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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Photo de famille entre le Premier Ministre, Bruno Tshibala et le bureau de la Ceni. Kinshasa, 27-04-2019

Le Premier Ministre, Bruno Tshibala a effectué ce vendredi dans l’avant-midi, une visite surprise au siège de la commission électorale nationale indépendante. Reçu au ‘’quartier général’’ de la démocratie par Corneille Nangaa et son équipe, le chef du gouvernement d’ union nationale a eu un entretien en tête à tête avec le bureau de la Centrale électorale avant d’ assister à une séance de travail organisée dans la salle Apollinaire Malu Malu.

Bruno Tshibala a eu droit aux explications nécessaires sur l’évolution du processus électoral. « J’ai tenu à venir rendre visite à la commission électorale nationale indépendante pour me rendre compte des progrès réalisés par la Ceni dans la conduite du processus électoral », a déclaré le chef du gouvernement devant une forêt de caméras à la fin de sa visite. Bruno Tshibala a félicité l’équipe dirigeante de la Ceni pour les efforts inlassablement fournis pour permettre aux congolais d’ aller aux urnes. « Avec les explications qui viennent de m’être fournies par le président de la Ceni, je rentre comblé et content de voir que le processus se déroule normalement », s’est-il réjoui. Et de poursuivre « Après avoir écouté, vu et visité presque tous les services, je puis considérer que tout se passe très bien et j’en suis satisfait », a-t-il ajouté avant de promettre le soutien du gouvernement qu’il dirige pour la réussite dudit processus.

Profitant du passage du premier ministre, Corneille Nangaa et son équipe ont exposé à leur hôte du jour, les quelques difficultés que rencontre la centrale électorale. « Nous avons convenu avec la direction de la Ceni que nous allons nous retrouver au cours d’ une réunion spéciale qui sera tenue dans les tout prochains jours pour évoquer tous ses problèmes et envisager des solutions appropriées », a rassuré le premier ministre qui a été aussitôt pris en charge par une meute de ses sympathisants qui l’ ont escortés jusqu’à son cabinet.

Jean Pierre Kayembe

Le Premier Ministre et le comité de gestion de la SCTP ex-Onatra. Ph.primature

Après sa visite ce vendredi dans les installations de  la commission électorale nationale indépendante, Bruno Tshibala a traversé le boulevard du 30 juin pour se rendre au siège de la société congolaise des transports et ports, SCTP en sigle, assiégé par les agents qui revendiquaient le paiement de leurs arriérés de 13 mois.

Reçu en véritable Moise, le Premier Ministre a aussitôt convoqué une séance de travail avec le comité de gestion élargie aux délégués syndicaux. Après près de trois quarts d’heures de discussions, le premier ministre est ressorti avec des promesses fermes à annoncer aux agents protestataires. Devant un public totalement acquis à sa cause, le chef du gouvernement a indiqué avoir donné 48 heures au comité de gestion dirigé par Daniel Mukoko Samba pour trouver solution à cette situation qui paralyse les activités de cette société commerciale.

Bruno Tshibala a appelé les manifestants au calme et promis son implication personnelle dans le dénouement de ce dossier comme il dit l’ avoir fait pour les agents Onatra des villes de Boma et Matadi dans le Kongo-Central. Un appel très bien entendu par les concernés qui n’ ont pas hésité à scander des chansons à la gloire de leur hôte du jour. C’ est dans cette ambiance que le Premier Ministre a repris le chemin de son bureau sous bonne escorte.

Depuis son avènement à la tête de l’administration douanière congolaise, à la faveur de « l’empêchement » de son patron Deo Rugwiza Magera, le Directeur général adjoint en charge d’Administration et Finances de la DGDA, Jean-Baptiste Nkongolo Kabila Mutshi se bat bec et ongles pour y mettre de l’ordre. Pourtant, il s’agit ici d’un environnement où tous les coups sont prévisibles, car  traditionnellement l’homme résiste toujours au changement.

Lieu de tous les enjeux

C’est pour couler dans la même veine qu’il n’est guère permis un moindre engourdissement de nerfs à celui qui doit veiller au grain à la maximisation des recettes pour le compte du trésor public. Après tout, c’est la DGDA qui en est la mère pourvoyeuses. C’est là que bat le cœur du trésor public congolais. Et la non-observance des consignes par ses cadres et agents, conduira à coup sûr, à des sanctions, ces initiatives salvatrices, si visiblement draconiennes soit-elles. Question de bien faire, laisser braire. Au cas contraire, au laisser-aller suivra la descente aux enfers de tout un pays.

Mais c’est malheureusement dans cette logique à vendre pour répondre aux ambitions du Gouvernement que tout mensonge cousu de fil blanc s’invite et se veut un appât pour attirer les appétits inassouvis des tenants du statu quo, prédateurs et tireurs de ficelles de surcroit, qui voient étouffés dans l’œuf leurs projets et se lancent à secouer les cocotiers. Ici, l’arme fatale du moment, parler du harcèlement sexuel s’invite. Pourtant il s’agit d’une légère tant l’administration a ses principes et caprices.

Le ministre Yav dans l’affaire Ekofo

C’est l’heure de briser le silence et ôter le gan de velours de la main  de fer. Aujourd’hui plus qu’hier, qui veut noyer son chien l’accuse de rage. Et depuis que le produit le plus commerçable pour certaines femmes, c’est le simple fait d’évoquer le harcèlement sexuel imputé à qui l’on veut pour en tirer un profit quelconque, protection de la femme oblige, des victimes pourraient se compter par millier au quotidien si l’on n’y prend garde. C’est tout le problème.

A en croire certains documents parvenus par un oiseau de bon augure à l’Avenir, cela peut bien être le cas à la DGDA. Un cadre doublé de receveur principal à la DGDA/Kin Beach Ngobila, Mme Bijou Ekofo Bonono pour ne pas la citer, a jeté le pavé dans la marre depuis début mars. C’est ce qu’exhume une  correspondance datée du 6 avril 2018, adressée au DG a.i de la DGDA, Jean-Baptiste Nkongolo, signée Henri Yav Mulang, ministre des Finances. Ce dernier, faisant suite à une correspondance de Mme Ekofo, qui se plaint d’être victime d’abus de pouvoir et de harcèlement sexuel de la part du DG a.i. En outre,  le ministre Yav a adressé un accusé de réception à Mme Bijou Ekofo Bonono. Et pour examen et appréciation, le ministre de tutelle demande au Dg a.i de la douane  l’ensemble des éléments en ce compris le rapport de la mission d’audit du 19 mars 2017, qui l’ont conduit à cette suspension.

Une affaire de fraude douanière

Toutes informations recoupées, il s’avère que cette affaire est moins une affaire de mœurs qu’un dossier de fraude douanière, courant à un poste d’entrée connu pour sa contrebande. Dans ce registre de sept personnes dont cinq hommes, il n’y a pas que Bijou. Mme Ntumba Kadima, inspecteur à la DGDA, a été sanctionnée. Une mesure disciplinaire pour raisons d’enquête. L’inspecteur Kilanda Moko, le contrôleur Lukusa wa Mwikisha, trois vérificateurs à savoir  Bopolo Mbula, Mwamba Bebay et Mvubu Luemba, ont écopé aussi de la même sanction.

Parlant de la fraude, ces mesures conservatoires de JB Nkongolo, vingt-sept d’expérience à la douane, qui a toujours dépassé les assignations aussi bien au Nord-Kivu, Province Orientale, Katanga et Kongo central,  repose son argumentaire sur le Décret portant règlement d’administration du personnel de la DGDA, qui préfèrent le manuel en lieu et place du Sydonia.

Le receveur principal de Kin Beach Ngobila a écopé de cette sanction comme six autres cadres et agents de la DGDA, suite à des faits avérés relevés par une mission d’audit dépêchée au Beach. «Des faits constitutifs de faute professionnelle grave et de manquement aux devoirs (…) ayant entraîné des manques à gagner au détriment du Trésor public», se défend Nkongolo dans un document interne. Des informations parvenues à la Direction Générale font état d’une barge venue de Brazzaville et transportant quantités d’objets importés.

Qui a bu boira
Au regard du niveau très élevé des risques de fraude douanière à ce beach, la suspicion de fraude est faite. Ce DG qui, aussitôt après sa nomination, s’est employé à soutenir l’action de l’Exécutif dans la lutte contre la fraude, veille au strict respect des procédures douanières à ce poste frontière, sanctuaire réputé d’une intouchable contrebande. L’on y avait signalé un accostage obligatoire au Beach Ngobila, port pourvu d’un bureau des douanes, des embarcations transportant des marchandises en provenance de Brazzaville. Le déchargement, la prise en charge et pointage des marchandises par la douane, l’entreposage des marchandises à l’entrepôt mis à la disposition de la douane par la SCTP,… voilà le nœud du problème ici, comme du reste à tous les postes d’entrée du pays. Question de promouvoir l’éthique et la déontologie professionnelle dans un secteur clé de l’économie. Le 12 mars 2018, J.B. Nkongolo signe un ordre de service créant une mission de service en vue de s’assurer du respect au beach, des procédures légales en vigueur et des instructions relatives à la prise en charge et au dédouanement des objets importés.
Trois jours plus tard, le rapport préliminaire et accablant tombe sur le bureau du DG, établi par le Directeur Coordonnateur de l’Audit Interne.
La barge n°2814 qui a accosté au beach le 8 mars 2018, transportait des marchandises sous douane en provenance de Brazzaville, du tissu imprimé (pagne wax), du riz, des jutes de vêtements, des huiles végétales, des produits de toilette, etc.
Mais à l’arrivée au beach, la mission d’audit constate que ces produits avaient déjà été livrés à leurs propriétaires, embarqués dans des véhicules, prêts à quitter les installations douanières. Les véhicules sont bloqués et conduits vers un parking en vue du contrôle.
L’audit fait état de CDF 20.906.040 perçus par la DGDA au titre des droits et CDF 2.865.521 au titre des taxes connexes. Mais d’innombrables autres produits avaient été éludés notamment des balles de wax (187 balles de wax éludées sur 545, 1.600 cartons de produits de toilette sur 1.800, 194 jutes de vêtements éludées sur 289, etc.).
Selon le document interne, la mission d’audit établit que «les valeurs en douane appliquées pour le calcul des droits et taxes ne reflètent pas la valeur transactionnelle des marchandises importées telle que définie par l’article 61 du Code des douanes». Outre cela, si le Code des douanes et la Règlementation du change rendent obligatoire la production d’une licence d’importation et d’attestations de vérification, aucune de ces pièces n’avait été jointe au dossier.
Au total, CDF 86.336.354 ($US 53.439) ont été éludés entraînant du coup des amendes d’au moins CDF 252.668.381 ($US 148.628).

En un an, trois missions de contrôle ont été diligentées dont celle conjointe Brigade douanière et Audit interne suite à une dénonciation des députés nationaux dans le dossier SODEIC. Ekofo Bonono a donc été suspendue sur dossier de fraude douanière du fait de sa responsabilité résultant des actes de liquidation, d’octroi de la mainlevée des marchandises sur lesquelles les droits et taxes sont perçus, de sa qualité de garant des droits dus au Trésor public.

Un bilan élogieux

La grande force de l’actuel DG a.i Nkongolo Kabila Mutshi est qu’il a commencé à l’ex-OFIDA au grade de brigadier. Après avoir gravi tous les échelons jusqu’au 7ème niveau de l’immeuble dont il connaît les détails plus que quiconque, il est quasiment indéboulonnable.

A lire les chiffres, les perceptions des droits et taxes du Trésor ont été multipliées passant de janvier 2016 à juin 2017, de CDF 20.999.920 à 2.232.040.938 FC. Au cours de la même période, la moyenne mensuelle atteint US$ 402.510,00 contre US$ 154.010,00. Ces performances rappellent ses prouesses en province Orientale où il a fait passer la recette du Trésor de CDF 10 milliards à CDF 94 milliards, de 2009 à 2014 ou, au Nord-Kivu, de CDF 45 milliards à CDF 115 milliards.

Cette affaire qui se veut un signal fort à la contrebande, à tous les receveurs des douanes, à tous les agents du fisc du secteur qui se croiraient des intouchables, ne manquera pas d’en révéler d’autres. Pourvu que le trésor public soit renfloué, et non les poches de simples individus.

L’Avenir

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Comme d’aucuns ne l’ignorent, les députés nationaux ont débuté, depuis  le mercredi 25 avril courant, leurs travaux relatifs à l’examen et adoption du projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales (ou la Loi sur la répartition des sièges). Ce texte de loi est en examen approfondi à la commission PAJ de la Chambre basse du Parlement.

A la suite de la présentation de l’économie générale de ce texte de loi par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, M. Henry Mova Sakanyi, le débat général était lancé en vue de la délibération de la représentation nationale. Lequel débat, à peine commencé, a été clos au niveau de la plénière souveraine pour se poursuivre au sein de la commission PAJ (Politique, administrative et juridique) de l’Assemblée nationale, la matière étant technique.

Et déjà dès ce jeudi 26 avril 2018, cette commission s’est mise en activité et a débuté ses travaux en la salle des banquets du Palais du peuple. Pour ce faire, la commission a invité les délégués de la Vice-primature de l’Intérieur et Sécurité et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Corneille Nangaa.

Ce dernier était convié à présenter aux députés nationaux la logique qui a soutenu la répartition des sièges. A cet effet, il a expliqué que la répartition des sièges n’était que l’application des articles 115, 145, 146, 192 et 208 de la Loi électorale. Il a démontré l’évolution des statistiques des électeurs et répartition des sièges par province (procédure et état) au 24 avril 2018.

Ainsi, a-t-il fait savoir que sur près de 46 millions d’inscrits, il y a 6 millions de doublons et mineurs. Après la radiation de doublons, la CENI a consolidé son fichier électoral avec 40 millions d’électeurs comme base.

A cet effet, la répartition des sièges est faite sur base de l’article 115 de la Loi électorale. 40 millions d’inscrits, divisés par les 500 sièges, font 80.742 voix comme quotient par siège. Le nombre de sièges par province est calculé par la division du nombre total d’enrôlés par le quotient. Chaque circonscription doit avoir au moins un siège, selon la loi.

Certaines provinces perdent des sièges et d’autres par contre en ont gagné. Selon Corneille Nangaa, ces chiffres ne sont pas le résultat d’une manipulation humaine, mais la génération des analyses et traitement rigoureux des chiffres et données à l’aide des logiciels informatiques appropriés.

Après cette intervention du président de la CENI, Corneille Nangaa, un débat engagé s’en est suivi. Au cours duquel, les membres de la commission PAJ de l’Assemblée nationale ont soulevé diverses préoccupations. Auxquelles questions, le président de la centrale électorale a répondu, et quelque fois, les membres du cabinet du vice-premier ministre de l’Intérieur.

Cet exercice a permis à la commission PAJ de l’Assemblée nationale d’avoir plus d’éclaircissement avant de lever des options. Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko a personnellement pris part active à ces travaux.

Après la confirmation des options contenues dans la version initiale du projet de loi et la levée de nouvelles options, la commission PAJ de l’Assemblée nationale a passé en revue, article par article, l’ensemble du projet de loi. Ainsi, les modifications de forme motivées par des considérations d’ordre logistique ainsi que la correction de certaines erreurs matérielles dans la présentation des groupements de certaines circonscriptions électorales ont été opérées.

Après examen, article par article, de l’ensemble du projet de loi, l’exposé des motifs a été adopté tel quel. Au terme de ces travaux, la commission adopté l’ensemble du projet de loi et le rapport y relatif.

En conséquence, la commission PAJ de l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.

(Lepetit Baende)

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Du 23 au 25 avril 2018, durant la XXIVe réunion du Conseil des cardinaux (C9), la structure créée en 2013 pour aider le pape dans la réforme de la Curie romaine, les participants se sont notamment penchés sur une ébauche de la nouvelle constitution, qui remplacera Pastor Bonus (1988). Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, a tenu un briefing au terme des trois jours de travaux avec le pape, ce 25 avril, précisant qu’il avait été également question des efforts réalisés pour la protection des mineurs.

Une grande partie des travaux a été dédiée « à la relecture de l’ébauche de la nouvelle Constitution apostolique sur la Curie romaine », a précisé Greg Burke : « Au terme de la rédaction, qui demandera encore un peu de temps, les cardinaux approuveront le texte à remettre au pape pour des consultations supplémentaires et pour l’approbation finale. »

Parmi les thèmes qui formeront le nouveau document, Greg Burke en met quatre « d’une importance particulière » en évidence : « la Curie romaine au service du pape et des Eglises particulières ; le caractère pastoral des activités de la curie ; l’institution et le fonctionnement de la Troisième section de la Secrétairerie d’Etat ; l’annonce de l’Evangile et l’esprit missionnaire comme perspective qui caractérise l’activité de toute la Curie ».

Le cardinal Sean O’Malley a parlé devant le C9 des « nombreux efforts accomplis dans le monde entier pour la protection des mineurs et des adultes vulnérables ». Il a rappelé qu’au cours de sa récente assemblée plénière, la Commission pontificale pour la protection des mineurs qu’il préside, avait écouté « les témoignages de membres tout juste nommés, provenant du Brésil, d’Ethiopie, d’Australie et d’Italie ».

Le cardinal a mis en évidence « l’engagement réalisé et la grande compétence des membres de la Commission qui représentent très bien la variété des cultures du monde ». Il a aussi confirmé « la priorité » : « partir du vécu des personnes, en continuant le travail d’écoute des victimes et en accueillant leurs expériences ». Par ailleurs, les cardinaux ont auditionné Mgr Lucio A. Ruiz, secrétaire du Secrétariat pour la communication, qui a exposé l’état actuel de la réforme du système de communication. Tous les membres du C9 étaient présents, excepté le cardinal George Pell. La prochaine réunion aura lieu du 11 au 13 juin 2018.

Le C9 est composé de neuf cardinaux représentant tous les continents : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Vatican), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O’Malley (États-Unis, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie) et Pietro Parolin (Secrétaire d’État).

(JMNK)

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Le projet de loi sur la répartition des sièges était à l’examen le 25 avril 2018 à l’Assemblée nationale. C’était au cours d’une séance plénière présidée par l’Honorable Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale. Cette plénière a connu la présence de Son Excellence Mova Sakanyi, Vice-premier Ministre et Ministre de l’intérieur et sécurité invité pour présenter l’économie de ce projet de loi devant les députés nationaux. Dans la suite du Vice-premier Ministre, Corneille Nangaa, Président de la CENI. Ce projet de loi comprend, hormis l’exposé de motif, le principe de répartition des sièges, la liste des circonscriptions électorales, les statistiques et le nombre de sièges par circonscription électorale.

D’après le Vice-premier Ministre Mova, les principes de la répartition des sièges procèdent de la Loi électorale, spécialement en ses articles 115 pour les députés nationaux, 145 pour les députés provinciaux, 192 pour les conseillers municipaux et 208 pour les conseillers des secteurs et chefferies. Le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les prochaines élections législatives nationales et provinciales en République Démocratique du Congo a été envoyé à la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale.

La Commission PAJ dispose de 48 heures pour travailler avant de revenir à la plénière pour adoption de ce texte de loi, a précisé le président de la chambre basse du Parlement. Aubin Minaku a invité les élus du peuple à déposer leurs différentes préoccupations à cette commission. Pour ce faire, le VPM en charge de l’Intérieur et sécurité qui porte cette loi et la Centrale électorale sont priés de travailler avec la PAJ afin d’apporter de plus amples éclairages.

Contribution du Président de la CENI

Au cours du débat, l’Honorable Président de l’Assemblée plénière a invité le Président de la CENI afin d’expliquer aux députés nationaux la répartition des sièges car les préoccupations soulevées par ceux-ci ont porté essentiellement sur les chiffres actualisés des électeurs enrôlés par entité.

L’occasion était propice pour Corneille Nangaa de dire aux députés nationaux que les listes électorales de 2018 sont établies sur base d’un fichier électoral traité qualitativement, fiable et garantissant le principe universel de l’unicité de chaque électeur. Et Corneille Nangaa de poursuivre : « la tenue du fichier électoral est une activité permanente et continue. Le processus qui amène au chiffre est le résultat de la génération informatique qui donne le chiffre des électeurs par circonscription électorale. Les équilibres fondamentaux sont respectés ».

Après le débat général, ce projet de loi a été envoyé à la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale qui dispose de 48 heures pour approfondir son examen. Les Députés nationaux ont été invités par le Bureau de l’Assemblée nationale à déposer leurs différentes préoccupations à cette commission. De même, le Vice-premier Ministre de l’intérieur qui porte ce projet de loi au nom du Gouvernement de la République et la Commission Electorale Nationale Indépendante ont été invités à travailler avec la Commission PAJ afin d’apporter de plus amples éclairages aux préoccupations soulevées par les députés nationaux.

Une fois voté par le Parlement, ce projet de loi ouvrira la voie à la convocation de l’électorat par la CENI le 23 juin 2018. C’est dans ce cadre que, présentant l’économie générale de ce projet de loi, le Vice-premier Ministre Mova Sakanyi a invité les honorables députés nationaux à voter à l’unanimité ce projet de loi afin de doter la CENI d’un instrument juridique indispensable à la poursuite du processus électoral. Le vote de ce projet de loi par les deux Chambres du Parlement et sa promulgation par le Président de la République marquera une avancée significative dans l’organisation des scrutins directs combinés prévus le 23 décembre 2018. Pour rappel, la CENI a rendu publique le 06 avril 2018 la décision portant publication des statistiques des électeurs par entité électorale.

(JMNK)