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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Plus d’un mois après sa prise de fonctions, le gouverneur de la province de la Tshopo Constant Lomata Kongoli vient de nommer  son Directeur de cabinet. Il s’agit du Docteur Dieudonné Mata Ambangene.

Ce même arrêté du Gouverneur nomme MM. Thomas  Meseno wa Meseno et Sébastien Mbalanga  Mbonde, aux fonctions de Directeurs  de cabinet adjoints. Le premier, en charge des Questions politiques, administratives, juridiques et socioculturelles; tandis que le second s’occupera des Questions économiques, financières, budgétaires et du Plan.
D’aucuns pensent qu’après ce premier pas, un autre arrêté nommant les membres du gouvernement provincial sera pris dans les jours ou heures qui suivent.

François Okonda

Sur une question principale, l’opposition a sauvé, vendredi dernier, José Makila, Vice-Premier ministre et ministre des Transports et Voies de Communications, devant répondre à une question orale avec débat du député Mutiri wa Bushara Elvis.  A la suite de cette motion, tout le monde a pu se rendre compte de la mauvaise foi, mieux de la dictature de l’opposition, qui a privé le public d’un débat au sujet de l’importation des véhicules d’occasion vieux de 20 ans. Car, même si cette question orale était transversale, et surtout que le Vice-Premier ministre était présent, l’opposition  a quand même privé les Congolais d’un débat qui les aurait édifiés. Qui oublie comment les députés de l’opposition avaient claqué la porte, parce que leurs collègues de la Majorité Présidentielle avaient usé du droit leur reconnu par le Règlement intérieur, jugé conforme à la constitution ? Ces députés de l’opposition avaient, à l’occasion, pris en otage les médias pour fustiger le fait qu’on aurait privé les Congolais d’un débat. Que diront-ils aujourd’hui ? C’est la honte. ! Sinon, tout le monde se rend maintenant compte que l’opposition utilise à dessein les motions incidentielles pour ses propres intérêts et par rapport aux enjeux de l’heure. Mais lorsque c’est la MP qui veut user du même droit, on l’accuse de mauvaise foi et on lui attribue tous les péchés d’Israël. Voulant attirer l’attention des députés nationaux sur la dangerosité de cette question, le député Germain Kambinga, l’ex-ministre de l’Industrie, n’a pas malheureusement été écouté. Au contraire, l’opposition n’a même pas apprécié son intervention et est passée outre. Et pourtant, il voulait tout simplement les prévenir du piège dans lequel ils sont tombés. Où seraient passés les champions du débat républicain au sein de l’Assemblée nationale ? Car, on ne peut pas claquer la porte parce que la Majorité Présidentielle ne veut pas de débat, et faire la même chose. Ils auraient aussi profité de l’occasion afin de monter au créneau, et fustiger ainsi la démarche de l’opposition qui a refusé le débat.

La séance plénière de vendredi dernier à l’Assemblée nationale comportait plusieurs points à l’ordre du jour. D’abord, l’audition du Vice-Premier ministre et ministre des Transports et Voies de communication, à la suite d’une question orale avec débat lui adressée par le député national Mutiri wa Bushara Elvis.

José Makila Sumanda devait donc s’expliquer devant la représentation nationale au sujet de l’importation des véhicules d’occasion vieux de 20 ans. En effet, comme d’aucuns n’ignorent, le Gouvernement de la République avait autorisé l’importation dans le pays des véhicules d’occasion vieux de 20 ans. Ce, à travers son décret n°17/008 du 04 avril 2017 modifiant et complétant le n°12/041 du 02 octobre  2012 portant réglementation de l’importation des véhicules d’occasion en République démocratique du Congo.

C’est ainsi que dans sa correspondance du 26 septembre dernier, dont copie réservée au Premier ministre, l’honorable Elvis Bashara pose quatre questions au Vpm José Makila. Cet élu du peuple voulait donc savoir en premier lieu l’impact qu’entraine l’importation des véhicules d’occasion vieux de 20 ans sur le budget de l’Etat, comparativement à la limitation de 2012 et à la politique appliquée dans d’autres pays de la sous-région.

Deuxièmement, le député veut savoir si le Vpm en supposant que cet impact soit positif et démontrable, peut-il indiquer comment le Ministère des Transports compte, avec cette mesure, compenser les coûts relatifs à l’assainissement de l’environnement et à la santé, du fait de la pollution, de la dégradation de l’hygiène et des accidents causés par ces vieux véhicules sur l’environnement et sur la qualité de vie de la population.

L’honorable Bashara voulait également savoir du Vice-premier ministre José Makila quelle est la hauteur des fonds ainsi que les mécanismes prévus pour sa mobilisation, aux fins d’assurer la prise en charge des morts et des blessés dus aux accidents de circulation, que ces vieux véhicules vont entraîner ?

Sa dernière consistait à connaître de combien de garages, fourrières, parc automobiles et structures suffisamment équipées dispose le Ministère des Transports et Voies de communication, pour assurer le contrôle technique des véhicules importés avant leur mise en circulation ou pour assurer le recyclage des carcasses des vieux véhicules importés, dans le respect des normes en la matière.

Une motion incidentielle qui arrête le débat                              

Mais, heureusement ou malheureusement, l’occasion n’était pas donnée au Vpm José Makila de pouvoir rencontrer ces différentes préoccupations, soit aux députés nationaux et à toute l’opinion, afin de suivre les réponses du Gouvernement à ce sujet. Et pour cause, c’est une motion incidentielle initiée par l’honorable Toussaint Alonga Monga de l’Opposition parlementaire, qui est venue balayer cette question orale avec débat de son collègue Mutiri wa Bushara Elvis.

Cette motion incidentielle ayant reçu l’approbation de la majorité de l’assemblée plénière, le débat s’arrêta à ce stade-là, à la grande désapprobation des députés nationaux de la Majorité Présidentielle et du public qui avaient soif du débat.

Deux points étaient inscrits à la séance plénière d’hier mercredi 1er novembre 2017 à l’Assemblée nationale. Le premier a porté sur l’examen et adoption du rapport de la commission mixte ECOFIN (Economique, financière et contrôle budgétaire) et Aménagement du territoire et infrastructures relatif au projet de loi sur le partenariat public privé.

Après lecture de l’économie générale du rapport par les coprésidents de la commission mixte, l’assemblée plénière a déclaré recevable ce rapport, avant que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, ne puisse soumettre le texte au débat. Au cours duquel, il n’y a eu qu’une seule intervention du très actif honorable Henry-Thomas Lokondo.

Les préoccupations de l’élu de Mbandaka ont sur-le-champ trouvé des réponses bien orientées de la part du député national Jean-Baudouin Mayo Mambeke, coprésident de la commission. Ainsi, l’assemblée plénière a procédé à l’approbation de ces conclusions moyennant quelques observations.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement a accordé 48 heures à ses collègues élus du peuple pour le dépôt des amendements, en vue de la prochaine adoption de ce texte de loi. Et la commission dispose pour sa part de sept jours pour la réalisation du travail lui confié.

Le second point examiné au cours de la séance plénière d’hier était en rapport avec l’audition de la question orale avec débat adressée au ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques, initiée par le député national Gabuba Mafu Florent, autour du barrage de Kakobola dans la province du Kwilu. Dans sa correspondance, cet élu a demandé au ministre de pouvoir éclairer la représentation nationale sur certaines questions que se posent les futurs consommateurs du courant de Kakobola.

Le député rappelle qu’en date du 21 avril 2016, le Premier ministre avait annoncé la fin des travaux de construction du barrage de Kakobola, et il avait rassuré que le 40 millions de dollars destinés au financement du réseau de distribution du courant vers Gungu, Idiofa et Kikwit étaient déjà disponibilisés.

Ainsi, l’honorable Gabuba Mafu Florent a posé quatre questions au ministre Ingele Ifoto : comment expliquer qu’une année après, les villes de Gungu, Idiofa et Kikwit ne soient pas éclairées par le courant de Kakobola ? Que sont devenus les 40 millions de dollars ? Pendant la construction du barrage, quelques voix se sont levées sur la nature de la géologie du site. Le ministre peut-il nous garantir sur la stabilité de l’ouvrage de génie civil construit ? Et enfin, quid de la clause sociale ?

En réponse, le ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques a d’abord présenté brièvement le projet de construction du barrage de Kakobola. Et puis, il a expliqué aux députés nationaux les différentes difficultés qu’éprouve le Gouvernement de la République quant à la mise en œuvre des lignes de transport et de distribution de l’énergie électrique et le réseau de distribution associée.

Il a confirmé que la somme de 40 millions de dollars ont été bel et bien disponibilisés avec le soutien des partenaires du gouvernement congolais. Aussi, le barrage de Kakobola a respecté toutes les étapes des études pluridimensionnelles préalables. A ce jour, a-t-il affirmé, 88 % des travaux de construction des ouvrages de ce barrage sont déjà achevés et toutes ses machines fonctionnent sont déjà.

Après ses réponses, un débat s’en est suivi. A l’issue de la confrontation des avis des députés nationaux, le ministre de l’Energie a sollicité de l’assemblée plénière, un délai de 48 heures pour pouvoir réunir des éléments de réponse devant rencontrer les différentes préoccupations lui adressées par les députés nationaux.

Le président de l’Assemblée nationale, avec l’accord de la plénière, lui a ainsi accordé ces 48 heures. Sur ce, il pourra revenir devant la représentation nationale avant la fin de la semaine en cours.

(Lepetit Baende)

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Par rapport aux enjeux de l’heure, notamment l’organisation des élections présidentielles, législatives et provinciales en une seule séquence, des grappes de Congolais venues de toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa ont pris d’assaut, ce 10 novembre 2017, le siège des FONUS, retenu également comme siège du Rassemblement  des forces politiques et sociales acquises au changement/Kasa-Vubu, afin de suivre le message du Président du Conseil des sages, Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral.  Devant une foule immense qui a déferlé même sur l’avenue de l’Enseignement, le président du Conseil des sages  a sensibilisé les Congolais qui doivent se préparer pour les élections, maintenant que la date du 23 décembre 2018 a été retenue par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui a publié son calendrier depuis le 5 novembre 2017. A l’en croire, le 23 décembre 2018 demeure une date de la paix, une date consensuelle qui doit recueillir l’adhésion de toute la classe politique et de la population congolaise. Il a profité de l’occasion pour fustiger une transition sans Kabila, une idée qui est contraire à l’accord du 31 décembre 2016, soit un compromis politique historique, acte de paix et de réconciliation qui résonne comme l’unique voie tracée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba pour garantir la paix, un avenir collectif radieux pour tous les enfants du Congo. C’est ici qu’Olenghankoy, dans son discours, a découragé tous ceux qui veulent que le sang coule, en provoquant  le chaos. Il leur demande tout simplement de se focaliser sur la date du 23 décembre 2018, afin de consolider les acquis. Il n’a pas manqué de demander à la diaspora de se mobiliser pour l’enrôlement. Une façon pour le pouvoir de Kinshasa de leur dire qu’il reconnait tous les efforts fournis en vue de l’avènement d’un nouvel ordre politique au pays.

(JMNK)

Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration :

Déclaration du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement en rapport avec la publication du calendrier électoral par la CENI.

Congolaises et Congolais,

Chers compatriotes,

Conformément à ses compétences prévues par la Constitution de la République ainsi que sa loi organique, et rappelées par les dispositions pertinentes de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, la CENI vient de publier ce dimanche 5 novembre 2017, le calendrier électoral prévoyant l’organisation de l’ensemble des élections dans notre pays et plus particulièrement les présidentielles, les législatives nationales et provinciales, le 23 décembre 2018.

La publication de ce calendrier électoral, tant attendu par l’opinion nationale et internationale, intervient après les travaux d’évaluations rigoureuses et sans complaisance du processus électoral par le Gouvernement, le CNSA et la CENI.

Le Gouvernement d’union nationale dirigé par le Rassemblement a pour mission principale l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées dans notre pays.

Le Rassemblement des forces politiques acquises au changement, courant progressiste et Tshisekediste se réjouit donc de la publication de ce calendrier réaliste et félicite vivement la CENI.

Il est vrai qu’étant une œuvre humaine, ce calendrier qui vient d’être publié reste perfectible, comme l’a indiqué la CENI elle-même, au regard des réalités dynamiques de notre pays.

Chers Compatriotes,

Nous tenons à vous rappeler que depuis 2011, notre pays a connu quatre calendriers électoraux y compris celui qui vient d’être publié. A la suite de différentes contestations politiques, les trois premiers n’ont pas été appliqués.

Les élections n’ayant donc pas été organisées dans les délais constitutionnels à la suite, entre autres, de ces contestations, la conséquence malheureuse pour notre pays est qu’aujourd’hui tous les animateurs politiques des institutions de la République sont largement hors mandat.

C’est pourquoi nous lançons un appel patriotique à toutes les forces vives de la nation et à l’ensemble du peuple congolais pour soutenir et s’approprier le calendrier électoral que la CENI vient de publier en vue d’éviter de retomber dans les errements du passé.

Aujourd’hui, nous devons faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et nous mobiliser, comme un seul homme, pour surmonter les obstacles et régler les contraintes qui subsistent sur le chemin qui va conduire notre peuple vers les élections crédibles, transparentes et apaisées. Il faut abandonner des calculs politiciens égoïstes et défendre résolument les intérêts de notre peuple en soutenant la feuille de route nationale pour l’organisation des élections dans les délais prévus par le calendrier électoral.

Pour notre part, Nous renouvelons ici notre appui total à l’engagement du Gouvernement d’union nationale concernant le respect de ses obligations prévues par l’Accord du 31 décembre 2016 en rapport avec l’organisation des élections transparentes et apaisées.

Nous sommes convaincus que notre Gouvernement fera tout ce qui est possible pour remplir ses obligations législatives, financières et sécuritaires en vue de faciliter et hâter l’organisation des meilleures élections de l’histoire récente du pays qu’il a promises à notre peuple et qui vont consolider et raffermir notre ancrage dans le système de démocratie pluraliste et républicaine.

Nous saisissons cette occasion pour demander, et exhorter la communauté internationale, maintenant que le calendrier électoral réaliste est là, d’apporter son soutien matériel et financier à la CENI pour permettre l’organisation des élections dans le délai ainsi fixé et approuvé par les forces significatives et réellement représentatives de la nation.

De ce qui précède:

  1. La Rassemblement recommande au CNSA, que préside le Camarade Joseph OLENGA NKOY, Président du Conseil des Sages, de jouer pleinement son rôle de suivi de la mise en œuvre effective de l’Accord Global et Inclusif du 31 décembre 2016 ;
  2. Le Rassemblement réitère son soutien au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’union nationale, le Camarade Bruno TSHIBALA NZENZHE, qui contre vents et marées ne cesse de tout mettre en œuvre pour mobiliser les ressources nécessaires à l’organisation des élections;
  3. Le Rassemblement n’entend pas tolérer toute tentative de s’écarter de l’esprit et de la lettre de l’Accord du 31 décembre 2016: compromis politique historique, acte de paix et de réconciliation qui résonne comme l’unique voie tracée par Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA pour garantir la paix, un avenir collectif radieux pour tous les enfants du Congo;
  4. Le Rassemblement annonce à notre peuple qu’il se met en ordre de bataille pour répondre au rendez-vous électoral du 23 décembre 2018 ;

Que vive le vaillant peuple Congolais;

Que vive le Rassemblement;

Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo!

Je vous remercie

Fait à Kinshasa, le 10 novembre 2017

Pour le Président du Conseil des Sages

 

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Le diplomate Britannique pour l’Afrique a tenu à se ressourcer auprès de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur l’évolution du processus électoral ainsi que ses perspectives à l’issue de la clôture des opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs.

 

C’est une audience d’une demi-heure en présence du Vice-président de la CENI, Norbert Basengezi Katintima que le Numéro 1 de l’Organe en charge des élections a accordé  au diplomate britannique.

 

Au sortir de cet entretien, M. Rory Stewart a salué le travail abattu jusqu’à ces jours par la Commission Electorale Nationale Indépendante dans un contexte parfois dramatique pour son personnel. Par ailleurs, le diplomate Britannique a indiqué que durant les échanges :

« Nous avons parlé des élections. Et je reconnais que le processus électoral est un processus émaillé de beaucoup des défis mais également un processus qui n’est pas impossible à mener. Nous croyons qu’il est réalisable ».

 

Au titre de contribution de la Grande Bretagne, Rory Stewart a assuré la CENI du soutien de son pays à l’ensemble du processus électoral. Le plus important est également la tenue effective des scrutins et son pays continuera à travailler en partenariat avec d’autres contributeurs internationaux et dans la région pour la réussite desdites élections.

(JMNK/CENI)

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Alors que le monde se réunit à Bonn pour discuter des efforts de lutte contre le changement climatique, le gouvernement de la RDC a annoncé un processus visant à lever son moratoire sur l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles. Déclaration complète ci-dessous et ci-joint. Cette annonce met en danger la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et entraînerait une augmentation significative des émissions de carbone, y compris provenant d’importantes tourbières récemment découvertes, qui reposent sous de larges zones de la forêt de la RDC.

Des organisations comme Global Witness, Rainforest Foundation Norvège, Rainforest Foundation UK, Greenpeace et le Réseau des Ressources Naturelles s’opposent fermement à cette initiative destructrice et appellent les négociateurs à la COP23 de la CCNUCC à demander au gouvernement congolais de renoncer à ses plans, au moment où les Chefs d’Etat et Ministres entament des journées de haut niveau dans le cadre des négociations. La Contribution Prévue Déterminée au niveau National (CPND) de la RDC accorde de l’importance à la nécessité de réduire les émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts, cette décision va à l’encontre de cela. (Disponible en ligne)

Dans une déclaration parvenue au Groupe L’Avenir, les ING se disent alarmées alors qu’au moment où il prend la parole à la COP23 au nom de la Coalition des Nations des Forêts tropicales humides (Coalition for Rainforest Nations), le gouvernement de la RDC s’est réuni à Kinshasa le 10 novembre pour lancer un processus qui conduirait à la destruction de vastes zones de la forêt congolaise, en violation de sa propre loi forestière et d’un décret présidentiel.

La réunion, convoquée par le Ministère congolais de l’Environnement et du Développement durable, a considéré la levée du moratoire national sur l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles qui, instauré depuis des années, limite le développement de l’industrie chaotique et souvent illégale que représente l’exploitation forestière congolaise. Ce moratoire de longue date a contribué à maintenir les forêts relativement intactes.

« Nous nous inquiétons aussi de voir le Ministère de l’Environnement et du Développement durable proposer la cession de droits portant sur deux millions d’hectares de forêt à Silvere, une société inconnue, en échange de son soutien financier à la levée du moratoire », indique la déclaration, qui ajoute qu’une expansion de l’exploitation industrielle en conséquence de la levée du moratoire provoquerait un raz de marée de destruction environnementale, d’abus sociaux et de corruption dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.

Cela entraînerait également une augmentation significative des émissions de carbone, y compris provenant d’importantes tourbières récemment découvertes, qui reposent sous de larges zones de la forêt de la RDC.

Dans ce contexte, expliquent ces Ong, les efforts fournis par la communauté internationale visant à l’amélioration de la gouvernance forestière en RDC, à travers la collaboration et le financement du gouvernement congolais pour protéger ses forêts et ses tourbières, seraient discrédités, au même titre que le leadership de la RDC pour la Coalition des Nations des Forêts tropicales humides.

Voilà pourquoi elles en appellent au gouvernement de la RDC à renoncer à son projet de lever le moratoire sur l’exploitation industrielle des forêts, à déclarer le maintien du moratoire et à annuler et publier les informations relatives à tout accord passé avec la société Silvere. « Nous encourageons la communauté internationale à soutenir le gouvernement de la RDC pour l’annulation immédiate des cinq millions d’hectares de concessions forestières qui opèrent actuellement dans le pays sans plan de gestion, et sont donc en situation d’illégalité », termine la déclaration.

(JMNK)

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Après l’intervention du Président de la CENI, Corneille Nangaa, le jeudi 09 novembre 2017, aux assises de l’Atelier d’évaluation citoyenne de la mise en œuvre de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016 organisé par l’Institut Alternatives Citoyennes pour la Gouvernance Démocratique (I-AIGGD asbl), la deuxième journée de cette rencontre a bénéficié du passage des experts de la Commission Electorale Nationale Indépendante venus sensibiliser les participants sur les avantages qu’offre la machine à voter dans le cadre de la rationalisation du processus électoral.

C’est dans la salle ARCHE des Sœurs Franciscaines,  Missionnaires de Marie,  dans l’enceinte des cliniques Ngaliema, dans la commune de la Gombe à Kinshasa que s’est poursuivie la deuxième et dernière journée de l’Atelier d’évaluation citoyenne de la mise en œuvre de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2017.

Les participants issus de différentes structures de la société civile ont meublé les échanges essentiellement dans des groupes de discussion avant une mise en commun programmé pour l’après-midi de ce vendredi 10 novembre. Les experts de la Commission Electorale Nationale Indépendante conduits par le Conseiller principal en charge de l’environnement électoral Franck FIKIRINI ont été conviés par les participants à effectuer une démonstration et une expérimentation de la machine à voter, une des pistes préconisées par la CENI pour la rationalisation du mode de scrutin par l’usage des technologies de l’information et de la communication.

C’est le Conseiller Marcellin Mukolo Basengezi qui a assuré la présentation, étape par étape, du fonctionnement d’un Bureau de vote équipé d’une machine à voter. Pour cet expert de la CENI, la procédure de vote par cette machine ne change en rien le fonctionnement traditionnel d’un bureau de vote composé généralement de cinq membres. La principale différence est le remplacement du bulletin de vote traditionnel pré-imprimé par un bulletin de vote spécifique vierge que l’électeur obtient du Président du Bureau de vote et sur lequel il imprimera son choix via la machine de vote.

L’expert Marcellin Mukolo a mis en avant les avantages qu’offre la machine à vote. Parmi ceux-ci, on notera notamment la réduction très sensible du budget général pour la tenue des élections ; la rapidité dans le comptage et la publication des résultats des votes fournis par la machine; la réduction du temps que prend l’électeur pour assurer cet acte civique  et, par voie de fait, la réduction de longue file devant les bureaux de vote ; la disparition de bulletin blanc ou invalide ; la suppression de la fraude ou de la problématique du bourrage des urnes ; etc.

La machine à voter est encore en phase d’expérimentation. A cet effet, l’expert de la CENI a invité tout un chacun à apporter ses avis et considérations pour améliorer cet équipement né de l’intelligence congolaise. Les participants, après expérimentation, ont invité la CENI à assurer une large sensibilisation de la population et à prendre en compte différents aléas notamment climatiques, techniques, humains et logistiques qui peuvent survenir le jour du scrutin.

(JMNK/CENI)