincial. Pour la législative nationale et provinciale, l’inscription se fait par circonscription sur l’étendue de la République. La Ceni va procéder à la préparation et enregistrement avant tout des candidats provinciaux car, disposant de la base de données de 2015 à actualiser, du fait de décès, de désistement, de transhumance politique, de changement de camp politique (de l’opposition à la Majorité, vice versa) et ceux qui ont créé leur propre parti, etc.

A cette étape, ces activités procèdent des délais légaux d’une part et d’autre part des délais opérationnels. Ce délai peut atteindre 120 jours, soit trois mois.

De l’inscription au nettoyage du fichier des candidats retenus, à la commande, production et livraison des matériels sensibles, c’est-à-dire bulletin de vote. C’est ici où les nerfs éclatent lorsqu’on se projette aux deux scrutins précédents et le nombre de candidatures risque d’être un facteur de blocage, du fait que le pays fait face à la situation financière. En 2006,  avec 23 962 317 électeurs, 212 Partis politiques : 33 Candidats élection présidentielle, 9709 Candidats députés nationaux pour 500 sièges et 13.474 Candidats députés provinciaux pour 711 sièges.

Tandis qu’en 2011, elle a enregistré 30 623 379 électeurs avec 355 Partis politiques, avec 11Candidats élection présidentielle, pour 18.864Candidats députés nationaux500 sièges

A ce jour, dans le contexte politique en cour, la Ceni attend 45. 000 000 avec 600 Partis politiques et regroupements politiques, du moins avec 20 candidats attendus à l’élection présidentielle et 28.500 Candidats députés nationaux attendus pour 500 sièges et 36.500Candidats députés provinciaux  pour 711 sièges

45 millions d’électeurs, avec 603 partis politiques enregistrés et d’autre en instance d’agreement.

Il appert d’indiquer qu’au cours de dix dernières années, 20.000 acteurs politiques ont changé des partis politiques une fois ; 7000 l’on fait deux fois ; 2700 l’on fait trois fois et 200 acteurs politiques l’on fait quatre fois. Toutes ces transhumances politiques fixent l’opinion nationale et internationale que ceux qui crient aux élections, en réalité ne sont même pas capables de se faire élire sur leur propre avenue. En réalité, ils alimentent la pression politique pour se partager le gâteau mielleux.

Donc, la contrainte technique est la résultante même de la plaidoirie de Corneille Nangaa de modifier la loi électorale, en ce qu’il plaide en faveur de regroupement politique en vue de décourager les candidatures fantaisistes. Donc, le traitement des données de plus de 64.000 candidats risque de produire un bulletin de vote syllabus de plus de 53 pages dans une seule circonscription. Pourtant, il y a plus de 169 circonscriptions électorales pour les élections législatives et 189 circonscriptions électorales pour les élections provinciales, pour 45 milles bulletins de vote syllabus de plus de 64.000 candidats. Le déploiement de ces matériels sensibles en plus des urnes nécessite la mobilisation de gros engins aériens pendant au moins trois mois de rotation vers le grands Hubs aéroportuaires, avant de les acheminer dans les circonscriptions et centres d’enrôlement.

Lorsqu’on sait que la République Démocratique du Congo est dépourvue d’infrastructures adéquates susceptibles de ramener à temps ces matériels, il importe aux acteurs politiques qui crient à gorge sèche au respect de la date fixée par l’Accord de la Saint Sylvestre au 31 décembre 2017, seul Dieu peut écourter le temps et le raisonnement de sceptiques, ramener tout le monde à la raison. Pourtant, aux deux Dialogues, Corneille Nangaa a été plus réaliste, plus technicien devant la Communauté internationale et les prêtres catholiques, en indiquant qu’à la date du 31 décembre 2017, il est impossible d’organiser les élections suivant la démagogie politique et l’hypocrisie des prêtres catholiques devant une évidence. Donc, à la promulgation de la loi portant répartition des sièges et la révision du fichier électoral, à la tenue du scrutin, il faut 621 jours non compressés, et 504 jours compressés, suivant la logique des activités essentielles après la clôture totale de la Révision du Fichier Electoral. Quant au financement de la Communauté internationale, il importe de souligner qu’elle parle trop pour n’avoir rien donné, si seulement si l’appui logistique de la Monusco.

(Pius Romain Rolland)

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Hier jeudi 12 octobre 2017 à l’Assemblée nationale, la séance plénière était consacrée à la poursuite de l’examen de quatre projets de loi de ratification, dont trois concernent des accords de financement pour  trois projets dans les secteurs de l’agriculture et de la santé, et un est relatif à  l’Accord de Paris.

 

Les députés nationaux ont-ils suivi les réponses du ministre Ami Ambatobe de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, et du vice-ministre des Finances, relatives à leurs différentes préoccupations soulevées lors de la plénière du mardi 10 octobre 2017. Au cours de laquelle, les deux membres du Gouvernement cités ci-haut, avaient sollicité à l’Assemblée plénière, un délai de 48 heures afin de réunir leurs éléments de réponse aux questions posées par les élus du peuple à la suite des présentations des économies de leurs lois.

Les députés nationaux ayant été convaincus par des réponses claires de Jean-François Mukuna et d’Ami Ambatobe qui ont rencontré objectivement leurs diverses préoccupations, l’assemblée plénière a déclaré recevables ces quatre projets de loi. Et à la suite d’une brève intervention de l’honorable Henry-Thomas Lokondo, l’Assemblée nationale a procédé, séance tenante, à l’adoption simultanée, article par article, de tous les quatre projets de loi, avec leurs exposés des motifs, moyennant plusieurs amendements de la représentation nationale.

Ces textes de loi ont été ensuite soumis au vote global en séance subséquente. Au cours duquel, les députés se sont librement exprimés au vote par appel nominal. A l’issue dudit vote, les 267 députés nationaux ayant participé à cet exercice législatif, ont, à l’unanimité, voté « oui » pour tous les quatre projets de loi de ratification. Par conséquent, ces textes de loi sont adoptés par la représentation nationale. Ils sont en effet, transmis à la Chambre haute du Parlement pour examen et adoption en seconde lecture.

L’avantage de la ratification de l’Accord de Paris

L’autre texte adopté, c’est le projet de loi autorisant la ratification par la République démocratique du Congo de l’Accord de Paris en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, signé à New-York le 22 avril 2016.

Pour rappel, lors de la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 tenue à Paris en France, les Etats parties avaient consensuellement adopté « l’Accord de Paris en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques », dit « l’Accord de Paris ». Ce traité international a été signé le 22 avril 2016 à New-York par les pays membres des Nations Unies, dont la Rdc qui a été l’un des premiers pays signataires, par le Président de la République Joseph Kabila.

Et il vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de lutte contre la pauvreté.

Au regard du rôle que ses écosystèmes forestiers, sa biodiversité, ses ressources hydrauliques et agricoles jouent dans le cadre des efforts de croissance, de lutte contre la pauvreté et de réduction des gaz à effet de serre, la République démocratique du Congo est donc éligible aux ressources financières fournies aux pays en développement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.

Ce, en vue de renforcer l’application de ses politiques, stratégies, règlements, plans d’action et mesures de lutte contre les changements climatiques tant en matière d’atténuation que d’adaptation, de façon à contribuer à la réalisation de l’objet de l’accord. En autorisant la ratification de l’Accord de Paris, la République démocratique du Congo traduit sa ferme détermination à accélérer son entrée en vigueur et à contribuer à la riposte internationale pour la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

(Lepetit Baende)

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La marché de la production et consommation de l’alcool à forte dose de diversifie fortement dans la capitale congolaise. Plusieurs sortes d’alcool se consomment en forte dose, et la jeunesse en est victime, du fait de sa fragilité doublée d’inconscience. Bien évidemment les plus visées sont la jeunesse désœuvrée en plus de la jeune fille qui se livre au commerce de la chaire. Ces excitants sexuels dépravent les mœurs et la société se voit en perdition totale.

A Ngaliema, la population  se livre  à une consommation  abusive de cette bière locale dont la dose n’est  pas  contrôlée.

L’équipe rédactionnelle de L’Avenir s’est entretenue avec Madame Kisita Fautine, vendeuse et fabricante de la bière locale. Cette dernière habite le quartier Verkis, dans la commune citée ci-haut. Au cours de l’entretien, elle affirme et insiste sur le fait qu’elle connait quotidiennement  les  ruptures de son stock suite au débordement de sa clientèle. Sa clientèle consomme davantage du whisky, en plus de la bière locale communément appelée Agene. Dans la foulée, elle précise que parmi sa clientèle, une personne est en même de consommée deux mesures en déboursant une somme de 500Fc. Ce qui est avantageux pour les consommateurs au lieu de débourser 2500 fc pour une bière, mieux en consommer pour 500 fc malgré sa forte dose et ramener le reste de l’argent à la maison. D’une part, c’est la hausse de la bière industrielle qui est la conséquence logique de se livrer à la consommation de la bière locale, explique un client.

 

A en croire ses propos, du fait qu’elle fréquente au quotidien ses potentiels clients, elle indique que la plus part d’entre ses clients ont des multiples problèmes d’ordre sociaux à résoudre. Se trouvant dans l’incapacité de les affronter financièrement, ils préfèrent s’en défouler au moyen de l’alcool.

Madame Kisita Fautine, poursuit sa logique de défendre ses clients, que la boisson locale n’a d’aucun inconvénient sur le plan de la santé. Par ailleurs, elle argumente que la boisson locale contient plusieurs produits nutritifs, en plus de protéines, par rapport au Zododo à forte dose produit et fabriqué par les expatriés.

 

Toutefois, malgré sa forte clientèle, elle s’en plaint du moins de la consommation abusive et incontrôlée, du fait de la vente en cachette qui s’accentue.

Somme toute, la fabrication locale de la boisson sans procédé chimique ni étude de dosage au préalable est facteur de risque pour les consommateurs. Il en va de la préservation de la santé, car  dit-on, la santé n’a pas de prix.

(Fifi Luyinika  Bakeba, stagiaire)