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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Kinshasa reprend progressivement son rythme  après un avant-midi relativement calme. Dans plusieurs quartiers, la situation est redevenue normale. La population qui observait  l’ évolution de la situation par précaution commence à sortir en masse. Quelques marchés ont déjà ouvert et d’ autres cherchent à le faire. Au centre-ville, plusieurs magasins sont en service, même chose pour certaines banques. Du côté de la circulation, elle demeure moins intense que d’ habitude. Le trafic est en grande partie assuré par les autobus de la société étatique Transco (Transports au Congo) et les bus “esprits de vie”. Quelques passants interrogés se disent rassurés par la présence de la police. En effet, les forces de l’ ordre sont très présentes sur la ville.

«  C’ est pour rassurer la population et rétablir l’ ordre public », fait remarquer  le porte-parole de la police.  Colonel Mwanamputu  évoque une situation relativement calme sur toute l’ étendue de la ville. « Aucun incident grave n’ a été rapporté jusque-là par nos services », précise t-il.  Même son de cloche à l’ hôtel du gouvernement provincial. D’ après Emmanuel Akweti,  ministre de la sécurité, la situation est sous contrôle. ” Aucun débordement n’ a été signalé jusque-là”, confie -t-il.  Toutefois,  quelques badauds ont réussi à ériger des barricades à la hauteur de Lemba By pass. «  Ils ont été dispersés par la police », confirme le colonel Mwanamputu qui salue le travail de qualité abattu par les forces de l’ ordre.

Jean Pierre Kayembe

La ville de Kinshasa s’ est réveillée ce lundi dans un calme apparent suite à l’ appel à la ville morte lancé par le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. La situation demeure timide dans certains quartiers de la ville capitale. Circulation pas très intense mais pour palier aux difficultés liées à l’ accès aux transports en commun, la société publique Transco ( Transports au Congo) a déployé l’ essentiel de son charroi automobile. Ses autobus assurent la locomotion des Kinois sous le regard vigilant des éléments de la police postés dans plusieurs coins traditionnellement bouillants. A la police, on justifie cette présence policière renforcée par le souci de rassurer la population et rétablir l’ ordre public, en cas de nécessité.

C’ est dans ce contexte que le chef de l’ État entame ce lundi et demain mardi les consultations avec la classe politique. Joseph Kabila recevra en audience différents groupes sociopolitiques concernés par l’ accord du 31 décembre. L’ objectif explique-t-on à la présidence est de baliser la voie à la mise en œuvre de ce compromis politique trouvé sous les auspices de l’ église catholique. Il faut dire que ces consultations interviennent avant le grand oral de Joseph Kabila. Des sources de la présidence indiquent que le chef de l’ État devra s’ adresser à la nation via les deux chambres parlementaires réunies en congrès.

Jean Pierre Kayembe

L’ouverture de la culture du dialogue prônée par Joseph Kabila depuis son accession à la Magistrature Suprême en 2001, fera école et restera inscrite dans les annales comme une jurisprudence qui traversera les âges. Joseph Kabila ne s’est jamais empêché, lorsque les besoins et les circonstances l’exigent, d’appeler le peuple à se mettre sur une même table, afin de résoudre les différends. Ainsi, le communiqué de la Présidence de la République portant la signature du Chef adjoint du cabinet du Chef de l’Etat stipule que la CENCO a confirmé à Joseph Kabila, la fin de sa mission de bons offices lui confiée à Kingakati en date du 29 octobre 2016 et reconduite à Kinshasa le 05 décembre de la même année.

Garant de la Nation, Joseph Kabila Kabange, Président de la République n’a trouvé mieux que de reprendre du service pour réconcilier les Congolais et les emmener comme en 2006, puis 2011, aux élections crédibles, transparentes et apaisées organisées dans un climat de paix, de fraternité et de confiance mutuelle. C’est dans cette optique, et à la suite du rapport final des négociations politiques du Centre Interdiocésain fait par les évêques de la CENCO au chef de l’Etat en date du 28 mars dernier, que le président de la République, Joseph Kabila Kabange reçoit en audience, ces lundi et mardi 3 et 4 avril 2017, peu avant son adresse devant les deux chambres parlementaires réunies en congrès, différents groupes de la classe politique et sociale concernés, en vue de baliser la voie à la mise en œuvre de l’Accord du 37 décembre 2016. C’est ce qu’indique un communiqué du protocole d’Etat lu hier à la Radiotélévision Nationale (Rtnc).

A en croire la CENCO qui présentait son rapport au Chef de l’Etat, elle a retenu du Président de la République son engagement, considérant que 98% du travail fait est un acquis et que pour les 2% restants, il s’engageait à les obtenir dans un bref délai. Cette initiative du chef de l’Etat est la bienvenue, d’autant plus qu’elle était souhaitée par le Rassemblement aile Félix Tshisekedi, qui avait de ce fait boycotté les rencontres informelles organisées par la Majorité Présidentielle.

Soulignons que la non signature, le dimanche 27 mars 2017 à Kinshasa par les acteurs politiques et sociaux prenant part au dialogue politique piloté par les Evêques de la CENCO, de l’Arrangement particulier, un document additif qui devrait actionner la mise en œuvre de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre, a suscité beaucoup d’interrogations, de scepticisme et même de la psychose au sein de l’opinion plurielle qui, vite, a tourné le regard vers le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, duquel, opposition et Majorité et communs de mortels attendent une solution idoine en qualité de Garant de la Nation afin d’éviter au pays une impasse aux lendemains incertains.

Les Evêques avaient reçu, du Chef de l’Etat la mission d’obtenir plus d’inclusivité autour de l’Accord conclu le 18 octobre 2016 à la cité de l’Union Africaine, sous la médiation de l’ancien Premier ministre Togolais Edem Kodjo, et se sont pendant plus de trois mois, mouillés la soutane, sans obtenir ce que les Congolais attendaient de ces pourparlers.

L’accord conclu nuitamment le 31 janvier 2016 sous la médiation des clergés, avait, pour les esprits avisés, déjà planté le décor de l’impasse d’autant qu’il (l’accord) n’avait pas pu, comme c’était le cas avec l’Accord de la Cité de l’Union africaine, vider toutes les questions qui fâchent, préférant à la place s’atteler aux principes.  Cette stratégie des princes Catholiques, bien qu’ayant permis aux uns et autres de passer la fête de fin d’année en toute quiétude, se montre aujourd’hui moins payante avec l’échec de la signature de l’Arrangement particulier, qui n’est, autrement, que l’échec d’une harassante médiation qui n’a que trop durée.

(JMNK)

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La journée du vendredi 31 mars dernier était très laborieuse pour le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. Aubin Minaku Ndjalandjoko a accordé des audiences dans son cabinet de travail au Palais du peuple, à trois grandes délégations parlementaires.

La première était celle du Caucus des députés nationaux et sénateurs de la nouvelle province du Kasaï. Et les discussions ont gravité évidemment autour de la situation d’insécurité qui sévit dans les provinces du centre du pays. C’était justement par rapport à la milice Kamwina Nsapu prévalant dans cette province.

Les deux parties ont abordé les questions liées à l’organisation du forum pour la paix dans la province du Kasaï, sous le haut patronage du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. « Nous sommes sortis satisfaits. On a eu un échange sincère et franc avec le président de l‘Assemblée nationale… La province du Kasaï va devoir organiser le forum sur la paix dans la province du Kasaï. Ça sera au chef-lieu de notre province, la ville de Tshikapa », a confié à la presse, le président du Caucus des députés nationaux et sénateurs de la province du Kasaï, le député national Evariste Vetshi.

En deuxième lieu, les parlementaires du Kasaï ont aussi sollicité auprès du speaker de la chambre basse du Parlement, des mesures d’exception liées à la dérogation de l’enrôlement dans cette province de la part de la CENI, suite à la psychose qui a envahi sa population.

« Bientôt c’est l’enrôlement. Et par rapport à la psychose, la population est traumatisée. Nous avons demandé à ce que la CENI puisse nous obtenir une dérogation. Beaucoup de nos populations sont en brousse et éparpillées. Dans cette allure, nous ne pouvons pas bien nous enrôler. C’est ainsi que nous avons sollicité du président de l’Assemblée nationale, des mesures exceptionnelles liées à la dérogation de l’enrôlement dans notre province. Qu’on nous donne du temps, en sorte qu’on puisse reporter cette opération, puisque le mois prochain on devrait déjà être sous le vent de l’enrôlement chez nous. Avec ces difficultés, le climat d’insécurité prévalant chez nous, nous avons demandé à ce qu’il y ait  une dérogation, qu’on nous donne une rallonge, un report lié à l’enrôlement dans notre province », a poursuivi le député Evariste Vetshi.

Troisièmement, les deux parties ont aussi abordé le point en rapport avec l’assistance sociale aux victimes des affrontements entre forces de l’ordre et la milice Kamwena Nsapu, et aux populations déplacées. Le gouvernement provincial étant débordé, le gouvernement central devrait lui venir en aide. Notamment, avec des médicaments, de la nourriture, et divers autres produits de première nécessité. Et le président de l’Assemblée nationale leur a promis, qu’au besoin, une rencontre entre le Caucus des parlementaires du Kasaï avec le ministre des Affaires sociales afin de discuter autour de tous ces problèmes.

« Comme vous savez, chez nous il y a beaucoup de déplacés. Des mamans qui sont en brousse sans abris, sans médicaments, et qui ne savent plus rien faire. Le gouvernement provincial est débordé. Nous avons abordé tous ces points de sorte qu’il y ait assistance sociale. Et il (président de l’Assemblée nationale) nous a promis, qu’au besoin, nous serons avec le ministre des Affaires sociales qui viendra et nous aurons le temps d’exposer tous ces problèmes », a indiqué à la presse le député national Evariste Vetshi.

Il a enfin, lancé un message de sensibilisation de la population kasaïenne à l’unité, et résister aux germes de divisions, sinon, d’éviter tout conflit. Ce, afin de soutenir le développement déjà entamé de leur province.

« Le moment pour nous d’inviter toutes nos populations, que ça soit nos frères de Kamonia, ceux qui sont à Tshikapa-ville, Ilebo, Dekese, Luebo, Mweka… de rester unis. La province du Kasaï a été plébiscitée lors de la conférence des gouverneurs au Katanga, comme une province modèle et exemplaire. Nous avons déjà pris l’élan pour le développement. Nous ne pouvons plus reculer. Elles (populations du Kasaï) doivent être soudées. Pas des germes de conflit. Pas des germes de division dans notre province. Car, le feu brûle si haut si chacun y apporte son morceau de bois. C’est de cette façon que nous puissions arriver à bien construire notre province », a déclaré le député national Evariste Vetshi.

Le Caucus des parlementaires du Kasaï, par la bouche de son président, met également ceux qui sèment des troubles dans cette province. « Et en plus, c’est ici le moment pour nous, députés nationaux de la province du Kasaï, de mettre en garde les fauteurs des troubles, nos frères qui viennent par-ci par-là, pour semer la haine, la désolation dans notre province. Nous le mettons en garde. Et à nos populations, elles doivent doubler la vigilance de sorte que nous puissions botter hors de notre province l’ennemi commun, l’ennemi qui ne veut pas que nous puissions progresser ».

Aubin Minaku s’implique à la réponse aux revendications du Kasaï-Central

Le président de l’Assemblée nationale a accordé une deuxième audience de vendredi dernier à la délégation du Caucus des parlementaires de la province du Kasaï-central. Le président de ce caucus, le député national Martin Kabuya, a présenté à la presse, le compte-rendu de l’entretien avec le speaker de la chambre basse du parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko.

« Nous venons d’être reçus par le président de l’Assemblée nationale à sa demande, pour lui faire part de la situation d’insécurité qui prévaut actuellement dans la province du Kasaï-central, caractérisée par des violations massives des droits de l’homme et des tueries par des forces de défense et de sécurité. Comme vous le savez, depuis mardi dernier, ces forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo sont entrain de ratisser dans les communes de Nganza, Katoka, Kananga dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province. Nous, en tant qu’élus, nous dénonçons avec la dernière énergie, cette pratique d’un autre âge. Nous demandons à ce que le Gouvernement de la République ainsi que les autorités compétentes puissent prendre les mesures qui s’imposent pour faire arrêter immédiatement ce qui s’y passe. Et que les coupables soient poursuivis et déférés devant les cours et tribunaux », a indiqué le député Martin Kabuya.

Et de poursuivre que « Deuxièmement, nous demandons à ce que le Gouvernement de la République puisse, sans tarder, répondre aux revendications qui lui avaient été soumises par les notables ainsi que les forces vives du Kasaï central lors du dernier séjour du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité. Ils ont entre autres demandé à ce qu’on puisse libérer les personnes arrêtées du fait du phénomène Kamwena Nsapu ; qu’on puisse rendre les restes de la dépouille du grand chef Kamwena Nsapu ; et qu’il y ait des nouveaux animateurs pour la gestion politique et administrative de la province du Kasaï-central ; ainsi que d’autres revendications ».

Le député national Martin Kabuya affirme enfin que « Le président de l’Assemblée nationale nous a promis de transmettre sans délai, ces revendications auprès du Président de la République, et que le lundi prochain, soit le 03 avril 2017, il nous réunira pour donner ce qu’aura été la réponse du Chef de l’Etat. Puisqu’il faudra prendre à bras le corps cette situation qui a trop duré dans la province du Kasaï-central ».

Les députés de l’Ituri reprennent l’hémicycle du Palais du peuple

Comme d’aucuns ne l’ignorent, les députés nationaux membres du Caucus des parlementaires de l’Ituri avaient claqué la porte de l’hémicycle du Palais du peuple, le 24 décembre 2016, lors de l’investiture du Gouvernement Badibanga. Pour cause, ils ont estimé que la province de l’Ituri n’a pas été représentée dans ce gouvernement.

Voilà pourquoi, le président de l’Assemblée nationale a jugé bon de recevoir, dans le cadre de ses audiences accordées le vendredi dernier, la délégation de ce Caucus des parlementaires de l’Ituri. « Il nous a reçus et nous nous sommes parlé de beaucoup de choses. Il nous a donnés certaines assurances. Pour nous, ce qui compte c’est le résultat », a fait savoir le député national Mambo Lebon, président de ce Caucus des parlementaires de l’Ituri.

Il a fait savoir que la province de l’Ituri présente un poids politique, un poids démographique, un poids économique très considérables dans le pays. Elle compte 26 députés nationaux et quatre sénateurs.

Pour le député national Médard Autsai, « De toutes les 26 provinces démembrées, en dehors de la ville de Kinshasa, l’Ituri est la province la plus peuplée. Imaginez-vous, avec une densité importante estimée à près de 10 millions d’habitants, qu’on ne puisse pas trouver un ministre titulaire de l’Ituri dans le Gouvernement Badibanga. Ce n’était pas normal. Pourtant dans d’autres entités moins peuplées que l’Ituri, ont quatre, cinq voire six ministres dans le Gouvernement. Et l’Ituri qui a près de 10 millions d’habitants, n’a qu’un vice-ministre. Nous voulons que l’Ituri puisse aussi se retrouver dans le Gouvernement national. Nous avons reçu la promesse du président de l’Assemblée nationale. Il nous a promit qu’il va se battre quant à ce. Je crois que tout est mis en place pour que l’Ituri puisse se retrouver cette fois-ci ».

Le député national Mambo Lebon indique en outre que « Ce n’est pas un avertissement comme tel, mais une revendication phare de la population de l’Ituri ». Il a rassuré qu’après cette réception par le président de l’Assemblée nationale, « nous allons demander à tous nos collègues du Caucus des parlementaires de l’Ituri de regagner la salle des plénières pour la suite des activités de l’Assemblée nationale ».

(Lepetit Baende)

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L’examen et l’adoption de projet de loi autorisant la ratification de la Convention internationale relative à la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Lac Kivu et de la Ruzizi ont constitué le seul point à l’ordre du jour débattu vendredi dernier à la séance plénière de l’Assemblée nationale. Cependant, cette loi n’a pas été examinée suite à une motion demandant de surseoir son examen afin de permettre aux élus du peuple d’avoir le temps de bien lire la Convention avant de la confronter avec la Loi sur l’eau, qu’ils ont récemment votée. Une motion retenue par le Bureau de l’Assemblée nationale.

A l’Assemblée nationale, le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2017 et répartition des matières en commissions est constitué entre autres, de la validation des mandats ; des projets et propositions de loi à soumettre à la commission mixte paritaire ; des textes de loi envoyés au Sénat ; de la loi soumise à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération ; des arriérés législatifs (31) de la session passée ; et de quatre nouvelles matières. Lequel calendrier prévoit aussi, le contrôle parlementaire, le contrôle budgétaire, le rapport annuel de gestion de la CENI, le rapport synthèse des vacances parlementaires et du rapport annuel d’activités de la commission nationale des droits de l’homme.

Et par rapport aux arriérés parlementaires, il est inscrit le projet de loi autorisant la ratification de la Convention internationale relative à la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Lac Kivu et de la Ruzizi. Une séance plénière a été convoquée le vendredi 31 mars dernier à la chambre basse du Parlement pour l’examen et l’adoption de cette loi en provenance du Gouvernement de la République.

Au cours de laquelle, les députés nationaux ont reçu le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature, et Tourisme, qui leur a présenté l’économie de ce projet de loi, ainsi que son collègue du Développement rural.

Cependant, cette loi n’a pas été examinée suite à une motion du député national Henry Thomas Lokondo. Motion selon laquelle, l’Assemblée nationale puisse surseoir l’examen de cette loi afin de permettre aux élus du peuple d’avoir un peu de temps pour bien lire la Convention avant de la confronter avec la Loi sur l’eau, récemment votée à la chambre basse du Parlement.

Sous la présidence du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, le député national Remy Massamba, la motion Lokondo a été vivement soutenue par celles d’autres députés, avant d’être retenue par le bureau de l’Assemblée nationale qui a décidé d’accorder un délai de réflexion aux membres de la Commission mixte relations extérieures et environnement de la chambre basse du parlement.

A savoir, la Convention internationale relative à la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Lac Kivu et de la Ruzizi/Risizi a été signée à Kinshasa, le 04 novembre 2014, par les trois Etats-membres de la Communauté économique des pays des Grands-lacs (CEPGL) dont la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi.

Cette convention internationale a pour objectif d’assurer la protection et la conservation de la ressource en eau du Bassin du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi/Risizi, sur base d’une gestion intégrée et durable. Conformément à son article 26, cette convention entre en vigueur dès sa ratification par tous les Etats parties, immédiatement après le dépôt du dernier instrument de ratification.

Signalons par ailleurs que cette séance plénière du vendredi dernier à l’Assemblée nationale a connu trois motions d’informations. Notamment, du député national Théo Kazadi sur la situation d’insécurité dans la province du Kasaï, provoquée par le phénomène Kamwina Nsapu venu de la province voisine du Kasaï-Central.

Il indique que le territoire de Tshikapa est touché par six de ses neuf secteurs et le territoire de Luebo est touché par tous ses six secteurs. A cet effet, il demande à la CENI de trouver des mesures exceptionnelles pour l’enrôlement des électeurs dans leur province. Et le député Théo Kazadi recommande au Gouvernement de la République de tout mettre en œuvre afin de remettre la paix dans cette province.

Une deuxième motion sur les billets de banque des Francs congolais qui provoquent la psychose au sein de la population. Ainsi, il est sollicité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale à la Banque centrale du Congo, et le Bureau s’est impliqué pour inviter le gouverneur de la Banque centrale devant les députés nationaux.

Une autre motion d’information a concerné la Kasaï-central. Pour ce faire, une minute de silence était observée en mémoire des victimes de l’insécurité dans la province du Kasaï-central menée par des milices Kamwina Nsapu. Un appel est lancé aux autorités compétentes du pays pour relancer le dialogue.

(Lepetit Baende )

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A travers la Résolution 2348 adoptée le 30 mars 2017, le Conseil de sécurité demande à toutes les parties prenantes en Rd Congo, y compris au Président Joseph Kabila, la Majorité Présidentielle et  l’Opposition, de mettre en œuvre sans délai l’accord du 31 décembre 2016, en toute bonne foi et dans son intégralité, et de redoubler d’efforts en vue de parvenir rapidement à la conclusion des pourparlers en cours sur les « Arrangements particuliers », afin de nommer sans tarder un Premier ministre présenté par le Rassemblement, conformément à l’accord conclu, de mettre en place le Conseil national de suivi de l’accord et d’appliquer pleinement les mesures de confiance, afin de commencer sans plus tarder la préparation des élections présidentielle et législatives qui devraient avoir lieu avant la fin de 2017.

Dans cette Résolution, le Conseil de sécurité prend note des progrès accomplis dans l’opération d’enrôlement et de révision du fichier électoral, avec le concours de la MONUSCO, demande à la CENI de publier immédiatement un calendrier électoral complet révisé, conformément à l’accord du 31 décembre 2016, et de procéder sans tarder à une mise à jour crédible des listes électorales. En plus, elle demande au Gouvernement de la République d’établir rapidement un budget électoral suffisant et crédible pour assurer le déroulement des élections en décembre 2017 au plus tard, conformément à l’accord et à la Constitution, … « Demande au Parlement, pendant la session ordinaire ouverte le 15 mars2017, de modifier la loi électorale selon qu’il conviendra pour que le calendrier électoral soit conforme à l’accord du 31 décembre 2016 »,  souligne la Résolution, qui souligne qu’une mise en œuvre complète et rapide de l’accord du31 décembre 2016 est essentielle pour appuyer la légitimité des institutions chargées de la transition.

Au sujet de la MONUSCO, le Conseil de sécurité a prorogé  jusqu’au 31 mars 2018 le mandat de la MONUSCO en République démocratique du Congo et, à titre exceptionnel et sans créer de précédent ni remettre en cause les principes convenus régissant les opérations de maintien de la paix, de sa Brigade d’intervention. Tenant compte des recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport, le conseil décide que la MONUSCO maintiendra un effectif maximum autorisé de 16 215 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’Etat-major, 391 policiers et 1050 membres d’unités de police constitués. Décide que les priorités stratégiques de la MONUSCO sont de contribuer : assurer la protection des civils, et appuyer la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral, selon les modalités décrites au paragraphe 34, alinéa ii) de la présente résolution, afin de contribuer à la stabilisation de la République démocratique du Congo.

A ce sujet, la Monusco est chargée de fournir une assistance technique et un soutien logistique dans le cadre du processus électoral, selon qu’il conviendra et en coordination avec les autorités congolaises, l’équipe de pays des Nations Unies et les acteurs régionaux et internationaux, afin de faciliter le déroulement du cycle électoral, en particulier en engageant un dialogue régulier et portant sur les questions de fond avec la CENI, ce soutien devant être évalué et réexaminé en permanence en fonction des progrès accomplis par les autorités congolaises dans la conduite des opérations électorales, en particulier des élections présidentielle et législatives, conformément aux dispositions énoncées aux paragraphes 1 A 6.

Une Monusco plus réactive, plus mobile, et concentrée sur les priorités essentielles

Le diplomate français Jean-Pierre Lacroix est désormais le nouveau chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, qu’on appelle le département DOMP. Il succède à Hervé Ladsous, en poste depuis octobre 2011. A l’occasion de l’adoption de cette Résolution, il a signifié qu’il s’agit des négociations qui ont été parfois serrées, mais nous avons aujourd’hui une bonne résolution. Bonne d’abord pour la Rdc, pour sa stabilité et l’ensemble du système des Nations Unies. C’est une bonne résolution pour plusieurs raisons : la capacité que nous avons eu de nous mettre d’accord les uns et les autres sur un texte ; bonne aussi, parce que nous avons pu indiquer les deux priorités qui sont celles de la Monusco : la protection des civils d’abord, et la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.

« Ce sont les tâches d’ailleurs complémentaires l’une de l’autre, cruciales pour permettre à la Rdc de passer le cap des élections et de garantir la sécurité du pays à long terme. Au-delà de l’ajustement du plafond des troupes, afin de les adapter au déploiement de la Monusco, l’essentiel est que la composition de la Monusco va être adaptée en remplaçant certaines troupes par des unités spécialisées mieux formées pour le contexte congolais. Cette adaptation va tenir compte de notre objectif commun, de rendre la mission plus mobile, plus souple et plus réactive. A l’arrivée, nous avons alors un mandat avec une Monusco plus réactive, plus mobile, concentrée sur les priorités essentielles et qui sont celles de ce pays aujourd’hui et en mesure d’apporter une réponse essentielle à la Rdc dans cette phase critique de son histoire », dit-il au micro de Salhe Bwana Milongo, confrère à la Rtnc/Radio.

(JMNK)