Révolution de la modernité et routes de desserte agricole: L’axe routier non attribué Kimpungi-Kongo-Nzanza en réhabilitation

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Des ouvriers à l’œuvre, sous l’œil regardant d’un conducteur des travaux (ph tiers)
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Les routes de desserte agricole sont ce que le Congo a de prioritaire à entretenir, dans le contexte de la vocation agraire. Cela a fait l’objet d’attention de « L’Avenir », en particulier la réhabilitation de l’axe routier Lemfu-Kibambi-Pont N’Sele, au Kongo central. C’était dans l’édition n°6542 du jeudi 12 janvier 2017, en page 7.

Le projet de pôle de croissance ouest, Pdpc vient de renouveler la confiance au diocèse de Kisantu, pour réhabiliter le tronçon non attribué Kimpungi-Kongo et la bifurcation Nzanza. C’est dans le territoire de Madimba, groupement de Nselo, au Kongo central. Cette réhabilitation est devenue possible grâce à l’implication de la Banque mondiale, par la sous-composante 1-2, c’est-à-dire la sous-composante appui au développement de l’infrastructure rurale, à travers le financement de 500 km des routes rurales.

C’est le Ministère des finances qui est le maître d’ouvrage, et qui coordonne le projet par la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles, Cfef. La mission de contrôle de ce projet est assurée par Agrer Global business consulting, dont le bureau de liaison est basé à Mbanza Ngungu pour le pôle d’Inkisi, comprenant les axes suivants : axe 31 : Kikulukuta – Kimwisi (35,128km) ; axe 32 : Mbuba-Kipako (14, 677km) ; axe 33 : Lemfu-rivière N’Sele (48, 251km) ; axe 34 : Kindona-Kongo (15, 561km) ; axe 35 : Ntampa-Kinte (27,105) ; axe 36 : Luila-Binanga (22, 593 km). Pour un contrôle de qualité et de quantité, l’Agrer a affecté u délégué à pied d’œuvre  (Dpo), l’Ir Benjamin Mukendi Mbuyi qui tient à l’œil l’exécution des travaux. En effet, la réhabilitation du tronçon non attribué de 2, 450 km ramène le kilométrage de route réhabilitée par le diocèse de Kisantu à 48, 251km. Ce qui fait que l’axe routier Lemfu-Kimpungi-Kibambi-rivière N’Sele soit le plus long de tous les axes en réhabilitation financés par le projet de développement de pôle de croissance ouest dans le Kongo central. Il nous revient que pendant l’enquête publique, le volet chargé de l’environnement du projet, sous la direction de Matukama Manzambi André, a étudié les aspects naturels, démographiques, ethnosociologiques et agropastoraux du tronçon Kimpungi-Kongo-Nzanza se présentant comme suit : s’agissant des aspects naturels, ce tronçon non attribué baigne dans le climat tropical humide et sec. La pédologie est constituée d’un sol argileux, sableux et de latérite. Dans le bas-fond du cours d’eau, l’on trouve la terre noire favorable au maraîchage. Pour ce qui est des aspects démographiques, le nombre d’habitants de ces trois villages est estimé à 574 dont 244 hommes et 330 femmes. Concernant les aspects ethnosociologiques, ces villages sont dirigés par trois clans : Mpungi zi Kongo, Vita Nimi na Mpangu et Nsaku na Vunda. Pour les aspects agropastoraux, l’économie des riverains repose sur les cultures vivrières  et maraîchères. Les spéculations agricoles pratiquées sont : le manioc, le maïs, l’arachide, le haricot, la canne à sucre, la tomate,  le poivre, l’amarante, l’aubergine, le chou-pommé et le chou de Chine. Le manioc, l’arachide, le maïs, la canne à sucre constituent les spéculations  principales de l’économie paysanne dans cette partie du Kongo central. Les cultures pérennes sont faites des arbres fruitiers : avocatier, manguier, safoutier, mandarinier, cocotier, oranger, bananier, palmier à huile, etc. Dans toute économie paysanne, l’arbre fruitier est la banque paysanne par excellence, où les riverains pratiquent l’économie de ponction. L’élevage de petit bétail pratiqué est celui de poulets de ponte, de chèvres, de moutons, etc. Au village Kongo, on y trouve une école primaire catholique de six salles de classe avec une capacité de 180 élèves. Avec la réhabilitation de ce tronçon, les riverains verront les revenus améliorés par l’augmentation de la production agricole. L’augmentation du trafic routier due à la route réhabilitée va certes créer la concurrence entre les commerçants ambulants et permettra aux paysans de vendre régulièrement leurs produits agricoles à des prix concurrentiels. C’est pourquoi le service du projet Pdpc/diocèse de Kisantu, chargé des aspects environnementaux demande aux chefs de groupement de la N’Sele, et aux chefs de villages de Kimpungi, Kongo et de Nzanza de mobiliser les populations locales concernées par le projet, afin d’appuyer et d’accompagner les équipes de travail conduites par les ingénieurs en ponts et chaussées : Papy Kimpepa, Yannick mbembo et leurs techniciens en Himo : Jacques Tusilu Lusala  et Malosa Ntalulu Malo. Pour ce faire, un comportement responsable est exigé de tous. A cet effet, il est à noter que quand une route est réhabilitée, le trafic augmente. Par conséquent, différentes maladies et infections vont circuler à travers la route dont l’homme est le canal de transmission par excellence. Eu égard à ce qui précède, tous les riverains et usagers de cette route doivent avoir un comportement responsable dans leurs contacts avec les trafiquants et commerçants ambulants  qui, avec leur argent, peuvent séduire et transmettre des infections sexuellement transmissibles, Ist et tant d’autres maladies virales, épidémiologiques et endémiques. Au regard de cela, il est important que le médecin chef de zone rurale de la N’Sele, Dr Constant Mafuta soit assez regardant sur la santé communautaire des riverains de ce tronçon, en mobilisant ses relais communautaires pour le besoins de la cause.

Conscient des résultats attendus, le directeur chef du projet, l’abbé Thomas Mbembo Mayemba est en train de mettre les bouchées doubles, aux fins d’achever les travaux dans les délais impartis, sous l’ingéniosité des experts et techniciens en Himo, en construction des ouvrages d’art et en sauvegarde environnementale et sociale.

Au demeurant, l’on ose croire que l’honorable député national, Dr Pierre Anatole Matusila, fils du terroir, ne ménagera aucun effort  à travers sa fondation PAM, pour doter le comité local d’entretien routier(Cler) du tronçon non attribué du matériel adéquat pour l’entretien et la maintenance saisonniers, après la fin des travaux.

(Alfred Mbuyi Luakama,Cp)

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