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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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L’envoyée de l’ONU en République démocratique du Congo a lancé jeudi un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles saisissent « cette occasion historique » pour permettre la tenue d’élections crédibles le 23 décembre afin d’offrir un avenir plus stable au peuple congolais. À cinq mois des élections, prévues le 23 décembre prochain, les préparatifs ont atteint un tournant important avec l’ouverture, mercredi, des bureaux de réception des candidatures pour les élections présidentielle et législatives, a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC, Leila Zerrougui, devant le Conseil de sécurité.

Ces scrutins continuent de susciter de grandes attentes tant au sein de la population congolaise qu’au niveau de la communauté internationale, car elles revêtent d’importants enjeux dans la perspective de la consolidation de la stabilité de la RDC et de toute la région, a-t-elle analysé.

Alors que des progrès significatifs ont été enregistrés pour respecter les étapes cruciales du calendrier, a poursuivi la Représentante spéciale, le processus électoral continue de souffrir de « suspicion et de méfiance » entre la majorité et l’opposition, et entre l’opposition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les griefs de l’opposition portent, entre autres, sur la machine à voter, le fichier électoral et le non- remplacement du délégué de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) au sein du bureau de la CENI, a-t-elle précisé.

Ces griefs viennent d’être réitérés, dans une Déclaration publiée le 23 juillet à Kinshasa, par un groupe de cinq partis et plateformes politiques de l’opposition comprenant l’UDPS, Ensemble, l’Union pour la nation congolaise (UNC), le Mouvement de libération du Congo (MLC), et la Dynamique de l’opposition.  Cette Déclaration exige également le retour des figures emblématiques et la libération des prisonniers politiques dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de décrispation prévues par l’Accord de la Saint-Sylvestre.

Par ailleurs, le 24 juillet, M. Jean-Pierre Bemba, Président du MLC et candidat désigné de son parti à la présidentielle, a tenu sa première conférence de presse à Bruxelles pour confirmer son retour à Kinshasa le 1er août, afin de déposer sa candidature. Le même jour, M. Moïse Katumbi d’Ensemble a également annoncé son retour sans toutefois préciser la date. Mme Zerrougui a ajouté que la nouvelle plateforme politique, le Front commun pour le Congo (FCC), dont l’autorité morale est le Président Kabila, n’a pas encore désigné son candidat à la présidentielle.

La Représentante spéciale s’est dite encouragée par le fait que tous les partis politiques aient enregistré avec succès leurs candidats aux élections provinciales, soit 18.000 au total, dont 12% de femmes, pour 715 sièges à pourvoir.

Les conditions d’une situation équitable ne sont pas encore réunies

La chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) s’est cependant dite préoccupée par la faible mise en œuvre des mesures de renforcement de la confiance. Si le ministre de la Justice a annoncé la remise en liberté de 4.109 prisonniers, aucune figure emblématique ne se trouvait parmi eux. En outre, des manifestations pacifiques ont été annulées, et les acteurs de la société civile et les opposants politiques font l’objet d’arrestations arbitraires et les journalistes subissent des menaces. En conséquence, les conditions d’une situation équitable ne sont pas encore réunies, et en l’absence de progrès sur ces fronts, la crédibilité et le caractère inclusif des élections pourraient être mis en cause », a-t-elle prévenu.

Sur le plan logistique, comme le gouvernement congolais a l’intention de financer les scrutins sans soutien extérieur, la CENI n’a pas contacté la MONUSCO qui est mandatée par le Conseil de sécurité pour apporter son aide.

Une situation toujours fragile sur le plan sécuritaire

S’agissant de la sécurité, la Représentante spéciale a fait état d’une situation fragile, qui s’est même détériorée dans certaines régions du pays, en particulier les Kasaï, où sévissent toujours des miliciens armés, le Nord-Kivu, où opèrent les Forces démocratiques alliées et aussi les provinces du Sud-Kivu, du Maniema et du Tanganyika.

Mme Zerrougui a toutefois noté que les tensions à Djungu, dans la Province de l’Ituri, viennent de s’atténuer, grâce aux efforts de la MONUSCO. Elle a néanmoins porté à l’attention du Conseil de sécurité le fait que le personnel de la Mission est de plus en plus souvent pris pour cible, comme cela a été le cas à Beni et à Uvira.

Elle a fait état des préoccupations croissantes des employés de l’ONU à propos de leur sécurité, alors que la MONUSCO devra, dans les mois à venir, opérer dans un environnement de plus en plus tendu avec des ressources inférieures de 38,8 millions de dollars à la proposition budgétaire du Secrétaire général.  « Si je le mentionne, ce n’est pas pour plaider pour davantage de ressources – nous connaissons tous la nouvelle réalité financière auxquelles font face les opérations de maintien de la paix –, mais parce qu’il importe de comprendre qu’alors que les ressources diminuent, le mandat de la MONUSCO reste le même et que les attentes continuent de croître », s’est-elle expliquée.

La capacité de réaction des Casques bleus aux risques émergents sera limitée, en particulier dans des zones fortement peuplées ou au contraire isolées, a souligné la Représentante spéciale.

(JMNK)

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Les Etats-Unis ont à nouveau critiqué jeudi le recours à des machines électroniques à voter pour l’élection présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo, qui présente, selon Washington, “un risque énorme et inutile”, indique notre source. A la Ceni par contre, on pense que le soupçons dirigés contre la machine à voter en prenant appui sur les insuffisances bien connues du vote électronique, sont totalement non fondées, le vote dont question étant bel et bien à bulletins papiers et la machine ne servant qu’à l’impression in situ du choix de l’électeur sur le bulletin de vote à glisser dans l’urne sous la même procédure de dépouillement et de compilation que celle suivie en 2006 et en 2011, conformément à la législation congolaise.

En réclamant un vote avec des “bulletins-papier”, l’ambassadeur américain adjoint aux Nations Unies Jonathan Cohen a mis en garde contre un système inopérant, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en RDC. “L’utilisation de machines à voter pour la première fois pour des élections critiques représente un risque énorme et inutile. Que feront les autorités congolaises si ces machines à voter qui n’ont pas été testées ne fonctionnent pas le jour des élections?”, a demandé le diplomate américain. “Avez-vous un plan de secours, si oui, lequel?”, a-t-il insisté.

En février, les Etats-Unis avaient déjà parlé d’un “énorme risque” à utiliser des machines à voter de manière électronique. L’émissaire de l’ONU à Kinshasa, l’Algérienne Leila Zerrougui, intervenant par liaison vidéo, a reconnu des “progrès significatifs” dans le processus électoral. Mais elle a déploré dans le même temps la persistance de “suspicion” et de “méfiance” au sein de la population, citant notamment le problème des machines à voter.

“Plus de 50% de la population est analphabète” et les électeurs “auront des difficultés à utiliser la machine à voter”, a abondé Justine Masika Bihamba, invitée à s’exprimer devant le Conseil au nom d’une plateforme réunissant 35 organisations civiles luttant contre les abus sexuels et une meilleure prise en compte de la société civile dans le pays.

Pour Kinshasa, “la machine devant servir à imprimer le bulletin de vote est appelée à tort machine à voter”. “La machine ne votera pas à la place de l’électeur”, a souligné l’ambassadeur congolais Ignace Gata Mavita. “Elle imprimera les bulletins que l’électeur ira mettre dans l’urne”, a-t-il ajouté. Il sied de souligner que la machine à voter permet l’allègement de la logistique, la réduction du nombre des bulletins invalides et un gain considérable de temps dans le circuit de vote par rapport aux bulletins de taille surdimensionnée utilisés jusqu’alors.

La RDC “ne peut se permettre des élections manquant de crédibilité”, a cependant souligné l’ambassadrice adjointe des Pays-Bas, Lise Gregoire-van Haaren. Il faut “rétablir la confiance” dans le processus électoral, a aussi fait valoir l’ambassadeur français, François Delattre, en demandant à la Commission électorale Ceni “de faire preuve de transparence pour que tous les citoyens aient accès aux machines et puissent se familiariser avec”.

Lise Gregoire-van Haaren a espéré que le report d’une visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à Kinshasa, qui devait avoir lieu en juillet, ne se transformera pas en “annulation”. Selon des diplomates, un projet est en cours pour une visite avant décembre des quinze membres du Conseil de sécurité en République démocratique du Congo. Elle pourrait avoir lieu en octobre, selon plusieurs diplomates.

(JMNK)

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Elections en Rdc, activités de la Maison Schengen, fermeture des consulats généraux de Lubumbashi et d’Anvers, réduction des fréquences de Brussels Airlines,  modalités de fonctionnement d’ENABEL, …tous ces points ont été abordés par M. Philippe Bronchain, Chargé d’affaires de l’Ambassade de Belgique en République démocratique du Congo, qui a déclaré que les relations bilatérales entre les deux pays plient parfois, mais elles ne se  rompent pas. C’était à l’occasion de la fête nationale belge, le samedi 21 juillet 2018 à Kinshasa.

Devant une foule immense composée des ministres, députés et sénateurs, ambassadeurs du corps diplomatique et consulaire, et bien d’invités sélects, le Chargé d’affaires de l’Ambassade de Belgique en République démocratique du Congo a, de prime abord, souhaité à tous la bienvenue à cette réception du 21 juillet dont la formule diffère quelque peu de celles passées. En effet, la manifestation a eu lieu un week-end, en début d’après-midi, dans un nouveau cadre abritant l’ambassade du Royaume de Belgique.

Quatre événements récents

Quelques événements sont inscrits parmi les plus marquants. L’année qui vient de s’écouler depuis la tenue de la dernière réception du 21 juillet a été, à  maints égards, riche en événements. « Et je voudrais revenir plus particulièrement sur quatre d’entre eux qui auront de notre point de vue marqué cette année : le déménagement de l’ambassade, l’élection de la Belgique comme Membre non-Permanent au conseil de Sécurité des Nations-Unies pour 2019 et 2020, les relations bilatérales et la situation électorale dans laquelle se trouvent la RDC comme la Belgique d’ailleurs », a dit Philippe Bronchain.

Mais avant de développer ces quatre points, il est revenu sur la coupe du monde de football en Russie qui a tant fait vibrer le cœur des Belges, mais aussi celui de très nombreux Congolais qui se sont retrouvés dans l’équipe des Diables rouges. Et d’ajouter : « Cette troisième place est le résultat d’un travail remarquable mais aussi de valeurs aussi importantes que le sens du collectif et la volonté de gagner. Cette campagne de Russie aura été l’occasion de moments d’union et d’émotion, y compris à Kinshasa où des retransmissions des matchs ont été organisées ». D’où, « je saisis cette occasion pour formuler le vœu de voir l’équipe des Léopards se qualifier pour la prochaine coupe du monde en 2022 », a-t-il terminé ce chapitre.

Une ambassade dans un immeuble neuf

Le déménagement de l’ambassade est sans doute le premier fait maquant. Fin 2017, l’ambassade de Belgique a quitté un bâtiment datant des années 50 qui se trouvait sur la Place du 27 octobre, autrefois Place Braconnier, pour un nouvel immeuble flambant neuf, de 4 étages, le long du prestigieux Boulevard du 30 juin. Cette nouvelle ambassade, projet de grande envergure, qui a nécessité aussi bien une grande mobilisation des services de l’ambassade que  du Service Public Fédéral des Affaires étrangères, est à la fois classique et innovante. Classique, car elle regroupe l’ensemble des services du poste à l’exception du traitement des visas de courte durée Schengen, géré depuis de très nombreuses années dans un immeuble séparé. Innovante ensuite, car elle incorpore de nombreuses nouveautés et se veut passive.

Son inauguration, le 27 novembre 2017, a été rehaussée de la présence du Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Elle accueille non seulement l’ambassade de Belgique mais aussi l’ambassade des Pays-Bas, l’agence de coopération ENABEL, qui a succédé à la CTB, l’Attaché économique et commercial de la Région bruxelloise et la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgo-Congolaise. « Je m’en voudrais enfin de clore ce point sans évoquer la rénovation de plusieurs bâtiments permettant d’accueillir, dans les meilleures conditions possibles, les agents expatriés ainsi que leurs familles, mais aussi celle de la Résidence dont la réception provisoire aura bientôt lieu », a-t-il souligné.

La Belgique au Conseil de sécurité

Deuxième fait, l’élection de la Belgique, le 8 juin dernier en tant que membre non-Permanent au Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour 2019 et 2020. Depuis 1947, c’est la sixième fois que la Belgique siègera au Conseil de Sécurité. La campagne menée par la Belgique l’a été sous la devise « Bâtir le consensus. Agir pour la paix ».

Mais cette élection survient à un moment clé pour deux raisons. D’une part, parce que certains remettent en cause le multilatéralisme sur lequel se sont développées les relations internationales au cours des dernières décennies et sont tentés par le repli sur soi. D’autre part, parce qu’étant de plus en plus confrontés à des défis globaux parmi lesquels le changement climatique, la migration irrégulière, le terrorisme et les objectifs du développement. La Belgique est convaincue que, sans concertation et réponse globale, il y a  risque  de ne pas pouvoir apporter de solutions satisfaisantes à ces défis. La question de l’Afrique centrale au sujet de laquelle son expertise est largement reconnue constituera un des points d’attention de la Belgique dans l’exercice de son mandat.

Relations Kinshasa-Bruxelles

Le troisième fait concerne « les relations bilatérales entre la Belgique et la République démocratique du Congo qui, avec ses hauts et ses bas, sont souvent comparées à des scènes de vieux couple », a dit le Chargé d’Affaires belges. Et de préciser : « cette comparaison me laisse un peu sur ma faim. Etre un vieux couple ne signifie pas forcément connaître des hauts et des bas. Et certains couples ne vieillissent parfois pas ensemble. Ce qui n’est pas le cas de la Belgique et de la RDC ».

En fait,  Philippe Bronchain a dit préférer porter son regard sur la solidité réelle des relations bilatérales qu’on aurait bien tort de limiter au seul champ diplomatique, le comparant plutôt volontiers au roseau de la fable de Jean de la Fontaine. En effet, s’il arrive que les vents les obligent à baisser la tête, ces mêmes vents, lorsqu’ils redoublent d’efforts, peuvent lui être moins redoutables qu’au chêne. D’où, dira-t-il, « si nos relations bilatérales parfois plient, elles ne se rompent pas. Elles sont en effet le reflet de la qualité, de la diversité et de l’intensité des liens qui unissent les peuples belge et congolais, qu’ils soient économiques, culturels, sportifs, académiques, familiaux ou simplement amicaux ». Dans ce cadre, a-t-il martelé, « je me réjouis de la réouverture au public, le 8 décembre prochain, après cinq ans de travaux, du Musée Royal de l’Afrique Centrale à Tervuren sous un nouveau nom, « Africamuseum », et une nouvelle identité ».

Au plan des relations diplomatiques maintenant, les canaux de communication entre la Belgique et le RDC restent grand ouverts et un dialogue est en cours, a-t-il informé, notant que la Belgique espère qu’il permettra d’aboutir à des pistes de solution aux problèmes posés par la cessation des activités de la Maison Schengen, par la fermeture des consulats généraux de Lubumbashi et d’Anvers, la réduction des fréquences de Brussels Airlines. Les modalités de fonctionnement d’ENABEL en RDC pourront aussi être abordées.

Elections en Rdc

Le quatrième fait enfin, c’est le contexte électoral dans lequel se trouve la République démocratique du Congo. Tout comme 2016, puis  2017, 2018 est consacrée à l’organisation et la tenue d’élections attendues le 23 décembre. Il est devenu commun de répéter qu’en cette année électorale, la RDC est à un tournant de son histoire ou encore que le moment est historique. C’est en effet le cas. Les élections de 2006 ont impulsé une dynamique nouvelle dans la vie politique de la République démocratique du Congo, a-t-il reconnu ; et ont répondu à une aspiration profonde de la population congolaise. Quant à la Belgique, tenir le 23 décembre 2018 des élections libres, crédibles et transparentes, et qui soient respectueuses de la Constitution et de l’Accord de la Saint-Sylvestre, c’est aller dans le sens de l’histoire. C’est répondre à cette aspiration profonde.

Coulant dans la même veine, il a rappelé que l’année qui vient sera aussi une année d’élections en Belgique puisque le 14 octobre 2018 se dérouleront les élections provinciales et communales ; et le 26 mai 2019, les élections européennes, législatives, régionales et communautaires.  C’est sur cette note que M. Philippe Bronchain, Chargé d’affaires de l’Ambassade de Belgique en République démocratique du Congo a terminé  son discours, en levant son verre à l’amitié entre le Belgique et la RDC.

(Emmanuel Badibanga)

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Comme le 26 juillet de chaque année, l’humanité a célébré ce jeudi la Journée mondiale des mangroves. Selon la définition formulée par le moteur de recherche du web Wikipedia, la mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques principalement ligneux, ne se développant que dans la zone de balancement des marées, appelée estran, des côtes basses des régions tropicales.

Ainsi donc, l’Ong internationale de protection de la nature WWF estime que les mangroves constituent des nurseries de nombreuses espèces de poissons et de crustacés marins. Elles sont également des refuges pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Sans elles, les crabes et les crevettes n’existeraient pas à l’état naturel.

En effet, pour ceux qui ne savent pas, les mangroves existent également en République démocratique du Congo, au niveau de la côte à Muanda dans le Kongo central. Cependant, elles sont presque négligées depuis toujours par l’Etat congolais qui semble ne pas accorder de l’importance à cette merveille. A cette occasion de la Journée mondiale des mangroves, le Gouvernement devrait en principe penser à réhabiliter et protéger ce parc marin. Sinon, il ferait encore une fois de plus, une fausse note.

S.O.S : sauver le parc marin des mangroves en danger

Pays extrêmement riche en biodiversité, la Rdc est confrontée à d’énormes problèmes de gestion environnementale et de disparition de la biodiversité. Parmi lesquels problèmes, il y a notamment, les défis de la conservation de l’estuaire du fleuve Congo et du parc des mangroves et de sa biodiversité.

L’on déplore surtout le braconnage et la pêche illicite dans ce parc marin des mangroves. Les espèces rares, les lamantins, et les tortues marines sont de plus en plus menacés dans ce parc marin.

Il y a de cela près de cinq ans passés, l’on assiste à une dégradation de la biodiversité dans ce parc marin, causée par une spoliation sévère due aux multiples besoins des populations riveraines, intensifiant ainsi leurs activités agricoles et économiques vers cette aire protégée. A cela s’ajoute la construction des maisons qui se fait à même le parc. Egalement, le braconnage et la pêche illicite ne sont pas du reste.

Le constat fait encore d’une pollution au niveau de la plage provoquée par les déchets plastiques flottants déposés par le fleuve Congo au niveau de l’embouchure. Ces déchets flottants proviennent de Kisangani, Bangui, Mbandaka, Kinshasa, Brazzaville, Boma et Matadi.

Dans ce Parc marin des mangroves, l’on signale encore une menace des espèces rares dont les lamantins et les tortues marines, avait alerté le directeur du parc, M. Marcel Collet. Les autorités du pays et la communauté internationale sont donc appelées à protéger davantage ce patrimoine national.

A noter que c’est depuis 1996 que ce parc marin est inscrit par la République démocratique du Congo comme zone humide d’importance internationale. Déjà nombreux de ses braconniers sont de plus en plus déférés au niveau des instances judiciaires locales.

Il faut également sauver la côte congolaise

L’opinion doit se rappeler que la Rdc a environ 40 Km de côte. L’importance d’une côte n’est pas seulement fonction de son étendue mais plutôt de sa position et de ses ressources. Mais ces ressources sont en voie de disparition. Notamment, des baleines (balaenoptera physalus) et autres espèces comme les dauphins et les hippopotames (hippopotamidae) qui étaient visibles il ya 50 ans dans la côte congolaise vers la ville de Moanda, ne montrent plus de signes de vie.

Les prélèvements à outrance des lamantins et tortues marins, ci-haut signalés, sont inquiétants dans le Parc à mangroves dans la province du Kongo central. La côte est trop polluée et demande une prise de conscience nationale pour sauver ce qu’on peut, car c’est la première entrée et sortie pour le désenclavement de la Rdc et le pays a tout intérêt à mieux vendre son image.

(Lepetit Baende)

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Pour la journée d’hier jeudi, au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, il a été question d’analyser les appels effectués et reçus par le prévenu Pascal Kabangu Kabangu. A travers le croisement des numéros, il a été établi que dans la nuit du 16 au 17 mai 2017, ce dernier était toujours chez lui, où se tenait une réunion préparatoire à l’attaque de la prison de Makala.  Vu qu’il y avait un Tshizaba dans sa parcelle, c’est là où se faisait la scarification, c’est-à-dire, l’endoctrinement pour rendre les assaillants invulnérables devant les forces de l’ordre. Après cette cérémonie, Kabangu Pascal était toujours en contact avec l’équipe pour s’assurer de la progression des Kamuina Nsapu vers la cible.

Plusieurs prévenus étaient appelés à la barre, à la prison militaire de Ndolo, où siège en audience foraine le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, dans la commune de Barumbu. Pour hier jeudi, la parole était donnée à la défense, avec des répliques bien sûr des parties au procès.  Prenant la parole, la défense a voulu savoir si les opérateurs téléphoniques peuvent donner des précisions sur la date de création du fichier examiné, de même que sa date de modification. Car selon elle, si l’on analyse les données informatiques, un fichier a une date de création, de même que pour la modification. Au même moment, la défense a voulu savoir, comment expliquer que la réquisition ait été rédigée le 6 mars 2018, pendant que le fichier présenté est établi bien avant ?

Au cours de la même audience, la défense a indiqué que les données téléphoniques ne renseignent pas que le prévenu Kabangu était à Limete le 9 mai 2017, de même le 17 mai, du 9 au 10 juin où il était pris en charge par l’antenne BIC. Comme pour dire qu’il ne pouvait pas être à Mont Amba et le 29 juin, il était déjà en détention. Le conseil de Kapinga Bwanya Fatou a aussi insisté sur le fait que sa cliente était déjà aux arrêts et ne pouvait pas continuer à communiquer. Aussi pour le prévenu Tujibikile, son conseil fait voir que les appels analysés ont été reçus le 30 juillet 2017, alors que les deux téléphones étaient déjà entre les mains des services. Il s’étonne de constater qu’on se rapporte sur un téléphone qui n’a pas été consigné dans le procès-verbal de saisie d’objet. Comme pour dire qu’il ne pouvait pas émettre d’appels.

« Nous avons démontré un aspect par rapport à la date du 13 juillet. La fois passée, notre client était localisé par les antennes de Badara, N’Sele et Tshangu. Aujourd’hui on nous balance Bandalungwa. Cela a posé le problème, en dépit de la clarification des experts. Le problème était de savoir, depuis juillet 2017, les deux téléphones ont été pris par les services. Et la problématique est de savoir, les deux téléphones aux mains des services, comment pouvez-t-il émettre et recevoir les appels ? Cela montre que les deux téléphones étaient déjà entre les mains des services », indique Me Prosper Kande, avant de se demander si on doit faire confiance aux numéros Vodacom et Africel et oublier le numéro Airtel. Et de préciser qu’il s’est posé un problème de la date de la conception du fichier. On ne doit pas considérer ces relevés comme une parole d’évangile, c’est un travail fait par les mains des hommes, c’est perfectible.

Les autres parties réagissent

A toutes ces questions, le président du Tribunal a été clair en disant que les experts ont travaillé sur base d’une réquisition et les devoirs leur ont été prescrits. Il s’agit de transmettre les identités et les coordonnées précises des prévenus, ainsi que leurs communications ; les relais de prise en charge et les IME ; les dates d’activation et de désactivation de ces numéros. Le président du Tribunal a été soutenu par l’expert de la société Airterl, qui explique que le programme Excel est un outil de travail comme tout autre. « On a utilisé un outil le plus compréhensible par tous. Le fichier a été créé le 19 avril 2018, date postérieure à la réquisition. Et les numéros en question ont commencé à opérer à partir de janvier 2017. Et c’est normal que les numéros soient antérieurs à la réquisition, parce qu’ils étaient déjà opérationnels », tranche-t-il.

Cet argument a mis K.O la défense. Voilà qui a poussé le Ministère public à rappeler que Kabangu lui-même a eu à dire que chez lui, se faisait le ‘’Tshizaba’’. « Le fait qu’il soit chez lui depuis janvier est normal. L’appel entre Mazanga Mazarin et Kabangu, la nuit du 16 au 17 mai indique que ce dernier était toujours chez lui. Il s’assurait de la progression des assaillants qui sont sortis de sa parcelle », a indiqué l’organe de la loi, avant de faire voir que du 16 au 17 mai 2017 à partir de 19 heures, le Commissaire de la Police Mpoyi, qui habite terre jaune, dans la commune de la Nsele, a dit qu’il était à Kimwenza où il priait, pendant qu’il était chez Kabangu. Le même le 16 mai, Mazanga Mazarin a dit qu’il était frappé par une crise cardiaque et qu’il ne pouvait se déplacer, pendant qu’il est localisé par l’antenne de Kigoma, dans la commune de Lingwala à 22 heures, à 5 heures par l’antenne de l’ITIP Bumbu, en face de la prison centrale de Makala. De même pour Kabasele Kaluila pris en charge par la même antenne.

Le Ministère public a été soutenu par la partie civile Rdc qui insiste sur le fait que la défense du prévenu Kabangu a cherché à porter le débat sur les programmes Word et Excel, et voulait mettre de la confusion dans ce qui est clair. A l’en croire, si le Tribunal a fait la réquisition, c’était pour vérifier quelques informations. Cela conforte l’accusation de la manière la plus sûre, précise-t-elle.

« Le Ministère public, tout comme la partie civile n’ont jamais dit en audience publique que Kabangu était sur le théâtre des opérations. Ce qui a été affirmé, c’est que les autres prévenus ont convergé vers la résidence de Kabangu pour tenir une veillée préparatoire, afin d’attaquer la prison de Makala. Et cette convergence a été prouvée par 6 ou 7 prévenus sur le lieu et pris en charge par l’antenne de la résidence de Kabangu », a précisé le Bâtonnier Mbere Cyprien, avocat de la partie civile RDC.

Pour lui, le Tribunal n’a qu’une seule méthodologie. Et de renchérir qu’en demandant les relevés téléphoniques, le Tribunal visait plusieurs choses. D’abord, quand X dit  qu’il ne connait pas Y, mais les appels téléphoniques renseignent qu’ils se sont appelés 50 fois. En plus, c’était pour situer quelques assaillants au lieu non  seulement des crimes, mais aussi de la préparation des crimes.  Par exemple, lorsque vous habiter N’Sele /Camp PM, mais vers 5h30 vous êtes pris en charge par une antenne  de l’ITIP Bumbu, alors que pendant l’instruction, vous avez dit que vous dormiez avec votre femme ! Enfin, c’était pour démontrer que les gens se connaissaient et ont comploté contre les intérêts de l’Etat.

(JMNK)

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Cela fait un bout de temps, depuis que le jeune chanteur Fila Basele, se trouve au studio à Paris pour réaliser son nouvel opus baptisé « Eloko wana ». Des avis des observateurs qui suivent la réalisation de son travail, l’œuvre de Fila Basele va bouger l’espace musical congolais à sa sortie avec ses 11 titres.

A une question que nous lui avions posé pour savoir s’il est aussi preneur pour des featuring, Fila Basele a dit que c’est actuellement une mode, personne ne peut s’en passer; néanmoins, a-t-il ajouté en ce qui le concerne, il privilégie d’abord de faire avancer seul son travail et de ne vouloir recourir à l’accompagnement des autres que lorsqu’il aurait déjà fait le 85% du travail.

C’est dans ce cadre que présentement il s’adonne journellement à la réalisation de l’opus « Eloko wana » qu’il compte propulser très prochainement dans les bacs. Le temps de finir avec les dédicaces et cette œuvre qui promet d’être époustouflante va avoir de l’espace sur le chapitre.

(Kingunza Kikim Afri/Cp)