FCC, un bulldozer qui affaiblit l’Opposition

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Concurrencée sur son terrain, l’opposition congolaise peine à  exister. Elle n’est plus une alternative  crédible aux yeux des Congolais. Pire, ses ténors se dénigrent mutuellement sur les medias kinois. Il faut avoir écouté les dernières déclarations de Fidèle Babala sur la radio Top Congo  pour s’en convaincre. Réagissant au sursaut patriotique  de l’UDPS qui a accepté d’aller aux élections avec la machine à  voter, le Secrétaire général du MLC a manqué de respect  à la longue lutte de l’UDPS, aux sacrifices d’Etienne Tshisekedi et surtout à sa propre personne. Les radicaux n’en finissent pas de subir les dernières tortures du Front Commun pour le Congo. Celui-ci  rassure et mobilise les Congolais comme aucune autre force politique  n’a eu à le faire.

Devant les avancées fulgurantes du bulldozer politique que représente le Front Commun pour le Congo (FCC), les opposants, dispersés comme à l’accoutumé, cherchent des prétextes pour justifier de nouvelles négociations susceptibles d’aboutir à un nouveau glissement.

Dans le contexte politique actuel, le FCC se présente comme une coalition politique réunissant le PPRD, les partis de la Majorité Présidentielle (MP), l’Opposition républicaine, l’Opposition citoyenne met certains autres leaders des partis politiques attachés à l’Indépendance  et à la souveraineté de la République Démocratique du Congo. Cette large plate-forme fédère, en son sein, diverses forces politiques bien implantées dans notre pays. Au centre de la démarche actuelle du FCC, il y a la détermination d’aller aux élections afin de faire échec aux attaques récurrentes des puissances étrangères qui s’acharnent à vouloir établir un nouveau système de contrôle de notre pays.

Depuis le 8 août 2018,  le FCC, cette force politique montante, s’est donné un candidat pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 décembre 2018 en la personne de : Emmanuel Ramazani Shadary.

Les dirigeants de la coalition souverainiste ont, ce dimanche 21 octobre 2018, tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont réaffirmé leur attachement aux valeurs de patriotisme, d’indépendance et confirmé la volonté inébranlable de participer aux élections prévues par la CENI le 23 décembre 2018. Répondant à la question d’un journaliste, ils ont également souligné que le FCC, en tant qu’organisation patriotique, restait ouvert à toute demande d’adhésion d’autres organisations politiques qui décideraient de le rejoindre.

Que trouve-t-on en face de cette force politique? Aussi surprenant que cela puisse paraître, les politiciens qui jugent inutile ou inopérant le combat pour la souveraineté se montrent incapables d’organiser une quelconque unité susceptible de leur permettre de représenter une alternative crédible. Tout démontre que l’unique stratégie des membres de ce conglomérat consiste à faire pression sur l’autorité établie pour passer de glissement en prolongation. Ceci, dans le seul but d’occuper des postes juteux pour se remplir les poches.

Voilà ce qui explique les volte-face successives et les changements intempestifs des positions politiques. Après avoir réclamé à tort et à cris des élections et exiger un calendrier électoral, l’opposition congolaise avait commencé par juger la proposition de la CENI comme partielle. Ensuite, le prochain calendrier sera proclamé, sans rire, indigeste, trop global ou alors excessivement détaillé.

Dans leurs divisions habituelles tandis que certains d’entre eux entraient au gouvernement sous Badibanga, issu de l’UDPS, à la sortie du dialogue de la Cité de l’Union Africaine, d’autres s’estimant laissés de côté, développeraient la plus radicale des contradictions à l’endroit de leur ami d’hier.

Faisant preuve d’une naïveté politique déconcertante, Félix Tshisekedi, manipulé par Moïse Katumbi, prétextant refuser de collaborer avec Joseph Kabila, se montrera indifférent à la Primature alors qu’elle était à sa portée. Prêtant l’oreille à des responsables étrangers, il a cru pouvoir jouer le jeu d’une « Transition sans Kabila ». L’Homme se trouve aujourd’hui enfermé dans un piège avec des partenaires qui ne montrent aucun respect ni à la longue lutte de l’UDPS,  ni aux sacrifices d’Etienne Tshisekedi et surtout  pas à sa propre personne.

Bruno Tshibala, collaborateur d’Etienne Tshisekedi durant de nombreuses années, subit actuellement le sort qui était celui de Badibanga alors qu’il  dirige un gouvernement issu du dialogue de la Saint Sylvestre, pourparlers auxquels toute l’opposition avait pris part. Les observateurs auront remarqué que si Tshibala n’est pas accepté par les radicaux, la seule raison est que ceux-ci ne bénéficient pas du privilège d’appartenir au gouvernement. Combien de personnes faudra-t-il incorporer dans l’exécutif pour satisfaire les appétits gloutons de nos opposants ?

L’opposition congolaise fait preuve d’une indifférence totale du sort du peuple congolais.  Le seul projet qui l’intéresse est celui de participer à un pouvoir issu des arrangements politiciens poursuivant uniquement la recherche de l’enrichissement personnel. Les hommes qui entourent actuellement Félix Tshisekedi ne visent que l’entrée de leur leader dans un gouvernement de transition. Il n’y a  dans leurs projets aucune volonté de stabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo. Le programme politique qu’il nous présente ne constitue qu’une suite d’affirmations démagogiques dépourvues de toute cohérence.

Malheureusement pour la République Démocratique du Congo, les autres politiciens qui s’habillent du label d’opposants, ne suivent pas un autre chemin. Tous les discours que nous entendons ces jours ne cachent que la crainte d’affronter les élections. Les cris et les chansons qu’ils imposent au peuple congolais ne reflètent que la pure des démagogies. L’acharnement contre « la machine à voter » cache mal la faiblesse de ceux qui se montrent incapables de s’accorder ou alors de rejoindre Joseph Kabila pour construire ensemble ce pays qui pendant trop longtemps et aujourd’hui encore est demeuré l’objet de toutes les convoitises. Ainsi que le souligne notre compatriote Me Charles Kabuya   : s’opposer à « la machine à voter » permettra de rebattre les cartes et allonger le délai, ce qui pourrait être propice à diverses opportunité et négociations en vue d’obtenir des avantages politiques et/ou financiers.

Il faut que le peuple congolais prenne conscience que son avenir est entre ses propres mains.  La meilleure voie pour lui de s’exprimer est dans les élections crédibles tel que les organise la CENI. Ceux de nos compatriotes qui s’acharnent à s’imposer grâce aux moyens financiers et à la force de puissances étrangères sont des traitres qu’il convient de dénoncer ou en tous les cas de tenir éloigner des responsabilités gouvernementales de notre pays.

Le meeting populaire qui se tiendra le 27 octobre 2018 à Kinshasa au Stade Tata Raphael aura entre autre objectif de vous mobiliser et de vous ouvrir les yeux. La République Démocratique du Congo n’avancera que si elle demeure entre les mains des dirigeants véritablement soucieux de l’avenir du peuple congolais et non de leurs propres intérêts égoïstes.

KM/NM/CP

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