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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le Parlement européen appelle le président congolais Joseph Kabila et son gouvernement à garantir la tenue d’élections présidentielle et législatives le 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo, tout en regrettant que l’échéance fixée pour leur organisation l’année dernière n’ait pas été respectée.

Dans une résolution adoptée hier jeudi, les eurodéputés soulignent que toute contribution de l’UE au processus électoral « devrait être conditionnée à des mesures concrètes du gouvernement, démontrant la volonté politique de tenir les élections en décembre, y compris la publication d’un budget électoral réaliste », ont-ils indiqué. Les parlementaires européens demandent aussi aux autorités congolaises de libérer tous les prisonniers d’opinion et de mener une enquête indépendante sur la répression violente des manifestations de décembre 2017.

Ils plaident, enfin, pour que la Cour pénale internationale (CPI) et les Nations unies enquêtent sur les allégations de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), qui affirme que les forces de sécurité et les milices congolaises soutenues par le gouvernement commettent des crimes contre l’humanité dans la province du Kasaï (centre), où 40 fosses communes ont été découvertes. « Les autorités, si elles veulent être crédibles à la fois auprès de la population congolaise, mais aussi sur la scène internationale, doivent donner des moyens à une CENI (commission électorale nationale indépendante; ndlr) indépendante, libérer les prisonniers politiques, juger les auteurs de violences et garantir l’organisation de ces élections libres et inclusives », a insisté, en plénière, l’eurodéputée Maria Arena (PS/S&D).

La main visible de la Belgique

Nombreux sont les Congolais qui voient à travers cette résolution du Parlement européen la main noire de la Belgique qui, comme il faut bien le rappeler avait, il y a quelques instants revu la coopération avec la République démocratique du Congo. Qu’à cela ne tienne, au niveau de la CENI, l’on s’étonne de la spéculation et du pessimisme récurrent. Entre les deux, Corneille Nangaa pense que le sérieux est fait. Ainsi, la CENI promet de construire une citadelle de paix, mieux du concret. Et ce, parce que le peuple attend les élections, rien que les élections.

Il appartient donc à la CENI de faire ce qu’il faut pour que le 23 décembre 2018, le peuple congolais se dirige au bureau de vote. Et la CENI fera de sorte que chaque étape bénéficie d’une véritable visibilité. C’est dans cette optique-là que le 08 janvier 2018, la CENI a réceptionné les premières machines à voter. Ceci, parce que l’idée consiste au fait qu’avant le 23 décembre 2018, les Congolais aient expérimenté la machine et ce, pour démystifier tout ce qui se dit.

A en croire Corneille Nangaa qui s’est adressé aux patrons de presse tout récemment, la CENI est dans le bon, parce que ce qui a été prévu est en cours de réalisation. Il a tout simplement reconnu un petit retard dans la promulgation de la loi électorale. Ce qui n’impacte nullement sur la date du 23 décembre 2018. Ainsi, tout ce qui se dit à gauche et à droite, c’est de la simple distraction.

Au sujet de la publication du budget réaliste électorale dont parle le Parlement européen, il sied de préciser que les partenaires nationaux et étrangers avaient fait de la publication du calendrier électoral une conditionnalité pour financer le processus électoral. Par la suite, un budget détaillé a été publié et eux-mêmes les partenaires se sont permis de le donner au magazine Jeune Afrique, pour publication. Ce que la CENI a dénoncé avec vigueur. Comme pour dire que le budget réaliste  CENI a déjà été publié et que les partenaires extérieurs doivent tout simplement voir dans mesure ils peuvent mettre leurs mains à la poche. Par la suite, d’autres conditionnalités sont venues s’ajouter, notamment le respect des droits de l’homme, etc.

C’est ce qui pousse Lambert Mende, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, à constater, dans son point de presse du 21 décembre 2017 que, comme en 2011, la corbeille des apports promis par la plupart des partenaires extérieurs de la CENI qui avaient offert de l’appuyer substantiellement dans l’organisation du processus électoral, est restée désespérément vide jusqu’à ce jour. « Une fois de plus, les promesses mirobolantes faites par les plus bruyants de ces partenaires à la centrale électorale prennent chaque jour la forme des contes de fées pour enfants sans aucune réalisation effective. Annoncées à grand renfort de publicité, ces promesses se diluent au fur et à mesure que se rapprochent les échéances électorales dans un nuage de conditionnalités et d’ultimatums surannés », dit-il.

De la saisine de la Cour pénale internationale (CPI)

S’agissant de la saisine de la Cour pénale internationale, personne ne peut s’y opposer, d’autant plus que la Rdc a toujours été ce pays qui collabore mieux avec cette institution. Ceci permettra de sortir du monde de la rumeur certaines informations balancées ça et là, dans l’objectif de nuire à une armée qui s’efforce de restaurer la sécurité sur tout le territoire national. Entretemps, la justice est en train de passer sans coup férir grâce à des procédures en bonne et due forme contre les présumés membres de ces groupes terroristes qui ont instrumentalisé le label “Kamuina Nsapu” pour semer la mort, la destruction et la désolation dans  l’espace kasaïen.

Ils ont tenté récemment de transplanter la terreur à Kinshasa, siège des institutions nationales dans le but de déstabiliser gravement la RDC. « Mais nos services de sécurité ont fait preuve de professionnalisme et d’efficacité et ont appréhendé la plupart de ces fauteurs de troubles qui comparaissent devant la justice », explique Lambert Mende, qui ajoute que sans se livrer à des commentaires sur ces procès qui sont en cours, et dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement congolais exprime le vœu de voir éclater la vérité sur ces crimes abominables commis contre notre pays et contre de nombreuses victimes congolaises et étrangères et ce, dans le respect des règles de l’art, notamment des droits de la défense qui sont garantis par notre constitution.

(JMNK)

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Au procès qui oppose le Ministère public aux 36 présumés terroristes Kamwina Nsapu à la prison militaire de Ndolo, les prévenus qui, lors de l’enquête pré-juridictionnelle avaient avoué les faits mis à leur charge, avant de demander pardon à la République, ont fait volte-face et se sont renfermés curieusement sur eux-mêmes. La stratégie adoptée étant de tout nier, constate un avocat de la partie civile Rdc.  Quoi qu’il en soit, à l’allure où vont les choses, la vérité finira  par éclater, parce que la stratégie ne négation systématique ne tiendra pas pour longtemps. Vu que la prison militaire de Ndolo se ferme à 15 heures, l’audience a été renvoyée au mardi 23 janvier 2018.

Au Tribunal Militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu, seuls deux prévenus Kamwina Nsapu ont été entendus. Il s’agit de Dieudonné Kupa kua Nzambi et Mubengayi Prospère. L’instruction pour les deux prévenus se fait par rapport à la première infraction sur 10 retenues par le Ministère public, le terrorisme.

A en croire le Ministère Public, l’infraction de terrorisme s’entend comme le fait d’avoir, avec une entreprise criminelle appelée Kamwina Nsapu, à Kinshasa, précisément au point chaud du Groupe mobile d’intervention de la Police, sur le boulevard Lumumba, au quartier résidentiel, en face du siège de l’UDPS, attaqué par surprise et sous la pluie, occasionnant des blessures graves à l’aide des armes blanches ; destruction par incendie d’un camion de transport de la Police de marque Kamaz immatriculé 0164, destruction de 10 motos, évasion de 24 détenus ; le 17 mai 2017, attaque spectaculaire vers 4 heures du matin de la prison centrale de Makala, occasionnant l’évasion massive de plusieurs prisonniers condamnés et autres ; destruction par dégradation  du bâtiment administratif de la prison de Makala, des dossiers pénitentiaires et de 48 véhicules se trouvant dans les différents parkings.

Toujours pour l’infraction de terrorisme, du 9 au 10 juin 2017 vers 3 heures du matin, le Commissariat PNC Mont Amba a été attaqué, entrainant des blessures des policiers, 14 évadés et un véhicule brulé ; attaque du Parquet de Grande Instance de Matete entrainant 11 véhicules brulés et 4 motos, 3 détenus évadés. Le 28 juin 2017, le Commissariat PNC Funa a été attaqué, occasionnant des blessures graves sur les policiers et les civiles, l’évasion de 24 détenus suivie de la commune de Kalamu. Le 14 juillet 2017, ce fut l’attaque du marché central, entrainant mort d’hommes et blessures.

Au cours de son instruction, le prévenu Kupa Kua Nzambi Dieudonné s’est permis de tout nier, jusqu’à prétendre qu’il ne connaissait pas ce qu’on entendait par Tshiota, moment par excellence d’initiation des nouveaux membres. Dans ses observations, le Ministère public a précisé que le Tribunal est saisi non pas par un communiqué de presse, mais par un acte de justice. « La stratégie des prévenus, c’est de rester droit dans leurs bottes. Vous comprendrez, dans le déroulement du procès le rôle que les deux prévenus ont joué », dit-il, avant d’ajouter que le prévenu en question a rejeté certaines déclarations, tout en apportant des précisions.

Et l’organe de la loi de constater que le prévenu était mal à l’aise de savoir répondre si le Tshiota était organisé chez lui. Il sait, par rapport au mouvement terroriste Kamwina Nsapu, que le Tshiota signifie en lingala Lisanga=rassemblement. ET c’est autour du Tshiota que se passent les rituels pour la préparation des attaques.

Le Ministère public a été soutenu par la partie civile Rdc à travers Me Tshitembo, avocat au Barreau de Kinshasa/Gombe, qui pense qu’il est satisfait du déroulement du procès,  dans la mesure où ce qui est recherché, c’est d’abord les droits de la défense qui sont scrupuleusement respectés par le Tribunal. Au sujet du comportement des prévenus et de leurs conseils, Me Tshitembo affirme qu’il s’agit- là d’une stratégie de négation qu’ils ont adoptée, mais le procès n’a pas commencé aujourd’hui. Il a commencé avec l’instruction pré-juridictionnelle. « Tous les procès verbaux, on en teint compte. C’est de leur droit de ne pas répondre. La vérité va éclater, parce que la stratégie de négation ne peut pas tenir. Ils sont à 36, on n’a pas encore entendu tout le monde. Ils vont craquer. Ils ont adopté la stratégie de tout nier, c’est de leur droit », rétorque-t-il.

Rien ne se réfère au terrorisme

Pour Me Kande Prospère, avocat de la défense, aujourd’hui, nous avons essayé d’instruire sur la prévention du terrorisme. « Effectivement toutes les questions posées à mon client, aucune question ne s’est orientée sur le terrorisme. Lorsqu’on pose la question à mon client de savoir, après qu’il ait reçu les visiteurs, ils étaient à combien, et qu’ont-ils dit ? rien ne filtre en termes du terrorisme », rétorque-t-il.

Et de renchérir qu’il vous souviendra que nous avons commencé, avant d’aller au fond du dossier, par décrier tous ces Procès verbaux. Aujourd’hui lorsque vous avez entendu le Ministère public, il a dit que mon client avait déclaré par devers lui, nous dire qu’il a avoué, c’est faux. Ces procès verbaux ont été décriés à travers notre mémoire unique et le Tribunal nous a répondu de sa manière. Nous sommes entrain d’évoluer avec le fond du dossier et c’est là que le fond du dossier sera abordé. Surtout que nous disons que la vraie instruction, c’est devant le Tribunal.

Et de souligner qu’ils sont devant un service des renseignements qui fait peur, et ils ont été auditionnés dans un contexte qui n’était pas bon. Raison pour laquelle nous avons attaqué tous ces procès verbaux à travers le mémoire unique, conformément à l’article 246 du code judiciaire militaire. Dire qu’il a apposé sa signature et qu’il ne la reconnait pas, c’est bien vrai. La vraie instruction, c’est devant le Tribunal.

C’est sur ce fait et pour respecter le programme de la prison militaire de Ndolo, que l’affaire a été renvoyée à mercredi 23 janvier 2018, conformément au calendrier arrêté de commun accord entre parties.

(JMNK)

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La situation humanitaire dans l’ensemble de la RDC s’est détériorée de manière significative au cours de l’année passée. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rappelle que 4,3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, dont 1,7 million qui ont dû fuir rien qu’en 2017. Ce récent pic de déplacement a fait de la RDC le pays avec le plus grand nombre de personnes déplacées internes en Afrique. Au total, 13,1 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire dans tout le pays en 2018.

« La situation humanitaire en RDC est à un point de rupture, tout comme notre capacité à répondre à un financement extrêmement limité », a déclaré Jean-Philippe Chauzy, le chef de mission de l’OIM en RDC. L’OIM a lancé un appel de fonds de 75 millions de dollars pour répondre de toute urgence aux besoins croissants des Congolais déplacés et des communautés qui les accueillent dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, du Tanganyika et la région du Kasaï. « Les niveaux de financement sont à leur plus bas niveau depuis de nombreuses années (…), alors que nous faisons face à des besoins humanitaires considérablement accrus. C’est une tendance inquiétante qui, nous l’espérons, ne se poursuivra pas en 2018 », a déclaré M. Chauzy.

(JMNK)

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Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est dit préoccupé mardi par la détérioration constante de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC) et par la situation humanitaire inquiétante, qui a atteint des niveaux catastrophiques dans certaines parties du pays. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a fait un exposé sur la situation en RDC devant les membres du Conseil le 9 janvier.

Dans une déclaration à la presse publiée mardi, les membres du Conseil de sécurité ont demandé aux États membres des Nations Unies d’accroître les financements pour répondre d’urgence aux besoins humanitaires dans le pays. Ils ont également pris note avec beaucoup d’inquiétude « de la poursuite de l’impasse politique et des violences perpétrées contre des manifestants à Kinshasa et dans d’autres localités du pays le 31 décembre 2017 ».

Ils ont « fermement condamné les actes de violence commis », qui ont fait plusieurs morts, et regretté profondément les pertes en vies humaines. Ils ont souligné l’importance du respect de l’Etat de droit et demandé aux autorités nationales d’enquêter d’urgence sur les cas de recours disproportionné à la force contre des manifestants pacifiques par les forces de sécurité, afin que les auteurs de ces actes soient rapidement traduits en justice.

Les membres du Conseil ont demandé « à tous les partis politiques, à leurs sympathisants et aux autres acteurs politiques de continuer à appliquer l’Accord du 31 décembre 2016, qui demeure la seule voie viable pour sortir de la situation politique actuelle, et à rejeter la violence sous toutes ses formes, de faire preuve de la plus grande retenue dans leurs actes et leurs déclarations en s’abstenant de tout acte de provocation tel que la violence et les discours violents, afin de ne pas envenimer la situation, et de résoudre leurs différends par des moyens pacifiques ».

Appel au respect des droits de l’homme et des libertés

Ils ont prié les autorités de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier le droit de réunion pacifique, et de faire preuve de la plus grande retenue dans leur réaction aux manifestations, et exhorté les forces de l’opposition, de leur côté, à se montrer responsables en assurant le caractère pacifique de leurs rassemblements. Ils ont demandé au gouvernement congolais de traduire en justice les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, conformément à la Constitution. Ils ont aussi demandé à ceux de l’opposition qui rejettent le processus électoral de faire preuve d’un esprit de dialogue et de compromis pour permettre la mise en œuvre de l’Accord.

Les membre du Conseil ont réaffirmé qu’ils étaient « déterminés à agir en conséquence envers tous les acteurs congolais dont les actions et les déclarations entravaient la mise en œuvre de l’Accord et l’organisation des élections selon le calendrier prévu ».

Ils se sont félicités des progrès accomplis en ce qui concernait les inscriptions sur les listes électorales, avec le soutien actif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et ont salué l’adoption par le Parlement congolais de la loi électorale modifiée et du projet de loi de financement des élections. Les membres du Conseil ont aussi rappelé que le gouvernement congolais devait mener sans tarder une enquête complète sur le meurtre de deux membres du Groupe d’experts des Nations Unies et en traduire les auteurs en justice.

(JMNK)

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Quatre ans après l’indépendance nationale qui remonte en 1960, le Congo s’abreuvait encore dans les réserves de l’administration coloniale. Le pays avait pourtant besoin d’un engagement citoyen, en vue de s’assurer un devenir responsable.  Pascal Tabu Rochereau devenu plus tard  ‘’Seigneur’’ Tabu Ley avait chanté, dans l’African Jazz de Kabasele Tshamala dit Grand Kallé, la chanson intitulée : ‘’Batu ya Congo’’ (entendez : Les (autochtones) Congolais). Et l’auteur de mobiliser : ‘’Kobongisa mboka eponi moto te, moto nionso na mosala‘’ (Pour dire : (Développer le pays, c’est l’affaire de tous. Tous au travail).

Texte de la chanson

Biso bana mike, tosangani lelo, tolobi tee tika tobongisa. Toluka lisanga bayaya na biso bakolo. Batu ya Conseil oye e. Population ya Congo, jeunesse nationale, basengi lelo po babongisa. Kobongisa Congo ezali nguya ya population, baponi bayoka na matoyi.

Maloba : kobongisa mboka eponi moto te, moto nionso na mosala.

Biso bana mike, tosangani lelo, tolobi tee tika tobongisa. Toluka lisanga bayaya na biso bakolo. Batu ya Conseil oye e. Population ya Congo, jeunesse nationale, basengi lelo po babongisa. Kobongisa Congo ezali nguya ya population, baponi bayonana lel’oyo .

Refrain : Batu ya Congo o ye ee (3x),

mwan’a Congo,

Batu ya Congo o ye ee

yoka lelo o ; Batu ya Congo o ye ee

Banda Parlementaire, Batu ya Congo o ye ee

kino maçon, Batu ya Congo o ye ee

Kalaka na bureau ; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o ; Batu ya Congo o ye ee

Bino commerçants ; Batu ya Congo o ye ee

Ba musiciens ; Batu ya Congo o ye ee

Univ Lovanium; Batu ya Congo o ye ee

Pe na primaires, Batu ya Congo o ye ee

Maloba : Oyo mboka kitoko, Congo !

Batu ya Congo o ye ee (2x)

Mwan’a Congo, Batu ya Congo o ye ee

Yoka lelo; Batu ya Congo o ye ee

Banda Parlementaire ; Batu ya Congo o ye ee

Kino maçon ; Batu ya Congo o ye ee

Kalaka na bureau ; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o ; Batu ya Congo o ye ee

Bino commerçant, Batu ya Congo o ye ee

Ba musiciens ; Batu ya Congo o ye ee

Univ Lovanium ; Batu ya Congo o ye ee

Pe na primaire ; Batu ya Congo o ye ee

Mwan’a Congo; Batu ya Congo o ye ee

Bongisa mboka o o

Traduction

Nous, jeunes congolais en ce jour réunis, avons pris la résolution de changer les choses. Et cela, avec le concours des aînés, en qualité de conseillers. La population du Congo en général et la jeunesse nationale en particulier , ont pris le devant pour transformer leur pays. Car le développement du Congo, c’est l’affaire de tous. Et tous sont disposés à s’entendre.

Monologue: Développer le Congo, c’est l’affaire de tous. Tous au travail.

Nous, jeunes congolais en ce jour réunis, avons pris la résolution de changer les choses. Et cela, avec le concours des aînés, en qualité de conseillers. La population du Congo en général et la jeunesse nationale en particulier , ont pris le devant pour transformer leur pays. Car le développement du Congo, c’est l’affaire de tous. Et tous sont disposés à s’entendre.

Refrain : Les autochtones du Congo (3x),

Vous, fils du Congo

Chœur : les autochtones du Congo

Ecoutez aujourd’hui ceci; les autochtones du Congo

Du Parlementaire ; les autochtones du Congo

Jusqu’au maçon ;  les autochtones du Congo

Et les bureaucrates ; les autochtones du Congo

Développez le pays ; les autochtones du Congo

Vous, commerçants ; les autochtones du Congo

Les musiciens ; les autochtones du Congo

De l’Université Lovanium; les autochtones du Congo

 

Jusqu’en primaire ; les autochtones du Congo

Monologue : Quel beau pays que le Congo!

Les autochtones du Congo (2x)

Vous, fils du Congo ; les autochtones du Congo

Ecoutez aujourd’hui ceci ; les autochtones du Congo

Du Parlementaire ; les autochtones du Congo

Jusqu’au maçon ; les autochtones du Congo

Et les bureaucrates ; les autochtones du Congo

Développez le pays ; les autochtones du Congo

Et vous, commerçants, les autochtones du Congo

Les musiciens ; les autochtones du Congo

De l’Université Lovanium ; les autochtones du Congo

Jusqu’en primaire ; les autochtones du Congo

Fils du Congo; les autochtones du Congo

Développez le pays

(Payne)

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Le Directeur de la Province éducationnelle de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, EPSP/ Kin-Tshangu,  Robert Kongi Mugomu (photo ci-contre) a tenu une réunion d’évaluation samedi dernier à l’intention des chefs d’établissements de son ressort. Le cadre choisi à cet effet, l’école catholique Don Bosco de la commune de Masina.  La rencontre du genre étant la première  depuis le début de l’année en cours, l’autorité a présenté à la base les vœux de bonheur, de prospérité et de réussite.  Trois points ont figuré à l’ordre du jour : l’évaluation du premier trimestre ; les orientations de l’autorité pour le deuxième trimestre ; le recouvrement des frais obligatoires.

L’autorité a choisi ce moment pour mettre en garde contre d’éventuels dérapages pouvant survenir en cette année 2018. « Cette année est une année électorale. Partant, les écoles ne peuvent servir d’espace politique », a-t-il rappelé, martelant du fait même que tout contrevenant serait sanctionné.

« L’on ne peut commencer le deuxième trimestre sans évaluer le premier », a indiqué l’orateur qui a salué, du fait même, la forte mobilisation des chefs d’établissements conviés à ces assises.  Le taux d’élèves maintenus dans des écoles contre la vague du vagabondage scolaire a retenu l’attention de l’autorité, et elle a confié sa satisfaction à la presse en ces termes : « Nous avons au moins fourni beaucoup d’efforts, pour maintenir les effectifs d’élèves cette année dans la même école. Car il est impératif de combattre le vagabondage dans le cursus scolaire », a-t-elle souligné. Une façon de démontrer qu’il n’y a pas eu de départs en cascade à part, bien entendu, les finalistes du secondaire.

Des raisons de maximiser les efforts

«Nous avons inscrit plus de 60% d’enfants à l’âge scolaire. Et cela même si des écoles naissent du jour au jour », s’est félicité l’orateur. Parlant de la gouvernance, le Directeur provincial de l’éducation (Proved) n’a pas ménagé sa satisfaction. « Nous avons fait le constat de l’effectivité des organes délibérants : Comités des parents (Copa) ; Comités de gestion (Coges) ; Comités des élèves ; les assemblées des élèves. De ce côté aussi, c’est à 80% que les écoles ont réussi les instructions. Et ces organes fonctionnent effectivement », a-t-il relevé. A cette étape, l’autorité a félicité les uns, encouragé les autres et rappelé à l’ordre quelques-uns, le tout dans le souci de maximiser les efforts.

Un seul ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel  

Dès l’abord du point relatif aux orientations du deuxième trimestre, l’orateur a, par prévenance, rappelé des dispositions essentielles à l’assistance. « Nous ne sommes pas réunis pour parler des correspondances d’autorités. Car nous ne sommes ni destinataires ni ampliateurs », a-t-il prévenu. Et d’insister : Chaque école fonctionne comme elles ont fonctionné toutes au premier trimestre. C’est-à-dire un seul ministère de l’enseignement qui est le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Coupant court à la polémique qui pourrait prendre corps, l’orateur de préciser : « Quand nous aurons les orientations du ministère, nous allons les appliquer ». Dans la foulée, le Proved a retracé à l’attention des chefs d’établissements les activités programmées pour le deuxième trimestre. Le calendrier scolaire qui est l’outil principal, doit être respecté à la lettre. Les chefs d’établissements sont instruits de ne pas exclure les élèves non en règle des frais scolaires, pendant la période des examens. Les activités pédagogiques : le contrôle des documents pédagogiques, l’organisation des cellules de base dans les écoles, les visites de classes, la formation continue, sont les activités liées au deuxième trimestre et à exécuter chacun dans son établissement.

Parlant, enfin, du recouvrement des frais obligatoires, l’orateur a notamment mis un accent sur l’uniformisation du bulletin,  l’unique document qui sanctionne l’évaluation d’un élève dans une école. Depuis quelque temps, la RDC est entrée dans le contexte d’uniformisation du bulletin. Bien des raisons expliquant pareille initiative, le Proved a bien voulu rappeler à l’honorable assistance que cette prévention était de nature à éviter la diversité de pièces scolaires, comme des années avant. Et de fil en aiguille, cela permet de suivre le cursus scolaire des élèves de la République. Dès lors que chaque élève est tenu d’avoir un bulletin, les chefs d’établissements doivent procéder, conformément aux instructions en vigueur, à la collecte et au versement des frais y afférents.

(Payne)