La fronde, mieux l’acte posé par une minorité égarée ne pouvait pas ébranler l’Union pour le développement du Congo (UDCO), parti membre de la Majorité Présidentielle, et que Jean-Claude Masangu préside à la grande satisfaction de tout le monde. Logiquement, cette branche minorisée a profité de la publication du Gouvernement d’union nationale piloté par Bruno Tshibala, pour cacher son mécontentement. Oubliant que la Charte de la Majorité présidentielle oblige les sociétaires de soutenir la vision du président de la République. S’attaquer à Jean-Claude Masangu pendant ce temps de turbulences politiques, ne serait ni plus ni moins qu’une déstabilisation non seulement de la grande famille MP, mais aussi de l’UDCO avec ses 6 députés nationaux.
Que dire de plus, au moment où les membres du Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres de l’Union pour le Développement du Congo (UDCO), réunis en session extraordinaire le 22 mai 2017, ont condamné avec la dernière énergie ces errements des dissidents qui les ont cités abusivement. Et ce, surtout que seul le Congrès peut décider de la déchéance du Président national de l’UDCO. Ce congrès qui ne doit être convoqué que par le Président national de l’UDCO, pour être constitué, il doit comprendre obligatoirement des Délégués de toutes les Provinces, les Représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire.
Depuis son avènement, le Président national, Jean Claude Masangu Mulongo, qui a engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, feu le président national Baudouin Banza Mukalay avait opéré le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maindombe comme ministre UDCO dans le Gouvernement Badibanga. A lui-même, cet acte du Gouverneur honoraire de la Banque centrale du Congo (BCC) le dédouane de toutes les charges portées contre lui par ses pourfendeurs.
Au regard de tout ce qui précède, le Bureau Politique national de l’UDCO constate et prend acte de l’auto-exclusion du parti des membres dissidents ayant participé à la tentative avortée de déchoir le Président national de l’UDCO sans titre ni droit, en usurpant vainem
ent les pouvoirs du Congrès.
(Jean-Marie Nkambua)
DECLARATION DU COMITE DIRECTEUR ELARGI PE L’UNION POUR LE DEVELOPPEMENT DU CONGO. « UDCO » en sigle.
Nous, membres du Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres de l’Union pour le Développement du Congo, UDCO en sigle ;
Réunis en session extraordinaire ce 22 mai 2017 ;
Avons appris avec consternation, par la voix des ondes, la déclaration de la prétendue déchéance du camarade JEAN-CLAUDE MASANGU MULONGO de sa qualité de président national de l’UDCO à l’initiative d’un groupe minoritaire, composé de quelques membres en violation des dispositions statutaires et réglementaires qui régissent notre cher parti ;
Sur tous les membres que comptent les fondateurs et co-fondateurs, les deux tiers des membres fondateurs se refusent de rejoindre les errements des dissidents qui les ont cités abusivement. Par ailleurs, sur les six (6) Députés nationaux que comptent l’UDCO, cinq (5), soit la quasi-totalité de Députés ont redit leur confiance au Président national, le camarade Jean Claude MASANGU MULONGO, tout comme ils désapprouvent la fronde dont les résolutions sont déclarées nulles et non avenues.
En effet, seul le Congrès peut décider de la déchéance du Président national de l’UDCO. L’article 8 du règlement d’ordre intérieur de l’UDCO prévoit que le Congrès ne peut être convoqué que par le Président national. De plus, pour être constitué, le Congrès doit comprendre obligatoirement des Délégués de toutes les Provinces, les Représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire.
En l’espèce, en ce qui concerne les dissidents, le groupe minoritaire d’une dizaine de personnes réuni en clandestinité, composées de quelques 6 haut cadres du parti auxquels sont venus se rajouter des personnes identifiées comme des amis et membres de famille, ne saurait constituer le Congrès, ni siéger à ce titre. L’article 9 du règlement intérieur dispose que le congrès ne siège valablement que si trois quarts de ses membres sont réunis.
Ces cadres dissidents, au poids politique relativement faible en terme d’apport populaire et démocratique, habitués à jouir des avantages émanant des efforts réalisés par les militants lors des élections, ont engagé et multiplié des initiatives importantes relevant de la compétence du président national du parti, à l’insu de ce dernier. Ces actes déloyaux et illicites ont été perpétrés par ces camarades égarés à travers des initiatives auprès des instances dirigeantes de la majorité présidentielle, en contradiction avec l’article 27 alinéa 2 des statuts de l’UDCO disposant que seul le Président National représente et engage le parti auprès des institutions tant nationales qu’internationales, publiques ou privées, ainsi qu’auprès de tout tiers. En outre, des faits de dilapidation des ressources financières du parti sont allégués à charge de certains d’entre eux depuis plusieurs mois.
Depuis son avènement, le Président National, le camarade Jean Claude Masangu Mulongo a engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, feu président National Baudouin Banza Mukalay. celle de la promotion d’ un grand parti national largement représenté dans les différentes provinces et ouvert à tout Congolais sans discrimination tribale pour autant qu’il adhère à ses statuts et à son règlement intérieur.
C’est à ce titre qu’il n’a jamais changé les structures et membres du Comité Directeur hérités de son prédécesseur.
C’est aussi dans ce contexte que le Président National de l’UDCO, Jean- Claude MASANGU MULONGO, avait opéré le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maïndombe comme Ministre UDCO dans le Gouvernement BADIBANGA.
Par leur comportement persistant et contraire aux intérêts de l’UDCO, les dissidents se sont placés en marge du parti, en s’auto-excluant conformément à l’Article 15 des statuts de l’UDCO.
Au regard de tout ce qui précède, le Bureau Politique National de l’UDCO constate et prend acte de l’auto-exclusion du parti des camarades dissidents ayant participé à la tentative avortée de déchoir le Président National de l’UDCO sans titre, ni droit, en usurpant vainement les pouvoirs du Congrès.
Les membres du Comité Directeur élargi, soutenant leur Président National, le camarade Jean-Claude MASANGU MULONGO, réaffirment leur soutien indéfectible au Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE,
Chef de l’Etat et Autorité morale de la Majorité présidentielle.
Que vive la République Démocratique du Congo,
Que vive le président Joseph KABILA,
Que vive l’UDCO.
Pour le Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres :