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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a lancé officiellement, le lundi dernier à Brazzaville, les travaux de construction du siège du Parlement congolais, fruit de coopération chino-congolaise, et s’inscrit dans le cadre des accords de la coopération économique entre le Congo et la Chine. Le gouvernement de la République du Congo-Brazzaville a bénéficie d’un financement à titre de don pour la construction d’un nouveau siège du parlement (Sénat et Assemblée Nationale) à Brazzaville.

La construction du nouveau siège du  Parlement congolais, dont les travaux viennent d’être lancés par le président Denis Sassou-N’Guesso, à une superficie de 4,5 hectares. Le site qui l’accueillera est situé en face du Commissariat et le ministère de la Justice. Il constitue un triangle délimité par le boulevard Denis Sassou-N’Guesso, l’avenue Charles De Gaulle avec à la base la voie d’accès à l’institut Louis Pasteur et au sommet le rond point de la République (ex-CCF).

Ce siège comprendra au rez-de-chaussée, aussi bien pour l’Assemblée Nationale que le Senat 7 salles de réunions pour 50 personnes, une salle de presse, 2 salons VIP, 2 salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soin de santé. Il y sera construit, également un hémicycle de 500 places pour l’Assemblée nationale ; un hémicycle de 300 places pour le Sénat,  salle d’archives et bibliothèques, des salles techniques ainsi que des blocs sanitaires. Les bureaux pour le Sénat et l’Assemblée nationale seront logés au premier, deuxième et troisième étage.

Jean-Jacques Bouya, ministre congolais de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, faisant la présentation technique de l’ouvrage, à souligne que  « ce bâtiment sera surtout doté de toutes les commodités de la modernité technologique qui prouvent son caractère intelligent. »

L’ambassadeur de Chine qui a précédé Jean-Jacques Bouya sur le lutrin a vanté la coopération fructueuse entre la Chine et le Congo, vieille de 53 ans déjà. Pour le diplomate chinois, « si ce jalon a pu être jeté dans les conditions les plus favorables, c’est grâce à une évolution rapide des relations amicales entre nos deux pays au cours des dernières années. » Les relations amicales entre les deux Etats qui ont été marquées au cours des trois années écoulées par deux visites d’Etat que le président Denis Sassou N’Guesso a effectuées en Chine.

Et le futur siège du parlement congolais est le résultat de la décision prise par les deux chefs d’Etat en 2016, de porter les relations bilatérales au niveau du partenariat de coopération stratégique global.

Sur cette base, a dit l’ambassadeur de Chine en poste à Brazzaville, Xia Huang, le Congo et la Chine insuffle un nouveau dynamisme pour être un exemple dans le cadre de la solidarité Sud-Sud. A travers la construction de ce siège, dont le coût des travaux s’élève à plus de 34 milliards, tous financés par la Chine au bénéfice du Congo, les deux peuples (congolais et chinois) tracent, de plus, la trajectoire d’une coopération mutuellement agissante et avantageuse.

La composition du projet

Le projet se compose de trois parties : Côte Ouest se trouve le bloc de l’Assemblée National (R+3) ; Côte Est se trouve le bloc du Sénat (R+3) ; Entre les deux blocs, se situe la grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible ; La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives.

L’ensemble constitue un édifice à quatre niveaux de forme parallélépidique monumental exprimant la prestance. L’Assemblée National dispose d’un hémicycle de 500 places dont l’implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui offre 300 places. Il est prévu à la l’entrée de chaque institution des places de stationnement couvertes pour les membres des bureaux. 540 places de stationnement sont disponibles pour l’ensemble de l’espace.

Les travaux qui prendront fin en 2019, sont exécutés par la société Jiangsu Provincial Construction LTD. A cette occasion, le ministre congolais de l’Aménagement du Territoire et des Grands Travaux Jean-Jacques Bouya, s’est réjoui du partenariat stratégique conclu entre la Chine et le Congo. La cérémonie de lancement des travaux de construction du futur siège du parlement congolais s’est déroulée en présence du vice-ministre chinois, des corps diplomatique et des corps constitue nationaux.

(Roch Bouka/Rtga World Brazzaville)

La fronde, mieux l’acte posé par  une minorité égarée ne pouvait pas ébranler l’Union pour le développement du Congo (UDCO), parti membre de la Majorité Présidentielle, et que Jean-Claude Masangu préside à la grande satisfaction de tout le monde. Logiquement, cette branche minorisée a profité de la publication du Gouvernement d’union nationale piloté par Bruno Tshibala, pour cacher son mécontentement. Oubliant que la Charte de la Majorité présidentielle oblige les sociétaires de soutenir la vision du président de la République. S’attaquer à Jean-Claude Masangu pendant ce temps de turbulences politiques, ne serait ni plus ni moins qu’une déstabilisation non seulement de la grande famille MP, mais aussi de l’UDCO avec ses 6 députés nationaux.

Que dire de plus, au moment où les membres du Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres de l’Union pour le Développement du Congo (UDCO), réunis en session extraordinaire le 22 mai 2017, ont  condamné avec la dernière énergie ces errements des dissidents qui les ont cités abusivement. Et ce, surtout que seul le Congrès peut décider de la déchéance du Président national de l’UDCO. Ce congrès qui ne doit être convoqué que par le Président national de l’UDCO, pour être constitué, il doit comprendre obligatoirement des Délégués de toutes les Provinces, les Représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire.

Depuis son avènement, le Président national, Jean Claude Masangu Mulongo, qui a engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, feu le président national Baudouin Banza Mukalay avait opéré le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maindombe comme ministre UDCO dans le Gouvernement Badibanga.  A lui-même, cet acte du Gouverneur honoraire de la Banque centrale du Congo (BCC) le dédouane de toutes les charges portées contre lui par ses pourfendeurs.

Au regard de tout ce qui précède, le Bureau Politique national de l’UDCO constate et prend acte de l’auto-exclusion du parti des membres dissidents ayant participé à la tentative avortée de déchoir le Président national de l’UDCO sans titre ni droit, en usurpant vainem

ent les pouvoirs du Congrès.

(Jean-Marie Nkambua)

 

DECLARATION DU COMITE DIRECTEUR ELARGI PE L’UNION POUR LE DEVELOPPEMENT DU CONGO. « UDCO » en sigle.

Nous, membres du Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres de l’Union pour le Développement du Congo, UDCO en sigle ;

Réunis en session extraordinaire ce 22 mai 2017 ;

Avons appris avec consternation, par la voix des ondes, la déclaration de la prétendue déchéance du camarade JEAN-CLAUDE MASANGU MULONGO  de sa qualité de président national de l’UDCO à l’initiative d’un groupe minoritaire, composé de quelques membres en violation des dispositions statutaires et réglementaires qui régissent notre cher parti ;

Sur tous les membres que comptent les fondateurs et co-fondateurs, les deux tiers des membres fondateurs se refusent de rejoindre les errements des dissidents qui les ont cités abusivement. Par ailleurs, sur les six (6) Députés nationaux que comptent l’UDCO, cinq (5), soit la quasi-totalité de Députés ont redit leur confiance au Président national, le camarade Jean Claude MASANGU MULONGO, tout comme ils désapprouvent la fronde dont les résolutions sont déclarées nulles et non avenues.

En effet, seul le Congrès peut décider de la déchéance du Président national de l’UDCO. L’article 8 du règlement d’ordre intérieur de l’UDCO prévoit que le Congrès ne peut être convoqué que par le Président national. De plus, pour être constitué, le Congrès doit comprendre obligatoirement des Délégués de toutes les Provinces, les Représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire.

En l’espèce, en ce qui concerne les dissidents, le groupe minoritaire d’une dizaine de personnes réuni en clandestinité, composées de quelques 6 haut cadres du parti auxquels sont venus se rajouter des personnes identifiées comme des amis et membres de famille, ne saurait constituer le Congrès, ni siéger à ce titre. L’article 9 du règlement intérieur dispose que le congrès ne siège valablement que si trois quarts de ses membres sont réunis.

Ces cadres dissidents, au poids politique relativement faible en terme d’apport populaire et démocratique, habitués à jouir des avantages émanant des efforts réalisés par les militants lors des élections, ont engagé et multiplié des initiatives importantes relevant de la compétence du président national du parti, à l’insu de ce dernier. Ces actes déloyaux et illicites ont été perpétrés par ces camarades égarés à travers des initiatives auprès des instances dirigeantes de la majorité présidentielle, en contradiction avec l’article 27 alinéa 2 des statuts de l’UDCO disposant que seul le Président National représente et engage le parti auprès des institutions tant nationales qu’internationales, publiques ou privées, ainsi qu’auprès de tout tiers. En outre, des faits de dilapidation des ressources financières du parti sont allégués à charge de certains d’entre eux depuis plusieurs mois.

Depuis son avènement, le Président National, le camarade Jean Claude Masangu Mulongo a engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, feu président National Baudouin Banza Mukalay. celle de la promotion d’ un grand parti national largement représenté dans les différentes provinces et ouvert à tout Congolais sans discrimination tribale pour autant qu’il adhère à ses statuts et à son règlement intérieur.

C’est à ce titre qu’il n’a jamais changé les structures et membres du Comité Directeur hérités de son prédécesseur.

C’est aussi dans ce contexte que le Président National de l’UDCO, Jean- Claude MASANGU MULONGO, avait opéré le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maïndombe comme Ministre UDCO dans le Gouvernement BADIBANGA.

Par leur comportement persistant et contraire aux intérêts de l’UDCO, les dissidents se sont placés en marge du parti, en s’auto-excluant conformément à l’Article 15 des statuts de l’UDCO.

Au regard de tout ce qui précède, le Bureau Politique National de l’UDCO constate et prend acte de l’auto-exclusion du parti des camarades dissidents ayant participé à la tentative avortée de déchoir le Président National de l’UDCO sans titre, ni droit, en usurpant vainement les pouvoirs du Congrès.

Les membres du Comité Directeur élargi, soutenant leur Président National, le camarade Jean-Claude MASANGU MULONGO, réaffirment leur soutien indéfectible au Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE,

Chef de l’Etat et Autorité morale de la Majorité présidentielle.

Que vive la République Démocratique du Congo,

Que vive le président Joseph KABILA,

Que vive l’UDCO.

Pour le Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres :

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La ministre du Genre, Enfant et Famille (GEFA), Mme Chantal Safou Lopusa a reçu, hier lundi dans son cabinet de travail, le cartel des femmes politiques leaders actives et les directeurs et chefs de départements de services de l’administration de son ministère. Deux visites motivées, pour les uns (cartel des femmes) par l’avantage de féliciter madame la ministre pour sa nomination à la tête du ministère du Genre, Enfant et Famille et, pour les autres (directeurs et chefs de services d’administration du GEFA) la nécessité d’une prise de contact. Avec le Cartel, regroupement des femmes de douze partis politiques membres de l’Opposition politique et de la Majorité Présidentielle, et dont Chantal Safou Lopusa est première vice-présidente, ces femmes sont venues rendre hommage à leur camarade, qui est à ce jour ministre du Genre, Enfant et Famille. Mme Marie-José Bunsana Lunkeba, présidente du Cartel, et membre du Mouvement pour la Libération du Congo, cher au sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo a,  dans son speech, salué la bravoure de Chantal Safou Lopusa qui l’a même poussé à bénéficier de cette faveur du Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Dans la douleur, elle a annoncé que Mme Chantal Safou, vice-présidente du Cartel et membre du PPRD, sera bientôt remplacée par une camarade de son parti politique. Par après, elle a aussi présenté le comité exécutif du Cartel, composé d’une première vice-présidente membre du PPRD, secondée par une deuxième vice-présidente, membre de l’Udps, et d’une troisième, membre du PALU. Ensuite et tour à tour la secrétaire rapporter membre de l’ARC, la trésorière de l’UNC et son adjointe qui est du MSR. Avant de clore son mot de circonstance, la présidente du Cartel de femmes politiques leaders actives a annoncé à leur camarade la ministre Chantal Safou Lopusale lancement pour bientôt, de la campagne de sensibilisation pour les élections dans les partis politiques.

Après cette annonce,  la ministre a exprimé son indisponibilité à prendre part aux rencontres du Cartel. Elle a encouragé ses hôtes à poursuivre cette initiative et demandé aux femmes de s’enrôler et de mobiliser à large échelle pour l’opération d’enrôlement et identification des électeurs en cours en République Démocratique du Congo. « Emmenez les femmes qui constituent la majorité électorale à voter pour les femmes », a-t-elle lancé aux femmes du Cartel. Par ailleurs, Chantal Safou remercie le cartel pour le long combat visant à améliorer le score de la femme aux élections, qu’elles ont mené ensemble depuis 2014, soit trois ans durant. Ce, après une longue formation de six mois au National Democracy Association (NDA) et dont toutes les femmes (40) sont passées à un concours et ont été retenues après avoir satisfait. « On se regardait avec difficultés, mais le NDA a eu le mérite de mettre ensemble les femmes de la Majorité et celles de l’Opposition », a-t-elle rappelé. Ensuite, la ministre du Genre, Enfant et Famille a encouragé les femmes à poursuivre le combat de la femme, tout en rappelant la devise du Cartel qui dit : « ensemble nous pouvons ». Elle n’a pas oublié de rendre hommage au président de la République, Joseph Kabila Kabange, champion du genre et de la promotion de la femme en RDC.

Réunion avec les directeurs et chefs de services du GFA

Après le Cartel, la ministre nationale duGenre, Enfant et Famille a pris langue avec les directeurs et chefs de services de l’administration de son ministère. En tant qu’ancienne conseillère aux Affaires sociales et à la famille au ministère du Genre, Chantal Safou a exprimé son satisfecit de revoir ses anciens collègues du ministère. Elle les a exhortés à travailler dans la tranquillité pour réussir ensemble ce mandat. La secrétaire général au Genre qui a introduit les hôtes du ministre, a garanti la collaboration de tous les experts du ministère pour que réussisse le mandat de Chantal Safou. « Comptez sur nous, nous allons bien travailler », a-t-elle rassuré la ministre. Par après, la ministre du Genre, Enfant et Famille a accordé la parole à tous les directeurs pour donner des initiatives et proposer des activités à réaliser sur terrain, mais aussi faire part des dossiers en cours de traitement avant les cent premiers jours. Une réunion de plusieurs heures qui s’est tenue à huis clos.

(Bernetel Makambo  )

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Le porte-parole de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC  (Monusco) a été renvoyé lundi 22 mai 2017 de l’aéroport international de Ndjili (Kinshasa) pour un problème de permis de séjour, a appris ACTUALITE.CD de sources concordantes. Ce “Goback” forcé de Félix-Prosper Basse, porte-parole de la plus grande et importante mission des Nations-Unies au monde vite interprété par les internautes  comme une expulsion ne l’est pas en réalité, a réagi la Monusco.

Félix-Prosper Basse « n’a jamais été déclaré Persona non grata. Il s’agit d’un problème administratif qui est en voie de résolution », a écrit à ACTUALITE.CD  laconiquement Charles-Antoine Bambara directeur de l’information publique de la Monusco. Au communicateur Onusien de préciser que dans les prochains jours, « il (Bass) sera de retour à Kinshasa pour reprendre ses activités ». Très actif et connu au sein de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, ancien porte-parole militaire de la  mission Onusienne revenait d’un « long »  congé médical passé en Europe selon ses proches au sein de la mission.

L’Avenir

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Il a fallu sa présence physique pour procéder officiellement à la remise et reprise, entre la ministre sortant Martine Bukassa Ntumba et le ministre entrant Bitakwira Bihona-Hayi Justin. La cérémonie s’est déroulée hier lundi 22 mai 2017, au ministère de Développement Rural, où Martine Bukassa Ntumba a cédé de manière amicale et conviviale son ministère au nouveau locataire, après son passage au ministère des Relations avec le Parlement.

Les deux hommes d’Etat ont un point en commun dans leur passé politique. Ils sont tous les anciens cadres et co-fondateurs de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC en sigle. Ceci justifie cela, c’est un grand frère qui succède à sa jeune sœur, devant les membres des cabinets entrants et sortants, en plus du Secrétaire Général Abel Léon Kalambay qui procédait à la lecture du Procès-verbal.

Sinon, la ministre honoraire Martine Bukasa Ntumba a, au cours de son adresse à l’endroit de Son Excellence Bitakwira Bihona-Hayi Justin, rendu hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, pour la confiance placée en sa personne en la nommant en décembre 2016 à la tête de ce ministère de Développement Rural. Ce dernier est parmi les ministères fortement impliqués dans la mise en œuvre de la politique du Gouvernement visant la réduction de la pauvreté, la promotion du bien-être social des populations rurales et périurbaines. « C’est dans ce cadre que le ministère œuvre notamment pour l’approvisionnement des populations vivant en milieu rural en eau potable, la construction d’écoles, centres de santé, marchés publics ainsi que la réhabilitation des voies de desserte agricole », a-t-elle fait remarquer. Elle a en outre, précisé que ce ministère contribue également, en collaboration avec les ministères de l’Agriculture et de l’Elevage et pêche, à l’accroissement de la production agro-pastorale, piscicole et halieutique.

Durant son passage, Madame Martine Bukassa Ntumba a publié trois décrets dont, celui portant n°17/007 du 03 avril 2017 portant modalités de coordination des activités dans le secteur du Développement Rural ; le décret n°17/006 du 03 avril 2017 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale d’Implantation et de coordination des Centres de Développement Intégré et celui n°17/010 du 04 avril 2017 portant désignation d’un Chargé de mission et de deux chargés de mission pour la mise en place de l’Agence Nationale d’Implantation et de coordination des Centres de Développement Intégré. « En effet, le premier décret ci-haut mets en place une instance de coordination des activités du secteur du Développement Rural. Quant au deuxième décret, il matérialise la stratégie de mise en œuvre du programme d’Appui à la Modernisation des Villages PAMOVI, en sigle qui vise l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations rurales et périurbaines. Le troisième décret dote une équipe devant entamer le processus d’implantation, de pilotage, de coordination ainsi que du suivi-évaluation des différentes actions de l’Agence Nationale de Développement Intégré », a-t-elle évoqué.

Somme toute, en prenant ces décrets, le Gouvernement de la République vient de garantir les alliances entre le Ministre de Développement rural et les partenaires bi et multilatéraux ainsi que les potentiels investisseurs dans les Centres de Développement Intégré. Il sied de signaler que le Ministère dont vient d’hériter Bitakwira Bihona-Hayi Justin, tout particulièrement son administration est largement impliqué dans la réforme de l’Administration publique en cours et dans la mise en œuvre de la décentralisation.

Bitakwira promet une franche collaboration

Il n’a cessé d’affirmer auprès de qui veut l’entendre qu’il est un villageois et sa retraite politique ne sera que dans son village natal, car berger dès son enfance. Pour y parvenir, il faut développer les villages ; y bâtir une case soit une belle maison pour marquer ses empruntes originelles. En héritant le ministère de Développement Rural, Bitakwira Bihona-Hayi Justin attend mener une franche collaboration avec son prédécesseur par rapport aux différents projets engagés qu’ils soient concrétisés. «  Je ne dirais assez, au faite que ce ministère peut créer de lui-même ses propres projets et les mettre en application, que d’attende que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement ne nous tendent la main », a-t-il fait cette mise au point.

En bon père de famille qui connait la souffrance d’un citoyen qui perd son emploi, Bitakwira Bihona-Hayi Justin a promis aux membres du cabinet sortant qu’il n’est pas question qu’ils soient traités comme les malfrats, mais plutôt méritent un traitement digne de compatriote. « Dans les jours avenirs, par rapport aux concrétisations des différents projets, qui seront d’ailleurs fait, je ne manquerai pas à faire appel à votre expertise à travers maman ministre ». Ceci pour dire, vaut mieux à la personne qui a vu l’œuf naitre va voir où la poule va clore ses œufs.   Pour le nouveau locataire, il faut compter sur lui pour que son passage au ministère de développement rural ne soit pas vain ; que le Développement rural concours à la modernité et que le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange ne regrette pas leur passage audit ministère.

(Pius Romain Rolland)

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Poignée de mains entre le VPM et le chef Kamwina Nsapu

Après sa désignation suivie de son intronisation le 15 avril dernier, le successeur de feu Kamwina Nsapu, M. Jacques Kabeya Ntumba a été reçu hier par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary. A l’en croire, il ne s’agissait que d’une simple visite de courtoisie pour présenter ses civilités au patron de la territoriale, celui-là même qui, sous l’impulsion du Magistrat suprême, aura mouillé le maillot pour que la paix revienne dans cette partie du territoire national.

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité,  Emmanuel Ramazani Shadary a officiellement et pour la première fois reçu en audience hier  le successeur de feu Kamwina Nsapu,  chef de Bajila Kasanga dans le territoire de Dibaya,  Province du Kasaï-Central.  Jacques Kabeya Ntumba accompagné de trois personnes de sa famille,  a déclaré à la presse avoir été  rendre  une visite de courtoisie au Vice-Premier ministre,  Ramazani et prendre contact avec lui depuis sa désignation par la famille régnante le 15 Avril 2017 comme successeur de son frère,  feu Kamwina Nsapu mort en août 2016.

Peu bavard devant la presse, mais sur un ton ferme, Jacques Ntumba a appelé toute la population du Grand Kasaï au calme et à la paix. Ce, avant de mettre de nouveau en garde ceux qui, au pays ou à l’Etranger continuent  à utiliser le nom de  son frère Kamwina Nsapu pour justifier les crimes.

« C’était juste une visite de courtoisie, depuis que j’ai été investi. Je suis venu lui présenter mes civilités comme je l’avais fait à Kananga. On a besoin de la paix.  Vous tous au Kasaï, vous savez que sans la paix, on ne peut pas construire notre Kasaï. Vous êtes partout en Europe, arrêtez d’intoxiquer les gens. Tous ceux qui utilisent le nom de Kamwina Nsapu sont des bandits et devraient arrêter. On n’a pas besoin de bandits chez nous », dit-il. Soulignons qu’il a eu des mots aimables, au nom de sa famille,  à l’endroit du Vice-Premier ministre et ministre actuel de l’Intérieur et Sécurité pour sa méthodologie pacifique ayant conduit à la paix entre sa famille et le gouvernement congolais.

(JMNK)