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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Réagissant sur le sondage BERCI, la Majorité présidentielle, à travers son porte-parole, l’Ambassadeur André-Alain Atundu le qualifie ‘’d’une tentative maladroite condamnable, tendant à influencer le choix des électeurs congolais’’. A l’en croire, sous d’autres cieux, il y aurait un procès pour tentative d’influencer les résultats électoraux. Pour lui, ce sondage est une preuve que les officines étrangères cherchent à détourner la volonté du peuple congolais et à influencer le choix des électeurs. Si une certaine Opposition croit au sondage publié par BERCI et ses partenaires impérialistes, au Front commun pour le Congo (FCC), on s’en moque. Dans son Twitter d’hier matin, le président du Congrès national Congolais (CNC) et Autorité morale de la plateforme électorale ‘’Alliance pour l’Avenir’’, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala déclare : « Le sondage de l’homme de Masi en fuite et son ex-belle-sœur n’engage qu’eux-mêmes… La honte ». Dans un autre, il explique : « Le vrai sondage, nous l’avons vu ce 27 octobre au stade Tata Raphaël ».

Plus qu’une question de jours pour le grand rendez-vous électoral du 23 décembre 2018. La CENI a déjà toute la logistique nécessaire et plus rien ne pourra l’empêcher d’organiser cette fête électorale à la date indiquée. Mais comme d’habitude, la tension monte, les cœurs s’impatientent, en même temps que l’horloge tourne. Chaque candidat cherche à faire peur. A Kinshasa, la bataille est rude. Aujourd’hui, c’est la marche d’un côté, demain c’est le meeting de l’autre camp. A l’Hôtel de Ville de Kinshasa, l’on autorise tant bien que mal toutes les manifestations politiques publiques, avec une seule instruction donnée à la Police nationale congolaise : zéro mort lors de ces rendez-vous. Un seul arbitre : « le peuple ». Si le Front commun pour le Congo (FCC) est conscient de l’arbitrage du peuple congolais, il se lit malheureusement une certaine incertitude sur les visages des opposants où beaucoup croient plus à l’extérieur (bailleurs des fonds) qu’à l’intérieur du pays où le peuple les attend au tournant. La confiance est donc ailleurs, avec l’utopique idée de devenir maître de la RDC grâce à l’Occident. C’est la raison pour laquelle le quotidien du peuple congolais ne les intéresse pratiquement pas. Et pourtant, la bataille aura réellement lieu à Kinshasa et nulle part ailleurs.

Au même moment, quand le Front commun pour le Congo gagne du terrain, l’Opposition, en l’occurrence l’Union pour la Démocratie et le progrès social (Udps) de Félix Tshisekedi se laisse berner par un sondage monté de toutes pièces, pour distraire les Congolais.

Ainsi, pour le flatter davantage et le pousser à ne pas céder à la fameuse candidature commune de l’Opposition puisque les intérêts sont déjà bien tracés, le Bureau d’Etudes, de Recherches et de Consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo, de l’Université de New York, principaux bailleurs cachés de Fatshi, viennent de publier un nouveau sondage réalisé du 29 septembre au 15 octobre 2018, sur les intentions de vote des Congolais. De ce qui précède, il ressort que Félix Tshisekedi est à la tête de ce sondage avec 36% des intentions de vote des Congolais. Il est suivi par Vital Kamerhe (17%), par Emmanuel Ramazani Shadary (16%), par Martin Fayulu (8%) et Freddy Matungulu (5%).

Dans ce même sondage, l’on apprend qu’une forte proportion de sondés désapprouve l’exclusion de la compétition de Moïse Katumbi (82%), Jean-Pierre Bemba (76%) et Adolphe Muzito (71%). Quant au patriarche Antoine Gizenga, 48 % des sondés désapprouvent sa mise à l’écart, contre 44% qui l’approuvent.

Pour les législatives, le même sondage effectué par Kamitatu et compagnies accorde plus de faveur à l’UDPS de Félix Tshisekedi qui arrive en tête, avec 26% des intentions de vote pour les législatives (+6% par rapport à juillet dernier), suivie par l’UNC de Kamerhe (13%).

Un sondage taillé sur mesure pour contrer la candidature commune

Absent de la dernière rencontre d’Afrique du Sud et de la marche de l’Opposition, Félix Tshilombo Tshisekedi s’est désolidarisé de ses pairs et opte pour la solitude. Loin de ses amis opposants, il veut bien mener sa bataille seul contre le candidat du Front commun pour le Congo. Situation qui vient mettre à nu l’idée selon laquelle l’UDPS ne voulait pas d’un candidat commun de l’Opposition en dehors de Félix Tshilombo. Preuve, qu’avec l’organisation qu’il y a au FCC, Fatshi n’a aucune chance.

Le fils Tshisekedi veut à lui seul faire une démonstration de force. Déjà, son parti projette un meeting au stade Tata Raphaël de Kinshasa. Une façon pour l’héritier de Limete de se mesurer au candidat du FCC. Ainsi, la guerre de chiffres n’est qu’à ses débuts. Le sondage de BERCI qui donne 70% pour une candidature unique de l’opposition (+13%), et place Félix Tshisekedi à 44% au-dessus de Kamerhe avec 22%, renforce encore les tumultes au sein de l’Opposition. Kamerhe prend ses distances, d’autres candidats présidents menu-fretins de l’Opposition ont emboité le pas du président de l’UNC, pendant que Katumbi et Bemba semblent avoir donné leur quitus à Martin Fayulu.

Entouré de certains combattants de la diaspora, Félix fait une fuite en avant pour déplorer le comportement de ses pairs de l’Opposition qui mettent en péril l’unité de leur famille politique, alors que c’est lui l’auteur du désastre. Voilà pourquoi sa dernière sortie médiatique justificative est prise comme un non-évènement. La campagne électorale approche, et les combattants attendent le 15 octobre pour connaître le grand challenger de Shadary. Faute de mieux, la victoire est certaine pour le camp FCC.

Sondage BERCI : Pius Muabilu s’en moque

Si l’Opposition croit au sondage publié par BERCI et ses autres partenaires, au Front commun pour le Congo, tout le monde s’en moque.

Dans son Twitte publié hier matin, le président du Congrès national congolais, CNC et Autorité morale du Regroupement électoral ‘’ l’Alliance pour l’Avenir’’, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala déclare: « Le sondage de l’homme de Masi en fuite et son ex-belle-sœur n’engage qu’eux-mêmes. La honte ». Dans un autre, il explique que : « Le vrai sondage, nous l’avons vu ce 27 octobre au stade Tata Raphaël ».

Un autre cadre du FCC s’interroge : « Pourquoi les auteurs de cette prétendue enquête d’opinion n’ont-ils pas tenu compte de l’engouement constaté lors de la présentation de notre candidat (Emmanuel Shadary), samedi 27 octobre, au stade Tata Raphaël, à Kinshasa ? »

C’est ainsi qu’il qualifie ce sondage d’Olivier Kamitatu d’une façon de préparer l’opinion. « Ils veulent conditionner l’électorat, mais ça ne marchera pas !  Au sein du FCC, nous sommes sereins et confiants. Nous ne croyons pas du tout à cette mise en scène concoctée depuis l’étranger. Je n’ai pas vu, par exemple, les enquêteurs du GEC chez moi, à Idiofa », ajoute-t-il.

Bernetel Makambo

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La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) suit avec attention la situation inquiétante d’expulsion des Congolais de l’Angola qui arrivent par vagues successives dans les Provinces de Lualaba, du Kasaï Central, du Kasaï, du Kwango et de Kongo Central dans le Sud et l’Ouest de la République Démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié à cet effet et signé par l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO, cette institution indique que des milliers d’enfants, femmes, personnes âgées, malades, personnes vivant avec handicap, hommes et femmes valides… sont débarqués indistinctement comme de vulgaires marchandises, jour après jour, sur le sol congolais dans des zones de grande précarité où il n’y a pas de capacités d’accueil suffisantes pouvant leur permettre de recouvrer un minimum de dignité…

Au 27 octobre 2018, les statistiques de nos services de Caritas Congo Asbl renseignent que 508 505 personnes sont arrivées en territoire congolais sans que les mouvements soient près de s’arrêter. Beaucoup de personnes expulsées déclarent avoir fait l’objet des brutalités et de graves violations des droits humains de la part des forces de l’ordre angolaises.

Ne sachant ni comment quitter la frontière ni où se diriger, la plupart des personnes errent dans les villages situés le long de la frontière où elles sont accueillies par les personnes de bonne volonté. Des milliers sont accueillis dans les locaux des églises, les écoles et les rares édifices publics. Faute de place suffisante, d’autres campent sous des abris de fortune ou passent la nuit à la belle étoile.

Les plus grands mouvements des refoulés sont enregistrés dans les provinces du Kasaï qui portent encore les stigmates de la crise du phénomène « Kamuina Nsapu » qui a déferlé sur la région il y a une année. La localité de Kamako à elle seule compte 206.680 personnes, un nombre qui dépasse largement celui des habitants de cette petite bourgade.

Ces retours massifs qui surviennent à deux mois de la tenue des élections générales en RDC sont de nature à perturber le déroulement normal de ce grand rendez-vous tant attendu par le peuple congolais. Ils menacent également la paix entre la RDC et l’Angola qui partagent plus de 2000 kilomètres de frontière commune avec des nombreux groupes ethniques situés à cheval sur les deux pays.

Les recommandations

La CENCO exprime sa compassion et sa solidarité avec les personnes refoulées. Elle recommande aux fidèles catholiques et aux personnes de bonne volonté de ne pas se soustraire au devoir de charité envers nos frères et sœurs qui rentrent de l’Angola, de leur réserver un accueil fraternel et de partager avec eux le peu dont ils peuvent disposer en se souvenant de l’acte de la veuve de Sarepta qui a partagé le peu qui lui restait avec le Prophète Elie (Cfr 1Roi 17, 8-24).

Au Gouvernement congolais de d’engager un dialogue franc et sincère avec le gouvernement angolais afin que le retour des congolais en situation irrégulière soit organisé et se fasse dans des conditions qui respectent leur dignité, conformément au droit humanitaire international auquel les deux pays ont souscrit en tant que membres des Nations Unies.

Entreprendre tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer un accueil et des conditions de vie dignes aux personnes qui rentrent ou qui sont déjà arrivées en territoire congolais afin de mettre fin à leurs souffrances. Organiser la réinstallation et la réinsertion socio-économique des personnes qui rentrent afin de préserver la paix et la quiétude nécessaire au bon déroulement du processus électoral. Prendre des dispositions nécessaires et durables d’encadrement, de promotion et de maintien des jeunes sur le territoire national en vue de diminuer leurs mouvements migratoires illégaux vers l’Angola.

A la SADC et à l’Union Africaine de se pencher avec diligence sur cette question qui porte atteinte aux droits de l’homme et menace la paix et la concorde entre les peuples de la région de Grands Lacs et de l’Afrique Australe. Inviter les deux gouvernements congolais et angolais au dialogue et à la coopération fraternelle pour arrêter ensemble les conditions de retour des congolais se trouvant en situation irrégulière en Angola.

A la communauté internationale et aux Nations Unies d’intervenir auprès des gouvernements congolais et angolais en vue d’un dialogue franc et sincère et pour humaniser les conditions d’exercice de la souveraineté sur leurs territoires respectifs et dans le respect des droits humains. Se mobiliser pour porter l’aide humanitaire aux personnes refoulées de l’Angola dont les conditions de vie constituent une injure à la dignité humaine. Que par l’intercession de la Vierge Marie, Secours des affligés et Notre Dame du Congo, Dieu bénisse le Peuple congolais.

JMNK

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50 000 personnes se trouvent actuellement bloquées et sans ressources dans les environs de la ville frontière de Kamako (Province du Kasaï, République démocratique du Congo) après avoir été expulsés d’Angola. Beaucoup arrivent dénués de tout et ne peuvent continuer le voyage vers leur région d’origine. Si certains ont pu ramener quelques biens avec eux – matelas sur la tête, meubles sur le porte-bagage d’un vélo, la plupart doivent revendre ce qu’ils ont sauvé au moment de leur expulsion afin de se procurer de la nourriture ou un moyen de transport.

L’équipe d’évaluation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur place a constaté le grand dénuement et la détresse de cette population rendue extrêmement vulnérable. Femmes, hommes et enfants s’entassent au poste-frontière, à Kamako et dans ses alentours, sans que les structures existantes puissent répondre à leurs besoins les plus pressants. Hébergement, soins médicaux, nourriture, tout manque. Des épidémies sont à craindre.

Arnaud Kalenda, arrivé à Kamako depuis peu, décrit la situation : « On  souffre ici à Kamako. Vous verrez les gens passer la nuit dehors ou dans des églises. L’eau de la pluie tombe sur les enfants. » Le CICR, en collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC, permet aux personnes transitant par Kamako de contacter gratuitement leurs proches par téléphone. Une centaine d’appels téléphoniques sont passés chaque jour. Egalement, le centre de santé de Kamako a reçu de la nourriture pour ses patients et les familles.

Depuis le début du mois d’octobre 2018, plus de 300.000 Congolais, qui travaillaient principalement dans le secteur minier, ont été expulsés d’Angola. Environ 70 pour cent d’entre eux ont transité par la ville de Kamako avant de rejoindre leur lieu d’origine dans la province du Kasaï.

Anna Praz, cheffe des opérations du CICR à Kamako : – « Ce sont des personnes qui sont parties avec très peu de moyens, sans avoir beaucoup de temps pour se préparer, parfois arrivant les mains vides ou avec très peu de biens. Et certains d’entre eux ont fui sous la peur. » Et d’ajouter,  « Et maintenant ils se retrouvent dans un endroit pour eux qui est quasiment étranger, parce qu’ils ont été pendant longtemps loin du Congo, et parmi eux des personnes n’ont plus vraiment beaucoup de contacts avec leur famille depuis quelques années. »

Le CICR est préoccupé par le fait que ces personnes reviennent dans une province qui a connu des troubles graves en 2016 et 2017. Les violences, doublées de conflits interethniques, avaient fait des milliers morts et plus d’un million de déplacés selon OCHA. Dans les environs de Kamako uniquement, le Haut-Commissariat aux réfugiés rapportait en septembre 2017 que neuf villages sur dix avaient été « réduits en cendres ».

Pour Anna Praz, cheffe des opérations du CICR à Kamako, « Il y en a d’autres qui ont fui les mains vides lors de la crise de 2016-2017 et maintenant à nouveau ils se retrouvent à devoir partir et revenir dans des endroits où ils ont souffert. »

Quid du Fonds Spécial d’Assistance Humanitaire promis par le Gouvernement

Lors de la dix-huitième réunion extraordinaire du Conseil des ministres s’est tenue à l’Immeuble du Gouvernement de Kinshasa-Gombe le mardi 16 octobre 2018 et présidée par le président de la République, il a été convenu d’activer le Fonds Spécial d’Assistance Humanitaire.  Bien avant, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité avait par ailleurs présenté au Conseil son rapport sur les expulsions massives des Congolais de l’Angola. « Si 160.901 Congolais sont rentrés volontairement de ce pays voisin au cours de ces dernières semaines vers la province du Kasaï,  27.971 compatriotes ont été expulsés brutalement vers cette province mitoyenne de l’Angola, 1.966 vers la province du Kwango ainsi qu’un nombre non encore déterminé qui ont été expulsés vers le Kwilu dans des conditions très précaires », avait-il indiqué. Mais à ce jour, nous estimons que ce chiffre est largement dépassé.

Tout en condamnant  les violations des droits humains et les pertes en vies humaines provoqués lors de ces expulsions effectuées au mépris des accords existant en la matière, notamment la Convention sur l’Etablissement et la Circulation des Personnes et des biens, signée à Luanda le 03 décembre 1999, le Gouvernement a instruit les ministères sectoriels d’accélérer la mise en mise en œuvre des mesures qu’ils ont adoptées en vue de permettre aux Gouverneurs des provinces concernées d’assurer la survie, l’encadrement et l’évacuation vers leurs localités d’origine de nos compatriotes ainsi expulsés dans un délai raisonnable. C’est comme si, au regard des besoins immenses, ces mesures tardent à être mises en œuvre au préjudice des refoulés.

Au cours de la même réunion, à en croire le compte-rendu de ce Conseil des ministres, le Gouvernement décidé d’actionner le Fonds Spécial d’Assistance Humanitaire en faveur des compatriotes aussi brutalement expulsés et de dépêcher des délégations de haut niveau sur tous les sites où ils se trouvent déployés à ce jour. Ce fonds est tellement attendu que les Ong sur terrain constatent que rien n’est fait et la population est laissée à la merci des intempéries et autres aléas dus au refoulement.

Soulignons que le Gouvernement avait aussi déploré particulièrement le non-respect du principe de l’information  préalable faisant obligation à tout pays qui procède à l’expulsion de migrants irréguliers, d’en informer préalablement le pays d’accueil des personnes à expulser, en vue d’une meilleure prise en charge de ces dernières. Aussi a-t-il décidé de présenter toute son indignation et ses vives protestations au Gouvernement angolais conformément aux us et coutumes diplomatiques.

JMNK

 

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Le pasteur Michel Trésor Kanza, du Centre évangélique la Résurrection a tablé sur plusieurs versets dont 2 principaux à savoir : Marc 2:1 et Mathieu 11:12 pour édifier le peuple de Dieu sur le thème : « un passage avec violence » où il s’est servi de l’exemple des amis du paralytique qui voulaient aborder  Jésus-Christ,  mais ils ne le pouvaient pas, à cause de la foule à Capharnaüm venue l’écoutait. Dans Marc chap. 2:4, la  Bible décrit la ténacité des  4 hommes qui portaient le paralytique.  Ils découvrirent le toit et descendirent par cette voie le lit sur lequel était couché le paralytique. Touché par cette foi, Jésus-Christ dit au paralytique « mon enfant tes péché sont pardonnés ». Les amis du paralytique, vu le cas de leur ami, n’ont cherché que la solution et cela auprès de celui qui s’appelle Rapha.

Le Pasteur Michel Trésor Kanza a démontré aux chrétiens que dans la vie, on n’a toujours pas des réponses à ce que l’on attend. Il y a toujours des obstacles, des géants à combattre, une mer rouge à traverser, mais Jésus-Christ est la réponse à toute les situations et en tant qu’enfant de Dieu, nous devons user de la force et la bravoure et la vie sera obligée de me donner ce qui me reviens. Comme les amis du paralytique, je dois me frayer un chemin, je ne dois pas avoir peur car Jésus est la Résurrection et la vie. Il est capable de mettre en déroute tous ceux qui s’érigent en obstacle pour m’accorder la victoire.

Ceux qui usent de la violence arrivent à leur objectif, dit-il. De ce fait, l’homme de Dieu Michel Trésor à pris l’exemple des filles de Tselophchad dans Nombre 27:1-11. Celles-ci étaient soumises à une loi qui les empêcher d’hériter, car étant des femmes et par la violence elles ont  défendu leur cause devant Moïse, le sacrificateur Eléazar, les princes et toute l’Assemblée devant la tente d’assignation et trouver gain de cause. Dans nombre 27 :1-8, Dieu lui-même s’impliqua et ordonna à Moïse de parler aux enfants d’Israël car désormais lorsqu’un homme mourra sans laisser les fils, les sages ferons passer son héritage à sa fille.

La femme qui souffrait de la perte de sang n’a pas hésité de toucher le pan de l’habit de  Jésus. Dans cette foule, cette femme a reçu sa guérison en se faisant violence pour atteindre le fils du très haut Jésus-Christ le tout puissant. Le pasteur Michel Trésor a motivé les fidèles du Centre évangélique la Résurrection de Lemba à s’attacher à la prière. Celle-ci suscite le mystère des anges comme dans Actes. Au chapitre douze où  Paul fut libéré actes 12:7 : « Et voici un ange du Seigneur survint et une lumière brilla dans la prison. L’Ange réveilla Pierre en le frappant à la côte et en disant : lève-toi promptement ! Les chaînes tombèrent de ses mains ». Oui Jésus-Christ entend les prières de ses enfants et les exauces en l’invoquant. Pour le pasteur Michel Trésor,  je dois avoir la foi qu’il est capable d’intervenir pour changer ma situation quel que soit mon identité, mon ethnie à l’exemple de Tamar et Ruth qui font partie de la généalogie du Christ. Je dois savoir que j’ai une place de choix dans la présence du Seigneur et il est celui qui vivifiera mes forces pour que j’exerce la violence et qu’il fraye un chemin pour qu’il me conduise dans ma destinée.

Suzy Kibira Omari

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Un mémorandum  vient d’être adressé au député national Pius Muabilu Mbayu Mukala, Président du Congrès national Congolais (CNC) et Autorité morale de la plateforme électorale ‘’Alliance pour l’Avenir’’. Il provient de la Fondation Clément Kitengye Kisaka, plus de 5.000 signatures recueillies à Kinshasa faisant foi, et presqu’autant dans le Kongo Central. Les signataires militent en faveur de l’apposition de l’effigie de l’héroïne Kimpa Vita sur le billet de 500 Francs congolais.

Après avoir honoré Kimpa Vita, P.E Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila à la compagnie nationale d’aviation Congo Airways, plusieurs congolais pensent que cette initiative devra être pérennisée au moyen des billets de banque de la Rdc. C’est le cas  des membres et sympathisants de la Fondation Clément Kitengye Kisaka qui, par plusieurs milliers, veulent porter haut cette flamme patriotique, et s’en remettent, au moyen d’un mémorandum, à un élu du peuple,  l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala. A les en croire sur le choix de ce député, ce dernier a, dans son oral légendaire à l’Assemblée nationale, la capacité d’obtenir l’adhésion de ses pairs députés nationaux à cette démarche.

Un argument-massue

« Connaissant votre sens élevé de patriotisme, notre fondation compte sur votre disponibilité pour soutenir, mieux être avocat audit plaidoyer auprès des instances hiérarchiques compétentes », peut-on lire noir sur blanc dès l’entame de ladite correspondance.

En effet, cela n’est plus à démontrer. Et comme depuis belles lurettes, la fondation Clément Kitengye Kisaka œuvre en faveur de la restauration vivante de la martyre Kimpa Vita, cette orientation se veut porteuse. Aujourd’hui plus que toujours, cette fonadtion se mobilise comme un seul homme pour que les idées de la lutte de Kimpa Vita soient connues par la postérité et que son combat demeure un des leitmotivs de tout Congolais en quête permanente de son épanouissement.

C’est dans cette optique qu’est née l’impérieuse nécessité d’honorer les filles et les fils qui ont marqué l’histoire de la République démocratique du Congo, certains ayant même payé de leur sang, non seulement pour défendre les intérêts de la République, mais aussi pour imprimer dans l’esprit du peuple un éveil de conscience politique collectif.

Consciente que d’illustres personnages ont mené cette noble lutte au prix de leur vie, la Fondation Clément Kitengye Kisaka soutient qu’il est impérieux de voir graver leurs noms, en lettres d’or, dans les annales de l’histoire de la République, comme cela est le cas dans certains pays dont les grands de leur histoire sont immortalisés dans des billets de banque. « Cette manière d’agir aura, à coup sûr, pour effet naturel de recevoir les grâces du Ciel », renchérit le mémo.

Par qui commencer ?

Pour la Fondation Clément Kitengye Kisaka, tous les héros et martyrs méritent cet honneur dans cette affaire. « Que du nombre, la mémoire nationale se souviendra de Ndona Kimpa Vita, Mfumu Kimbangu, Patrice Emery Lumumba, Laurent Désiré Kabila, et bien d’autres encore », poursuit le document. Et, vu la nécessité d’imprimer au peuple congolais les valeurs de patriotisme, d’éveil de conscience patriotique, de sacrifice pour la patrie, d’amour de la patrie,… Ce, conscient que ni l’indépendance d’esprit, ni le développement de la République démocratique du Congo ne peuvent se concevoir tant que les Congolais n’auront pas intégré dans leur vécu quotidien ces valeurs cardinales.

Profitant de ce créneau, la Fondation Clément Kitengye Kisaka n’a pas tari d’éloges pour remercier le Président de la République Joseph Kabila Kabange, Chef de l’Etat, qui eut l’ingénieuse idée de baptiser un des aéronefs de la Compagnie aérienne Congo Airways du nom de Kimpa Vita. Coulant dans la même veine, elle recommande désormais « l’impression des images représentant tous ces héros dans les billets de banque, accordant la primauté à l’image de marque de Ndona Kimpa Vita (voir photo) sur le billet de 500 Francs congolais.

Et pour terminer, les signataires du mémorandum affirment qu’ayant ainsi agi, l’on aura contribué à un réaménagement moral des Congolaises et Congolais qui s’imprègneront au quotidien du combat que l’héroïne a mené, il y a quelques siècles. Et que les idées se perpétuent jusqu’au jour d’aujourd’hui et fort de son exemple, « la résistance est la seule arme contre la menace pénétrante de l’impérialisme en Rd Congo, où certaines forces étrangères veulent en réalité, soumettre le peuple congolais au pillage systématique de ses richesses, en lui présentant faussement l’assistance qu’il tente de lui apporter ».

Au regard de l’importance que revêt cette correspondance, le Président de la République, Chef de l’Etat ; le Premier ministre, Chef du Gouvernement ainsi que le ministre des Finances sont saisis en copie. Et agir dans cette optique, ce n’est que patriotique.

Emmanuel Badibanga

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La salle de conférences de l’immeuble Reine de la Paix, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, a servi de cadre à la cérémonie de remise de brevets et réception des lauréats de l’Ecole nationale des Finances (ENF), section Douane et Accises, promotion 2017-2018. Au total, 94 lauréats ont été brevetés des mains du Directeur général ad intérim de la DGDA.  Ce, après leur formation de 3 ans qu’ils ont passés à l’ENF.

Jean-Baptiste Nkongolo Kabila Mutshi a félicité les heureux lauréats de la 46ème promotion de cette section, les invitant à relever les défis qui sont les leurs, en matière de douanes et accises de la République démocratique du Congo. Cela vaut son pesant d’or. « La Direction générale des douanes et accises fait du renforcement des capacités des cadres et agents son cheval de bataille, en vue d’avoir un personnel compétent et qualifié pour l’accomplissement de ses mission », a rappelé Jean-Baptiste Nkongolo. C’est donc dans ce cadre précis qu’elle envoie régulièrement ses cadres et agents en formation à l’étranger et organise au pays des sessions de formation au profit de ces derniers.

Les défis à relever

S‘adressant aux lauréats, le DG a.i de la Direction générale des douanes et accises a noté que les différentes évaluations des agents formés à l’Ecole nationale des Finances ont relevé que leurs prestations sur terrain, en dépit de quelques efforts enregistrés, restent en deçà des attentes. Toutefois à l’en croire, durant trois ans passés jour pour jour à l’ENF, ils ont suivi une formation de base dans les domaines des douanes et accises. Cette formation a été complétée respectivement par celles du Sydonia World, des Règles d’origine et du Nouveau Code des accises. Ce qui les a permis d’être outillés, en vue de relever les défis de l’évolution du commerce international.

A ce stade précis, le Directeur général de la DGDA a mis un accent particulier sur l’éthique et la déontologie professionnelles qui doivent accompagner toute connaissance acquise. « L’essentiel de la connaissance, une fois acquise, est de la mettre en pratique », a-t-il insisté. Et d’inculquer : « vous devez constituer une nouvelle génération des agents des douanes qui promeuvent  l’excellence dans le travail. Sachez que les défis auxquels vous allez faire face dans l’exercice au quotidien de votre travail sont multiples et variés. Mais vous devez pour cela, vous armer de courage et de détermination à faire votre travail en observant scrupuleusement les textes légaux et réglementaires », a-t-il rappelé, les rassurant de l’accompagnement de la haute direction de la DGDA et du fait qu’elle ne s’accordera aucun répit pour mettre les cadres et agents dans les meilleures conditions de travail.

Une recommandation du DG

« Vous devez savoir que vous constituez un maillon indispensable et un précieux échantillon dont dispose la DGDA pour l’accomplissement de ses missions », a encore dit le DG a.i. Et de formuler « une recommandation précise et particulière ». En effet,  au terme de votre formation, les lauréats ont été invités à la transformation «  en véritable sel de cuisine dans l’exercice de leurs fonctions respectives, de manière à impacter positivement vos collèges. Que votre vie professionnelle au quotidien reflète ces acquis », a-t-il terminé les invitant à rentrer aisément dans leurs différents postes de travail et à mettre les connaissances apprises en pratique.

Honorés, les lauréats ont, par la bouche de l’un d’entre eux, promis d’aller appliquer les lois et textes règlementaires en la matière, étant devenus des  « experts douaniers complets, dotés de toutes les capacités ».

Emmanuel Badibanga