404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 416

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Au moment où l’ensemble du peuple congolais montre son attachement à l’option du dialogue politique, initiée par le Chef de l’Etat, afin de conduire le pays à des élections apaisées, crédibles et transparentes, Moïse Katumbi veut, lui, s’emparer du pouvoir de manière illégale. Ne pouvant s’accorder une légitimité politique, puisque l’opposant fugitif agit désormais dans la clandestinité et n’a pas une assise populaire avérée, son appel au soulèvement généralisé du 10 avril dernier constituait l’étape ultime de ses aspirations à régner sur la République démocratique du Congo. Mais cette stratégie insurrectionnelle vient une fois de plus d’avorter.

L’Arrangement Particulier qui devait venir en complément de l’accord du 31 décembre 2016 a été signé hier au Palais du peuple. Ainsi, le chemin est balisé pour l’investiture du Gouvernement d’union nationale que va diriger Monsieur Bruno Tshibala Nzenze, membre fondateur de l’UDPS et du Rassemblement. Les Congolais peuvent donc reprendre l’espoir, se remettre au travail et préparer les élections en toute quiétude.

Une fois encore, les va-t’en guerre ont échoué

Il y a quelques jours, certains médias de la place ont diffusé un texte publié par l’opposant fugitif Moïse Katumbi depuis le Maroc, intitulé « lLappel de Marrakech ». Ce texte se veut un document de conscientisation du peuple congolais. En réalité, il s’agit d’une incitation à l’insurrection.

L’ancien Gouverneur du Katanga écrit : « ce 10 avril et jusqu’au 24 avril…. j’appelle tous les Congolais à répondre massivement au mot d’ordre du Rassemblement pour mettre un terme à ce pouvoir….. ». Au travers des mots doux, dissimulant mal l’intention belliqueuse, le brulot du fameux millionnaire  incite à la guerre civile.

Dans le même registre, cette fois sur les réseaux sociaux, le sieur Katumbi s’est adressé en langues nationales, Lingala et Swahili, demandant à la population de se révolter. Le minier du Katanga est allé jusqu’à inciter les policiers, les militaires et notamment la Garde Républicaine à la mutinerie. Il s’agit là d’une véritable tentative de pousser la rue à un coup d’Etat.Tout démocrate devrait dénoncer cette dérive.

La quinzaine du 10 au 24 avril s’est déroulée sans encombre, l’appel aux troubles n’a donc pas été entendu. Il faut pourtant réagir à cette incitation à peine voilée, à mettre le pays à feu et à sang, alors même que d’autres responsables s’attèlent à trouver une issue négociée à la contradiction qui nous oppose.

En réalité, « la phraséologie de Marrakech » constitue ce que les Français qualifieraient vulgairement de « piège à con ». Pour être poli, je dirais un « attrape nigaud », ou encore une «cage pour simples d’esprit ». C’est-à-dire la mise en place d’un stratagème, léger et facile, destiné à attirer les esprits faibles dans des sentiers scabreux à partir desquels ils ne manqueront pas de glisser aisément vers des abîmes profonds où les attendent des ogres impitoyables.

En quoi l’appel de Marrakech constitue-t-il un dangereux piège pour simples d’esprit ?

Afin de bien saisir le sens d’un message, il faut d’abord  s’intéresser à son émetteur, ensuite connaître le but que poursuit le diffuseur. La sagesse veut également que le récepteur d’un message connaisse, avant de l’interpréter, les valeurs que portent l’émetteur lui-même et le sens véritable du but qu’il poursuit. Dans cette quête, il est également conseillé de savoir ce qu’a déjà réalisé l’auteur par le passé.

Sans doute, Moïse Katumbi s’adresse aux Congolais parce qu’il veut un jour diriger notre pays, nous connaissons donc son but.

Cependant, quant à l’homme, nous savons qu’il a excellé dans l’affairisme, partant du petit vendeur de poissons jusqu’à devenir partenaire important de grands complexes miniers et industriels, notamment dans le domaine du cuivre. L’homme profita de sa position de Gouverneur pour s’imposer dans cette sphère, il n’a prospéré que grâce à une succession de délits d’initié. Ses amis et ennemis sont unanimes pour affirmer que ses méthodes de travail n’étaient pas orthodoxes. Un de ses anciens amis, devenu son adversaire, avant qu’ils ne se réconcilient et maintenant condamné à 5 ans de prison pour spoliation, explique dans un écrit, que quiconque peut consulter, que le candidat utilisait bien souvent des voies fort contestables.

Sur le plan politique, la providence a voulu que Monsieur Moïse Katumbi soit placé à la tête d’une des provinces actuellement les plus riches du Congo. Ce prédateur en a profité pour se bâtir, en peu de temps, une fortune considérable, d’aucuns diront scandaleuse, tout en entraînant la population katangaise dans une misère inacceptable. Le malicieux du  Katanga profitera de sa position à la tête de la province pour saboter un chemin de fer national au profit de sa propre société de transport. Peut-être qu’un jour le fisc congolais se penchera sur le volume d’impôts éludés. Ceci n’est pas sans rappeler qu’un ministre français, en l’occurrence, Monsieur Jérôme Cahuzac, purge encore une peine de prison pour des faits similaires. Faut-il revenir sur l’usage privatif accru du domaine public, par des camions d’un contribuable qui, profitant de sa position, ne remplissait pas son devoir fiscal ?

L’histoire de la province ne retiendra aucun édifice imaginé ou construit par son fait, pas de nouvelles routes tracées, aucun projet de chemin de fer, pas d’écoles ni d’hôpitaux ; à son actif, retenons toutes fois une brillante équipe de football.

Le passage de l’affairiste à la tête de cette grande entité sera marqué par le tribalisme et une insatiable boulimie. Ses collègues entrepreneurs katangais affirment qu’il ne laissait passer aucune occasion de gagner le moindre dollar. Sans état d’âme, il est allé jusqu’à porter sa lourde main sur le petit commerce de la braise, devenant ainsi concurrent direct et impitoyable de pauvres mamans qui se débrouillent dans ce secteur pour nourrir et subvenir aux besoins de leurs familles.

L’homme n’a jamais présenté aux Katangais un quelconque programme socio-économique. Et pourtant chacun sait qu’il veut devenir l’homme le plus riche  d’Afrique, ce qui est son droit. Mais, peut-on impunément poursuivre un tel objectif en écrasant toute une population ?

Après 8 ans de gouvernorat, ce candidat à la magistrature suprême n’a pas été capable de doter le Katanga d’un réseau d’agriculteurs en mesure de fournir suffisamment de maïs, denrée principale dans cette province. Répondre à la demande primaire que constitue l’alimentation n’est-ce pas le premier devoir d’un gouverneur ?

A présent, notre ambitieux personnage veut diriger l’ensemble du pays avec les méthodes qu’il a usées dans le football : la menace, le bluff et la corruption.

Au grand-dam de plusieurs militants politiques, il vient, à coup de millions, d’acheter le plus grand parti de l’opposition, l’UDPS. Avec des méthodes aussi perverses, il met la main sur les dirigeants de certains partis de l’opposition congolaise. Pour ce millionnaire, la scène politique n’est qu’un marché dans lequel, autant les hommes que les organisations sont marchandables.

Chacun peut constater les dégâts que les millions de Monsieur Katumbi ont causés tant au sein de l’UDPS que du Rassemblement : zizanie, rivalité et dislocation. Sans le moindre scrupule, l’homme va jusqu’à « acheter » la dépouille mortelle de l’ancien président de l’UDPS, dont il manipule les conditions de l’enterrement. Même nos valeurs ancestrales ne trouvent aucun respect aux yeux du fameux candidat.

Voilà ce qu’est l’homme que certaines puissances occidentales veulent placer à la tête de l’Etat congolais. Les démocrates du monde devraient se méfier et les patriotes congolais se tenir éloigner.

Une Nation peut-elle être abandonnée à un tel personnage ?

Allons-nous laisser tomber notre pays entre les mains d’un tel prédateur ?

Les Congolais accepteront-ils que la RDC devienne un marché dans lequel l’exploitation minière, l’exploitation forestière, l’exploitation agricole, les industries et que sais-je, tombent dans l’escarcelle d’une seule personne ?

Mboka na biso ezali Zando te…..

La RDC ne mérite-t-elle pas mieux ? En tout état de cause, derrière son discours en trompe-l’œil, Moïse Katumbi veut abattre la démocratisation de notre pays.

 

L’Avenir

par -
0 1
Les deux co-présidents, respectivement Aubin Minaku et Léon Kengo

Le Grand événement du jour, marqué par la signature de l’Arrangement particulier, vient ainsi couronner les efforts déployés par toute la classe politique du pays, dont le Chef de l’Etat Joseph Kabila demeure le principal artisan. Efforts également qui ont reçu l’appui de la société civile et qui s’inscrivent dans la perspective de préserver la paix chèrement acquise et de renforcer la cohésion nationale, dans le souci notamment d’avoir un processus électoral apaisé, crédible et transparent en République Démocratique du Congo. Maintenant que l’Arrangement particulier a été signé, il ne reste que la nomination des membres du Gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala, afin de lui permettre non seulement d’organiser les élections, mais aussi de s’occuper du social et de la sécurité des Congolais.

Enfin, après moult tergiversations des parties prenantes au dialogue du Centre Interdiocésain de Kinshasa, l’Arrangement particulier a connu son dénouement hier jeudi 27 avril 2017, sous la co-représentation personnelle du Président de la République, à travers la présidence du Parlement, notamment Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku.  Ces derniers, respectivement Présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, mandatés par le Chef de l’Etat ce, après « conclusion du rapport » des Evêques de la Cenco, en rapport avec les deux points qui ont achoppés les discussions entre les 32 délégués au Centre Interdiocésain de Kinshasa.

Une plénière d’harmonisation

Mais bien avant la signature proprement dite, des parties prenantes à l’Accord de la Saint Sylvestre étaient d’abord conviées à une plénière d’harmonisation du texte final de l’Arrangement particulier, avant son adoption. Laquelle a eu lieu dans l’avant-midi dans la salle des Banquets du Palais du peuple.

Les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, la Majorité présidentielle, l’Opposition politique, l’Opposition Républicaine et la Société civile, d’une part, et les non-signataires dudit accord, d’autre part, et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP), le Front pour le respect de la Constitution, ainsi que la Société civile, ont pris part à cette première activité comme à la cérémonie solennelle de signature de l’Arrangement particulier.

Pour le compte de la Majorité présidentielle, MM. Alexis Tambwe Mwamba, Emmanuel Ramazani Shadari, Adolphe Lumanu Buana Sefu, Martin Kabwelulu, Lambert Mende Omalanga, Me Nkulu, … ont apposé leurs signatures à ce texte de l’Arrangement particulier. De même que M. Michel Bongongo l’a fait pour l’Opposition Républicaine.

Pour leur part, MM. Vital Kamerhe, José Makila et Jean-Lucien Busa, Steve Mbikayi et Azarias Ruberwa ont signé l’Arrangement particulier pour le compte de l’Opposition politique. Quant à la Société civile, Mme Marie-Madeleine Kalala s’est excusée. Mais c’est Monseigneur Jean-Luc Kuye Ndondo wa Mulemera de l’Eglise du Christ au Congo, qui a signé le texte au nom de cette structure.

Contre toute attente, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP) a bel et bien signé l’Arrangement particulier, prévu par l’Accord du 31 décembre 2016. Notamment par MM. Joseph Olengankoy et Jean-Pierre Lisanga Bonganga qui a été très applaudi par une frange importante de l’assistance. Un autre signataire qui devrait signer pour le compte du RASSOP, c’est M. Valentin Mubake, qui s’est du reste excusé, avec espoir qu’il signera dans les prochains jours.

Il ne s’agit pas d’un congrès

Soulignons que la cérémonie de la signature de l’Arrangement particulier a connu trois temps forts, notamment les mots de deux Présidents du Parlement, la lecture de l’Arrangement particulier par Jean-Lucien Busa Tongba et enfin la signature dudit Additif de l’Accord de la Saint Sylvestre, ce en présence de deux Premiers ministres entrant et sortant, les membres du Gouvernement, mais aussi en présence des corps diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo.

A en croire Léon Léon Kengo wa Dondo, cette cérémonie se déroule non pas dans la mission traditionnelle du Parlement, ni du Congrès d’accueillir une telle cérémonie qui consiste à voter une loi, ni de contrôler l’exécutif, plutôt dit-il, « Le Président de la République tirant ses prérogatives de l’article 69 de la Constitution, nous a confié, mon collègue et moi, de présider en ce lieu et place la présente cérémonie. Celle-ci est consacrée à la signature par la classe politique  et la société civile de l’arrangement particulier, prévu par l’Accord Global et inclusif du 31 décembre 2016, conclut sous l’égide de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco)», a-t-il dit, avant de souhaiter la bienvenue aux parties prenantes.

De l’exposé de motif

De sa part, Aubin Minaku a livré à l’opinion, l’esprit dudit Arrangement Particulier tel qu’il ressort de son exposé de motif. « Dans la nuit du 31 décembre 2016, les parties prenantes aux négociations directes du Centre Interdiocésain de Kinshasa, à savoir les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 (la Majorité présidentielle, l’opposition politique, l’Opposition Républicaine et la Société civile, d’une part et les non-signataires dudit Accord, d’autre part, à savoir le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquis au Changement, le Front pour le Respect de la Constitution ainsi que la société civile, ont signé sous les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco), un Accord Global et inclusif, devant conduire la Rdc aux élections crédibles, libres, transparentes et apaisées. Cet Accord a été accueilli favorablement, aussi bien par le peuple congolais que par la communauté internationale comme un instrument de paix, pour une issue pacifique à la crise socio-politique en  République Démocratique du Congo », dit-il.

Et de poursuivre, « Après avoir fixé les principes généraux, les parties prenantes ont convenu de renvoyer l’examen des modalités pratiques de sa mise en œuvre à la signature d’un Arrangement Particulier qui fait partie intégrante dudit Accord », a dit Aubin Minaku.

De la fin de la mission des Evêques à l’implication du Chef de l’Etat

Il a par ailleurs indiqué que dans son rapport de la mission des bons offices lui confiée par le Président de la République, la Cenco a constaté que malgré les efforts des uns, et des autres, que l’Arrangement Particulier devant compléter l’Accord obtenu a achoppé sur deux divergences majeures, à savoir le mode de désignation du Premier ministre, ainsi que la convenance et le choix consensuel de la personnalité qui devrait présider le Conseil National de Suivi de l’Accord. « La Cenco a en appelé à l’implication personnelle et à la responsabilité du Président de la République, tout en lui réaffirmant sa disponibilité à l’accompagner dans le processus de recherche des solutions, en vue de l’organisation des élections dans un climat apaisé », a fait savoir Aubin Minaku. Ce dernier a poursuivi, que le Chef de l’Etat, répondant à la préoccupation de la Cenco, s’est impliqué personnellement en sa qualité de Garant de la Constitution, de régulateur et arbitre de bon fonctionnement normal des institutions de la République, pour trouver des solutions aux deux questions  qui constituaient les points de divergences en initiant notamment des consultations directes avec les signataires de l’Accord.

En outre, aux termes de ces consultations du 03 au 04 avril 2017 par le Chef de l’Etat, il s’est dégagé les points  de convergences sur les questions restées en suspens à l’issue des négociations du Centre Interdiocésain. « Les signataires de l’Accord ont ainsi intégré, les points de convergences dans le présent Arrangement Particulier qui a le mérite de traiter des modalités pratiques de la mise en œuvre de l’Accord concernant notamment le Gouvernement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral ainsi que le chronogramme d’activités », a-t-il rappelé.

Dors et déjà, force est de rappeler, poursuit le Président de l’Assemblée nationale, qu’à la lumière des résultats susmentionnés, le Président de la République faisant suite à la promesse faite à la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, a procédé à la nomination du Premier ministre issu du Rassemblement, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 31 décembre 2016.

La signature de l’Arrangement reste ouverte

Soulignons toutefois que la signature de l’Arrangement particulier reste encore ouverte à toutes les parties prenantes qui n’ont pas eu le temps de le signer hier. C’est le cas de M. Fidèle Babala du Front pour le respect de la Constitution, qui a sollicité un court délai afin de bien de parcourir le document, avant de le signer aujourd’hui vendredi à 12 heures. Les présidents des deux chambres du Parlement, Aubin Minaku de l’Assemblée nationale et Léon Kengo wa Dondo du Sénat, co-représentants personnels du Chef de l’Etat, ont en dernier lieu apposé leurs signatures dans ce document. Disons que cette ouverture concerne aussi l’aile radicale et radicalisé du Rassemblement proche de Moïse Katumbi.

Plusieurs autres figures de proue de la classe politique de cette période d’exception en République démocratique du Congo ont rehaussé de leur présence cette cérémonie politique. Entre autres, des membres du gouvernement, députés nationaux et sénateurs, Pius Muabilu Mbayu Mukala, Modeste Bahati Lukwebo, Geneviève Inagosi, Roger Lumbala, Katebe Katoto, Bruno Mavungu, Ingele Ifoto, Omer Egbake, etc.

(Pius Romain Rolland et Lepetit Baende)

Ci-dessous l’intégralité du discours de l’honorable Aubin Minaku :

MOT DE L’HONORABLE AUBIN MINAKU NDJALANDJOKO, PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

Mesdames et Messieurs

Après le mot de bienvenue prononcé par mon Collègue Léon KENGO, Président du Sénat, je m’en vais donc, tel qu’il l’a annoncé, vous livrer in extenso le texte de l’exposé des motifs de l’Arrangement particulier au pied duquel les parties prenantes vont devoir, ici même, apposer leurs signatures. Il est libellé comme suit, je cite :

« Dans la nuit du 31 décembre 2016, les parties prenantes aux négociations directes du Centre Interdiocésain de Kinshasa à savoir, les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 : la Majorité Présidentielle, l’Opposition politique, l’Opposition républicaine et la Société civile, d’une part; et les non signataires du dit Accord, d’autre part: le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquis au changement, le Front pour le Respect de la Constitution ainsi que la Société civile, ont signé, sous les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), un Accord politique global et inclusif devant conduire la République Démocratique du Congo aux élections crédibles, libres, transparentes et apaisées.

Cet Accord a été accueilli favorablement aussi bien par le Peuple congolais que par la Communauté internationale comme un instrument de paix pour une issue pacifique de la crise socio-politique en République Démocratique du Congo. Après avoir fixé les principes généraux, les parties prenantes ont convenu de renvoyer l’examen des modalités pratiques de sa mise en œuvre à la signature d’un Arrangement particulier qui fait partie intégrante dudit Accord.

Dans son rapport sur la mission de bons offices lui confiée par le Président de la République, la CENCQ a constaté que, malgré les efforts des uns et des autres, l’Arrangement Particulier devant compléter l’Accord obtenu a achoppé sur deux divergences majeures, à savoir le mode de désignation du Premier Ministre ainsi que la provenance et le choix consensuel de la personnalité qui devrait présider le Conseil National de Suivi de l’Accord.

La CENCO en a appelé à l’implication personnelle et à la responsabilité du Président de la République tout en lui réaffirmant sa disponibilité à l’accompagner dans le processus de recherche de solution en vue de l’organisation des élections dans un climat apaisé.

Répondant aux préoccupations de la CENCO, le Chef de l’Etat s’est impliqué personnellement, en sa qualité de Garant de la Constitution, de Régulateur et Arbitre du Fonctionnement normal des Institutions de la République, pour trouver les solutions aux deux questions qui constituaient les points de divergence en initiant notamment des consultations directes avec les signataires de l’Accord.

Aux termes de ces consultations tenues du 3 au 4 avril 2017 au Palais de la Nation, il s’est dégagé des points de convergence sur les questions restées en suspens à l’issue des négociations du Centre Interdiocésain.

Les signataires de l’Accord ont ainsi intégré ces points de convergence dans le présent « Arrangement particulier» qui a le mérite de traiter des modalités pratiques de mise en œuvre de l’Accord concernant notamment le Gouvernement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, ainsi que le chronogramme d’activités ». D’ores et déjà, force est de rappeler qu’à la lumière des résultats des consultations susmentionnées, le Président de la République, faisant suite à la promesse faite à la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en . Congrès en date du 5 avril 2017, a procédé, il y a quelques jours, à la nomination d’un Premier Ministre issu du Rassemblement, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 31décembre 2016.

Le grand événement de ce jour, marqué par la signature effective de l’Arrangement particulier, vient ainsi couronner les efforts déployés par toute la classe politique, le Chef de l’Etat en tête; efforts qui ont reçu l’appui de la Société civile et qui s’inscrivent dans la perspective de préserver la paix et de renforcer la cohésion nationale, en vue notamment d’un processus électoral apaisé dans notre pays.

Je tiens à préciser que la signature de l’Arrangement particulier demeure ouverte aux délégués empêchés.

Mesdames et Messieurs les signataires de l’Accord,

Distingués invités,

Après ce mot d’introduction, mon Collègue et moi-même, en qualité de co-représentants personnels du Président de la République, Chef de l’Etat, invitons le protocole à procéder à l’organisation formelle de la séance d’apposition de signatures par les délégués des parties prenantes dûment mandatés.

par -
0 3

C’est le mardi 25 avril 2017 que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a regagné Kinshasa, après son voyage au Nord-Kivu où il a jaugé la situation sécuritaire, et dans sa province d’origine, le Maniema, où il  s’est enrôlé dans le secteur de Bébé  Samabila, territoire de Kabambare. C’est le même mardi qu’il a obtenu sa carte d’électeur selon la procédure des jetons au dernier jour de l’enrôlement en présence du  chef d’Antenne Ceni/Labambare.

« Je suis dans mon fief électoral, circonscription de Kabambare, mais je l’ai fait ici dans le secteur de Bébé Samabila. Donc, je suis en ordre et je me suis enrôlé dans mon fief électoral et je veux donc élire tous les candidats. Je suis électeur à élire le président de la République, le député national et provincial, le conseiller local. Je suis tout prêt du peuple, je les aime bien et je ne peux travailler que pour l’intérêt de la population », dit-il, avant d’exprimer une grande joie, même si beaucoup reste à faire ».

Bien avant son enrôlement, le VPM a présidé à Samabila une réunion de sécurité mixte à l’intention des autorités provinciales du Maniema et du  Sud-Kivu, accompagnés mardi 25 avril 2017 de leurs conseils provinciaux de sécurité. Au menu, le tour d’horizon sécuritaire de deux provinces, les défis et les pistes de solution. Soulignons que la rencontre a eu lieu au complexe hôtelier dénommé Espace Shadary, dans la Cité aurifère de Salamabila.

Et avant de regagner Kinshasa, Emmanuel Ramazani Shadary a inspecté les travaux de construction du poste frontalier juxtaposé de la grande barrière entre la ville de Goma et celle de Gisenyi au Rwanda. Il se dit satisfait de l’évolution des travaux et il a annoncé l’inauguration de ce poste frontalier par le chef de l’Etat au mois de septembre de cette année en cours. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité a également annoncé la levée de la mesure de suspension des activités de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu dans les tout prochains jours.

(JMNK)

par -
0 3

Le play-off du 22ème championnat de la Ligue nationale de football se poursuivra ce dimanche 30 avril 2017 avec le derby kinois de la 6ème journée. Il va opposer deux équipes rivales de tous les temps, les Immaculés de Daring Club Motema Pembe et les Dauphins Noirs de l’AS V.Club. Les deux formations sont à coude-à-coude au classement. Le DCMP  a  8 points en 4 sorties, tandis que son rival n’a que 7 points en 4 matchs également. Le FC Renaissance est passé en tête hier avec 9 points en 5 sorties. Aucune formation entre les deux n’a droit à l’erreur. Il faut un match nul ou victoire pour rester collé à la tête du peloton.

Le DC Motema Pembe semble, d’après les observateurs sportifs, en forme avec son attaque MK T ( Makusu, Kazadi et Tulenge). Mais l’AS V.Club n’a que Tady Agiti Etekiama comme buteur, pendant que les autres sont des buteurs occasionnels. Toutefois, l’AS V.Club est beaucoup plus collective. Pour rappel, lors de la dernière saison, le DCMP avait battu l’AS V.Club par 1-0 au stade Tata Raphaël, avant que les Dauphins noirs ne prennent leur revanche au stade des Martyrs par 3-1. Cette saison, les Immaculés ont annoncé les couleurs, en dominant leur rival par 2-0, les deux buts marqués par Kazadi Kasengu (ancien de l’AS V.Club) à l’aller de la phase des groupes et au retour, les deux équipes ont fait match nul.

Au play-off  aller de ce dimanche, qui prendra l’ascendance sur l’autre ? Que le meilleure gagne !

( Gaby Mass )           

par -
0 6

Le TP Mazembe confirme sa suprématie sur le CS Don Bosco

Les « Fibo » du FC Renaissance du Congo de Kinshasa recevaient les « Banjelu ne Bansantu » de SM Sanga Balende de Mbuji-Mayi, en matches de la 4ème journée du play-off du 22ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). C’était hier jeudi au stade des Martyrs de la Pentecôte.

Un match qui a commencé à une vitesse supersonique. Juste après le coup d’envoi, sur une descente vers le franc droit, le capitaine du FC Renaissance du Congo, Djuma Shabani adresse un centre parfait au nouveau venu Lamine Diawara. Cezlui-ci reprend du pied droit pour battre facilement le portier Joseph Kubidisa à la 2ème minute, pourtant se trouvant sur la trajectoire du ballon, le touchant d’abord et le prolongeant au fond. La situation se stabilisant d’abord, mais chutant après quelques minutes. A la 25ème minute, Lamine Diawara bien démarqué, il est servi par Musinga Kwamambu pour le doublé et pour le deuxième 2ème but de la partie.

Les deux équipes regagneront les vestiaires sur ce score de 2-0.

Après les citrons, les « Fibo » vont continuer sur la même lancée et enfoncer le clou à la 57ème minute par Kalindula Nsoki, montée en avant-poste pour fusier la troisième fois le pauvre Joseph Kubidisa. A 3-0, tous les sportifs descendus au stade des Martyrs de la Pentecôte se sont dit que les carottes étaient cuites pour SM Sanga Balende. Mais c’était sans compter avec la volonté de l’entraîneur Chico Mukeba et ses  joueurs des « Banjelu ne Bansantu », déterminés à faire le résultat à Kinshasa. Ce dernier, après avoir procédé à un changement en premier période, Lusiela Mande remplace Kayembe ayant agressé en première mi-temps par Djuma Shabani, lui-même touché et évacué sur civière. Le Ghanéen Idrisu Abdoul monte à la place de Muhindo Kirenge, le buteur à Mbuji-Mayi contre les Corbeaux de Lubumbashi. Les deux joueurs vont apporter un plus. SM Sanga Balende prend le match à son compte, le domine et réussit un joli but par son buteur-maison Lusiela Mande à la 65ème minute sur frappe en mi-course d’une balle venant de la droite sur une passe en profondeur de Lubaki Kinkela.

Loin de se fatiguer, les « Rouge Or » multiplient les passes et les incursions dans le camp du FC Renaissance du Congo et réussissent le 2ème but par Oloko Onzaya à la 81ème minute, sur une balle perdue par la défense adverse. Malgré la pression de SM Sanga Balende, il ne réussira pas l’égalisation attendue par ses sympathisants et fanatiques.

Une victoire qui permet au FC Renaissance du Congo de s’emparer provisoirement de la tête du classement avec 9 points en 5 sorties, devant Dcmp 8 points, Mazembe 8 points et V.Club 7 points.

Le TP Mazembe bat le CS Don Bosco par le même score de 3-2

Pour le compte de la même journée, les « Corbeaux » du TP Mazembe de Lubumbashi ont battu les « Salésiens » CS Don Bosco dans leur fief du stade Mazembe de la commune de Kamalondo sur le score de 3-2. Et ce, grâce à un doublé de Ben Malango aux 44ème et 68ème minutes et de Mechack Elia à la 53ème minute. Tandis que ceux des « Salésiens » l’ont été par un doublé de Gladson Awako aux 60ème et 65ème minutes.

( Gaby Mass)

par -
0 5

La 37ème journée du championnat de l’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) s’est poursuivie hier au stade Tata Raphaël de la Kethulle, avec deux rencontres à l’affiche.

En première rencontre, le FC Système a battu OCK par 2-1, grâce aux buts de Messa Benayame à la 20ème minute et de Nkate wa Nkate à la 89ème minute, tandis que celui d’OCK est l’œuvre de Ndinga Mbote à la 44ème minute. Une victoire qui ne change rien au classement, car OCK reste toujours à la 4ème place avec 64 points. Mais le FC Système reste 5ème avec 62 points.

En seconde rencontre, le FC Nzakimuena a cloué au pilori le RC Sodigraf, le condamnant ainsi  à la relégation battu sévèrement par 4-0, sur un triplé de Sefu Ngongo aux 24ème, 29ème et 69ème minutes et de Sammy Ahoka à la 33ème minute.

Une victoire qui permet le FC Nzakimuena de galoper de la 8ème à la 6ème place avec 60 points

Ce vendredi 28 avril  au STR

09h30’: FC Orange-AC Ujana

11h30’: AC Rangers-JS Tshangu

13h30’: New JAK FC –FC Tornado

15h30’: RC St Etienne-AC Kuya

(Gaby Mass)