En vue de l’amélioration de la représentation: La dynamique nationale des femmes candidates de la RDC voit le jour

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La dynamique nationale des femmes candidates de la RDC, ‘’Dynafec’’, a fait sa sortie officielle vendredi 17 mai courant, à Beatrice Hôtel. C’était  en présence de la ministre du Genre, Enfant  et Famille, Chantal Safu, d’une délégation de l’ONU- Femme ainsi que d’une centaine de femmes candidates échues lors des élections du 30 décembre 2018. Selon la coordinatrice  nationale , Carine Kanku Tshikala, l’objectif que la Dynafec va poursuivre est celui d’améliorer la représentation de femme dans les instances  de prise de décision à travers des activités qui vont cibler le cadre normatif, les capacités de femmes au niveau individuel, collectif et organisationnel ; les institutions politiques et les différents acteurs sociaux au niveau communautaire , provincial et national.

En effet, Dynafec regorge près de 250 (deux cent cinquante)   femmes de tous les domaines et partis politiques confondus, toutes qualités et compétences capables de relever les défis, ambitieuses et surtout soucieuses du développement de la RDC.  Ce cadre est disposé à contribuer à la mise en œuvre de l’applicabilité des lois sur les droits de femmes. Elle souhaite être l’ouvrière de cette œuvre, en vue d’améliorer la participation effective de la femme et de la jeune fille dans les espaces décisionnels du pays.

La majorité de ces femmes candidates de la RDC de cette dynamique  sont celles qui n’ont pas eu gain de cause lors des scrutins du 30 décembre 2018.  Ces femmes sont conscientes que  la RDC est parmi les pays  signataires des engagements nationaux et internationaux pour la promotion de l’égalité des sexes, notamment de la participation de femmes aux espaces  de prises de décisions.  Mais pour elles, les élections organisées en 2006, 2011 et 2018 qui étaient  la matérialisation de ces engagements nationaux et internationaux  pour la promotion de l’égalité des sexes  n’ont pas  été une opportunité pour les aider  à améliorer leur  représentativité.

Ces  femmes  attribuent leur insuccès collectif  lors de ces élections, aux contraintes auxquelles elles ont été butées à savoir, la caution de candidature, le seuil de représentativité, la préparation tardive due au manque de moyens financiers et autres ressources, etc. Elles n’ont donc pas amélioré leurs résultats et la plupart d’entre elles n’étaient élues.

Ayant déjà à ce jour une équipe de coordination ; un plan d’action et ses statuts, la Dynafec compte encore sur l’appui de l’Union Européenne ; de l’ONU-Femme , de la MONUSCO , le centre carter , la Belgique , le canada , la Suède l’Allemagne ainsi que les différents organisations de la société civiles impliquée dans leurs différentes initiatives.

Pourquoi une plateforme de femmes candidate

Selon la coordonnatrice de Dynafec, le concept est choisi à dessein, car les femmes politiques élues ou pas seront toujours candidates à un poste nominatif ou électif.  Elles aspirent  donc à toujours se positionner dans divers espaces, mais aussi à lutter pour le positionnement d’autres femmes qui aspirent à des postes de décision de divers ordres. Pour Mme Kanku,  il y aura toujours une candidate quelque part, des candidates aux élections ou candidates à un poste nominatif que Dynafec voudra bien  promouvoir.

Elle est à sa troisième candidature mais toujours pas élue, Mme Nkonga Anastasie, candidate au Kasaï oriental précisément dans la circonscription de Mbuji Mayi, fait également partie de la Dynafec. Présente lors de cette  sortie officielle, la précitée a montré, dans une interview, qu’elle a commencé à postuler depuis 2006. Elle a également tenté en 2011 et en 2018, mais sans succès. Elle n’a pas été élue. Pour elle, cet échec est attribué au manque d’accompagnement.  Les  candidates aux élections dans notre pays ne sont pas bien accompagnées, a-t-elle déploré. Mamie Ngondo

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